Un écologiste converti au nucléaire

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Alors que la catastrophe de Fukushima a définitivement convaincu Nicolas Hulot qu’il fallait sortir du nucléaire, un autre écologiste en tire des conséquences diamétralement différentes. Cet autre écologiste s’appelle George Monbiot, célèbre éditorialiste britannique du non moins célèbre quotidien The Guardian. Le 21 mars, dans un article intitulé « Pourquoi Fukushima m’a appris à ne plus m’en faire et à aimer l’énergie nucléaire », Monbiot écrit : « Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les événements au Japon ont modifié la vision que j’avais de l’énergie nucléaire. Mais vous risquez d’être surpris par le changement en question. A la suite de la catastrophe de Fukushima, je ne suis plus neutre vis-à-vis du nucléaire. J’en suis un partisan. » Il ajoute : « Une vieille centrale pourrie dotée d’une sécurité inadaptée a été frappée par un séisme monstrueux et un violent tsunami. Elle s’est retrouvée privée d’électricité, ce qui a mis le système de refroidissement hors service. Les réacteurs ont commencé à exploser et à entrer en fusion. Ce désastre a révélé au grand jour le résultat d’une conception défaillante et d’économies réalisées à la va-vite. Pourtant, pour ce que l’on en sait, personne n’a encore été victime d’une dose mortelle de radiations. Des écologistes ont grossièrement exagéré les dangers de pollution radioactive. » Autrement dit, concernant la catastrophe nucléaire, on se retrouve avec le pire des scénarios possibles et Monbiot se rend compte que, finalement, les effets ne sont pas aussi dévastateurs que ceux annoncés par les militants antinucléaires : « L’énergie atomique vient d’être soumise à l’un des tests les plus rudes, et l’impact sur la population et sur la planète est faible. »

Certes, il défend le nucléaire avec certains arguments conformes avec sa vision écologiste du monde. Il explique notamment que l’abandon du nucléaire va surtout avantager les carburants fossiles plutôt que les énergies renouvelables, et que « à tout point de vue (changement climatique, impact des mines, pollution locale, dommages et morts liés à l’industrie, et même émissions radioactives), le charbon est cent fois pire que l’énergie nucléaire ». Mais il n’hésite pas à affirmer que la production d’énergie relocalisée, telle que la voient certains écologistes, « décentralisée et basée sur les produits de la terre, est beaucoup plus dommageable à l’humanité que la fusion d’un réacteurs nucléaire ». Evidemment, cet article lui a attiré les foudres de nombreux antinucléaires, à l’image du journaliste Fabrice Nicolino qui a déclaré : « Pour vous dire ma vérité toute simple, Monbiot me fait honte. »

Monbiot n’est pas ébranlé pour autant. Il a publié de nouveaux articles précisant sa position. Le 31 mars, il a par exemple détaillé sept cas dans lesquels le nucléaire souffrait d’une critique « deux poids deux mesures » de la part des antinucléaires. Il soulève entre autre le fait que « même si l’on accepte les chiffres officiels, les mines de charbon chinoises, à elles seules, tuent chaque semaine autant de personnes que le pire accident nucléaire de l’histoire – l’explosion de Tchernobyl – en 25 ans. Sans parler des maladies des poumons qui touchent de si nombreux mineurs et entraînent des morts lentes et terribles. Quand est-ce la dernière fois que vous avez entendu des militants antinucléaires attirer votre attention sur ce carnage quotidien ? Vraiment, quand cela ? » De plus, ajoute-t-il, « si le rayonnement à faibles doses étaient vraiment le problème que certains environnementalistes prétendent qu’il est, alors leur campagne devrait cibler les centrales à charbon et pas l’énergie nucléaire », car les cendres de charbon contiennent de l’uranium et du thorium, de telle sorte que « les personnes qui vivent près de centrales à charbon sont plus exposées à des doses de radiation élevées que celles qui vivent à côté d’une centrale nucléaire ». Dans un autre article, publié le 5 avril, il confesse : « Ces quinze derniers jours, j’ai fait une découverte profondément troublante. Le mouvement antinucléaire, auquel j’appartenais autrefois, a trompé le monde au sujet des impacts des radiations sur la santé humaine. Les affirmations que nous avions faites sont infondées sur le plan scientifique, insoutenables quand elles sont soumises à l’épreuve et fausses de façon insensée. Nous avons rendu aux autres personnes, et à nous-mêmes, un terrible mauvais service. » Le plus troublant, c’est que ce n’est pas que dans le nucléaire que les écologistes ont trompé le monde…

