Qui sont les faucheurs volontaires ?

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On se demande souvent qui sont les faucheurs volontaires ? Sont-ils des agriculteurs ? Des ruraux ? Quelles connaissances ont-ils réellement des enjeux et de la réalité de l’agriculture de demain ? Cette vidéo tournée lors du dernier salon de l’agriculture à Paris à l’occasion de la manifestation des faucheurs volontaires nous en dit plus. Vous ne serez pas déçus !



Le vrai visage des faucheurs volontaires par YAHASHA

105 commentaires sur “Qui sont les faucheurs volontaires ?

  1. En gros de bons bobos, bien de gauche, et friqués…

    Mais il y a vraiment un truc qui me fait gerber (et je pèsent mes mots), une phrase revient :
    « Je suis pas agriculteur, je suis un citoyen »…
    POURQUOI LES AGRICULTEURS NE SONT PAS DES CITOYENS EUX-AUSSI!!!!

    Merde c’est quoi ce sectarisme nauséabond???
    Parce que les gens sont pas d’accord avec leurs idées, alors ils ne sont pas des citoyens???

    Bande de Pôv’ C..N

    1. personne n’a dit dans le reportage que les paysan n’était pas des citoyens

  2. @Daniel:

    C’est le principe du terrorisme intellectuel (et souvent physique) si cher à nos khmers verts.

  3. Un vrai agriculteur, lui, contrairement à ces hippies attardés, connaît la vraie valeur du travail et ne va pas aller faucher et piétiner le fruit du labeur des autres.

  4. En plus, j’ai l’impression qu’ils sont plutôt fiers de NE PAS être agriculteurs.
    Bravo les bobos!

    1. Mouais en se défendant d’être citoyen et/ou consommateur avant tout, on sent comme une certaine gêne tout de même, parce que inconsciemment si on leur collait dans les pattes qq ha à cultiver, même un lopin de terre avec une bêche, pas sûr qu’ils s’en sortent!
      Les bobos citadins citoyens au teint pâle, à la mine de papier maché, au regard verdâtre, devraient aller prendre l’air + souvent, ça leur donnerait des couleurs!
      Pour la com’ du consommer bio c’est pas top 😆
      Et où ki sont les paysans de la Conf’ alors?!
      C’est bien parce qu’étant eux-mêmes agri, même s’ils sont contre les ogm, n’approuvent pas ces actes de terroristes! En tout les cas ils leur servent d’alibi…

  5. A voir ces abrutis décérébrés, on se dit qu’il y a des coups de fourche dans le cul qui se perdent !

  6. Et dire que c’est sous gouvernance de Jospin et Voynet que le Monsanto GM 810 a été autorisé en France et paradoxalement mis a l’indexe sous la pression de cette bande de vandales par Borloo et Sarkozy !

    1. Je suis totalement d’accord avec vous dans votre démonstration !!!
      Agricultrice éleveur, je pense que c’est une bande d’escrologiste jusqu’au ’boutiste » manipulé par des pseudo politico- écolos assoiffés de pouvoir d’argent et de reconnaissance…
      Les véritables écolos ne sont pas là où beaucoup les attendent, mais le VERT est dans le fruit jusqu’à l’Europe attention à ce qu’il ne gache pas tout le panier !!!

    1. Ce doivent être les effets de l’herbe (bio) fumée juste avant histoire de se donner du courage…

      1. Le gourou de cette secte d’après certaines sources abuse plutôt du jaja …
        L’herbe conduit les personnes qui en abusent a rester non violentes et a préférer la vie pénarde plutôt qu’a s’éreinter dans des actions stériles pseudo – militantes de saccage

  7. L’un des intervenants dans la vidéo avoue ne pas être agriculteur, mais sa grand-mère avait été journalière agricole.
    Alors, il a de la « matière » pour s’opposer aux OGM !
    Tiens… ça me rappellerait un peu ce que disait M. Bertrand Tavernier, cinéaste, lors d’une conversation avec un journaliste… Il avouait ne pas être un prolétaire, stricto sensu. En revanche, ses parents l’étaient ! Raison pour laquelle il pouvait de droit se revendiquer « prolétaire ».

    Ainsi donc, existerait-il un « chromosome agriculteur » tout comme un « chromosome prolétaire », composantes du génome humain et transmissibles héréditairement ? Il faut croire… 🙁

  8. Je ne voudrais pas remettre en cause le sens critique de certaines personnes ici présentes, mais ceci est un « micro-trottoir ». Un micro trottoir n’a aucune valeure demonstrative, elle permet juste de donner une impression d’investigation de terrain alors qu’au montage il suffit de choisir les bons propos/image pour illustrer son point de vue a priori déjà forgé.
    Je lis beaucoup de commentaires assez violents et cela me désole beaucoup, plutot que d’avoir une haine anti-bobo, comme certains pourraient avoir une haine anti-agriculteur, afutez votre sens critique, entrez dans le débat de façon constructive et civilisée.

    1. Oh, là là !

      A l’occasion de ce billet, les commentateurs se sont défoulés sur les écoterroristes qui s’attaquent au bien d’autrui en toute illégalité et en toute malfaisance. Allez sur d’autres billets, vous constaterez souvent un haut niveau d’échange.

  9. So what?
    d’abord les ont-ils tous inetterogés? Et puis, ils mangent ce que l’agriculteur fait pousser, donc ils sont concernés, non?

  10. il est évident que tous les commentateurs qui s’expriment ici sont agriculteurs….
    tristes sires !
    jcb ingenieur conseil (retraité) en santé au travail.

  11. Ils n’empêchent pas les agriculteurs de travailler. Ils essayent d’empêcher les agriculteurs d’être a nouveau complice d’une folie.
    Après le scandale des pesticides*, celui des OGM.
    J’espère qu’un jour tous les empoisonneurs seront jugés et condamnés.

    *Les agriculteurs ne sont pas responsables, ils sont les premières victimes des pesticides.

    Michel qui mange et boit des produits issus de l’agriculture biologique et autre produits labellisés provenant de circuits courts, et qui œuvre comme conseiller régional d’Aquitaine, au sein de la commission agriculture, pour promouvoir une agriculture de qualité.

      1. « Il n’y a de « scandale des pesticides » que dans l’esprit de militants fanatisés et des naïfs qui les écoutent. »

        == Ainsi que dans l’esprit des Michels de tout poil oeuvrant comme conseillers régionaux en Aquitaine et ailleurs et qui émargent aux budgets approvisionnés par l’argent des contribuables dont font partie les agriculteurs.

        Michel qui mange et boit des produits issus de l’agriculture biologique et autre produits labellisés provenant de circuits courts, et qui œuvre comme conseiller régional d’Aquitaine, au sein de la commission agriculture, pour promouvoir une agriculture de qualité.

    1. Et si scandale des OGM il y a c’est celui de les diaboliser alors qu’ils constituent un progrès technique important. Les refuser pour des raisons idéologiques absurdes, c’est contribuer à enfoncer notre pauvre pays dans la régression technique, l’inculture, le mensonge, le sous-développement, la croissance zéro et le cortège de chômeurs qui l’accompagne. Comme le refus du nucléaire, des nanotechnologies, du gaz de schiste, des autoroutes, et de toutes les technologies modernes.

      J’espère qu’un jour les responsables politiques de ce désatre et leurs collabos de l’intelligentsia seront jugés et condamnés.

      1. Progrès technique important, on vois que vous ne savez pas de quoi vous parlez

  12. Et oui, chers amis, lorsque l’on a plus rien à dire, on attaque les personnes… Le fond du problème reste que l’Agriculture des OGM est aux mains de financiers et de lobbies bien loin des préoccupations agricoles. ça fait des années qu’ils s’engraissent sur le dos des agriculteurs et jouent aux apprentis sorciers… Heureux les simples d’esprit, ils iront au paradis !

    1. Vous ne connaissez même pas vos citations bibliques. Du baratin, toujours du baratin, de la déformation, de la désinformation. Les lobbies, c’est marrant, c’est une sorte de diable, de fantôme, qu’on ne voit jamais…

  13. « l’Agriculture des OGM est aux mains de financiers et de lobbies bien loin des préoccupations agricoles »

    Eh! Marini! Encore et toujours le rabachage d’idées toutes faites hein?

    Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière !

    Je ne suis pas sûr que ce soit d’Audiard comme on l’entend souvent…..

  14. M. Marini a tout à fait raison !

    La production de coton en Inde, au Burkina Faso, au Pakistan est «  aux mains de financiers et de lobbies bien loin des préoccupations agricoles ». C’est tellement attrayant que le Mali et des pays de l’Afrique de l’Est, tel le Kenya, veulent aussi s’y mettre.

    Même au States et au Canada, la production de maïs et de soja est «  aux mains de financiers et de lobbies bien loin des préoccupations agricoles ». Il n’y a plus de farmers.

    La situation est vraiment dramatique. Les financiers veulent faire leur beurre en faisant de l’agriculture, mais ils le font «  bien loin des préoccupations agricoles ». Ils sont prodigieux, ces financiers.

    Et il y a même des « lobbies » qui se sont mis à l’agriculture, «  bien loin des préoccupations agricoles ».

    Enfin, il reste de (nombreux) petits agriculteurs en Inde, etc., et des farmers aux USA. Ils sont tellement contents de se jeter entre les mains des semenciers OGM que non seulement ils en achètent, mais encore qu’ils en redemandent. Tous masochistes !

      1. 116 000 000 de paysans en Inde en 2005

        10 000 suicides nous dites vous ?

        Taux de suicide : 8,6 pour 100 000 paysans indiens.

        Taux de suicide dans le monde en 2000 : 14,5 pour 100 000 habitants.

        Taux de suicide en France en 2006 : 17,0 pour 100 000 habitants.

        Les paysans indiens, malgré leur pauvreté, se suicident vraiment très peu.

  15. Bah en fait le problème c’est que ca tourne au débat bipartie de sourds.
    Les ogms sont un progrès technique considérable et formidable, après en faire une culture d’alimentation c’est sans aucun doute une folie. Même pour nos amis les bêtes. Tout cela pour que les américains puissent avaler leur bœuf quotidien… C’est complètement absurde.

    Qu’on utilise les ogms au service de biotechnologie genre recyclage du co2 en o2, j’applaudie des deux mains, mais qu’on nous fasse croire que les ogms sont la solution à la faim dans le monde je rie bien. Et pourquoi pas la solution a la fin du monde?

    Après chacun son avis, la société civile a le droit de donner son avis, n’en déplaise à quelques qui souhaites voir les bobos parisiens pendus à des crochets de boucher.

