L’association de consommateurs et l’association écolo rivalisent depuis quelques années dans les études à sensation sur les phytos. Cette fois-ci, c’est « Que Choisir » qui, au moment des vendanges et des foires à vins, dégaine l’étude qui fait mouche. Jean-Paul Geai, rédacteur en chef ose même titrer son éditorial : « Pesticides en bouteilles ». François Veillerette n’aurait pas écrit autre chose ! Pourtant, « les teneurs détectées sont inférieures aux limites maximales de résidus (LMR), en dessous desquelles il n’y aurait pas de danger pour la santé. »
En bref, on a toujours la même confusion savamment entretenue par les spécialistes du marketing de la peur : dès qu’il y a trace, il y a danger. Et c’est ce que nos journaux titrent ensuite sans aucun problème, la palme revenant à France Info : « Alerte aux pesticides dans le vin… même bio ». Et le même article se termine ainsi : « Quel enseignement retenir ? Qu’il n’y a pas franchement de danger pour la santé, vu les concentrations détectées. »
Chez lecteurs, continuez à boire à notre santé, avec modération bien sûr.
40 commentaires sur “Pesticides dans le vin : Que Choisir joue à Générations Futures”
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cité par JM Lehn Prix Nobel de Chimie
« Pesticides naturels et pesticides artificiels
Presque 99,99 % des produits chimiques ingérés par les êtres humains sont naturels. La quantité de résidus de pesticides synthétiques retrouvée dans les engrais est négligeable, comparée à celle des pesticides naturels produits par les plantes elles-mêmes. 99,99 % des pesticides que les êtres humains ingèrent avec leur alimentation sont naturels : il s’agit de molécules chimiques produites par la plante elle-même pour se défendre contre les moisissures, les insectes et les autres animaux prédateurs. Chaque plante produit différent types de tels produits chimiques. Nous avons estimé qu’en moyenne un Américain ingère environ 1500 mg de pesticides naturels par an, soit environ 10 000 fois plus que les 0,09 mg de résidus de pesticides de synthèse consommés durant cette même période.
Seule une petite proportion de pesticides naturels a été testée sur des rongeurs, et 37 sur 71 se sont révélés cancérigènes. Ces pesticides naturels, cancérigènes chez les rongeurs, sont omniprésents dans les fruits, les légumes, les épices.
Les aliments cuisinés produisent environ 2000 mg d’éléments brûlés consommés quotidiennement qui contiennent de nombreux composants cancérigènes ou mutagènes chez les rongeurs. En comparaison, les résidus de 200 produits chimiques synthétiques évalués par la FDA (Food and drug administration) considérés comme de grande importance, principalement des pesticides, représentent une ingestion d’environ 0,09 mg par personne et par jour.
Dans une simple tasse de café, les produits chimiques naturels, connus comme étant cancérigènes chez les rongeurs, représentent en poids l’équivalent d’un an de consommation des pires pesticides de synthèse connus comme étant cancérigènes, alors que seulement 3 % des produits chimiques naturels contenus dans le café torréfié ont été correctement testés en termes de cancérogénèse.
Ceci ne signifie pas que le café ou les pesticides naturels soient dangereux pour la santé, mais que, simplement, les hypothèses faites sur les fortes doses chez les animaux pour évaluer les risques chez les humains à faibles doses nécessitent d’être reconsidérées. Aucun aliment ne peut être exempt de produits chimiques naturels connus comme cancérigènes chez le rat.
« Paracelsus to parascience : the environmental cancer distraction », Bruce N. Ames, Lois Swirsky Gold, Mutation Research 447 _ 2000. 3-13. http://potency.berkeley.edu/pdfs/Pa…. «
Surtout qu’il oublie un poison puissant qui est présent dans le vin dont la quantité pour une bouteille de Gevrey-Chambertin de derrière les fagots avoisine 14 cl d »éthanol (CH3CH2OH).
Je vous dis pas ! avec un cuissot de chevreuil mariné !
Pour moi ce week-end ce sera Gigot de Chamois accompagné par un sublime Côte-Rotie Château d’Ampuis ….
(PS je suis chasseur….)
Vous avez quoi comme chien , moi j’ai un Beagle mais pas de fusil ……..