Sources

29 commentaires sur “Un écologiste converti au nucléaire

  1. Ça commence à faire beaucoup d’erreurs des écolos que Monbiot découvre avec l’âge. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis. Bravo, donc.

    Quant à savoir qui fait honte à l’humanité, ne serait-ce pas plutôt Nicolino, le Jdanov de l’écologisme d’aujourd’hui ?

  2. Un écologiste non dogmatique, c’est pas tous les jours qu’on voit un, et c’est bien ça le problème! 🙂

      1. Pan sur la tête! Voilà c’que c’est de lire en dilettante…
        Corrigé la boulette…
        => Monbiot compare les méthodes antiscientifiques des antinucléaires à celles utilisés par les négationnistes du changement climatique.
        Rien qu’ça! 😀

  3. Merci pour ces liens, il est vraiment excellent dans sa capacité à rester cohérent et à analyser la situation avec sang froid et rationalité. Ces arguments pro nucléaires sont très puissant en cas de débat.

  4. Excellent. Mais les anglophones liront avec délectation la transcription du débat entre Helen Caldicott et George Montbiot à :

    http://www.democracynow.org/2011/3/30/prescription_for_survival_a_debate_on

    On peut aussi écouter et regarder. Il y a des échanges savoureux.

    Voici un monument :

    « HELEN CALDICOTT: George, vous devez m’écouter. Je suis médecin, hautement qualifiée. J’ai enseigné à la Harvard Medical School. Ma spécialité, c’est la mucoviscidose, la maladie génétique la plus commune de l’enfance. En fait – et je ne me vante pas – je suis un très bon médecin ; vous savez, j’ai fini deuxième dans mon année de médecine. Je ne dis rien qui soit faux. Car sinon je serais rayée du registre. Je veux dire, les docteurs ne peuvent pas mentir. »

    Toute ressemblance avec une Marie-Monique Robin qui exhibe son bac C avec mention et vous répond qu’elle a voyagé plus que vous n’est pas fortuite. C’est une marque des marchands de peur.

    1. « Toute ressemblance avec une Marie-Monique Robin qui exhibe son bac C avec mention et vous répond qu’elle a voyagé plus que vous n’est pas fortuite. C’est une marque des marchands de peur. »

      Finalement la recette des propagandistes est invariable :
      – Des GROS mensonges (comme le disait Goebbels plus c’est gros mieux ça passe)
      – des « cautions scientifiques » montées en épingles (c’est sûr des titres ronflants ça impressionne, même si le domaine d’activité n’a aucun lien avec le sujet, comme une urbaniste qui défend les OGM)
      – des sources scientifiques BIDONS (généralement les militants s’en tiennent au discours de base et ne vont JAMAIS vérifier les sources)
      – lier le tout avec une bonne couche de conspirationisme (comme ça on masque les « blancs » dans l’argumentaire)

  5. Pathétique, les médecins ne sont pas de scientifique, ils ne font qu’appliquer des procédures, et d’autre part rien ne lui empêche de raconter n’importe quoi, tant qu’elle n’affecte pas un patient elle ne risque rien.

  6. J’ai jeté coup d’oeil sur le blog de Nicolo, les commentaires sont effarants et inquiétants. Pour la plupart des écogistes, il ne s’agit pas de discuter de la réalité (la haine des chiffres transpire de leur post) mais de critiquer une prétendu traîtrise, sans doute motivé par l’argent. Certain parle même d’infiltration de longue date. Les mots sont violent, haineux et la moindre discussion sur le fond est totalement exclu.

