Les bonnes études et les mauvaises études selon les écolos

Partager sur : TwitterFacebook

Les écolos et la presse bien-pensante ont toujours une approche de simplification sur la problématique des enjeux de la protection phytosanitaires et de ces risques. Cette approche visant  à classer les différentes études selon deux registres : les bonnes et les mauvaises. Il est bien évident que les mauvaises sont diabolisées : le résultat des pressions du lobby etc.
Le site « pourquoi docteur » du Groupe du Nouvel Obs fait ainsi état de la dernière étude systémique de l’EFSA sur les conséquences de l’exposition aux phytos. Et Bruno Martette de titrer : « Santé : l’Europe disculpe les pesticides ». Sauf que l’EFSA est bien plus prudente : « Despite “the large volume of available data and the large number (>6,000) of analyses available, firm conclusions cannot be made for the majority of the outcomes studied. This observation is disappointing especially when one accounts for the large volume of research in the area. However, this observation is in line with previous studies on environmental epidemiology and in particular on pesticides which all acknowledge that such epidemiological studies suffer from many limitations and that the heterogeneity of data is such that does not allow firm conclusions to de made.” En clair, des données hétérogènes, des difficultés d’harmonisation entre les études et donc des conclusions difficiles à tirer. « Nous sommes donc ici bien loin du rapport alarmant de l’Inserm qui alertait sur les nombreux dangers des pesticides pour les agriculteurs, mais aussi pour les riverains ! », nous affirme Bruno Martette.  En bref, l’étude n’est pas à retenir car elle semble différente de celle publiée par l’INSERM. Immédiatement la stratégie de diabolisation se met en place. Cette stratégie repose sur une sur-interprétation d’extraits de communiqués de presse et sur un travestissement des résultats par simplification.  Peu importe, l’important est d’installer dans les esprits et l’espace médiatique l’idée que la nuance n’existe pas.

3 commentaires sur “Les bonnes études et les mauvaises études selon les écolos

  1. Pour observer un effet qui serait forcément très faible compte tenu des normes, il faudrait sans doute des données ultra précise sur des millions d’individus. Comment extraire l’effet de phyto dans le magma informe des modes de vie, d’alimentation, le tabac, l’alcool, les drogues illégales, la pollution des énergies fossiles, la génétique des populations? C’est du délire à l’état pure, l’effet ne sera jamais mis en évidence pour les doses en dessous des DJA.

    1. si l’effet est inobservable, il n’est pas important…
      et si on se concentrait sur l’effet réel et observable des polluant anthrpique:
      – tabac
      – alcool
      – paresse
      – tropbouffe (pas tant que ca la malbouffe – et d’ailleurs sans paresse c’est pas mauvais)
      a laquelle j’ajouterais:
      – stress causé par la peur
      – dépression causé par l’énervement des proches quand on déconne a fond dans les peurs déraisonables
      – perte de chance a ne pas utiliser le progrès techniques utiles
      – perte de chance parce que qu’on s’est ruiné pour éviter des riques imaginaires avec des solutions de charlatan plus ou moins légales…

      ayant été grimpeur, parachutiste, étant informaticien dans la sécurité, cycliste urbain, je m’y connais en fausses peurs dangereuses et vrais peurs ignorées parce que les reconnaitre soulève des questions gênantes, et réduit le confort immédiat.

      si on s’arrêtait de chasser les souris pour s’attaquer aux loups.

      1. De fait, si les écolos et autres angoissés étaient cohérents, ils exigeraient déjà l’interdiction immédiate du tabac et de l’alcool, responsables de 120.000 morts prématurées chaque année.

        Mais comme ils sont manipulateurs et savent très bien l’accueil que ça aurait dans la population générale, il vaut mieux se concentrer sur ces faux problèmes du nucléaire ou des pesticides dans la nourriture.

Les commentaires sont fermés.