Ce n’est pas exactement le sujet, mais c’est bien fait :
http://www.rts.ch/emissions/abe/5158899-trop-cher-le-bio.html
« (…) au chapitre de la pollution, il affirme que moins de 1 % des cancers sont dus à l’environnement, et non 40 % comme on le prétend, l’alcool et le tabac étant responsables de 28 % des cancers.
Dans son dernier livre, « Arrêtons d’avoir peur ! », il dénonce les nouvelles alarmistes diffusées au sujet des insecticides, dont l’interdiction tuerait des millions d’Africains, des OGM, sans lesquels la population de la planète serait rapidement affamée, des antennes de téléphonie mobile, ou même des gaz de schiste, dont il explique que l’interdiction est « aberrante ».
Après le nazisme, après le cancer, c’est la désinformation et la manipulation catastrophiste qui aura été son ultime combat, fustigeant « l’écologisme et le précautionnisme », ces « deux religions » du clan anti-scientifique. »
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/disparition-du-pr-maurice-tubiana-pionnier-de-la-cancerologie-et-heraut-de-
« Si l’alimentation bio a du succès, c’est bien la preuve d’un déficit français en culture scientifique. »
R.I.P. Maurice Tubiana
c’est peut être aussi les scandales sanitaires successifs qui ont fait que les français sont devenus méfiants.
Ils ont bénéficiés des progrès dans l’alimentaire (Plats préparés , Diversité de l’offre ) mais personnes leur à dit que les risque existaient encore comme dans tous les process (mais risques plus faible que les conserves fait maison ).
Un manque d’honnêteté qui se paie par des normes de plus en plus sévère.
Alors demandé une culture scientifique aux consommateurs est un peu absurde à moins que au lieu du 80% au Bac , on vise 80% des élèves avec Doctorat , là d’accord mais les adeptes du Bio se retrouve plutôt dans les couches aisées de la population ( cadre moyen , cadre sup. ) .
Faut avoir les moyens de payer plus cher pour manger la même chose que les autres.
@ ernst
« demandé une culture scientifique aux consommateurs est un peu absurde »
Quand on est réceptif au baratin pseudo-scientifique d’ong + spécialisées en com’ qu’en sciences, on devrait pouvoir faire l’effort de s’informer autrement… ou pas , c’est sûr!
C’est en ce sens que Tubiana n’avait pas tort, ça marche d’ailleurs pour d’autres domaines, le nucléaire, les ogm, les pesticides, etc. et comment ces sujets sont abordés dans l’enseignement général, sans doute pas par la voie rationnelle! Les Faucheurs sont plus majoritairement issus de l’enseignement que du milieu agricole…
Les crises sanitaires ont bon dos, le bilan pour l’ESB n’a jamais atteint les prévisions catastrophiques par contre ça l’a été (catastrophique) pour les éleveurs!
,
Coûter cher aux éleveurs !
Pas autant que ça car la FNSEA (Luc Guillot ) à contribuer à la psychose pour faire monter les enchères pour ce qui est des indemnités versées par l’Etat.
On nous annonçait des milliers de morts ………..résultats néant ! J’abonde dans votre sens.
Comme on ne peut pas demander à tout le monde d’avoir un DESV ou un Doctorat en physique :
Il faut de l’honnêteté de la part des corporations et des politiques , mais ça !
A voir l’article de l’AFIS :http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article131
N’oublions pas le contexte de la cohabitation: le gouvernement de l’époque, ( L.Jospin et J.Glavany) n’envisageait pas l’arrêt des protéines animales en alimentation animale. C’est J.Chirac pour des questions purement politiciennes qui a voulu apparaître comme le chevalier blanc et l’a forcé à prendre cette décision.
Je ne vous dis pas la facture pour la collectivité (toujours en cours d’ailleurs): on brule des farines de viande, c’est comme si on se servait de billets de banque pour alimenter des chaudières…
En plus, je pense que cette interdiction a contribué à faire perdre de la compétitivité à toute la filière avicole, du grand ouest en particulier : l’utilisation des co produits animaux était un vrai avantage compétitif pour la production de poulet, notamment, destinée à l’export. ça ne s’est pas vu immédiatement, on en voit les conséquences qu’aujourd’hui avec les fermetures d’abattoirs et son cortège de chômeurs.