    C’est le genre de comportement et de discours auquel on s’attend en entendre dans une cellule néonazi ou terroriste, pas chez des militants qui veulent « sauver la planète ». C’est une attitude typique des militants totalitaires du 20eime siècle. L’analyse Daniel Lindenberg (Le Procès des Lumières) sur l’utilisation des techniques de propagande « communiste » par les néoconservateur s’applique merveilleusement bien aux écogistes.

    1. Ce qui est terrible avec Nicolino c’est son style qui prend à parti le lecteur et son affect.
      Par contre niveau argumentation logique rien, même pas l’ombre de la plus petite nuance dans le propos. Je trouve qu’ il représente bien ses lecteurs, il se sent dépassé par un monde complexe qu’il préfère détester au lieu de le comprendre. C’est flagrant quand il (ou ses afficionados) parlent de la nécessité de production locale, à plus petite échelle, qui fait moins peur car soit disant plus facile à comprendre pour le néophyte.

  7. Oui bof, qu’un réchauffiste hystérique soit partisan du nucléaire, ça n’a rien de nouveau, même si c’est posturé comme une conversion. Le lobby nucléaire a été l’origine de la vaste arnaque du catastrophisme climatique pour refourguer ses centrales à zéro-émission-de-gaz-sataniques (10 des 14 auteurs français du rapport scientifique 2007 du GIEC sont salariés du CEA, les grands prophètes de l’Eglise de Climatologie en France et devant lesquels nos merdias se prosternent sont Jouzel et Masson-Delmotte, dûment estampillés « ingénieur CEA !).

    C’est quand même normal que cette propagande interplanétaire ait fini par embrigader quelques couillons verts, toujours prêts à gober n’importe quelle foutaise catastrophiste et à croire à n’importe quelle pseudo-solution pour « sauver la planète » (en l’occurrence le nucléaire) et Monbiot en fait partie, comme Jancovici en France.

    Le jour où Monbiot découvrira qu’il a été arnaqué sur toute la ligne par l’écologisme, ça va des pesticides jusqu’aux prétendus extinctions de masse, en passant par la farce climatique, alors là oui, ce sera une nouvelle. Ce sera à la St Glinglin.

    1. Monbio n’avance pas seulement l’argument climatique, la sécurité des mines de charbon et les effets sur la santé des rejets des centrales sont largement suffisant pour discréditer cette filière. Le pétrole et le gaz pas cher sont en voix de disparition, Monbio pense (et je suis d’accord avec lui) qu’on pourra toujours trouver des combustibles, mais qu’ils seront de plus en plus couteux et sale à extraire et utiliser. Le nucléaire thorium c’est au moins 2000ans d’énergie (pas seulement d’électricité) pour toute la planète, ça laisse une belle marge pour mettre vraiment au point la fusion.

  8. karg : « Monbio pense (et je suis d’accord avec lui) qu’on pourra toujours trouver des combustibles, mais qu’ils seront de plus en plus couteux et sale à extraire et utiliser »
    —————–
    Chacun pense ce qu’il veut. Ce qui importe, c’est les faits. Et les faits, c’est que ce qui « pensent » que les fossiles « seront » de plus en plus coûteux et sale à extraire et à utiliser ont été constamment à côté de la plaque depuis Jevons !

    Bon sang, enlevez vos oeillères. De nos jours, il suffit d’appuyer sur des boutons pour extraire le pétrole, vous croyez que c’est plus difficile que du temps du Colonnel Drake où les derricks étaient actionnés par des chevaux ? Vous croyez que le fioul qu’on utilise de nos jours est plus « sale » que celui dans les années 70, qui était rempli de plomb, de soufre et d’autres métaux lourds ? Et si les fossiles se raréfient comme vous l’insinuez, comme expliquez-vous que les réserves prouvées ne cessent d’augmenter chaque année ? (entre 30 ans, pétrole : +50%, gaz : +200%, charbon: il y en a tellement qu’on ne cherche même pas à l’évaluer !). Tout ça, ce sont des FAITS, pas des élucubrations à 2 balles.

