Baisse du nombre d’apiculteurs : que fait l’UNAF ?

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De France Agricole.fr :  « Le nombre d’apiculteurs a baissé de près de 40 % en six ans, disparition en nette accélération qui suit celle des abeilles, constate un audit de la filière apicole publié mardi par FranceAgriMer et réalisé en 2011 par le cabinet Proteis +. »
Evidemment, il est de bon ton d’accuser les phytos et l’agriculture dans cette affaire. C’est  simple, pratique, et ça entretient le buzz dans les média. Et pour l’UNAF, cela permet de cacher son impuissance à aider véritablement les apiculteurs à lutter contre le varroa et en fin de compte à soigner leurs abeilles…

23 commentaires sur “Baisse du nombre d’apiculteurs : que fait l’UNAF ?

  1. « On suppose que la baisse du nombre d’apiculteurs est directement corrélée à la disparition des abeilles, même si on n’en a aucune preuve », a indiqué à l’AFP Marion Robert-Vérité, responsable du programme apicole de FranceAgriMer.

    En fait c’est le public des petits apiculteurs très âgés qui ne se renouvelle pas dans les campagnes
    Par contre les jeunes s’installent plus facilement en tant qu’exploitants agricole spécialisés dans la production de miels

    1. « On suppose que la baisse du nombre d’apiculteurs est directement corrélée à la disparition des abeilles, même si on n’en a aucune preuve »

      Il faudrait savoir si s’est corrélé ou pas… Une corrélation c’est un calcul fait avec des données claires.
      Si on a pas de preuve c’est qu’il n’y a pas de corrélation….

      Ils sont super les écolos.

      Merci de l’info !!!

      1. Ne pas confondre Corrélation et Causalité !!

        Le coq chante , Le soleil se lève . il y a corrélation pas causalité :le coq ne fait pas lever le soleil !

        1. Ben si il y a causalité : C’est bien parce que le soleil se lève que le coq chante. Simplement l’ordre est inversé. Votre exemple n’est pas significatif.

          1. Ben non , le coq il chante quand ça lui……….chante ……….. en pleine journée , le soir , y en a même qui porte plaint , vous savez les écolos qui viennent s’installer en campagne pour être plus proche de la « nature ».

        2. Ernst : je sais cela.

          Mais ce que je voulais dire tenait dans l’expression employée par les écolos qui peut se résumer ainsi : « on sait que… mais on peut pas le prouver !!! ».
          Donc en fait on ne sait rien. Et on suppute, on croit, on théorise…

          C’est là tout le problème avec les écolos :
          Ils ont toujours pleins d’idées, mais jamais le moindre début de « preuves » pour les étayer. Mais se répandent quand même dans les médias avec force accusation (infondées)….

          L’exemple typique ce sont les « études » du PAN et du GF sur les « méchants pesticides » dans l’alimentation. Ces « études » sont divulguées dans la presse à grands renforts de termes catastrophiques… Et pourtant dans la prose se cache toujours une petite phrase : « les analyses statistiques sont effectuées sur trop peu d’échantillons pour avoir la moindre significativité »

          1. Avec les perturbateurs endocriniens, les technophobes ont un nouveau filon : c’est précisément parce qu’il n’y a pas de preuve d’effet – plus précisément, une relation dose-effet illisible et incompréhensible – que c’est un perturbateur endocrinien.

          2. Oups, j’ai été distrait. Je recommence :

            « Avec les perturbateurs endocriniens, les technophobes ont un nouveau filon : c’est précisément parce qu’il n’y a pas de preuve d’effet – plus précisément, parce qu’il y a une relation dose-effet illisible et incompréhensible – que c’est un perturbateur endocrinien.

  2. Ben, sans doute quand il ne restera plus que des apiculteurs professionnels, les abeilles se porteront un peu mieux !

    Merci, Dany, pour vos contributions, elles m’enrichissent de votre savoir de professionnel compétent.

