Ferme des mille vaches : une méthode bien rodé

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Une occupation, un peu de ramdam médiatique, de la mise en scène et bingo… un rdv avec Cécile Duflot et Philippe Martin est accordé. La méthode est maintenant rodée depuis quelques années. La confédération Paysanne ne fait que la reproduire, avec une effectif minime de militants.
Ca s’appelle la démocratie!
Enfin… il y a un léger petit problème. Comme vous pouvez le remarquer dans le twitt de Cécile Duflot, le RDV à son cabinet était déjà dans les tuyaux (« comme proposé hier »).
On appelle ça comment?

 

34 commentaires sur “Ferme des mille vaches : une méthode bien rodé

      1. Je proteste !
        il est scandaleux que l’espèce bovine soit comparer comme ça !

        1. Je comprend votre second degré…

          Cela me fait penser à une ancienne célébrité qui avait fait fort, elle aussi… mais l’humour en moins. 🙁

          Susan Sontag, essayiste et romancière américaine (1933-2004) décédée d’une… leucémie avait écrit (en 1967) :

          « La race blanche est le cancer de l’Histoire humaine. » 😥

          Elle s’était reprise ensuite pour préciser que… « cela diffamait les cancéreux. » 😯

          Ah, les adorables humanistes

      1. C’est tout le contraire ! La multiplication des surcouches réglementaires concernant l’environnement et le bien-être animal conduit à une augmentation importante du coût de « la vache logée ».

  1. La Conf’ devrait également rencontrer les représentants des salariés des entreprises laitières de la région Picardie, pour leur expliquer pourquoi ils sont contre cette ferme.
    Pour rappel, cette région fait face à une diminution marquée de la production laitière. Les agriculteurs préférant les productions végétales. Or, pas de lait, pas d’usine de transformation. La suite, vous devinez.

  2. j’ai vu dans ouest france , un interview d’une responsable de l’INRA qui parlait de cette ferme.
    Elle disait que ce modèle (Ferme de 1000 et + bovins ) était dépassée .

    Je pense que c’était elle qui était dépassée.

    1. Pas forcément.
      Je ne connais l’article en question, mais cette personne de l’INRA disait peut-être qu’une ferme de 1000 vaches ne sera peut-être pas suffisante pour être rentable dans le futur….
      Il faut bien comprendre une chose : notre modèle social et sociétal en France et en Europe repose principalement sur la dépense publique. Or il arrive à bout de souffle. Ce qui veut dire qu’un moment ou l’autre les aides multiples et variées vont disparaitre quand les créanciers en auront marre de nous prêter de l’argent à risque. Et alors ne survivront que les entreprises capables d’être rentables par elle-même : donc de grande taille !!
      C’est mon avis, et rien que mon avis.

      1. Peut-être, mais en agriculture les économies d’échelles atteignent plus vite leur plafond que dans d’autres activités. Cependant ces plafonds augmentent avec les progrès techniques liés aux équipements.

        Ma conclusion : qui vivra verra bien quand le seuil de mille vaches sera devenu un minimum pour être rentable.

    2. Le problème avec l’INRA, particulièrement en productions animales, c’est qu’ils cherchent, ce qu’on leur dit de chercher. Le « on », ce sont les politiques.
      La mode est au développement local, autonomie alimentaire etc…donc ils travaillent dessus.
      Faites un tour sur les comptes rendus des J3R (Rencontre de la recherche Ruminants), et vous verrez les orientations.
      En production laitière, l’INRA (et les Chambres d’Agriculture) sont d’office, allergiques aux grosses unités, à l’intensification. L’opinion de cette chercheuse était prévisible. Si elle avait dit le contraire, là, c’eut été un scoop…mais son budget futur aurait pu être impacté.

  3. Bien que chacun à ses propres idées sur la question, il faudra peut être un jour limiter la taille de ces élevages, des exploitations, etc.
    Plus c’est grand moins c’est facile à gérer et plus l’on se rapproche de la finance avec en grand F .

    La course à l’agrandissement est souvent une course perdue d’avance!!!

    1. « Plus c’est grand moins c’est facile à gérer »
      C’est ce que le « bon sens » dirait, mais en réalité, c’est plus simple car ça permet en particulier de mieux gérer les vaches par lots, selon le niveau de production, d’ajuster au mieux la ration selon les besoins.
      Quant à limiter la taille, je rêve: ce n’est pas une loi qui va nous dire ce qui est bien ou pas! (on est en train d’en crever, de ces lois)
      Si ce n’est pas efficace à un certain seuil, les agriculteurs en tiendront compte dans leurs projets d’investissement. De plus, pourquoi limiter en agriculture et pas dans d’autres secteurs?