Je me rappelle de la réflexion de Mr Claude Allègre à l’époque qui trouvait normal qu’il y ait eu une épidémie ESB , « quand on fait manger de la viande à des herbivores c’est contre -nature !! »
** http://www.lexpress.fr/informations/la-vache-et-les-proteines_641559.html **
Sauf que les herbivores mangent de la viande quand ils broutent (vers, insectes ,etc..)
et les micro-organismes qui peuple son système digestif sont en partie des animaux .
Un scientifique de haut niveau peut aussi sombrer dans l’obscurantisme …..
Pourtant ce monsieur ne manque pas de culture scientifique..
Bonjour,
@yvesdemars
Vous écrivez : « Nous avons estimé qu’en moyenne un Américain ingère environ 1500 mg de pesticides naturels par an, soit environ 10 000 fois plus que les 0,09 mg de résidus de pesticides de synthèse consommés durant cette même période. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2013/09/24/pesticides-dans-le-vin-que-choisir-joue-a-generations-futures/#sthash.igm23MWi.dpuf »
Or, si le rapport de 1 à 10000 est bien exact, les valeurs absolues sont fausses : les chiffres donnés par Bruce Ames sont 1000 fois supérieures. Cette erreur provient à l’origine d’une erreur de transcription commise par la revue La Recherche en Octobre 1999. et reprise depuis par les personnes citant en français l’étude de Bruce Ames.
si vous consultez par exemple http://toxnet.nlm.nih.gov/cpdb/pdfs/Paustenbach.pdf (qui est une des nombreuses copies de l’article originel de Bruce Ames et Loïs Gold), vous trouverez :
« Americans eat about 1,500 mg of natural pesticides per person per day, which is about 10,000 times more than they consume of synthetic pesticide residues (60) »
Il s’agit bien de 1500 mg par jour (et non pas par an)
Toutes les sources originales de Bruce Ames vous mentionneront ces mêmes données.
Cela ne modifie en rien la validité de votre remarque.
Un grand merci pour cette importante rectification.
Sa référence 60, on la trouve par exemple ici :
http://ec.europa.eu/environment/ppps/pdf/ma_reding_annex1.pdf
Elle vaut aussi le détour.
« c’est peut être aussi les scandales sanitaires successifs qui ont fait que les français sont devenus méfiants. »
Le dernier scandale sanitaite alimentaire c’est les graines germées de fenugrec BIO. 53 morts et des millers de dialysés à vie. Alors le bio pour ne pas avaler de méchants pesticides, ça me fait rigoler (jaune !).
Un peu, non pas de culture scientifique, mais de connaissances bien vulgarisées, à l’opposé de l’obscurantisme écolo bibio asséné par les médias et la presse, ça ne ferait pas de mal.
« Faire monter les enchères » Ouais bof, face à la surenchère médiatique, la panique, la précipitation, le résultat n’est jamais payant…
L’indemnisation est souvent vu de l’extérieur comme une aubaine (voir comment sont commentés les constats d’attaques des grands prédateurs) ignorant souvent la valeur patrimoniale et génétique d’un bestiau comme le traumatisme de l’éleveur du reste!
(quoique… http://www.dailymotion.com/video/xwgn15_eleveurs-les-morsures-invisibles_news )
Plus discrètement par la suite, la méthode s’est appliquée aux moutons (plus rarement aux chèvres) pour cause de tremblante et toujours sans ménagement!
Charger toutes les bêtes à abattre au camion, quelque soit leur état physiologique (mères & agneaux, mise-bas, agneaux nouveaux-nés…) au nom du principe de précaution, pour une maladie connue depuis des lustres pour cette catégorie d’animaux.
Le dépistage se faisant jusqu’aux centres d’équarrissage, c’était un peu « la loterie » à chaque enlèvement suspicieux ou non…
Bref, les éleveurs ont « casqué », les indemnisations ne réparant pas tout!
Tubiana parlait de <> scientifique vs marchands de peur et obscurantisme.