    Avoir la possibilité de choisir son alimentation est le plus important : que ceux qui veulent manger des ogms le fassent et que ceux qui souhaitent manger plus « traditionnel » (malgré les risques de dissémination etc) le fassent aussi. La question du budget ne devrait même entrer en compte, et c’est surtout l’inégalité de ce choix entre les différentes strates sociales qui sont odieuses.

    1. La société civile donne t’elle son avis sur la mise en service d’un nouvel avion genre A380 ?
      Moi en tant qu’agriculteur je ne possède aucune compétence pour juger si cet appareil est capable de remplir ses fonctions…

  16. @dao

    « ca tourne au débat bipartie de sourds »
    => C’est pas faux…. mais ce sont différent type de surdité: il y en a qui n’entendent pas les appels à la dictature, et d’autres qui n’entendent pas les appels à la modération…

    « Après chacun son avis, la société civile a le droit de donner son avis »
    => Oui…. mais il y a une différence énorme entre « donner son avis » et empêcher par tous les moyens les agriculteurs de travaille, y compris en détruisant le fruit de leur travail…

    « Avoir la possibilité de choisir son alimentation est le plus important »
    => Je ne peux pas être plus d’accord… en accord parfait même…
    Et personne n’empêche qui que ce soit de se nourrir bio, par contre la pression d’une minorité appuyée par des saboteurs utilisant des moyens illégaux a interdit les cultures OGM en France.
    Le choix n’est donc pas possible… et c’est bien du fait des bobos…

    « c’est surtout l’inégalité de ce choix entre les différentes strates sociales qui sont odieuses. »
    => Est-ce que tu trouve l’inégalité du choix entre les différentes strates sociales pour l’achat de caviar odieuse? Ou pour n’importe quel produit (non bio) de qualité?
    Il y a des choses qui coutent plus cher à produire, c’est comme ça… l’égalité économique n’a jamais existé nulle part, même au temps du socialisme en URSS…

  17. Oui la société civile doit donner son avis AUSSI, même si elle n’a pas « les compétences », à moins d’être utopiste cela me parait un pré-requis évident (qui a ses limites) à la démocratie.

    Les faucheurs volontaires acceptent sont dans ce qu’ils appellent la désobéissance civile. Je ne suis pas nécessairement d’accord avec eux, mais ils acceptent aussi les conséquences de leurs actes, il acceptent d’être jugés et d’aller en prison.

    Il faut arrêter de voir des bobos partout, je suis pour la recherche et tout à fait d’accord pour continuer la recherche sur les ogms, tout en prenant les précautions nécessaires.
    Oui je trouve odieux le fait que les plus pauvres soient destinés à bouffer du pesticide dans leurs fruits et légumes (qui sont censés réduire les couts de production, jusqu’ici mon empirisme naïf ne voit pas vraiment la réduction dans mon assiette). Le bio oui, devrait être démocratisé, cela n’a rien à voir avec du caviar, ça ne devrait pas être un luxe, vu les répercussion sanitaires (cf les cancers pour nos bananes antillaises).
    Quant à moi mon choix est fait : je n’achèterai pas de 4×4, ça coûte trop cher, je m’achète du bio lorsque je peux.

    1. Les plus pauvres ne bouffent des pesticides que dans la limite des LMR, ce qui est absolument sans danger pour leur santé. Quant aux bobos qui payent très cher des produits bios, ils prennent plus de risques qu’avec les produits conventionnels (pesticides + ou moins autorisés, plutôt plus dangereux que les pesticides conventionnels, mycotoxines, patulines et diverses autres petites bêtes pas trop recommandables). Mais bon, s’ils le chosissent et en plus y mettent le prix, on ne voit pas pourquoi les pouvoirs publics devraient faire plus que ce qu’ils demandent pour la protection de leur santé. Moi, personnellement, pour ma santé, je refuse sytématiquement de bouffer bio.

      Bien à vous.

      1. Bougre,

        tu devrais un peu voir les données de la MSA à ce sujet! C’est pas triste…. sauf que ça reste en interne de peur de devoir indemniser pour mal. prof.

        1. Si vos satistiques comparatives sur les maladies professionnlelles des agriculteurs conventionnels et des agriculteurs bio en France sont aussi exactes que les conclusions que vous tirez des statistiques de suicides des paysans en Inde, vous feriez mieux d’aller vous rhabiller – ou vous coucher ? Vous diriez moins de conneries.

      2. et bien il en tiens une couche le Bertod, ca sent le formatage agroindustriel

    2. Je ne vois vraiment pas pourquoi le bio serait meilleur pour la santé !!
      Agriculteur, fils,petit et arrière petit fils d’agriculteur,etc, je ne comprend toujours pas pourquoi  » certains consommateurs non producteurs agricoles »s’inquiètent à ce point pour leur santé.
      Il faut vivre avec son temps,le moyen âge est loin ,heureusement pour nous,mais les écolos y rêvent encore.
      Dans la vie d’un homme ,il y a la jeunesse synonyme d’insouciance et le reste,synonyme d’inquiètude.Il faudra bien mourir un jour, bien sûr le plus tard possible et sans souffrir cela va de pair.
      Le bio ne garanti pas cette agréable « sortie » puisque nos ancêtres,forcément consomateur bio et même mieux sans aucun » artifice agronomique « ,périssaient le plus souvent avant l’âge de 70 ans.
      Ce soir avant la messe,le tour des tombes du cimetière d’un petit village rural,indiquait clairement des décès plutôt précoce ,autour de 60 ans pour les hommes et un peu plus pour les femmes.

      Le Bio est du vent et rien d’autre,les consommateurs qui ne croient quand ce type de nourriture ferait mieux de faire du jardin plutôt que de partir en week end à l’autre bout de la planète.

  18. @dao

    « il acceptent d’être jugés et d’aller en prison »
    => tu sais bien que c’est faux…. il acceptent d’être jugé uniquement pour la publicité que cela fait, mais ils réclament de ne pas être condamnés au nom de la justesse de leur action…

    « je suis pour la recherche… »
    => tu es donc toi aussi contre la culture des OGM (qui est de « l’argiculture normale » dans le monde entier, sauf en Europe)… tu fais donc partie de ceux qui interdisent au consommateur de choisir….

    « Le bio oui, devrait être démocratisé, cela n’a rien à voir avec du caviar, ça ne devrait pas être un luxe, vu les répercussion sanitaires »
    => Ça, c’est juste une opinion, qui aujourd’hui ne vaut pas plus qu’une autre… il n’existe aucune preuve scientifique montrant que le bio est meilleur pour la santé que le non-bio (les études épidémiologiques montrent d’ailleurs qu’il n’y a aucun avantage pour la santé)…. tu n’a donc aucun droit d’imposer cette opinion.
    Tu a le certes droit de voter pour ceux qui veulent favoriser et imposer l’usage du bio… mais pas plus.. (sinon bien sur donner ton opinion). En attendant, le bio c’est plus cher, c’est donc du luxe… CQFD.

    « Quant à moi mon choix est fait »
    => Très bien… et grand bien te fasse….
    Cela ne me dérange en rien tant que tu ne m’impose pas ton choix, et me laisse le mien….

    C’est ça la liberté: tu a le choix de bouffer du bio, et moi le choix de ne pas en bouffer… 😉

  19. Les cancers dus aux bananes antillaises : Dao raconte encore n’importe quoi. Ça ne concerne en rien les consommateurs. Seulement ce que, dans le jargon professionnel, on appelle les « applicateurs » c’est-à-dire ceux qui, en l’occurrence, ont épandu du chlordécone dans les bananeraies. Et encore, dans de très faibles proportions, qu’on n’a même pas vraiment réussi à quantifier précisément, du fait des autres facteurs de risque du cancer de la prostate encourus par les personnes concernées.

    NB Le clordécone est interdit depuis plusieurs années.

  20. On ne peut qu’approuver M./Mme Dao pour son « débat bipartie de sourds ».

    Mais pour qu’il y ait débat, il faut un minimum de compréhension du sujet, d’acceptation des faits, et d’honnêteté intellectuelle.

    « Les ogms sont un progrès technique considérable et formidable, après en faire une culture d’alimentation c’est sans aucun doute une folie. Même pour nos amis les bêtes… » N’est-ce pas, sur le plan de la rhétorique, hypocrite ? Sur le fond, c’est sans aucun doute nier l’expérience d’une quinzaine d’années de culture et d’utilisation.

    « Tout cela pour que les américains puissent avaler leur bœuf quotidien… C’est complètement absurde. » Ça l’est, effectivement, parce que les OGM ne servent pas qu’à cela, que les américains n’ont pas besoin des OGM pour avaler leur boeuf quotidien, etc.

    « Qu’on utilise les ogms au service de biotechnologie genre recyclage du co2 en o2, j’applaudie des deux mains… » On utilise les OGM agricoles pour produire des denrées alimentaires et des matières premières telles que le coton ou l’amidon de pomme de terre. Pour le « recyclage du CO2 en O2 » (notion mal appréhendée par l’écologie politique), la nature se débrouille aussi bien que l’agriculture.

    « …mais qu’on nous fasse croire que les ogms sont la solution à la faim dans le monde je rie bien… » C’est qui « on » ? C’est là un argument typique, mille fois répété, d’anti-OGM militants qui ont fabriqué un homme de paille.

    « Après chacun son avis, la société civile a le droit de donner son avis… » Qui a le droit de parler au nom de la « société civile » ? Et, puisque cette affirmation implique l’existence d’un autre avis, qui ne fait pas partie de la « société civile » ?

    M./Mme Dao a précisé le 7 mai 2011 à 19:25 que « la société civile doit donner son avis AUSSI, même si elle n’a pas ‘les compétences’… ». C’est bien d’admettre qu’il y a un problème de compétences, non pas tant de la société civile, mais de ceux qui prétendent parler en son nom.

    « Avoir la possibilité de choisir son alimentation est le plus important : que ceux qui veulent manger des ogms le fassent et que ceux qui souhaitent manger plus ‘traditionnel’ (malgré les risques de dissémination etc) le fassent aussi. » Nous avons déjà le choix ! Enfin, en partie. L’Union européenne a adopté des règles d’étiquetage draconiennes stigmatisant – osons le mot – les produits dès lors que le seuil de 0,9 % est dépassé.

    dao (7 mai 2011 à 19:25) a aussi écrit :

    « Il faut arrêter de voir des bobos partout, je suis pour la recherche et tout à fait d’accord pour continuer la recherche sur les ogms, tout en prenant les précautions nécessaires. » Beau sophisme, mille fois exposé ! Les « précautions » ne seront jamais suffisantes, de sorte que la recherche est impossible. Quant à la mise en application…

    Les OGM, c’est maintenant 15 ans d’expérience et 134 millions d’hectares dans le monde. C’est peut-être seulement une petite centaine de milliers d’hectares en Europe (grâce à la veulerie ou la fourberie de politiques qui ont cédé à une opinion publique manipulée ou qui, comme notre Sarko national, ont sacrifié l’agriculture au nucléaire dans le « Grenelle de l’environnement »), mais c’est aussi des années d’expérience en utilisation pour l’alimentation animale et humaine. L’Europe, c’est la législation la plus stricte du monde. Que faut-il de plus ?

