Le règne de l’écolo-obscurantisme

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Jean-Claude Jaillette, rédacteur en chef de Marianne, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer les derniers fauchages et autres inspections citoyennes. Dans une billet publié aujourd’hui dans l’hebdomadaire, il constate : « Plus aucun OGM n’est cultivé en France, ni même testé. Une loi de mai dernier a clos le débat sur les risques inhérents à la culture du maïs Mon 810, produit par Monsanto ». Et s’interroge ensuite sur l’action des faucheurs volontaires : « Dans ce cas, pourquoi les actions des Faucheurs volontaires se poursuivent-elles ? Depuis le vote de la loi et sa validation par le Conseil constitutionnel, trois actions destructrices ont été menées par des collectifs se réclamant de ce mouvement, sans que la justice n’intervienne. » Pour finir : « Les Faucheurs volontaires disent exercer des « inspections citoyennes ». Mais la science et la biologie, ont-elles besoin de milices « citoyennes »pour progresser? »
Pas un mot à rajouter. Tout est dit!

95 commentaires sur “Le règne de l’écolo-obscurantisme

  1. c’est comme les milices de la morale qui pululent dans des pays musulmans un peu trop libéraux pour les extrêmistes…
    comme il n’y a plus d’OGM ils attaquent maintenant les mutations dirigées, les selections…

    le bio et son memeplex sont une religion, une secta apocalyptique médicinale, le genre qui s’habille en fantome dans les rues. ce serait marrant si ca ne ressemble pas au début des chemises brunes ou des talibans.

  2. Le problème ce n’est pas tant que des gens sensés de la sphère agricole ou scientifique universitaire s’indignent de la dérive sectaire talibane qui gangrène notre pays , merci pour leur lucidité inaudible pour le moment …. ce qui est très grave c’est que des hommes et des femmes libres par définition qui malgré qu’ils soient passés par les plus hautes écoles de journalisme s’autocensurent en toute bonne foi et se refusent à la moindre investigation critique sur le politiquement correct qui régit nos pensées au diapason d’EELV et de FNE ou de leurs sbires maléfique aux relents fascistes et aux méthodes Staliniennes … y a pas d’autres mots pour caractériser cette pieuvre !

    1. doryphore > ce qui est très grave c’est que des hommes et des femmes libres par définition qui malgré qu’ils soient passés par les plus hautes écoles de journalisme

      Vous surestimez le niveau de ces gens.

      Lire « Les Petits Soldats du journalisme » de François Ruffin, lui-même passé par le Centre de formation des journalistes:
      http://www.acrimed.org/article935.html

  3. La position anti-OGM de la France est intenable sur le long terme.
    Je suis sûr que dans 20 ans l’opinion publique aura fait marche arrière.

    1. @ bob

      La position anti-OGM de la France est intenable sur le long terme. Je suis sûr que dans 20 ans l’opinion publique aura fait marche arrière.

      >>> Oui, mais à ce moment il sera trop tard! On paiera des grosses royalties pour exploiter des brevets que l’on aurait pu obtenir nous-mêmes et on importera des matières premières agricoles à grand frais. Et à ce moment là les Français commenceront à couiner que leur bouffe leur revient trop cher!

      1. Le problème des brevets sur le vivant est soulevé par les anti OGM. Vous faites bien d’en parler car les pro-OGM soutiennent qu’il n’y pas de problème avec les brevets.

        1. Il n’y a pas de problème avec les brevets. Les prétendus problèmes soulevés par les anti ne sont qu’une litanie de mensonges.

          1. surtout que les brevets sont limités dans le temps….Le problème avec les brevets est lorsque qu’il ne reste que très peu d’entreprises.
            En effet , si vous avez une deux entreprises qui un monopole , ils exploitent une rente (voir µsoft entre autre ) .
            Les anti-ogm grâce à leur action en Europe écartent toutes possibilités à des start up de grandir (de naitre) et laisse le champ libre (jeux de mots !) à celui qu’ils haïssent le plus (suivez mon regard !)

          2. On arrive en bout de chaîne de commentaires. Je réponds donc à M. Roger (2 août 2014 à 17:34) :

            « En effet , si vous avez une deux entreprises qui un monopole , ils exploitent une rente (voir µsoft entre autre ) » ?

            Si vous avez une ou deux entreprises, le brevet ne joue plus qu’un rôle mineur, si tant est qu’il en ait joué un.

            La preuve par Microsoft : pas de brevets, du moins dans sa phase d’ascension !