      Tiens par exemple, en Espagne, une exploitation de 300 truies est considérée comme « petite », contrairement à nous en France;

      1. C’est une question de bon sens économique : Les frais fixes augmentent moins vite que le nombre d’animaux.

      2. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la taille d’un élevage de 1000 vaches laitières avec le reste du troupeau, génisses ,veaux, etc, une vache ,ce n’est pas une truie !!!
        Autre problème ( qui ne le sera peut être pas pour les néoruraux !!!),cette concentration aurait pour conséquence de détruire tous les élevages laitiers des villages environnant , ce serait un désert !!!
        Autre conséquence, il serait pratiquement impossible de mettre 1000 vaches au parc, donc que faire des pâtures existantes non labourables ?
        Il faudrait un plan d’épandage énorme ( même si les effluents sortaient d’ un méthaniseur )avec des distances forcément importantes qui couteraient une fortune !!!

        Non, ces types de projets devraient être interdits et dans tous les cas ,limités à des regroupements d’élevages de taille plus modeste ,permettant premièrement de libérer du temps aux éleveurs pour une vie de famille  » normale », permettant bien sûr un gain économique par des constructions modernes optimisées.

        Le gigantisme tel que suivent actuellement nos coopératives, ne génère pas d’économie mais au contraire, oblige les coops à toujours embaucher plus et à s’agrandir plus pour écraser les charges fixes. Cela n’aura pas de fin !!!

        I

        1. Mais justement, si cette ferme de 1000 VL se monte, c’est parce les élevages de taille moyenne disparaissent, ce ci pour diverses raisons: main d’œuvre, concurrence avec les productions végétales, rentabilité…
          Alors, on a le choix: on « interdit » ce type d »élevage (à partir de quelle taille est ce « acceptable »?), ou on ne fait rien, ce qui veut dire qu’on abandonne la production de lait dans cette région, donc que l’on ferme les outils industriels?
          En France, on préfère sacrifier l’emploi pour préserver notre « exception ». Le résultat n’est pas fameux. Les dernières données européennes montrent un décrochage de la France dans l’agro industrie par nos partenaires européens.
          Comme le dit Roger, plus bas, c’est d’abord une histoire de rentabilité.

  4. Bonjour,
    1000 vaches cela a un air de sovkhoze ou de kolkhoze, Cela devrait parler aux pastèques comme une nostalgie d’un monde merveilleux si bien géré par le petit père des peuples…
    Ce monde n’est -il pas encore dans leur rêve de grand soir ? Il est vrai que ces fermes soviétiques n’étaient pas privées mais collectives. Si cet élevage était nationalisé, le critiqueraient ils ?
    Cdt

  5. « pas privés mais collective  » !!

    Cela peut être collectif et privé : exemple un GAEC …….

  6. Collective au sens du collectivisme socialiste. Les Sovkhozes étaient étatiques et les sovkhozeniks les serfs. Un GAEC n’appartient pas à l’Etat.
    Cdt

  7. Je suis à-priori sceptique sur la rentabilité de tels élevages en France. Du moins, je l’étais jusqu’à avoir lu qu’il y avait actuellement à peu près 5 éleveurs ( 500 vaches) associés au projet porté par un entrepreneur venu du BTP.

    J’ai déjà visité des fermes de plus de mille vaches dans l’est de l’Allemagne ou aux USA (aux USA, la moitié du lait provient de fermes de plus de mille vaches). Leur point commun : une main d’oeuvre bon marché. En Basse-Saxe, des allemands du cru (pas de Polonais) payés 900 € (brut ?) par mois pour 48 heures hebdomadaires en trois huit. Aux USA : des Mexicains payés 12 000 $ à l’année, soit 9 000 €/an, soit encore 750 € par mois pour un travail en trois huit. Ce rythme de travail inclut donc des heures de nuit et des heures de week-end.
    Dans la convention collective « polyculture-élevage » du Finistère, les heures effectuées entre 22 heures et 6 heures sont payées double, celles du dimanche aussi. Les heures au-delà de 35 heures hebdomadaires donnent aussi droit à des majorations. Enfin, le treizième mois est obligatoire. Précisons aussi qu’en France, il y a un SMIC et que, en pratique, si l’on veut une main d’oeuvre qualifiée, on ne la paie pas au SMIC mais au-delà… Je vous laisse calculer (pour ceux qui n’ont pas peur) à combien reviendrait dans notre pays une main d’oeuvre salariée employée à trois traites par jour dans une étable de plus de mille vaches…

    Maintenant, si ce sont des éleveurs associés dans une structure dont ils sont actionnaires et s’ils fournissent une part importante de la main d’oeuvre, cela peut réussir. En tout cas, c’est eux qui assument le risque financier et je ne vois pas à quel titre il faudrait leur mettre des barrières. Dans une région en déprise laitière, ce type de projet peut freiner la fuite du lait et bénéficier aux producteurs plus modestes en justifiant le maintien d’outils de transformation dans la région.