    « Oui je trouve odieux le fait que les plus pauvres soient destinés à bouffer du pesticide dans leurs fruits et légumes (qui sont censés réduire les couts de production, jusqu’ici mon empirisme naïf ne voit pas vraiment la réduction dans mon assiette). » Ce n’est pas dans l’assiette qu’il faut regarder, mais sur les étals. Les fruits et légumes « bios », c’est deux, trois, voire quatre fois plus cher que le conventionnel.

    Laurent (7 mai 2011 à 12:58) a écrit :

    « @dao

    ‘ca tourne au débat bipartie de sourds’
    => C’est pas faux…. mais ce sont différent type de surdité: il y en a qui n’entendent pas les appels à la dictature, et d’autres qui n’entendent pas les appels à la modération… »

    C’est plutôt : il y en a qui entendent les appels à la dictature, et d’autres qui n’entendent pas les appels à la modération.

  21. dao dit :
    7 mai 2011 à 19:25
    Oui la société civile doit donner son avis

    == Pouvez-vous être un peu plus explicite: qu’entendez vous exactement par « société civile »?

  22. Eh bien tout le monde me tombe dessus,
    mais avant de me qualifier de rhéteur hypocrite, ou de sophiste mal informé en bio-technologie ne me faites pas dire ce que je ne dis pas.
    Je ne suis pas pour le fauchage de cultures, car effectivement c’est le travail d’agriculteurs (mais personne ne vient pleurer sur les apiculteurs bio qui voient leurs abeilles décimées par les cultures intensives utilisant des pesticides puissants qui évidement déborde des parcelles – vent, infiltrations dans les sols). Argument que je veux bien accepter même si il a un gout assez odieux lorsqu’il est mis à coté de commentaires haineux sur les faucheurs dans ce billet. Il faut faire la part des choses. Les faucheurs volontaires le font leur triste ouvrage visage découvert, ils ne sont ni cagoulés, ni armés,
    Je ne suis pas un militant bio ou autre, ni un bobo, et je laisse le choix au gens de manger ogms si ils le souhaitent.
    La société civile, c’est vous, moi les autres, ceux qui ne sont pas « experts » ou qui ne travaillent pas directement dans l’agriculture, mais qui voient aussi l’impact des choix que nous prenons aujourd’hui retomber sur eux. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas « compétents » que nous ne pouvons pas en parler ou émettre un avis. Ce n’est pas faire preuve de prosélytisme anti-bio que de dire que je suis contre les ogms ou contre les anti-ogms. La société civile est concernée par la question, et est en dehors de tout conflit d’intérêt.
    15 d’experience, n’est-ce pas un peu court pour le retour d’expérience justement? Le principe de précaution n’est pas un principe sophiste anti scientifique, et il est d’ailleurs inscrit dans la constitution, ne vous en déplaise. Le principe de précaution est justement un moteur pour la recherche scientifique puisqu’il nécessite l’appuie de conclusions scientifiques pour permettre de prendre des décisions pérennes et maîtrisées (au niveau sanitaire, economique, environnemental…). Il faut juste faire preuve d’objectivité justement lorsqu’une décision est prise, en prenant en compte tout les avis et nécessairement adhérer à un consensus.
    Ce n’est pas être anti agriculteur d’etre pour le bio.
    Il y a bien des agriculteurs bio non? D’ailleurs leur produits ne sont pas nécessairement 4x plus chers que les produits classiques. Une salade a 1,25 au lieu d’1euro ce n’est pas excessif. Après c’est sûr, la viande bio est hors de portée de ma bourse.

    Les boeufs américains engloutissent plus de 15% de la production du blé mondial. Cette constante est en augmentation et c’est la que vient l’argument des ogms dans les cultures de denrées alimentaires destinées à l’élevage : plus de rendement pour plus de blé, plus de boeuf.

    Lorsque je parle des retombées sanitaires aux Antilles dues aux cultures de bananes (utilisation de pesticides) je ne parle bien-sûr pas des consommateurs, mais des travailleurs. De votre santé à vous quoi, puisque vous vous présentez à peu près tous comme des travailleurs du secteur agricole. Mais les « applicateurs » seront ravis de vous entendre dire que leurs cancers de la prostate n’est en aucun dû à une exposition trop prolongée à leur propre outils de travail.

    Je suis aussi conscient que le bio est un joli argument commercial repris par le marketing, je ne suis tant naif, rassurez vous.

    Et tout cela est partie de la question « qui sont les faucheurs volontaires ».
    Je pointais juste qu’un micro trottoir n’a aucune valeur démonstrative, vous qui parlez d’objectivité et de critères scientifiques. Il suffit de choisir au montage les images abondant dans le sens choisis.

    1. « Le principe de précaution n’est pas un principe sophiste anti scientifique, et il est d’ailleurs inscrit dans la constitution, ne vous en déplaise. »

      Parce que le principe de précaution est inscrit dans la Constitution ce serait la preuve qu’il n’est pas antiscientifique ? Si ça, ce n’est pas un sophisme de première grandeur, il n’y a plus qu’à se pendre !

    2. « Mais les « applicateurs » seront ravis de vous entendre dire que leurs cancers de la prostate n’est en aucun dû à une exposition trop prolongée à leur propre outils de travail. »

      Je n’ai jamais dit ça et vous déformez mensongèrement mes propos.

    3. « Les boeufs américains engloutissent plus de 15% de la production du blé mondial; »

      Je doute fortement de cette statistique et j’ai de bonnes raisons pour cela. Vos sources SVP.

    4. La société civile, c’est vous, moi les autres, ceux qui ne sont pas « experts » ou qui ne travaillent pas directement dans l’agriculture, mais qui voient aussi l’impact des choix que nous prenons aujourd’hui retomber sur eux. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas « compétents » que nous ne pouvons pas en parler ou émettre un avis.

      – Audiard avait parfaitement résumé la question: « Ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ».

  23. @dao

    « Eh bien tout le monde me tombe dessus. »
    => Je ne crois pas être tombé, ni sur toi, ni sur autre chose… 😉

    « Je ne suis pas pour le fauchage de cultures »
    => un point sur lequel on est donc d’accord.

    « Les faucheurs volontaires le font leur triste ouvrage visage découvert, ils ne sont ni cagoulés, ni armés. »
    => Effectivement, et il y a une raison pour cela: ils veulent aller au procès pour faire de la publicité à leur « cause » (c’est d’ailleurs la raison majeure pour laquelle il le font), tout en se jugeant « dans leur bon droit » et en espérant donc n’être pas condamnés… (ce qui est souvent le cas….)

    « que nous ne pouvons pas en parler ou émettre un avis. »
    => Personne n’a dit cela… d’ailleurs tu donne ton avis et on en discute… non?
    Donner son avis oui… l’imposer non.

    « Le principe de précaution est justement un moteur pour la recherche scientifique puisqu’il nécessite l’appuie de conclusions scientifiques pour permettre de prendre des décisions pérennes et maîtrisées (au niveau sanitaire, economique, environnemental…). »
    => Ça c’est faux… le principe de précaution amène à ne pas faire certaines recherches tant que ces recherches n’ont pas été déclarées « sans impact ». Les arrachages de vignes OGM et autre cultures expérimentales (faites donc dans le cadre de la recherche) démontrent amplement comment le principe de précaution est compris, et les dégâts qu’il peut faire pour la recherche.
    Le problème c’est que tout le monde peut invoquer des « risques » sans aucune étude sérieuse, et qu’il est à contrario totalement impossible de prouver scientifiquement l’innocuité de quoi que ce soit..
    Le principe de précaution n’a rien à voir avec un principe d’analyse de risque et de coût/efficacité, puisqu’il n’impose aucune limite à l’invocation des risques (d’ailleurs, et malheureusement, cette limite existant dans le premier texte avant qu’il passe devant nos parlementaires, qui l’ont tout simplement supprimée…)
    Le principe de précaution, dans sa définition actuelle est tout sauf un moteur pour la recherche… c’est au contraire un puissant levier pour se soumettre aux invocations des gourous du risques, et un merveilleux outil pour imposer l’obscurantisme…

    « Il y a bien des agriculteurs bio non? »
    => Oui… et ils répondent à une demande. Par contre, il n’existe pas en France « d’agriculteur OGM », parce que les anti-OGM ont réussi à imposer leurs vues au gouvernement et à priver les consommateurs de ce choix.

  24. « Taux de suicide : 8,6 pour 100 000 paysans indiens.
    Taux de suicide en France en 2006 : 17,0 pour 100 000 habitants. »

    Conclusion implacable : les OGMs réduisent le taux de suicide.

  25. « Les faucheurs volontaires le font leur triste ouvrage visage découvert, ils ne sont ni cagoulés, ni armés. »
    => Effectivement, et il y a une raison pour cela: ils veulent aller au procès pour faire de la publicité à leur « cause » (c’est d’ailleurs la raison majeure pour laquelle il le font), tout en se jugeant « dans leur bon droit »

    *** La meilleure preuve c’est qu’ils convoquent systématiquement les médias pour être témoins de leurs exactions et qu’ils font systématiquement du battage préalable de façon à s’assurer la présence de la gendarmerie qui, bien que présente, s’abstient de toute intervention destinée à mettre fin aux saccages de la propriété et du travail d’autrui…..