  3. Oh ! Oh ! « Le nombre d’apiculteurs a baissé de près de 40 % en six ans, disparition en nette accélération qui suit celle des abeilles » ?

    Vous êtes sûrs ?

    Ne serait-ce pas la disparition des apiculteurs qui précède (en partie) celle des abeilles ?

    Hé ! Dites donc ! «  Et pour l’UNAF, cela permet de cacher son impuissance à aider véritablement les apiculteurs » ?

    Depuis quand l’UNAF aide-t-elle les apiculteurs ? Elle est bien trop occupée à faire le supplétif des alters et antis.

  4. j’ai suivi le lien, entre parenthèses l’info n’est pas toute récente… mais j’y ai lu ceci :

    « Selon un rapport des Nations unies en 2011, la mortalité des abeilles a atteint entre 10 et 30 % du cheptel ces dernières années en Europe, 30 % aux Etats-Unis et plus de 85 % au Moyen-Orient.  »

    le Moyen-Orient est-il un très gros consommateur de néonics par exemple ?

  5. le Moyen-Orient est-il un très gros consommateur de néonics par exemple ?

    En voilà une question qu’elle est bonne…
    J’attends la réponse de nos éminents experts es hymenoptères de ce forum!

    1. Vu la gueule des rendements au Moyen Orient, je doute qu’ils emplois des produits aussi couteux. A mon avis ils doivent encore écouler les vieux stock de lindane et d’organophosphoré.

  6. @zygomar et ernst

    toujours pas de réponse, les « éminents experts es hymenoptères de ce forum! » ont disparu…

  7. Il y a de l’agitation chez les Grand-Bretons :

    Des membres du Parlement réclament une interdiction des nénonics :

    http://www.independent.co.uk/environment/nature/mps-call-for-ban-on-nerve-agent-neonicotinoid-pesticides-to-protect-dwindling-bee-population-8560788.html

    J’ai imé ce commentaire :

    « How about we adopt ‘evidence based policy’ instead of ‘policy based evidence’ searching! Is it a wonder that science has such a bad reputation with situations like these… »

    Et si on adoptait des politiques fondées sur des preuves plutôt que de chercher des preuves pour conforter des politiques ?

    Des preuves ?

    http://blogs.nature.com/news/2013/03/uk-study-casts-doubt-on-insecticide-link-to-bee-declines.html

    C’est un résumé d’une étude menée par la Food and Environment Research Agency (FERA) :

    En résumé : un essai un plein champ, à Sand Hutton, n’a pas fait apparaître une « relation claire et monotone » entre les résidus de néonics et la taille des colonies de bourdons ou le nombre de reines produites par ces colonies. « L’absence de ces effets est rassurante mais pas définitive ».

    Le document complet, avec un résumé :

    http://www.fera.defra.gov.uk/scienceResearch/scienceCapabilities/chemicalsEnvironment/documents/reportPS2371Mar13.pdf

    Il y a aussi une brève analyse critique des études les plus marquantes :

    https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/181841/pb13937-neonicotinoid-bees-20130326.pdf.pdf

    1. Je viens de terminer la première visite de mes 600 ruches
      Dans l’ensemble les pertes avoisinent 10 % de mortalité ce qui est correct compte tenu de la longueur de l’hivers et surtout du déficit d’ensoleillement de l’ordre de 50% de la période
      Le maximum de pertes c’est du coté alsacien en zone de pré-montagne ( 25% )
      Ce matin j’ai rencontré deux apiculteurs de ce secteur qui ont perdu la quasi totalité de leurs ruches et qui soupçonnent un acte malveillant d’empoisonnement,mais bon il faut se rendre a l’évidence c’est bien l’hivernage qui était difficile dans ce secteur sujet a de nombreuses journées de brouillard d’octobre a décembre
      Cet aprèm visite d’un rucher en plaine du coté Sarrebourg (57 )
      Résultat des ruches pleines a craquer d’abeilles , une seule ruche crevée sur 35 …
      Ce rucher depuis 2007 était en très mauvais état sanitaire et enfin c’est la résurrection !

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