C’est bien parti pour Nicolas Hulot dans sa course à l’Elysée ! Parmi les premières réactions à sa candidature annoncée mais non confirmée, Yann Arthus Bertrand. Illustration du décalage entre le milieu associatif et la sphère politique avec la déclaration de YAB :
«Ça fait une dizaine d’années qu’il y pense, ça fait dix ans que derrière, il tire les ficelles, qu’il a de l’influence, qu’il rencontre les hommes politiques régulièrement», a-t-il poursuivi. «Je pense qu’il va sans doute faire de la politique d’une autre façon avec sans doute plus d’humilité et d’intelligence, moins dans le combat, et je dirais – un mot qui est mal élevé dans la politique – peut être avec plus d’amour», a-t-il conclu.
Bienvenue au pays des bisounours. Pour être crédible et mener une vraie campagne, Hulot va devoir s’appuyer sur des personnalités politiques plutôt que sur des hélico-photographes qui le voit « un peu comme un Obama ».
Les choses sérieues vont devoir commencer pour Nicolas Hulot qui désormais ne sera plus le trublions médiatique ami de la nature mais bien un responsable politique. Et le changement ne sera pas sans conséquences à l’image de l’arrivée de José Bové au Parlement Européen qui a profondément secoué le mouvement des faucheurs volontaires ou de François Veillerette qui, encore un peu jeune en politique, a des difficultés à donner des consignes de vote aux dernières cantonales où il était candidat. La roue tourne, Monsieur Hulot.
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