  26. Eh bien quel débat. Beaucoup de gens raconte n’importe quoi ici
    Alors je vais mettre mon grain, bien que je n’ai pas beaucoup de temps.
    Je suis paysan (32 an), j’ai commencé mes études agricoles en 1994.
    Bac scientifique en biologie écologie et agronomie environnement, un BTS agricole suivi d’une année complémentaire dans un institut de recherche à l’étranger. je ne ferai pas mon cv en détail ici mais j’ai été responsable d’exploitation pendant trois an dans l’intensif, j’ai eu un partenariat avec l’Agence Française de sécurité sanitaire des aliments, j’ai donc produit de la merde à bas coût tout en détruisant le milieu naturel avec de nombreux produit chimique. j’ai essayé d’autres productions même topo. l’intensif est pour moi une erreur agricole.
    j’ai refais une formation en agriculture bio et aujourd’hui je travaille avec la filière bio uniquement (c’est mon choix)
    le bio qu’est ce que c’est : une démarche dans lequel le producteur s’engage à ne pas utiliser de produit chimique de synthèse (entre autre)
    il n’est plus à prouver que les produits chimiques qui sont d’important perturbateurs endocrinien sont à l’origine de nombreuses maladies nouvelles.
    pour ce qui est de l’origine du bio : c’est une alternative à l’intensif créer par des agri convaincus de ce mode de production, rien avoir avec le naturel des anciens.
    Pour ce qui est du prix des produits bio il faut savoir qu’il assurent une rémunération du travail du producteur avec peu ou pas de subvention tandis que l’intensif reçoit d’énormes subventions qui représente plus de 50 % du revenu dans certains cas et même jusqu’à 80 %.
    facile de produire pas cher quant on reçoit pleins de sous de l’état (qui viens de notre poche)
    Si on regarde l’évolution de l’espérance de vie qui n’a cessé d’augmenter au 20ième, on constate que les plus vieux aujourd’hui, ex quelqu’un comme ma grand mère qui est née en 23, à grandi dans un monde exempt de pesticides jusque dans les années 60 soit 37 an mini, donc toute sa croissance sans pesticide (et vaccin mais je n’aurai pas le temps de développer), aujourd’hui grâce à la médecine elle bouffe plein de médoc et est toujours en vie (tant mieux), mais qu’en sera t’il des gens née à partir des année 60, des enfants d’aujourd’hui qui sont soumis aux molécules chimiques de tout bord aujourd’hui ??? regarder les données du CIRC ex pour le cancer du sein
    http://globocan.iarc.fr/map.asp?selection=3142&title=Breast&sex=2&type=0&statistic=2&map=5&window=1&size=2&colour=1&scale=0&submit=%C2%A0Execute%C2%A0

    j’ en reviens aux ogm car la fatigue arrive

    quel sont les intérêts des ogm actuellement cultivés dans le monde ? car pour parler d’ogm ils ne faut pas fabuler sur ce qui n’existe pas en disant par exemple que l’on va faire pousser des plantes sans eau.
    C’est ce que font les lobbies pro ogm : promettre mont et merveilles en disant que grace aux ogm on va pouvoir nourrir la planète.
    aujourd’hui on produit 330 kg équivalent céréales par habitant et par an sur la planète alors que nous avons besoin de 200 kg équivalent céréales pour vivre très bien. il n’y a donc pas de problème de production mais un pb de répartition.
    les gens qui ont faim aujourd’hui sont trop pauvres pour avoir accès à l’alimentation, c’est la le pb et une petite volonté politique résoudrai le pb en un rien de temps avec des sommes bien petites aux regards des économies des pays riches.
    regardons en Amérique du sud : des millions d’hectares d’ogm est ce que les Brésiliens, Argentins et autres habitant de ce continent mange à leur faim ??? NON le soja et autre produit ogm servent à faire manger nos poulets, vache, cochons…
    En 2008 en Afrique du sud, il y a eu 80 000 hectares de mais sans un seul grain, c’était une erreur de manipulation génétique de monsanto, ils ont encore bien mangés les africains sur le coup.
    Au états unis certains agriculteur on abandonné des champs car il n’arrive plus à se débarrasser de certaines plantes indésirables devenus résistantes au round up.

    pause pour ce soir, mais je vais poursuivre….

    1. Vous dites n’importe quoi et le pire de tout est la désinformation des lecteurs de ce forum.
      Où avez vous vu que l’AC détruisait tout?Dans ma région de la Marne, où l’ AB est rare ainsi que les surfaces en herbe, rares sont les dépassements de la norme (débile!!)de 50 mg de nitrate et encore plus rares sont les dépassements de la limite de détection des résidus pesticides de 0.1 ug/litre.
      Si vous accusez les pesticides de synthése de provoquer des maladies sur les humains vous ne parlez pas des pesticides naturels autorisés et largement utilisés sur les fruits et légumes bios sans oublier la viticulture.
      Un producteur en AB peut faire un total d’une quinzaine de traitement à base de pesticides naturels sur des pommes « estampillées BIO » alors que le consommateur s’imagine manger les mêmes pommes que celles de son enfance lorsqu’il allait en vacance à la campagne chez ses grands parents!!!!
      A l’inverse des producteurs de pomme en AC utilisent moins de pesticides,plus de techniques alternatives et des saligaux comme vous et autres charlatans passent leur temps à faire peur au consommateur en les trompant .

      S’ils étaient honnètes les producteurs bios qui utilisent des pesticides naturels devraient le dire aux consommateurs, donner le DL 50,la LMR de chacun de ses produits.

      Pour ce qui est des subventions ,encore un mensonge de plus,il y a plus de subventions en AB quand AC et pourtant l’AB produit en moyenne moitié de l’AC.
      Donc l’AB coûte très cher à produire et n’a aucun avenir,à part d’être payé à rien foutre!!!!

      1. Rectification.

        Pas « payé à rien foutre » mais « payé à rien produire ». Car, en plus, l’agriculture bio ça demande beaucoup de travail.

        En résumé :

        L’agriculture bio, c’est beaucoup de travail pour rien produire qui coûte très cher mais qui rapporte beaucoup de subventions !
        🙁

        1. Votre rèctification est exact mais en grande culture bio avec un tier de luzerne,un peu de blé,et autres céréales etc,les agris ne sont pas foulés.
          Le semis de céréales est suivi d’un coup de houe rotative à l’automne et un coup d’herse étrille au printemps et c’est tout.J »en connais qui ne vont pas voir leur culture pendant des semaines!!!
          C’est pas grave ,tant que l’Europe et les régions paient ,aucuns soucis à ce faire……par contre bonjour l’herbe pour leurs successeurs……C’est parait il cela l’agriculture durable…..

          Bien à vous

          1. c’est sur que lorsque l’on stérilise les sols avec des tonnes de traitement on a plus de pb avec les « mauvaises herbes »

      2. je n’est pas dit que l’ac détruisait tout

        « Un producteur en AB peut faire un total d’une quinzaine de traitement à base de pesticides naturels sur des pommes « estampillées BIO » alors que le consommateur s’imagine manger les mêmes pommes que celles de son enfance lorsqu’il allait en vacance à la campagne chez ses grands parents!!!! »
        je n’ai jamais caché aux consommateurs qu’en bio on utilise des traitements naturels, de la à raconter qu’on traite 15 fois les patates, c’est grotesque.

        « A l’inverse des producteurs de pomme en AC utilisent moins de pesticides,plus de techniques alternatives et des saligaux comme vous et autres charlatans passent leur temps à faire peur au consommateur en les trompant . »
        moins de pesticide : alors prouvez le et puis moins comment moins de passage moins de bidon, il faut parler de la toxicité de plus je voudrai faire remarquer que moi je n’ai insulté personne

        « Pour ce qui est des subventions ,encore un mensonge de plus,il y a plus de subventions en AB quand AC et pourtant l’AB produit en moyenne moitié de l’AC.
        Donc l’AB coûte très cher à produire et n’a aucun avenir,à part d’être payé à rien foutre!!!! »
        vos sources svp, c’est n’importe quoi ces arguments

  27. Matthieu, il est paysan comme moi je suis reine d’Angleterre! S’il était paysan, il saurait tout ce que les semenciers et les firmes phytos ont apportées au monde actuel et notamment en France c’est à dire le luxe d »avoir à manger sans y consacrer la totalité de ses revenus et de son temps comme au temps de mes grands-parents.
    Matthieu s’il était un peu curieux, il saurait que ma grand-mère, elle mettait de l’arséniate de plomb sur ses patates contre les doryphores puis du gesarol et plus tard du parathion(le bon sens bio de ma grand-mère).
    Au lieu de recopier bêtement sur internet ce qu’il trouve sur les sites militants, il ferait mieux le petit Matthieu d’aller discuter avec des paysans du sud-ouest qui lui raconteraient comment sont arrivées les semences hybrides de maïs dans les années 50; au départ, personne n’en voulait(les poules préféraient le petit maïs landais, il fallait chaque année racheter les semences) mais quelques années plus tard tout le monde semait de l »hybride parce qu’il n’était pas malade et avait des rendements largement multipliés.(et les poules ont mangé de l’hybride et n’ont toujours pas de dents…)
    Le petit Matthieu, il ne sait pas ce que c’est qu’être paysan,

    1. « Matthieu s’il était un peu curieux, il saurait que ma grand-mère, elle mettait de l’arséniate de plomb sur ses patates contre les doryphores puis du gesarol et plus tard du parathion(le bon sens bio de ma grand-mère). »
      je sais c’est bien pour cela que je dis que le bio n’a rien à voir avec le naturel des anciens.
      je n’ai rien dis contre les semences hybride que je sache !!!
      attention à ne pas me faire dire ce que je ne dis pas
      merci

      1. Alors une question: vous faites des patates bios et il y a une invasion de doryphores, que faites vous? La roténone est interdite car dangereuse pour l’utilisateur(Parkinson). Donc il reste le Pyrethre « naturel » cultivé en Afrique au détriment des cultures vivrières, favorisant la déforestation(parc des Virungas au Rwanda) et à grand renfort de pesticides non bios pour préserver la fleur des maladies et des parasites. Est-ce écologiquement responsable?
        Le temps se met à la pluie et le mildiou explose. Vous n’avez que le cuivre homologué sous différentes formes. Êtes vous sûr que c’est plus écologique que des molécules de synthèse? De nombreuses études prouvent le contraire.
        Le bio pour moi est purement idéologique car il refuse toute molécule de synthèse même si elles sont moins nocives que bien des molécules naturelles(et je ne parlerais pas de l’huile de Neem…). Ce qui me dérange aussi, c’est l’hypocrisie du discours. Les agriculteurs bios ne parlent jamais des pesticides qu’ils utilisent et aiment beaucoup pointer du doigt le voisin qui n’est pas bio(mais qui est peut-être plus écologique). Le respect de l’environnement viendra grâce à la recherche et aux firmes phytos. Quand BASF commercialise des phéromones de synthèse pour lutter contre les vers de grappe sur la vigne, c’est un progrès évident car on l’utilise plus d’insecticides. Quand Dow sort son spinosad, c’est un progrès aussi car la molécule n’est pas toxique pour l’utilisateur. Et toutes ces avancées sont utilisées par les non-bios aussi!!!
        Si j’ai parlé de l’apparition des hybrides, c’est que j’y vois une forte ressemblance avec celle des OGM aujourd’hui. Seulement,depuis, le monde a changé; tout le monde dans notre société mange sans se soucier du temps qu’il fait et des maladies ou parasites qui pourraient anéantir la récolte. Quand on fait ses courses au supermarché, l’agriculture est un monde virtuel…

        Si j’ai par

        1. « Les agriculteurs bios ne parlent jamais des pesticides qu’ils utilisent et aiment beaucoup pointer du doigt le voisin qui n’est pas bio(mais qui est peut-être plus écologique).  »

          En outre, c’est beaucoup parce que leurs voisins ne sont pas bio que la pression parasitaire que subissent les surfaces en bio n’est pas plus forte et qu’elles ne connaissent pas de plus faibles rendements encore !