    Les déplétionnistes ont systématiquement tort dans le passé et ne sont même pas fichus d’évaluer correctement le présent, la probabilité qu’ils voient juste pour le futur est NULLE !

  9. « Et les faits, c’est que ce qui « pensent » que les fossiles « seront » de plus en plus coûteux et sale à extraire et à utiliser ont été constamment à côté de la plaque depuis Jevons ! »

    Croire qu’on trouvera toujours du pétrole, du gaz et du charbon pas cher est illusoire et suicidaire. Dire que les réserves augmentent est mensonger, ces chiffres sont très politiques, l’Arabie Saoudite par exemple est en train d’en faire l’amère expérience.

    Ces produits sont plus sale car plus coûteux en énergie à exploiter, qu’ils obligent à détruire des surfaces agricoles ou naturelle plus importante. S’ils n’ont pas été exploité jusqu’à maintenant c’est pas sans raison.

    La question n’est pas de savoir si on va manquer de pétrole en 2020 ou en 2080, mais de trouver un mix énergétique pour les prochains siècles. Un parc de surgénérateur et de MSR au thorium complémenté par des énergies renouvelables est la seule solution technique possible en attendant la fusion.

    1. Bonjour Karg,

      Pouvez vous nous renvoyez vers des référénces sérieuses, si possible sur Internet, mais aussi des bouquins, pourquoi pas, à propos de la filière thorium. J’ai déjà lu quelque chose à ce sujet mais de quelqu’un en qui je n’avais qu’à moitié confiance et ne l’ai donc pas mémorisée.

      1. Faite un tour sur:
        http://energyfromthorium.com/
        Les sources sont dispersés, Charpak était un partisan et Carlo Rubbia, prix Nobel de physique, c’est vu refusé un budget pour un réacteur d’essais en 1999, merci la Commission Européenne.

        les chinois n’ont pas tergiversés, ils ont fait une annonce, non relayé par les médias français:

        http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/8393984/Safe-nuclear-does-exist-and-China-is-leading-the-way-with-thorium.html

    2. Karg : « Croire qu’on trouvera toujours du pétrole, du gaz et du charbon pas cher est illusoire et suicidaire. Dire que les réserves augmentent est mensonger, ces chiffres sont très politiques, l’Arabie Saoudite par exemple est en train d’en faire l’amère expérience.  »
      ——————————-
      Ce n’est pas parce qu’on ne croit pas aux solutions à 2 balles ni que la fin de l’énergie fossile serait imminente qu’on croit qu’il y aura toujours du pétrole, votre rhétorique de l’homme de paille est grotesque. Tout comme votre histoire de l’AS qui ferait l’amère expérience d’on ne sait quoi.

      Mais le grotesque, les insinuations gratuites et invérifiables et la théorie du on-nous-ment, c’est tout ce que vous avez parce qu’en terme d’arguments, vous avez que dalle, comme tous les catastrophistes déplétionnistes.

      En attendant, TOUTES réserves prouvées ont augmenté (c’est simple, si vous avez un exemple contraire, UN SEUL à montrer, faites le au lieu de brasser du vent), donc le reste de vos élucubrations et votre « seule solution énergétique », poubelle !

      1. Si on choisit pas le thorium comme marche pied en attendant la fusion, on aura épuisé nos réserves avant d’avoir le luxe de développer d’autre ressource. Il n’existe pas de ressource infini et caché d’énergie. Le thorium n’est pas une solution à deux balles. Dire que le charbon est polluant et dangereux n’est pas une insinuation, c’est la réalité. Demande aux mineurs chinois qui fournissent le charbon d’importation pour l’Allemagne (10% aujourd’hui, mais sans doute 25% quand il faudra compenser les centrales atomiques à l’arrêt).