Sachant que le bagage scientifique n’empêche pas le charlatanisme => Pr Séralini, Belpomme, Sultan,et d’autres… au GIEC par exemple! 😉
Je comprends parfaitement le désarroi des éleveurs , même si les indemnisations sont ce quelles sont , voir ses bêtes partir à l’abattoir alors qu’elles sont peut être saine est assez révoltant .
Le fameux principe de Précaution ou le principe du parapluie.
Pour rebondir sur le propos d’YvesdeMars et focaliser sur le cas du vin, on apprend que dans le vin on trouve……
« OTA (ochratoxine A) : c’est une mycotoxine, produite par plusieurs espèces fongiques appartenant aux genres Penicillium et Aspergillus, qui possède des propriétés cancérigène, néphrotoxique et immunodépressive pour des ingestions importantes sur de longues durées. Dans les raisins contaminés, cette mycotoxine est produite par Aspergillus carbonarius, un champignon qui peut se développer sur les raisins dès la véraison, et de manière importante dans les semaines voire les jours qui précèdent la maturité. Il est caractérisé par un mycélium noir anthracite, ce qui permet le différencier d’Aspergillus niger brun foncé à noir, un autre champignon de la section Nigri peu producteur d’Ochratoxine A. Le champignon et la mycotoxine peuvent être présents dans la baie à des quantités importantes même si aucun symptôme externe n’est visible sur la grappe. Dès lors que les symptômes externes apparaissent, le stade de développement du champignon est bien avancé. Ce sont essentiellment les vins du pourtour méditerranéen qui sont concernés par l’Ochratoxine A. Depuis le 26 janvier 2005, la commission européenne a fixé la teneur maximale d’ochratoxine A dans les vins pour la commercialisation, à 2 µg/l. Le Canada s’est même montré plus sévère et a fixé la barre à 1 µg/l. le règlement (CE) N° 53/2011 du 21 janvier 2011 autorise l’usage de chitosane d’origine fongique et de chitine-glucane d’origine fongique à la dose de 500 g/hl maximum pour réduire sa teneur dans les vins. »
On lira aussi http://www.icv.fr/documents/Bibliotheque/Biblio_Plaquettes/Plaquette_OTA_ICV.pdf
Ce qui n’est pas dit dans ce texte est que les champignons producteurs d’OTA se développent plus facilement sur des baies attaquées par des insectes qui s’attaquent aux baies de raisins.
Des traces di’nsecticides dans les baies puis dans le vin évitent de retrouver de l’OTA dans le divin breuvage, à des niveaux très élevés, l’Europe protégeant moins bien ses populations que le Canada vis à vis de cette substance naturelle OTA, aux propriétés cancérigène, néphrotoxique et immunodépressive. Que l’on consomme régulièrement puisqu’avec les deux verres de vin quotidiens.
On notera que par malchance, les zones les plus exposées aux champignons producteurs d’OTA sont celles où le vin bio est le plus développé, PACA et Languedoc Roussillon.
—
Le plus souvent je bois des vins des Côtes du Rhône du sud, sud Drôme et nord PACA, donc. Mais jamais de vins bio. J’ai encore une chance, Docteur ? 😉
Pas bio le vin, c’est effectivement moins risqué dans les régions à OTA quoique qu’avec la confusion sexuelle, les bio peuvent aussi limiter les dégâts. Mais est-ce suffisant???
Très bel article à partager: http://www.icv.fr/documents/Bibliotheque/Biblio_Plaquettes/Plaquette_OTA_ICV.pdf#sthash.uy0R9zmD.dpuf
Question aux blogueurs du site: Pourquoi la presse française très bobo fait tout un foin avec les résidus de pesticides dans le vin, totalement sans danger et fait mine d’ignorer le risque lié à l’ingestion d’OTA ( ochratoxine A), substance cancérigène, néphrotoxique et immunodépressive?
OTA pour laquelle les valeurs seuils ont une valeur relative. Contrairement aux pesticides, on ne peut modifier les doses, le nombre d’applications, les délais avant récolte avec l’OTA, au mieux recommander l’utilisation d’insecticides pour limiter les insectes qui la favorisent . L’OTA , cest N.A.T.U.R.E.L, mais dans ce cas pas bon du tout!
Je laisse le soin aux blogueurs du site pour aller porter l’information sur d’autres blogs et signaler que la revue » QUE CHOISIR » a des choix très orientés voire douteux dans la façon de traiter l’information.