          Les bios ne sont bios que parce que leurs voisins ne le sont pas !

    2. elle fait quoi comme job la christel pour dire que je ne suis pas paysan

      je sais ce que les firmes ont apporté, standardisation de semences pour plus de brevetage du vivant qui à pour conséquence la disparition de la souveraineté alimentaire.
      l’asservissement des paysan aux firmes.
      renseignez vous sur Les COV et catalogue officiel de semences, vive la diversité…

      1. variétés de maïs en France : plus de 800,
        en blé, on doit pas etre loin

        – – – –
        source wiki :
        Le catalogue européen compte aujourd’hui :

        – plus de 18 200 variétés de grande culture de près de 84 espèces différentes (dont environ 2 000 pour les cultures céréalières et oléo-protéagineuses)

        – plus de 16 200 variétés potagères de près de 48 espèces différentes.

        – – – –

        c’est ça la standardisation de semenecs ?

        des variétés qui resistent mieux aux maladies (fusa, septo, helmintho, rouille …)

        pourquoi les agris ne cultivent plus de « thesée » et qu’ils font du premio, des PR22 .., ; en maïs j’en parle meme pas les variétés tournent encore plus vite, c’est qu’il doit y avoir un interet ?

        concernant l’asservissement aux firmes, elle est bien bonne celle la ? y a combien de semenciers en France ? C’est pas le choix qui manque … Je crois qu’il y a bcp d’autres secteurs où le choix des fournisseurs est plus restreint

      2. La Christel, elle est fille de paysan et aujourd’hui, elle est viticultrice. Elle sait ce que c’est que perdre une récolte ou une vache: le traumatisme est encore présent aujourd’hui et c’est pas de la rigolade. Je n’en suis que plus admirative de mes parents, de mes grand-parents, des paysans, des vrais, au courage exemplaire. Beaucoup plus de courage que ces salauds de faucheurs volontaires…

        1. bien Christel, je te crois sincère sur tes origines paysannes, je trouve dommage que de part nos divergence d’opinion, qui nous opposent certes tu te permette d’insulter les gens, tu ne peux pas me dire que je ne sais pas ce que c’est d’être paysan.
          Je sais aussi ce que c’est de perdre le fruit du travail, un animal, se lever tous les jours à l’aube pour partir jusqu’au soir. la contrainte de la traite…
          Je suis déçu par la qualité des échanges qui tout de suite laisse place à des interprétations hasardeuse sur la qualité des personnes et des propos insultant.
          j’ai dis que j’étais contre l’agriculture intensive, pas forcement contre les hommes qui la pratiquent. Tu vas certainement me répondre que ce n’est pas dissociable, je pense que si.
          Et d’autre part je n’ai pas non plus dis que bio ou non bio c’est le bien et le mal, je ne suis pas en train de changer de position mais seulement éclairer ma position d’ouverture et d’écoute.

  28. Matthieu : « En 2008 en Afrique du sud, il y a eu 80 000 hectares de mais sans un seul grain, c’était une erreur de manipulation génétique de monsanto, ils ont encore bien mangés les africains sur le coup. »
    ———————————————–
    En 2008, l’Afrique du Sud a produit 2.93 million de tonnes de SURPLUS de maïs : http://www.sadc.int/fanr/aims/rews/SADC_FSMB_January_2009.pdf
    Donc effectivement, les Sud Africains « ont bien mangé ». Par contre, les Zimbawéens,eux, continuent de crever de faim grâce à l’agriculture bio.

    Quant aux 82.000 hectares de maïs sans grain, Monsanto a sans problème identifiés et reconnus des problèmes de fertilisation lors de la production des graines et a aussitôt largement indemnisé les agriculteurs (lady Gaïa, quand elle fiche en l’air une récolte par la grêle, le gel ou la sécheresse n’est pas aussi généreuse). Ca n’a donc dissuadé personne de replanter du Monsanto, au contraire.
    Et de toute façon, c’est juste sur moins de 5% des surface cultivées, les 95% de culture sans problème, les anti se gardent bien de les crier sur les toits. Donc c’est un problème de contrôle qualité qui n’a strictement rien à voir avec les OGMs.

    Le reste des poncifs de Mathieu, c’est du même gabarit, de l’enfumage ou des mensonges flagrants. Ca a été démonté des milliers de fois.

    1. A propos d’Afrique er de maïs, le 25 septembre 2002, j’écrivais :

      « La Zambie est l’un des six pays d’Afrique australe où la sécheresse menace de provoquer une famine qui pourrait toucher quelques 13 millions de personnes au total, selon le Programme alimentaire mondial de l’ONU. Les Etats-Unis, producteurs de céréales OGM, fournissent 75% de l’aide proposée par le Programme alimentaire mondial à la Zambie.

      Le 14 septembre, le président zambien, Monsieur Levy Mwanawasa, a appelé les pays donateurs à ne pas envoyer à son pays d’aide alimentaire comprenant des organismes génétiquement modifiés, « car son gouvernement n’a pas l’intention de sacrifier les vies de citoyens zambiens en acceptant des OGM ». En raison des informations internationales souvent contradictoires concernant leurs effets sur l’homme et du fait de sa faible capacité scientifique et technologique, la Zambie n’est pas en mesure d’évaluer le risque présenté par les OGM. Washington a protesté contre le refus de cette aide, soulignant que ces produits, pour l’essentiel du maïs, étaient consommés chaque jour sans problème par des millions d’Américains. Pour sa part la FAO a estimé que cette aide alimentaire ne présentait aucun risque pour la santé humaine. La Zambie, où deux millions de personnes sont menacées, est le seul pays de la région à refuser cette aide à partir d’OGM.

      Qu’apprend-on seulement neuf jours après cette déclaration ?

      Le 23 septembre, le quotidien pro-gouvernemental « Times of Zambia » rapporte que les villageois affamés de Monze, dans la province la plus touchée par la famine, ont pillé un hangar dans lequel environ 500 sacs de maïs OGM avaient été entreposés. Ce pillage a été confirmé par le gouverneur de la province.

      Monsieur Levy Mwanawasa, président de la Zambie, commet un crime contre son peuple. Un crime qu’on peut supposer perpétré par bêtise, car on n’ose penser qu’il s’agisse de machiavélisme, pour quelque obscur motif de politique intérieure, ou de corruption. Un crime commis par bêtise fait-il moins de victimes qu’un crime commis par méchanceté ? Monsieur Mwanawasa est-il plus ou moins coupable que Monsieur Milosevic, actuellement jugé par le Tribunal Permanent International ? Nos bonnes âmes des media, habituellement si charitables, ont-elles posé ces questions ? Il ne me semble pas, en tout cas cette affaire n’a pas fait les unes. Ne serait-ce pas parce que cela aurait été à l’encontre d’une large fraction de l’opinion, opposée aux OGM ? Dont font partie les supporters de José Bové ! »

      Qui c’est qui enfume les africains ? Les écolos-bio menteurs…

    2. ——————————-
      matthieu : « le mais à été très majoritairement exporté »
      ——————————-
      Bah encore heureux que les Sud Africains exportent leur surplus de maïs, TOUS LES ANS.
      Toujours est-il que vos insinuations sur ce qui s’est passé en 2008 en Afrique démontre que
      1) vous n’avez pas la moindre idée de la manière dont est fabriqué des semences OGMs avec votre histoire « d’erreur de manipulation génétique de monsanto » (c’était une sous-fertilisation des pieds de plants déjà OGM, rien à voir avec des histoires de manipulation génétique)
      2) que vos arguments contre les OGMs sont fallacieux et inexistants.

      ——————————-
      matthieu : « c’est sur que lorsque l’on stérilise les sols avec des tonnes de traitement on a plus de pb avec les « mauvaises herbes » »
      ——————————-
      Vous prétendez être un paysan et vous répétez des âneries pareilles, vous n’avez pas honte ?
      Où est ce que vous voyez qu’on stérilise le sol, citez un endroit, un seul où c’est arrivé, par quel produit, etc ?
      L’agriculture moderne peut rendre le désert fertile, et pourtant, c’est un sol on ne peut plus « stérile ». Ca se passe partout, au Moyen Orient, en Israel, en Chine, en Inde, au Magreb.
      Votre histoire de stériliser les sols est donc complètement grotesque.
      Par contre, qu’on rende le sol infertile par des méthodes à la petite semaine, alors oui, ça arrive, notamment avec … la bouillie bordelaise ou les sels d’arsenic, tous des traitements bio !

  29. a tous
    qui m’explique ce qu’est un ogm !
    ex mais bt
    soja round up ready
    savez vous de quoi vous parlez

  30. « Hier, le tribunal correctionnel d’Albertville a relaxé un membre du mouvement des faucheurs volontaires, Yves Meunier, un Uginois de 62 ans, lequel avait refusé de donner ses empreintes génétiques suite à sa condamnation en 2009 pour avoir participé, à Bordeaux, à une action contre un silo contenant 2300 tonnes de maïs transgénique. Le militant a salué « une décision démocratique rendue au nom du peuple français… » »

    C’est sur http://www.ledauphine.com/faits-divers/2011/05/09/pas-de-sanction-pour-le-faucheur-volontaire

    Encore un juge félon, du même genre que ceux qui avaient prêté serment au Maréchal.

  31. M./Mme Dao a écrit le 8 mai 2011 à 19:37 :

    « Eh bien tout le monde me tombe dessus… »

    Pas vraiment, je pense. Le problème, me semble-t-il, est que vous avez énoncé – en toute bonne foi – un certain nombre de lieux communs qui sont devenus des vérités d’Évangile à force d’avoir été répétés, y compris par des personnes investies d’une autorité politique (Sarkozy qui répète bêtement l’expression « plantes pesticides »(1)) ou médiatique ; et que vous l’avez fait sur un site fréquenté par des commentateurs sceptiques et dotés d’une culture et d’une expérience agronomique et scientifique.

    Dans votre commentaire, vous écrivez :

    « …personne ne vient pleurer sur les apiculteurs bio qui voient leurs abeilles décimées par les cultures intensives utilisant des pesticides puissants qui évidement déborde des parcelles – vent, infiltrations dans les sols). »

    Aucun habitué de ce site, en effet. C’est que, d’une part, le syndrome d’effondrement des colonies, ainsi que les accidents, affectent tous les apiculteurs, « bios » ou pas, et que les causes de l’effondrement sont multifactorielles. C’est de notoriété publique, sauf pour les militants qui ont réussi à monopoliser l’attention dans les médias (y compris, en son temps, un certain Phillipe de Villiers).

