32 espèces de poissons dans la Seine : la biodiversité ne va pas si mal n’en déplaise aux marchands de peur !

Partager sur : TwitterFacebook

Depuis une vingtaine d’années, le SIAAP «(Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne) réalise chaque été, en lien avec l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), une campagne de pêche scientifique en Seine et en Marne. Le recensement de la faune piscicole permet d’évaluer la qualité globale du milieu naturel et l’impact des activités du SIAAP.
Le nombre d’espèces recensées n’a cessé d’augmenter depuis 1990, passant de 14 à 32 pour la Seine et de 14 à 30 pour la Marne. On note la présence d’espèces fragiles, comme la truite, la loche… La lamproie par exemple a été observée pour la première fois dans la Marne lors de la campagne de pêche 2012.

En clair, la biodiversité ne se porte peut-être pas si mal contrairement à ce que nous disent tous les marchands de peur.

15 commentaires sur “32 espèces de poissons dans la Seine : la biodiversité ne va pas si mal n’en déplaise aux marchands de peur !

  1. Ces résultats ne sont pas étonnant, il y a 50 ans nos fleuves et rivières étaient des décharges liquides. Les efforts considérables entreprit dans le retraitement des eaux usées et la réduction de rejet divers ont permis une amélioration plus que sensible. S’il reste de points noirs (antibiotique, hormone), les solutions techniques sont à portée en ce qui concerne la pollution chimique. Le principal problème de nos cours d’eau reste et restera les aménagements hydrauliques: digues, seuils, barrages et l’absence de zone de crue annuel réduisent les fonctionnalités environnementale des cours d’eaux, mais il faut quand même permettre l’activité humaine. On peut aménager (passe à poissons, zones inondables aménagés) mais ça restera très loin d’un environnement près industriel.

    1. J’ajouterai que les efforts massifs d’assainissement des eaux usées, qui font partie des vrais progrès hygiéniques, sanitaires et écologiques, ont été conduits par des autorités publiques conscientes des réalités, sans y avoir été poussées par des campagnes d’activistes escrologistes environnementeurs. Dès informations à ce sujet très intéressantes dans « Pour en finir avec les histoires d’eaux » de Kervasdoué et Voron.

    2. Comme vous le dite Karg, les solutions techniques existent pour épurer l’eau (Osmose inverse), mais c’est tout le contraire qui est mis en place actuellement.
      Grâce aux avancées « écologiques », les petites villes (et maintenant des grandes aussi) « s’équipent » de station de lagunage, de phytorémédiation… et stoppent leurs stations d’épuration conventionnelles.
      Le problème est donc un retour en arrière pour de nombreux petits cours d’eau, car les stations de lagunage ne sont pas efficaces contre les métaux lourds, les médicaments, de nombreux pesticides, les hormones…

      1. les médicaments, de nombreux pesticides et les hormones ont tous une durée de rémanence courte (il n’y a aucune de ces molécules organiques complexes qui soit stable) et sont vite dégradés par les bactéries, si ce n’est pas fait avant par l’oxydation et les UV.
        Toute l’hystérie irrationnelle autour de ces produits à l’état de trace (par rapport aux « toxiques » naturels) ne prouvent qu’une chose : les escrolos ne seront jamais satisfaits et inventeront toujours de nouveaux prétextes de pollution pour contrôler et interdire.

        1. Non, une fois enfouie dans le sédiment des rivières, sans UV et avec peu d’oxygène, ces polluants deviennent relativement persistent. D’autre par le flux est continu, les agriculteurs ne traitent pas tout les jours, globalement les humains sont tous le temps malades et beaucoup de femme sous hormones.

  2. « Non, une fois enfouie dans le sédiment des rivières, sans UV et avec peu d’oxygène, ces polluants deviennent relativement persistent.  »
    —————————
    Quels polluants, à quelle concentration, dans quelle rivière ? Sans faits, chiffres et sources, ne serait ce que pour comparer aux concentrations de polluants NATURELS et aux seuils de toxicité, tu peux dire n’importe quoi.
    Pour l’instant, à part de vagues accusations gratuites typiques de la litanie escrologiste, tu as que dalle.

    1. « Quels polluants, à quelle concentration, dans quelle rivière ? Sans faits, chiffres et sources, ne serait ce que pour comparer aux concentrations de polluants NATURELS et aux seuils de toxicité, tu peux dire n’importe quoi.
      Pour l’instant, à part de vagues accusations gratuites typiques de la litanie escrologiste, tu as que dalle. « –

      On peut vous retourner le compliment miniTAX : à part vos présupposés, vous n’avez que dalle à fournir comme arguments chiffrés.
      Durée de 1/2 vie des principaux micropolluants trouvés dans l’eau, devenir des métabolites ?