« Que Choisir ? » une revue très bobo donc s’abstenir si l’on veut ne pas être désinformé.
Par ce que la Presse française est dans le rouge , elle n’a plus de reporter d’enquête (ça coûte cher en temps) donc comme il y a des personnes (ou des groupes d’influence) qui ont compris ça , ils apportent les sujets aux rédactions .
Comme c’est du sensationnel , c’est du gagnant : c’est pas cher et ça rapporte .
Faudrait être con pour pas en profiter .
Vous en feriez autant , non ?
La presse est dans le rouge, c’est vrai. Mais pour le coup elle est biberonnée de subventions de l’état pour ne pas disparaître. Quand on voit que « l’humanité » touche plus de 40 % de manne de l’état par papier vendu …. On se demande où est leur chère « indépendance » ?
Donc il faut des titres à sensations … certes ! Mais il ne faut pas froisser la main qui vous nourrit. J’en veux pour preuve les marrées vertes. Dire que la seule station d’épuration de la ville de St-Malo est sous-dimensionnée, et déverse suffisamment de phosphates pour engorger toute la baie du Mont-St-Michel … c’est pas compatible avec le premier tributaire de leur C.A. … Mieux vaut taper sur l’agriculture.
En fait le législateur tape sur l’agriculture pour satisfaire l’électorat écolo-sensible. Electorat bâtit par la propagande médiatique. La presse étant suspendue au bon vouloir de l’état via les subventions ….
La bête se nourrit elle-même !
Il ne nous reste QUE la liberté réelle d’Internet !
Autre chose ! L’orientation politique des journaleux :
http://cyrilleemery.wordpress.com/2012/05/12/ecole-de-journalisme-0-des-voix-pour-sarkozy/
Les élèves des écoles de journalisme sont franchement à la gauche de la gauche ! Pire certains élèves « sans opinions » relatent des faits étranges à l’école de presse de Lille. Ils ont clairement été découragés par la direction de l’école …
L’écologie y est sur-représentée. Donc la presse « honnête, impartiale, indépendante » … on va la chercher encore longtemps dans ce pays !
La problematique des algues vertes en Bretagne est antérieur à la mode écolo.
Faut pas non plus prendre la corporation agricole pour des victimes continuelles.
C’est le secteur professionnel le plus aidé et qui bénéficie le plus d’attention de la part des députés et autres élus.
Tant mieux , non ?
« Tant mieux ? »
=> Les subventions ne sont venues en agriculture, non pas pour « rétablir l’autosuffisance alimentaire » perdue lors des années de Front Populaire, comme le disent les livres d’histoire. Mais uniquement pour abaisser au max le coût alimentaire afin de rendre un salaire minimum vital des ouvriers au plus bas.
Puis dans les années 80 on a fini par voir que l’alimentation pesait de moins en moins dans le budget des ménages. Que la production couvrait largement les besoins.
Donc on a commencé à « jouer » avec la subvention agricole.
Pousser de plus en plus de règles et de contraintes en contrepartie du versement des « aides PAC ».
Puis dès 92 les contraintes restent mais les aides deviennent optionnelles.
Ainsi on fait fondre le budget de PAC versé aux agris, tout en continuant de durcir les règles tous azimuts !
Voila la réalité de la manne publique dans l’agriculture : « Fermez-la ! Voila votre chèque. D’ailleurs je vous en prends une partie parce que je vous e****de »
Nous ne sommes plus un terrain électoral stratégique.
D’ailleurs l’agriculture vote à « droite ». Donc la gauche préfère l’alliance des Verts qui peut leur apporter 2%, que de chercher à grappiller des 0,1% chez les agris.
La droite elle sait que le vote agris lui est acquis, elle lorgne donc aussi sur les 2% écolos, quitte à ce que ce soit au détriment de l’agriculture.
Donc l’oreille « attentive » des députés est donc toute relative à l’échelle de l’Élysée …
« Les subventions ne sont venues en agriculture, non pas pour « rétablir l’autosuffisance alimentaire » perdue lors des années de Front Populaire » ?
Mouais ! Ça faisait déjà longtemps que la France nourrissait bien sa population… dix mois par an.