    « La société civile, c’est vous, moi les autres, ceux qui ne sont pas « experts » ou qui ne travaillent pas directement dans l’agriculture… »

    Admettons (car j’ai de gros doutes sur l’exclusion des experts, avec ou sans guillemets), mais cela ne répond pas à la question de savoir qui a le droit de parler au nom de la « société civile », et sur quelle base. Pour les avoir côtoyé durant ma vie professionnelle et dans une certaine mesure subi, je puis vous assurer que le monde est rempli de pseudo-organisations non gouvernementales qui ne sont que des (mini- ou maxi) entreprises de désinformation et qui se réclament de la société civile.

    « …mais qui voient aussi l’impact des choix que nous prenons aujourd’hui retomber sur eux. »

    Extraordinaire assertion ! Exemple : la « société civile » voit-elle, dans la situation présente caractérisée par une extraordinaire pression médiatique, que le blé bio, c’est moins de la moitié du rendement du blé conventionnel, c’est une teneur en protéines sensiblement inférieure, etc. ? La « société civile » sait-elle que les variétés GM tolérantes au glyphosate ont pour effet de substituer celui-ci à des cocktails d’herbicides bien plus préoccupants pour la santé humaine et animale, et l’environnement ? Qu’elles ont permis un essor extraordinaire des techniques de culture simplifiées, sans labour ? Etc. La « société civile » sait-elle que ces fameux chercheurs canadiens qui prétendent avoir trouvé des pesticides dans le sang des femmes et dans le sang des cordons ombilicaux n’ont pas trouvé de glyphosate ? La « société civile » qui croit que le glyphosate est dangereux parce que Monsanto a été condamné par un tribunal sait-elle que la condamnation était pour publicité mensongère et que le jugement ne peut en aucun cas s’interpréter comme une déclaration officielle sur la dangerosité du glyphosate ? Etc. (2)

    « …Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas « compétents » que nous ne pouvons pas en parler ou émettre un avis. » Rien ne nous en empêche. Du reste, l’Union européenne a prévu divers mécanismes permettant aux milieux intéressés, y compris aux individus, de s’exprimer sur les projets (3). Il n’en demeure pas moins qu’à la fin d’un exercice de consultation, la Commission se doit (en principe, la politique étant ce qu’elle est) de faire le tri et d’écarter les avis qui manquent de pertinence.

    « …Il faut juste faire preuve d’objectivité justement lorsqu’une décision est prise, en prenant en compte tout les avis et nécessairement adhérer à un consensus. »

    Ma propre conception de l’objectivité est que celle-ci requiert une analyse des faits. La prise de tous les avis ne signifie pas qu’il faut retenir les avis prédominants lorsqu’ils sont erronés, ni la recherche d’un consensus (4). Que le politique recherche un consensus, c’est son droit, et dans certaines circonstances son devoir.

    Enfin, je suis entièrement d’accord avec vous sur la valeur du micro-trottoir.

    ____________________

    (1) Ceci est une réponse partielle à M./Mme miniTAX (8 mai 2011 à 23:01). Et merci pour la rectification.

    (2) Ceci n’est pas de la publicité pour le glyphosate.

    (3) http://ec.europa.eu/yourvoice/consultations/index_en.htm

    (4) Comment trouver un consensus sur la coexistence des PGM et des variétés conventionnelles lorsque des organisations telles que Greenpeace et FoE déclarent que c’est impossible ?

    http://ecob.jrc.ec.europa.eu/documents/AnnexRuralDevAG_ContributionGreenpeaceandFoEE.pdf

  32. M. Matthieu (10 mai 2011 à 16:00) a écrit :

    « bien Christel, je te crois sincère sur tes origines paysannes, je trouve dommage que de part nos divergence d’opinion, qui nous opposent certes tu te permette d’insulter les gens, tu ne peux pas me dire que je ne sais pas ce que c’est d’être paysan. »

    Mais M. Matthieu (9 mai 2011 à 21:42) a aussi écrit :

    « et bien il en tiens une couche le Bertod, ca sent le formatage agroindustriel »

    President George W. Bush, in an address to a joint session of Congress on September 20, 2001 said, « Either you are with us, or you are with the terrorists. »[6]

    Et aussi (10 mai 2011 à 13:03)

    « a tous

    savez vous de quoi vous parlez »

  33. De toute façon, vu toutes les idioties qu’il peut raconter le Matthieu, c’est IMPOSSIBLE qu’il soit paysan, et encore moins paysan bio.
    C’est juste un écolo des villes, comme les bobos lobotomisés qu’on voit dans la vidéo. Ca m’étonnerait même que le Matthieu, il ait trait la moindre vache ou conduit le moindre tracteur.

    Un paysan bio, vu la charge de travail qu’il a pour gagner tout juste le smic, il n’a certainement pas le temps d’aller faire le perroquet des sempiternels poncifs des escrologistes.

  34. Ca fait beaucoup de choses à répondre et je dois dire que non habitué de l’exercice, j’e m’en trouve fatigué d’avance, ça n’est pas évident, je dirai même presque que c’est un vrai métier.
    Il y a beaucoup de choses intéressantes dites et d’autres moins (parfois par les même individus).

    Penser qu’un juge est félon car il a relaxé un faucheur volontaire c’est aller un peu vite en besogne, et je le redis je ne suis pas pour le fauchage. Je ne suis pas pour le fauchage pour une raison simple : je suis confiant de notre système judiciaire, même si il n’est pas parfait. Il y a des recours et moyens légaux et pas la peine de devenir un activiste, sauf cas extrême. Je ne pense pas que notre système soit malade et qu’un petit groupe de fanatique contrôle l’opinion, en plus au point d’imposer point de vue à la société française entière. C’est dommage car ce genre d’argument vient un peu discréditer la qualité des autres (arguments). En tout cas nous sommes en démocratie et à vous de faire valoir vos arguments, et d’influer sur l’opinion publique pour contrebalancer ce qui vous semble être une infernale machination (des bobos ?).
    En 1996, lorsque Monsanto a commencé à faire pousser du soja round up ready, cela représentait 2% du soja cultivé aux usa. Maintenant le RU’ready représente plus de 90% des cultures de soja. Je ne pense que cela réponde à des critères de diversité environnementale pourtant évident. De plus le nombre de parcelles « contaminés » sont nombreuses et les farmers doivent désormais prouver à Monsanto qu’ils n’ont pas enfreint de loi sur les brevets et la propriété intellectuelle. Alors, non je ne pense pas que Monsanto soient des anges et je les trouve même inquiétants dans leurs méthodes. Cela ne me donne pas confiance sur les omg alimentaires (surtout leur méthode cultivation), même si monsanto n’est pas le seul à en produire.
    Je le redis je suis pour la recherche, et ce ne sont pas les experts qui ont leur mot à dire. Penser que le discours de la société civile serait gangréné par des ongs prosélytes qui ne savent pas de quoi elles parlent, pourquoi pas, mais encore une fois comme c’est si bien dit : les avis considérés non pertinents seront mis de coté lors des décisions (a la commission européenne par ex). Que ces ongs fassent propagande mensongère ou manipulatrice contre les ogms et qu’elles arrivent à contrer les services de com des gros groupes agro alimentaires j’en doute. D’ailleurs l’isaaa n’est pas un ong neutre puisque monsanto et bayer la soutienne. Forcement qu’ils souhaitent vendre leur came dans le monde entier, la prospective de nouveaux marché plus les difficultés des usa a soutenir le coût (coup ?) énergétique de leur productivité agricole leur permettent d’agrandir leur profits.
    C’est génial les gains de productivité et de rendre un travail laborieux plus facile. Mais à qui profite le plus tout cela ? J’ai bien l’impression que nous assistons à une bio colonisation du sud. Les données toxicologiques concernant la toxicité du glyphosate ne sont pas encore assez fiables, surtout qu’il que l’effet cocktail n’est pas pris en compte.
    Les biotechnologies sont une chance pour l’humanité, et on peut être pour les biotechnologies sans pour autant être pro ogm.
    Je suis sûr que vous trouverez mon argumentation pleine de lacune et d’imprécisions, mais je ne suis pas en conflit d’intérêt. Il est vrai que si j’essaie de me mettre à votre place (paysans ? agriculteurs ? ingénieurs agronomes ? dans le marketing/communication secteur agricole ?) ça me fatiguerait que des gens à priori sans connaissances solides du domaine prennent part au débat.
    Je n’ai d’ailleurs pas de connaissances solides sur le sujet, j’avoue, mais je ne suis pas en conflit d’interet entre mon job et un avis neutre que je peux avoir (ni intoxiqué par les médias, je n’ai pas la télé, ou pas plus ou moins que vous).
    Merci en tout cas de m’avoir laissé expliquer à peu près mon avis et pour vos arguments qui font toujours réfléchir.

  35. dao : « De plus le nombre de parcelles « contaminés » sont nombreuses et les farmers doivent désormais prouver à Monsanto qu’ils n’ont pas enfreint de loi sur les brevets et la propriété intellectuelle. »
    —————————
    Que de bêtises en une seule phrase ! D’abord, si litige il y a, c’est au plaignant (Monsanto) de prouver que l’accusé (le fermier) est coupable, pas à l’accusé de prouver qu’il est innocent ! Insinuer le contraire, c’est ignorer les notions de droit les plus élémentaires !

    Ensuite, la durée du brevet, c’est 20 ans. Avec les « extensions » (arguties techniques consistant à ajouter des modifs mineures pour prolonger le brevet), on tirera à 25, 30 ans tout au plus. Ce qui veut dire que la rente de Monsanto ne durera que le temps de la protection et le reste pour l’éternité, ça profitera à l’humanité. D’ailleurs, le glyphosate, un bébé de Monsanto, est lui tombé dans le domaine public depuis longtemps et ses plus grands producteurs sont indiens et chinois !
    Le prétendu « brevetage du vivant », un des arguments phare de la propagande escrologiste contre les OGM est donc un fantasme d’une idiotie innommable ! Mais qu’importe la réalité, l’essentiel, c’est d’utiliser les arguments qui vont aux tripes des gens (breveter le VIVANT, mais vous n’y pensez pas !), avec des slogans qui claquent et des images qui choquent, aussi bidons soient-ils.
    Comme toute bonne propagande, plus c’est gros, mieux ça passe, la preuve !