      Puisque vous êtes si sûr de vous, ce ne devrait pas être difficile de trouver tout ça

  3. Cher amis, je suis jean-paulette. Oui je suis une fille. Et scientifique renommé donc j’aimerai donné mon avis à propos de tous ces petits propos mal ordonnés que vous nous avez donné. Je ne suis pas d’accord avec Karl. Excusez-moi Karl mais vous verrez que vous dites des choses absurdes dans un bout de temps. Je fais une étude sur les poissons de la seine et j’aimerai savoir combien il y en avait il y a 50 ans. Si vous pouviez me répondre dans les heures à suivre je vous en serrez reconnaissante.
    De Jean-Paulette qui vous remercie de prêter attention au commentaires et d’y répondre d’avance.
    PS: on peut également m’appeler Jaquie-Joe et j’userai le « fameux » proverbes des jeunes d’aujourd’hui: LOL ! (d’ailleurs j’ai vue le film hier soir à 7 heures et j’ai trouvé ça divertissant! D’ailleurs ça me donne envie d’être moi aussi une « jeunes d’aujourd’hui »

    1. @ jean paulette

      Cher amis, je suis jean-paulette. Oui je suis une fille. Et scientifique renommé

      === Et en plus complètement fâchée avec l’ortografe hein? Pitoyable quand même de voir le niveau à ce point minable….

      1. Les phrases hésitantes de cette contributrice me feraient plutôt penser à une personne d’origine étrangère dont le français ne serait pas la langue maternelle et qui, pour cette raison, n’en maîtriserait pas un emploi capable de lui épargner les fautes ou les mauvaises tournures.

  4. @Jean paulette,

    Extrait du livre « Pour en finir avec les histoires d’eau », cité plus haut par monsieur Berthod :

    Page 114-115

    « Paris : un très long chemin vers la propreté

    Au XVIe siècle déjà, la pollution des eaux de la Seine était l’objet de nombreux commentaires. Au début de la Troisième République, alors que l’agglomération comptait deux millions d’habitants, le déversement des eaux usées privait la Seine d’oxygène sur 40 kilomètres en aval. Aucun poisson n’y survivait. On disait même en boutade que l’eau de la Seine était tellement sale que les microbes ne pouvaient pas y vivre. Seule l’arrivée des eaux de l’Oise permettait de diluer des polluants. En 1940, la mise en service de la station d’Achères n’a pas suffi à améliorer la situation car la population, et avec elle les eaux polluées, avait plus que doublé. En 1969, l’agglomération atteignait 10 millions d’habitants, la Seine était toujours sous-oxygénée, donc sans poissons, plus de 100 kilomètres après Paris. L’égout, c’était d’abord le fleuve.
    Grâce à de gros investissements, les choses commencent alors à s’améliorer. Plus de 3,5 milliards d’euros vont être investis sur les sites de Seine amont à Valenton (94), Seine Centre à Colombes (92) et Seine aval aux Grésillions (78). Dans le même temps sont modernisées les stations d’Archères. Le volume d’eaux usées à traiter était passé de 50 millions de m3 en 1900 à plus de un milliard de m3 par an en 2000. En 2007, pour la première fois de l’histoire de Paris, l’achèvement de Valenton II et des Grésillions donne à la métropole une capacité de traitement supérieure à la demande. Le progrès a été spectaculaire. Le retour des poissons ne s’est pas fait attendre. Entre 1994 et 2006, le nombre d’espèces présentes dans la Seine est passé de 15 à 30. On peut donc reconstituer un milieu « naturel » après une situation dégradée pendant plusieurs siècles. »

  5. « je suis jean-paulette. Oui je suis une fille. Et scientifique renommé  »

    Et on s’étonne que le grand public perde confiance vis a vis des scientifiques!!!!!

    Que d’autre que vous parle de votre prétendu renommé OK mais cité comme cela ……..bravo

    Olivier n’a (semble t il )pas votre « renommé » et surtout pas votre vanité mais il vous apporte quelque infos que vous ne semblez même pas connaitre.(j’espère que vous ne travailler pas se sujet depuis trop longtemps quand même)

    « Excusez-moi Karl mais vous verrez que vous dites des choses absurdes dans un bout de temps »
    OK la renommé, mais encore……..? explication…..?

    Vous ne seriez pas amis avec belpomme ???

  6. Depuis 2010, un suivi des micropolluants se fait sur les rejets de toutes les stations d’épuration (STEU) d’une capacité supérieure à 100 000 équivalents habitants (EH) et depuis 2012 sur celles d’une capacité comprise entre 10 000 et 100 000 EH.
    Plus de 50 molécules sont recherchées, dans différentes familles (métaux, pesticides, plastifiants, solvants, organométalliques, …)

    Pour l’instant, les premiers résultats (officieux, pas encore de synthèse nationale de sortie, mais ça ne devrait pas tarder) montrent qu’il n’y a pas vraiment de raison de s’inquiéter, tous les éléments trouvés étant toujours à l’état de traces.

    En revanche, les médicaments n’étaient pas cherchés, et on n’a pas analysé non plus les boues d’épuration

    1. métaux et métaux lourd, c’est peu étonnant de les voir disparaitre, avec la fin de l’essence au plomb et au mercure. Idem pour les plastifiants, ça fini pas forcément dans les toilettes ça. Par contre si on ne recherche pas les antibiotiques et les hormones, forcément tout va bien.

      Pour les boues il y a des analyses pour les épandages, c’est bien suivit pour les ETM. Je me fais moins de soucis pour les antibio et les hormones, au champs les UV et les bactéries s’en occupent.

Les commentaires sont fermés.