En 2011 :
En Agriculture :
25% de la Valeur ajouté était des subventions .
C’est pas mal non ?
Ben supprimez ces 25 %, et les Français ne se nourriront plus que de produits importés du Brésil, de l’Argentine, des USA, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. On continuera à faire du champagne, de la truffe(et du foie gras – because les autres pays l’auront interdit.
ça tombe bien d’évoquer la « crédibilité » de la presse écrite. Parce que H16 en a fait son billet du dimanche :
http://h16free.com/2013/09/29/26148-que-vont-les-journaux-devenir-rien-et-cest-tant-mieux
Pour les algues vertes on lira avec grand bénéfice, équibré mais décapant:
http://www.infoguerre.fr/guerre-de-l-information/le-tertium-non-datur-dune-guerre-informationnelle-autour-des-nitrates/
« La directive européenne « nitrates » entre en vigueur en décembre 1991 avec pour objectif officiel la protection des réserves d’eau par une limitation de l’usage des nitrates présents dans les engrais puis déjections animales …..
La mise en cause ancienne des nitrates
Le lien de causalité entre nitrates et algues vertes (connu sous le terme d’eutrophisation) remonte scientifiquement aux années 50. La France n’est pas la seule mauvaise élève de la classe européenne : les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark se retrouvent également sous une épée de Damoclès. Les Etats membres de l’Union sont sommés de réduire la pression des nitrates d’origine agricole d’une manière ou d’une autre. C’est ainsi qu’après avoir déclaré vouloir devenir le leader du porc européen, le Danemark a atteint ses propres limites en termes de capacités de production justifiant ainsi une réorientation des plus opportunistes : l’exportation de porcelets dans tous les pays de l’Est afin de « délocaliser le problème »… »
et la suite sur la valorisation des algues vertes, potentiellement ressource de grande valeur en ces temps de monde fini. Même la génération de monnaie sans fin finira par finir et alors …bonjour la chute.
Le scénario était bien écrit d’avance. Il s’applique inexorablement, peu importe les agitations de part et d’autres.
oui, peut-être, mais j’opterai plutôt pour « Par ce que la Presse française est dans le rouge , elle n’a plus suffisamment de lecteurs pour vivre, ce sont les annonceurs ou les propriétaires des journaux qui définissent le contenu éditorial des revues et quotidiens. Derrière des sujets anxiogènes, il y a moyen d’orienter le comportement en terme d’achat des consommateurs: bulle de l’immobilier plus ou moins masquée, de faux sujets sanitaires pour en masquer des vrais, risques sanitaires zappés lorsqu’il s’agit de produits alimentaires ou agricoles importés, idem pour les vêtements ou les articles ménagers venant de pays aux normes fantaisistes.
La circulation des biens de consommation est le moteur de l’économie moderne et la principale source d’enrichissement des acteurs majeurs avec la finance etherée.
Les seuls journaux a peu près solides sur les risques sanitaires restent Marianne et le Figaro, le premier car c’est le fondement de sa création, d’informer le plus honnêtement et le second parce que le pacte d’actionnaire est dominé par une famille d’ingénieurs pas des financiers, ensuite les achats de pub modifient le contenu éditorial de ces papiers, mais le fond reste solide en témoigne les positions du Figaro sur le sujet du tabac et de ses dangers comparativement à tous les autres produits courants de notre environnement.
« elle n’a plus de reporter d’enquête » : Non, Martine Perez et Marc Menessier restent par exemple de solides journalistes, capable de produire des articles de qualité, certes pour Libération c’est le vide sidéral quoique, parfois, quelques articles corrects.
« Comme c’est du sensationnel , c’est du gagnant : » Et l’info sur l’OTA, sans forcer et en disant le vrai, c’est pas mal comme effet auprès du grand public : substance cancérigène, néphrotoxique et immunodépressive – que faut -il de plus ….perturbateur endocrinien principal…. on en a d’excellents, cancercérigènes de surcroit, c’est la pilule contraceptive composée d’ethynil oestradiol, de seconde génération. Mais la crise du printemps est désormais oubliée.
Avalez vos pilules braves gens, consommez et ne pensez à rien d’autre, on s’occupe de tout !
Marianne !?