  36. Je ne raconte pas de bétises, je parle juste de la situation aux usa. Il faut voir le film food,inc ; bien américain je vous l’accorde mais c’est tout de même effrayant quant au systeme de production alimentaire. Je suis d’accord pour des solutions qui apportent des gains de productivité mais pas au détriment de la qualité, du consommateur et de l’environnement.
    Les agriculteurs n’ont d’ailleurs pas le droit de récuperer les semis sur leures parcelles, pour une réutilisation ulterieure, c’est durable ça?
    Vous vous prétendez experts, mais vous sortez les chiffres de l »isaaa qui n’ont aucune valeure objective ni scientifique. Vous comparez les chiffres de taux de suicides entre l’inde et la france (bonjour la fiabilité des statistiques en Asie – sauf pour le recencement en Inde qui est exemplaire).

    Je laisse tomber par la suite ce sempiternel débat car ce n’est peut-etre pas l’endroit idéal, ou du moins le billet idéal.
    Je suis néanmoins ravi d’en avoir découvert un peu plus sur les lobby anti OGM, AINSI que sur les lobbyistes pro pesticides et herbicides !

  37. D’ailleurs qui entretien ce site?
    Il n’y a point de rubrique « qui sommes nous » ni de contact possible avec les créateurs et contributeurs du site.

  38. @dao
    « je parle juste de la situation aux usa. Il faut voir le film food,inc »
    => J’espère que tu a conscience que ce film n’est pas un documentaire, mais un film à message qui cherche à démontrer quelque chose (et pas juste à montrer….)

    « Je suis d’accord pour des solutions qui apportent des gains de productivité mais pas au détriment de la qualité, du consommateur et de l’environnement. »
    => Et tu pense qu’un agriculteur « classique » ne se soucie pas de qualité, du consommateur et de l’environnement? Une exploitation agricole ne peut pas survivre sur le long terme sans s’en préoccuper…

    « Les agriculteurs n’ont d’ailleurs pas le droit de récuperer les semis sur leures parcelles, pour une réutilisation ulterieure, c’est durable ça? »
    => Tu n’es sans doute pas au courant…. mais non seulement ce que tu dis est faux (en Argentine par exemple), mais de plus, récupérer des semis sur la récolte courante n’est pas une pratique courante, et ce depuis bien avant l’arrivée des OGM… en France, même les agriculteurs bio achètent leurs semences… 😉

    « D’ailleurs qui entretien ce site? »
    => mauvaise question…. sauf si bien sur tu n’es pas intéressé par le débat, mais si tu cherche juste un prétexte pour décrédibiliser tes interlocuteurs…
    Les personnes qui te répondent ne sont pas payées par le site… ni d’ailleurs par qui que ce soit d’autre…

  39. Logique de tout bon escrologiste pro-bio (pléonasme) : quand les données fichent en l’air sa croyance, c’est qu’elles sont soit « sans aucune valeur objective ou scientifique », soit d’un lobby peu crédible, soit pas fiable, soit la combinaison des 3.

  40. Mon commentaire du 10 mai 2011 à 22:48, sur les écrits de M. Matthieu, comportait un malencontreux intrus.

    J’étais parti à la recherche d’un exemple de pseudo-organisation non gouvernementale pour M./Mme Dao. Le voici.

    Le système des Nations Unies a un mécanisme d’accréditation d’ONG auprès de diverses organisations du système (par exemple la FAO) et d’organes de l’ONU (par exemple l’ECOSOC ou le Conseil des Droits de l’Homme).

    Le Indian Movement « Tupaj Amaru » a ainsi réussi à se faire accréditer auprès de l’ECOSOC. On trouvera ses coordonnées à

    http://www.ipngos.org/ngoprofiles/indian.html

    Je vous le donne en mille : le téléphone est le numéro privé de celui qui s’est paré du titre de General Co-ordinator du Geneva Office, qui semble être le seul bureau de cette « organisation ».

    Pourquoi des guillemets ? Elle a toutes les caractéristiques d’une organisation unipersonnelle et, en fait, d’un paravent.

    Sa vocation est de défendre les droits des peuples autochtones d’Amérique, moyennant quoi elle présente des documents tels que :

    http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoca.nsf/TestFrame/571931872b7eca07c1256cf000467c2e?Opendocument

  41. M./Mme dao (11 mai 2011 à 0:05) a écrit :

    « En 1996, lorsque Monsanto a commencé à faire pousser du soja round up ready, cela représentait 2% du soja cultivé aux usa. Maintenant le RU’ready représente plus de 90% des cultures de soja. Je ne pense que cela réponde à des critères de diversité environnementale pourtant évident. »

    Vous succombez à la propagande anti-OGM. Avant le RR, l’espèce soja (Glycine max pour les botanistes) se déclinait en centaines de variétés aux États-Unis. Le soja Roundup Ready n’est pas une variété, mais un ensemble de variétés dotées de la tolérance au glyphosate. Ce qui s’est passé est tout simplement qu’une certaine diversité génétique a été remplacée par une autre.

    Nous avons connu le même phénomène en France avec le colza quand on est passé des variétés traditionnelles aux variétés dites « zéro », sans acide érucique », puis aux variétés « double-zéro », sans acide érucique et sans glucosinolates. Le phénomène se répète en partie avec l’avènement des CHL (composites hybrides-lignées) et des hybrides restaurés.

    « …De plus le nombre de parcelles « contaminés » sont nombreuses ».

    C’est archi-faux. Le soja est une plante autogame, son pollen ne « voyage » pas. Et s’il y a « contamination » accidentelle une année, par exemple avec un lot de semences de mauvaise qualité, le problème disparaît l’année suivante avec l’achat d’un nouveau lot de semences.

    « …et les farmers doivent désormais prouver à Monsanto qu’ils n’ont pas enfreint de loi sur les brevets et la propriété intellectuelle. »

    M./Mme miniTAX (11 mai 2011 à 7:59) vous a répondu un peu brièvement. Le fait est que si un farmer livre du grain OGM à un silo, que celui-ci se révèle OGM et contenant un gène breveté en faveur de la compagnie M., que la compagnie M. décide de poursuivre le farmer si celui-ci refuse un règlement à l’amiable, alors, le farmer se trouvera dans une situation fort délicate. Mais dans tous les cas, la compagnie M. devra rendre vraisemblable l’existence d’une atteinte à ses droits.

    Cette situation n’est pas du tout nouvelle. C’est comme cela que ça marche depuis des décennies, sous le régime de la protection des obtentions végétales étendu à la fleur coupée, par exemple en matière de roses.

    Cela étant dit, il faut comprendre la problématique : la création variétale, avec ou sans élément GM, en d’autres termes le progrès génétique coûte cher et doit être financée. Par qui dans un régime d’économie d’entreprise ? Par les acheteurs de semences, c’est-à-dire les agriculteurs. Les producteurs de soja brésilien ont très bien compris cela et ont mis en place un système dans lequel les livraisons de soja-grain sont soumises à une taxe lorsque l’agriculteur n’apporte pas la preuve qu’il s’est fourni en semences certifiées. Et la taxe est majorée quand il « oublie » de déclarer que son soja est OGM.

    « …Alors, non je ne pense pas que Monsanto soient des anges et je les trouve même inquiétants dans leurs méthodes… »

    Monsanto a effectivement eu une politique « agressive » de défense de ses droits – à la mesure il faut le dire des investissements engagés et des risques pris. Cette politique est aussi une politique de défense des intérêts de agriculteurs qui sont ses clients, et qui seraient concurrencés de manière déloyale par ceux qui ne paieraient pas les royalties.

    Vous commencez à comprendre, me semble-t-il, le problème des discours, particulièrement des ONG (et pseudo-ONG) anti-OGM. Malheureusement, leur discours porte, par exemple en France où notre cher hyperprésident a sacrifié l’agriculture contre les coudées franches en matière nucléaire, avec le Grenelle de l’environnement.

    Je pense en revanche que vous exagérez l’importance des services de com des grands groupes ; d’ailleurs ils sont plutôt mauvais.

    Sans nul doute, ils «  souhaitent vendre leur came », mais la différence entre les vendeurs de « com » et les vendeurs de « came » est que les premier ne prennent aucun risque, contrairement aux seconds.

    Greenpeace, le CRIIGEN, GRAIN, Vandana Shiva, etc. peuvent raconter une connerie après l’autre sans que cela porte à conséquence. Ils ont des « acheteurs » qui ne perçoivent aucun risque dans une décision d’interdiction, parce que ce risque est un bénéfice sacrifié, la perte d’une chose qui ne s’est pas encore matérialisée.

    Les acheteurs des semenciers, d’une part, sortent de l’argent et investissent, et en voient le bénéfice – ou la perte – en cours de culture et à la récolte. La « com » ne joue qu’un rôle mineur dans la promotion de nouvelles technologies.

    La réalité est aussi que, pour la caractéristique OGM en tant que telle, les firmes n’ont pas besoin de publicité pour le moment. Les semences RR de soja argentines ont fait l’objet d’une contrebande de masse vers le Paraguay et le Brésil (la « sembra Maradona »), celles de cotonnier Bt de l’Inde vers le Pakistan et le Bangladesh. En fait, s’agissant de l’Inde, Mahyco a été concurrencé par un franc-tireur avant même que Mahyco ait eu l’autorisation de mettre ses semences sur le marché.

    L’ISAAA n’est certes pas neutre et sa communication est fort critiquable, mais personne n’a sérieusement contesté ses chiffres, ni ses analyses (je n’insiste pas sur les CRIIGEN, Inf’OGM et compagnie).

    « …les difficultés des usa a soutenir le coût (coup ?) énergétique de leur productivité agricole leur permettent d’agrandir leur profits. »

    Je me demande d’où vous sortez ça. Les RR, et les Bt dans une moindre mesure, ont plutôt tendance à diminuer le coût énergétique par hectare (et ce considérablement grâce en particulier aux techniques simplifiées de préparation des sols), et par unité produite (grâce à l’augmentation des rendements effectifs).

    « …C’est génial les gains de productivité et de rendre un travail laborieux plus facile. Mais à qui profite le plus tout cela ? »

    Le bénéfice est partagé, dans des proportions variables, entre le semencier, l’agriculteur et le consommateur. Sans oublier la santé publique et l’environnement.

    « J’ai bien l’impression que nous assistons à une bio colonisation du sud. »

    Foutaise, mille fois rabâchée.

    « Les données toxicologiques concernant la toxicité du glyphosate ne sont pas encore assez fiables, surtout qu’il que l’effet cocktail n’est pas pris en compte. »

    Re. Il me semble qu’il n’y a pas de molécule phytopharmaceutique qui ait été plus étudiée que le glyphosate. Et en plus, c’est un herbicide extraordinaire à tout point de vue.