        L’AS a stoppé les prospections en 2010, d’après wikileaks les réserves ont été surestimé de 40%.

  10. C’est bien le nucléaire, finalement ?
    Si un expert « ecolo » le proclame.

    1. Monbio est réaliste, le nucléaire sera remplacé par du charbon ou du gaz, il explique très bien pourquoi le potentiel des énergies renouvelables est trop faible et trop difficile à exploiter. Fukushima a permis de prouver que le pire accident possible dans une centrale civile a finalement des conséquences bien moins grave que ce que peut faire une usine chimique à cause d’une valve à 80 dollars défectueuse ou ce que provoque une semaine d’exploitation minière au Japon.

    2. Monbio est réaliste, le nucléaire sera remplacé par du charbon ou du gaz, il explique très bien pourquoi le potentiel des énergies renouvelables est trop faible et trop difficile à exploiter. Fukushima a permis de prouver que le pire accident possible dans une centrale civile a finalement des conséquences bien moins grave que ce que peut faire une usine chimique à cause d’une valve à 80 dollars défectueuse ou ce que provoque une semaine d’exploitation minière au Japon.

  11. @Dany: le captage du CO2 bouffe 30% de la puissance de la centrale, et après t’en fais quoi, tu l’enterre pendant 100 000 ans? Un bidon de déchet radioactif ne remontent pas tout seul, du gaz sous pression si, vu la maîtrise du colmatage dans l’exploitation du gaz de schiste, je vois pas d’où les allemands sortirait la technologie miracle avec risque zéro. Des millions de tonne de CO2 (plus lourd que l’air) libérés qui remontent en surface ça fait une lentille d’air irrespirable qui s’étalent sur des centaines de km.

    L’Arabie saoudite avait annoncé qu’elle percerai d’autre puits mais sans augmenter sa production, signe que ses gisements exploités sont à bout de souffle.

    Du pétrole au USA? du sable bitumeux à 80 dollars de cout d’extraction, oui il y a des gigatonnes. Les USA consomment autour de 5Md de barils par an, si il devait être autosuffisant ils n’auraient du pétrole que pour 50 ans (d’après votre lien). A titre de comparaison ils ont 400 000t de thorium facilement exploitable, ça fait 2800 ans de réserve pour la même consommation. Et ce n’est que le thorium à 80euro la tonne.

  12. Dans l’article cité en lien il est bien dit « Dans tous les cas de figures le coût du captage du CO2 ne sera économiquement acceptable que si le CO2 est revendu au travers d’un vaste réseau de pipelines pour aider à la récupération améliorée du pétrole dans les puits en fin d’exploitation  »

    Les écolos ont diabolisé le CO2 un comble alors que ce gaz est indispensable a la vie et un taux aujourd’hui un peu plus élevé permet d’accroitre les rendements agricoles et d’augmenter l’ensemble de la biomasse et par voie de conséquence la biodiversité

  13. Karg : « L’Arabie saoudite avait annoncé qu’elle percerai d’autre puits mais sans augmenter sa production, signe que ses gisements exploités sont à bout de souffle.

    Du pétrole au USA? du sable bitumeux à 80 dollars de cout d’extraction, oui il y a des gigatonnes.  »
    ———————
    Tout ce que vous dites sur le sujet, que ce soit sur l’AS ou le coût d’extraction du sable bitumineux est FAUX. Vous racontez n’importe quoi, c’est franchement pathétique. Renseignez-vous un minimum au lieu de sortir des affirmations gratuites du chapeau (cf les liens en fin de page sur des avis autres que ceux des propagandistes du peak-oil : http://pichuile.free.fr/pichuile.htm)

  14. Les écologistes sont ces personnes qui vous expliquent sans rire que pour préserver la nature, il faille bétonner par dalles de 1000 m3 de béton la nature pour y parquer des éoliennes.

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