Pour la désinformation ils sont assez fort au mieux c’est de l’incompétence.
Ils sont assez approximatifs et assez réducteurs .
Pourtant les chercheurs du CIRC s’ils pointent les risques que font courir les contraceptifs oestroprogestatifs, les chercheurs modèrent leur conclusions. Dans un communiqué de presse, ils estiment qu’il n’est pas exclu que « le résultat global net pour la santé publique (des contraceptifs oraux) soit bénéfique » mais qu' »une analyse rigoureuse est nécessaire pour le démontrer »
Pas aussi alarmiste que ça .
Comme tout médicament il y a des effets secondaires , c’est une affaire de rapport benéfice/ risque surtout que les « pillules contraceptives » protège de certains cancers.
Si on veut ne pas prendre de risque , il y a l’homéopathie .
ça soigne rien mais il n’y aucun risque !
Le CIRC dit le vrai avec le classement des anticonceptionnels à base d’œstrogènes mais donnent des gages aux milieux antinatalistes dominants qui veulent que la pilule ou les implants soient le fer de lance de la campagne, ou aux labos pharmaceutiques. Les contraceptifs oraux sont un formidable marché, imaginons la France qui troque la pilule pour le stérilet ou tout autre méthode, la perte de chiffre d’affaire serait énorme.
L’ethynil oestradiol n’est tellement dangereux pour ses effets utilisé seul, sauf sur l’environnement. Il est cancérigène mais avec des augmentations de risque modérées. En revanche bonjour les interactions avec la cigarette, les médocs…..Désolé mais l’argument sur la moindre prévalence de cancers rares est un argument éculé et sans saveur.
La pilule est impliquée en interaction avec d’autres substances ingérées ou fumées dans les cancers les plus fréquents : sein, foie…. parfaitement prouvé, pour le foie, c’est normal pour l’organe qui détoxifie.
Toutefois les alertes portent essentiellement sur les effets directs, augmentations de risques limitées.
Si l’on s’intéresse aux interactions, plus complexe à démontrer….bonjour l’angoisse.
Ce qui n’enlève pas l’intérêt de ce moyen au niveau d’une population humaine en général et de la simplicité de son utilisation.
Mais alors dans ce cas faisons de même pour les pesticides encore plus utiles et si bien utilisés aux bénéfices incomparablement supérieurs à la pilule en terme de balance bénéfices/risque , on le voit sur l’OTA dans le vin.
La pilule c’est tout de même le premier perturbateur endocrinien majeur ingéré par les populations humaines, même les hommes via l’eau de boisson puisée dans la rivière.
« mais donnent des gages aux milieux antinatalistes dominants qui veulent que la pilule ou les implants soient le fer de lance de la campagne, ou aux labos pharmaceutiques »
Antinataliste ???
Expliquez-moi .
Dans le Larousse cela doit correspondre à » qui s’oppose à la croissance de la population humaine » , on pourrait ajouter par tous les moyens plus ou moins légaux.
Le meilleur moyen de réduire la fécondité des femmes reste leur éducation et l’amélioration du niveau de vie des populations, ce que le Larousse ne dit pas forcement.
Il existe donc des politiques soft comme en Europe, dures comme en Chine ou en Inde, idiotes comme celle prénonisée par Michel Tarrier qui a quand même trouvé le moyen de produire une ou deux filles, les pauvres, j’espère qu’il les a fait stériliser avant leur adolescence.
Celui là c’est un antinataliste paradoxal.
L’avantage avec les antinatalistes non paradoxaux c’est qu’ils disparaitront sans postérité.
je sais ce que c’est anti nataliste , merci .
C’est l’opportunité de l’usage à tout va de ce terme.
ça complot , non ?
Complot? Quel complot ?
Faire du fric et tondre les autres, individus, groupes sociaux ou nations n’a rien a voir avec un quelconque complot, c’est du bon business!
Les américains y excellent, mais d’autres s’y mettent.
Seriez vous un fan de Michel Terrier?
Il ne s’agit pas ici du vin, mais des bons et mauvais traitements de la pomme…
Cet article inspiré de faits bien réels, les personnages et situations décrits dans ce récit sont parfaitement réels :
http://0z.fr/WCnmR