    Cela dit, il est vrai que l’effet cocktail a été peu étudié. Je suggère que l’on commence par des associations entre le glyphosate et chacune des molécules contenues dans la fumée de cigarette, ou une tasse de café.

  42. @Matthieu

    Ecoutes,déjà tu n’est pas agri ou alors tu planes à 15 milles.
    Mais bon ici on a l’habitide des nuls de ton espèce.Je persiste et en effet le bio ne devrait plus être aidé,c’est une ineptie de première.
    Depuis plus de 30 ans nous sommes dirigés par des branquignioles politiques et nos dirigeants agricoles ne valent pas mieux,même la Fnsea commence à déconner.

    Les anti- pesticides,écolos et autres déchets et dégénérés de 68,appelés « pastèques » surfent sur l’idiotie de la population urbaine( qui gagne malheureusement celle de la rurale), ayant plus de connaissance dans le monde artificiel des peoples que dans celui du monde agricole portant géniteur de la majorité de la population.

    L’acte de production agricole qu’il soit en AC ou en AB n’est pas naturel et le fait d’utiliser des pesticides en est la simplement la différence.

    Ce qui fait mourrir ou détruit le vivant est appelé « poison », l’AC utilise celui de synthèse et l’AB le naturel mais l’AC produit 2 fois plus que l’AB.

  43. « je parle juste de la situation aux usa. Il faut voir le film food,inc » => J’espère que tu a conscience que ce film n’est pas un documentaire, mais un film à message qui cherche à démontrer quelque chose (et pas juste à montrer….)
    *N’est-ce pas la position et la méthode adoptée par l’isaaa ?

    Je suis d’accord pour des solutions qui apportent des gains de productivité mais pas au détriment de la qualité, du consommateur et de l’environnement. »
    => Et tu pense qu’un agriculteur « classique » ne se soucie pas de qualité, du consommateur et de l’environnement? Une exploitation agricole ne peut pas survivre sur le long terme sans s’en préoccuper…

    *Certainement. Mais à qui l’agriculteur peut-il faire confiance ? Les « écologistes » ? Les « anti-éco » ?
    Excusez mon ton naïf mais pour l’instant, vos arguments ne m’impressionnent guère, alors qu’en penseraient de jeunes agriculteurs prêts à se lancer dans cette belle aventure ?

    Les agriculteurs n’ont d’ailleurs pas le droit de récuperer les semis sur leurs parcelles, pour une réutilisation ulterieure, c’est durable ça? » => Tu n’es sans doute pas au courant…. mais non seulement ce que tu dis est faux (en Argentine par exemple), mais de plus, récupérer des semis sur la récolte courante n’est pas une pratique courante, et ce depuis bien avant l’arrivée des OGM… en France, même les agriculteurs bio achètent leurs semences…

    *C’est d’ailleurs pour cette raison que des graines ne pouvant pas être récupérées ont été crées par les semenciers ?

    « D’ailleurs qui entretien ce site? »
    => mauvaise question…. sauf si bien sur tu n’es pas intéressé par le débat, mais si tu cherche juste un prétexte pour décrédibiliser tes interlocuteurs…
    Les personnes qui te répondent ne sont pas payées par le site… ni d’ailleurs par qui que ce soit d’autre…

    *J’ai certainement une erreur de timing et ce n’est pas l’endroit idéal. Je remarque par contre que la question agace. Je ne souhaite nullement vous discréditer. J’ai plus l’impression que le but de ce site était de discréditer systématiquement le discours écologiste (alors que le but avancé est de « décrypter »). La question me semble alors légitime et même pertinente.

    Logique de tout bon escrologiste pro-bio (pléonasme) : quand les données fichent en l’air sa croyance, c’est qu’elles sont soit « sans aucune valeur objective ou scientifique », soit d’un lobby peu crédible, soit pas fiable, soit la combinaison des 3.
    * Mais bien-sûr ! Je ne suis pas un militant je le répète, ni un activiste et suis même peu informé et mal outillé comparée à vous. Je revendique même plus le statut de spectateur -peut-être pas impartial, ça serait mentir mais surtout impossible. Je prends sur mon temps personnel pour venir dialoguer ici. Je vous remercie du ton amical et pédagogique en tout cas. Il y a un lobby écologiste certes (le CRIIGEN oui, info’gm moins, même si le nom de leur groupe porte à confusion), mais sûrement aussi pro omg ou herbicide. Et vu le poids mondial de ces derniers (soutenus logiquement par les firmes d’herbicides/pesticides), nul doute que la guerre de communication est dure pour leurs opposants.

    Quant à la suite de M. Wackes Seppi j’avoue un peu lever le drapeau blanc, c’est bien trop rigoureux pour un rigolo comme moi et bien trop laborieux (il est déjà minuit passé).
    Si ce n’est que je ne comprends la prise de position systématique pour des firmes qui prendraient des risques et qui oeuvreraient pour le bien de leurs clients. Je ne pense pas que la communication joue un role mineur dans la promotion des nouvelles technologies. Au contraire, vu les enjeux colossaux en argent que cela représente et que vous soulignez, la communication, le lobbying, le marketing est un plus à mettre de son coté que personne ne refuserait. C’est un moyen assuré de réduire le « risque » dont vous parlez. Je ne vois pas non plus en quoi la contrebande aurait pour effet de rendre inefficace ou inepte la mise en avant du produit. Je veux dire les sacs Vuitton ou Gucci subissent beaucoup de contrebande, pourtant leur méthodes de marketing sont agressives.
    Enfin voilà excuser les methodes « agressives » de Monsanto par exemple en mettant cela sur la défense de leurs consommateurs, là je ne suis pas.

    L’ISAAA n’est certes pas neutre et sa communication est fort critiquable, mais personne n’a sérieusement contesté ses chiffres, ni ses analyses (je n’insiste pas sur les CRIIGEN, Inf’OGM et compagnie).
    *oui mais justement, vous revendiquez un avis objectif et scientifique alors que vous abondez dans le sens de l’isaaa. Isaaa, qui ne fait que produire des travaux descriptifs et en tire des conclusions et des analyses pour le moins alambiquées.

    « …les difficultés des usa a soutenir le coût (coup ?) énergétique de leur productivité agricole leur permettent d’agrandir leur profits. »
    * je ne parlais pas des rendements directs des ogms, mais plus du cout en pétrole que représente tout leur système de transport (aux usa). Si je suis une multinationale en bio technologie spé en ogm et pesticides et que je vois loin, un marché en Asie, qui est très juteux, moins régulé (réglementé) et qui représente en plus l’opportunité de convaincre que les ogms c’est beaucoup mieux que tout le reste bah je suis ravie de sauter sur l’opportunité.

    Quant au Glyphosate, c’est la substance chimique la plus présente dans nos rivières ! Génial !
    En argentine, un chercheur a prouvé qu’un dose de quelques mg/kg suffisaient pour avoir des effets nocifs sur des embrayons de grenouilles ou de hérisson (Carrasco & al.).
    J’adore lorsqu’on le pulvérise par avion nous pouvons aussi en profiter.
    Les plantes ne vont jamais développer une résistance à ce produit ? http://www.physorg.com/news203697204.html

    L’effet cocktail oui votre agrument est saisissant il est vrai.
    Je vous propose de mettre même ne serait-ce qu’un un nanogramme de glyphosate dans votre café pendant 15 ans, je me demande si il vous donnera envie. Sur les paquets de cigarette, le problème est résolu il est indiqué clairement sur les paquets que cela tue à long terme.
    Bon derrière ma mesquinerie qui je suis sur ne vous effleurera même pas, il y a la question de la tracabilité, moi en tant que consommateur je ne veux pas de glyphosate dans mon assiette, comment le savoir?

  44. @dao

    « N’est-ce pas …/… »
    => Je te parle pas de l’ISAAA, et ce n’étais même pas une question. J’espère pour toi que tu à conscience de ce qu’est le film que tu cite.

    « Mais à qui l’agriculteur peut-il faire confiance ? »
    => A ses connaissances et à son expérience, comme tout professionnel.
    D’ailleurs ce n’est pas à lui que s’adressent les ONG de tout poil, mais au fameux « consommateur citoyen » (si tant est que cela ait un sens) afin d’influer sur les politiques publiques et d’accumuler les règlements, contraintes et travail de paperasse sur la tête de l’agriculteur….
    Alors que question santé publique et respect de l’environnement, depuis les années 50, la situation n’a fait que s’améliorer, ce qui démontre bien le professionnalisme toujours croissant des générations d’agriculteurs qui se sont succédées.

    Ta question est un peu équivalente à celle d’un adepte des médecines parallèles qui demanderait « mais à qui un médecin peut bien faire confiance pour son information » ?

    « C’est d’ailleurs pour cette raison que des graines ne pouvant pas être récupérées ont été crées par les semenciers ? »
    => Ce genre de semence n’existe pas sur le marché. Tu es encore une fois victime de la propagande… (mais je ne te demande pas de me croire, renseigne-toi par toi même, et tu verra que ce que je te dis est correct, et tu commencera peut être à comprendre la nature de la propagande).

    « Je remarque par contre que la question agace. »
    => Bah non…. j’ai l’air agacé? Le simple fait de te répondre monterait un agacement?
    Je te montre juste que la question est soit sans intérêt, soit une tentative de discréditer le messager quand on ne peut pas discréditer le message…

    « moi en tant que consommateur je ne veux pas de glyphosate dans mon assiette, comment le savoir? »
    => Tu ne sais donc pas que les contrôles existent? qu’il existe des LMR que différentes substances ne doivent pas dépasser, etc…
    SI tu veux le savoir, il suffit de chercher un peu, de se documenter sur les contrôles, sur comment ils sont faits, sur la disponibilité des résultats, etc…

    Ceci dit, des substances qui peuvent être toxiques à certaines doses, tu en respire et tu en ingère tous les jours (sous forme de traces)… et encore plus encore dans des pays ou des pesticides ne sont pas utilisés…
    Même en admettant que tu ne boive que de l’eau parfaitement pure (ce qu’il faut éviter, c’est très oxydant…), il existe une dose toxique…. 😉

    « Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison. »
    C’est déjà quelque chose qu’il te faut comprendre…. si tu ne comprend pas cela, tu ne peux rien comprendre au débat sur les pesticides, il ne te restera que les positions idéologiques.

  45. dao : « C’est d’ailleurs pour cette raison que des graines ne pouvant pas être récupérées ont été crées par les semenciers ? »
    ————————
    Et lesquelles graines donc ? Créées par lesquels semenciers ?
    Ce qui est gonflant avec les anti, c’est qu’ils balancent à la pelle des affirmations grotesques et dès qu’on leur demande de préciser, il n’y a plus personne.

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