    L’attitude de la Confédération paysanne est archi-classique « small is beautiful ». Si mille c’est trop, si cinq cents c’est trop, c’est combien la limite admissible ? La Conf’ cherche auprès des bobos parisiens le crédit qu’elle ne trouve pas auprès des agriculteurs 😉 Dans leur bureau national, on trouve d’ailleurs 5 sur 7 (de mémoire) qui sont en production biologique et/ ou en circuit court. Ce mode de production ou de commercialisation est tout à fait estimable mais une telle proportion (5/7) n’est pas du tout représentative de la population agricole. C’est par-contre, le seul qui trouve grâce aux yeux des bobos parisiens, et ils bénéficient d’une écoute très complaisante auprès de nombreux médias au point d’exercer un vrai pouvoir de nuisance sur l’opinion (exemple : la manipulation de l’opinion sur les OGM). Je reconnais aussi que les positions affichées par la FNSEA sont souvent peu claires pour l’opinion. Exemple : après une destruction d’essais OGM en plein champ, Jean-Michel Lemétayer avait dit « en détruisant ces essais, on cultive notre dépendance… »

    Autre point de vue concernant des élevages très développés. Comme vu plus haut, je ne pense pas qu’ils puissent reposer (en France) sur de la main d’oeuvre majoritairement salariée. Par-contre, ils permettent à leurs éleveurs de bénéficier d’outils performants et de conditions de travail décente. Je ne pense pas que beaucoup de jeunes accepteront les conditions de travail et le rythme que ma génération a connue (nombre d’heures par jour, par semaine, peu ou pas de week-ends et peu ou pas de congés). La génération précédente a bénéficié d’une main d’oeuvre familiale souvent corvéable, comme d’une main d’oeuvre salariée moins protégée qu’aujourd’hui. On ne refera pas le passé. Le maintien d’une production laitière dynamique supposera de revoir les méthodes de travail et la structure des exploitations. Faute de quoi, les jeunes iront voir ailleurs…
    Je vous passe le couplet sur le revenu 😉

  8. Question sur les employés de la superfeme, s’ils sont polonais ou roumain, au prix des salaires en Pologne ou en Roumanie, et la durée du travail réel de ces pays, cela fonctionne.

    Pas si ce sont des salariés frnaçais, seuls les paysans à 70h / semaine peuvent rendre l’exploitation rentable.

    Agriculture de ferme contre agricultire de firme. La FNSEA avait été la permière à critiquer ce projet porté par un investisseur extérieur à l’agriculture.

    Indépendamment de cela, c’est une preuve de plus de l’explosion actuelle mais surtout future des besoins en produits alimentaires et le prix de ces derniers. L’agroécologie devra faire primer la production à l’accumulation de normes nouvelles si elle veut survivre à son promoteur comme ministre.
    Cela dit le pire était issu du Grenelle de 2007 qui ignorait le changement de monde en cours en 2007. Une conférence de myopes et d’aveugles.
    Changement de monde !
    Nous y sommes et la suite n’aura rien à envier à l’actualité.

    1. Je pense que votre analyse économique est trop simpliste. Elle ignore les effets de la mécanisation et de l’automatisation du travail. Vous avez entendu parler du robot de traite ?

      1. Quand l’innovation permet des gains de productivité , les robots de traite sont vraiment une amélioration réelle pour l’éleveur et pour l’animal car ce dernier va à la traite quand il le désire.

        Mais il n’accepte pas tout les « formats » de vaches.

        Un gros investissement mais rentable au bout du compte.

        1. Certes, j’avais déjà des éléments sur cet outil mais pour l’instant pas terrible en terme de qualité sanitaire pour le lait, en sus d’une conformation, homogène des mamelles : une mamelle cela se nettoie aussi avant de poser les trayons, c’est aussi un temps pour repérer les débuts de mammites.
          Je repose ma question : polonais ou roumains ?
          Mais il existe des défenseurs de l’agriculture de firme sur ce site, contre l’agriculture de ferme qui caractérise l’Europe de l’ouest en général et la France en particulier.
          En UK, la situation est plus complexe avec quantité de terres appartenant toujours à l’aristocratie.
          De fait les positions extrêmes de la conf, soutiennent l’émergence de l’ « agriculture de firme » en France. Paradoxal mais ainsi !

          1. Polonais ou Roumains, peu importe l’origine des travailleurs déplacés. S’ils sont employés en France, ils ne peuvent pas l’être à des conditions (salaires et sociales) inférieures à celles de leurs homologues français. Ils y en a donc quelques uns, par exemple dans le secteur de la découpe en abattoir de porc, mais seulement quand on ne trouve pas assez de Français pour remplir ces postes !
            Au moment où l’on discute de l’indemnisation du chômage en France, je peux vous citer pléthore de cas où des employeurs ne trouvent pas de main d’oeuvre, payée au SMIC et déclarée pour, par exemple, ramasser les pommes. Ils se retrouvent donc à répondre à des sociétés prestataires de service, en fourniture de main d’oeuvre souvent originaire des PECO. Que ces sociétés respectent ensuite la réglementation sociale en matière de logement et autres est un autre problème qui est du ressort de l’URSSAF ou de la MSA. Soyons clair, en France, le recours à ce genre de main d’oeuvre n’est absolument pas moins cher pour l’employeur !
            En Allemagne par-contre, les lois sociales favorisent l’abus du recours aux travailleurs étrangers. Vous connaissez l’absence de SMIC (jusqu’à maintenant). Il y a aussi l’exonération de charges sociales pendant les 6 premiers mois d’existence d’une société de prestation de main d’oeuvre. Il suffit ensuite à ces sociétés de procéder à des modifications mineures dans ses statuts pour repartir pour 6 nouveaux mois d’exonération. Certaines pratiquent ce sport depuis des années. L’ampleur de ce phénomène démontre que les pouvoirs publics allemands n’ont aucune volonté d’y mettre fin.

      2. La France connait un véritable engouement pour les robots de traite, près de 50% des installations de traite neuves ! C’est unique en Europe.
        Si le produit est techniquement au point, il reste économiquement discutable. On ne peut pas nier qu’il entraîne des surcoûts sur de nombreux postes de la gestion technique :
        – une maintenance horriblement chère
        – des coûts alimentaires plus élevés (il faut des « bonbons » pour attirer l’animal à la traite)
        – un taux de réforme plus élevé (non conformité physiologique ou inadaptation de la vache)
        – des résultats en qualité du lait (cellules) souvent moins bons.
        – un manque de souplesse dans la gestion de l’effectif de vaches à traire (par robot)

        Si de très bons éleveurs maintiennent de bonnes performances en traite robotisée, il y a aussi des catastrophes. En particulier, quand l’agriculteur n’a pas vraiment le profil « éleveur ». Par exemple, il y a d’anciens GAEC familiaux comprenant un atelier lait important et un atelier grandes cultures conséquent. Au départ des anciens en retraite (qui souvent s’occupaient des vaches qu’ils avaient toujours connues sur l »exploitation), le jeune s’interroge sur les choix suivants pour faire face à l’impératif besoin de main d’oeuvre :
        – trouver un associé
        – embaucher un salarié (rentabilité très aléatoire en lait)
        – abandonner le lait…
        Il ne fait jamais le choix d’abandonner les grandes cultures. S’il a davantage d’affinités pour cette production, il peut être tenté résoudre le problème de la traite par l’installation d’un robot. S’il n’a pas le profil éleveur, cela tourne vite à la catastrophe. Si le robot apporte de la souplesse dans la gestion de son temps, il ne permet absolument pas d’économiser du temps globalement. Le manque de suivi quotidien des animaux place certaines de ces exploitations en risque d’arrêt de collecte laitière si la situation cellulaire n’est pas maîtrisée. Vu l’importance des investissements dans la traite robotisée, vous voyez le drame…

        Dans les pays voisins, les gros troupeaux privilégient plutôt les salles de traite rotative. Ou maintiennent des salles « herringbones » (en arrêtes de poisson) ou traites par l’arrière avec lice avant amovible. Ils ne trouvent pas anormal de passer deux, voir trois heures, à la traite. Ils passent par-contre moins de temps dans les champs, où les façons culturales sont plus souvent déléguées à des entrepreneurs de travaux agricoles.

  9. Un bon article sur la question : http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Un-projet-d-exploitation-de-mille-vaches-suscite-la-polemique-_EP_-2012-06-21-821618

    c’était en 2012, le conf avec sa position actuelle est passéiste, c’est trop tard, comme d’hab pour la conf qui ne s’intéresse qu’aux infos de la veille.

    La position des syndicats majoritaires, JA et FNSEA est très claire sur ce dossier, pas pour et plutôt contre en temps et heure, eux.

  10. En résumé : cette ferme de 1000 vaches (+1500 génisses) est une opportunité pour la Conf d’occuper le terrain médiatique.

    On le lui a offert sur un plateau (des milles vaches……..!!! )

  11. @ Daniel OUI TU AS RAISON A L AVENIR il n y aura pas de place pour les petites fermes meme les moyennes
    a l avenir fini la pac et plus de charges donc faudra etre grand pour etre competitif
    a partir de 2015 pour etre competitif il faudrai PAS aider les fermes de moins de 52 ha c est du social que de continuer a leur fourguer des primes pac gaspillage aucun avenir…
    et il faut encourager notre minitre a arreter d aider les bios

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