          1. certains croien qu’on peut breveter une séquence, et yen a qui ont bien essayé.
            mais ce qu’on brevette c’est pas une séquence, c’est un procédé innovant et un résultat espéré.

            vous pouvez breveter un gène qui fait des orange bleues, mais si quelqu’un en fait des lapin bleu c’est une innovation.
            et si un lys bleu s’en sert depuis 1000ans, personne peut vous empêcher de le cultiver…

            a noter que pas mal de pro-ogm (ou agnostiques) posent des problème de propriété intellectuelle, non pas sur des brevets sur le vivant, mais des brevets tout cout sur des innovations, créant par nature des monopoles, et avec les patent troll qui bloque l’innovation.
            pour eux même une semence hybride pose problème, comme un phytosanitaire… pour eux le concept bio c’est pas du propre c’est du « fait maison » accessible aux pauvres. nrien a voir avec le notre.
            ce sont des engrais naturels, des phytosanitaires simples a fair à la maison.

            visiblement les patent trolls viennent aux USA de se prendre une veste non seulement en perdant mais en étant condamné a payer les frais du défendeur.

            quand aux phytosanitaires et engrais, il sufforait d’introduire plus de concurence et d’arrêter d’interdire les vieux produits dès que le brevet tombe dans le domaine public (ca ferait partie de la raison de l’interdiction du DDT. le glyphosate devrait pas tarder si Monsanto n’a plus le monopole).

          2. On arrive en bout de chaîne de commentaires. Je réponds donc à M. AlainCo (2 août 2014 à 17:32)

            « a noter que pas mal de pro-ogm (ou agnostiques) posent des problème de propriété intellectuelle… » ?

            « visiblement les patent trolls viennent aux USA de se prendre une veste… » ?

            Source ? Juste pour m’éviter de chercher…

          3. je pensais à
            http://arstechnica.com/tech-policy/2014/07/biggest-patent-troll-slapped-down-hard-by-appeals-court/
            amais il y en a plein d’autres
            http://iphoneaddict.fr/post/news-128724-justice-patent-troll-deboute-face-apple-suite-plainte-portant-brevet-streaming-video

            de toute façon pour l’innovation disruptive le brevet est une solution dépassée.
            la solution c’est un écosystème d’entreprise pour aller plus vite et plus agile que les autres, … on innove en ouvert et comme on s’entedn bien, comme on a confiance, les autres sont à la traine à copier, là ou on innove…
            évidemment il faut pas chercher a se faire une rente, mais à courir en tête san jamais faire de pause. nouveau modèle, nomade.

        2. « …les pro-OGM soutiennent qu’il n’y pas de problème avec les brevets » ?

          Ah bon ! Où ça ?

          1. tout les gens sérieux avec qui j’ai discuté, moi compris, sont inquiet plus ou moins (moins s’il savent comment marchent les brevets en fait, mais un peu quand même a cause des troll et des monopoles)…

            en plus si l’anti-OGM a un cause idéologique, le pro-OGM a des causes variéesn pratiques, positivistes, humanistes…

            on est loin de l’image de lobby qui est propagé par les conspirationistes conspirants.

      2. Payer des royalties ?

        Ce n’est pas un problème : on ne paiera que si, in fine, le bénéfice est supérieur au paiement que l’on aura dû consentir.

        En revanche, ce qui est dramatique, c’est que nous sommes en train de flinguer notre filière des variétés et des semences.

        1. Autrement dit on est en train de flinguer ce qui nous aurait rapporté des royalties. Pas si éloigné que ça de l’idée d’Alzine.

          1. « Autrement dit on est en train de flinguer ce qui nous aurait rapporté des royalties. Pas si éloigné que ça de l’idée d’Alzine » ?

            Bof ! C’est la cerise sur le gâteau. C’est ce que touche par exemple Limagrain quand il permet à des Hongrois de produire des semences de ses variétés en Hongrie.

            Non, ce que nous flinguons, c’est toute la filière des variétés et des semences française. Cela va par exemple de Limagrain – obligé de se cantonner à l’obtention de variétés de maïs « conventionnelles » (sauf à délocaliser sa recherche et à produire au Brésil, par exemple, pour le marché brésilien, mais sans le bénéfice de l’apport de la recherche réalisée en France) – au producteur de semences de maïs français qui voit s’échapper les marchés d’exportation.

            L’Irlande du Nord avait un très grand obtenteur de roses, Sam McGredy. Il est parti s’installer en Nouvelle-Zélande dans les années 1970… Il y avait certes d’autres raisons, mais c’est un exemple à méditer.

            Une illustre famille d’obtenteurs français, qui a monté une opération en Argentine pour produire des blés tolérant la sécheresse, finira-t-elle aussi par se délocaliser ? Ou tout au moins mettre ses pépètes là-bas ?

          2. @Wackes

            Vous devez le savoir, mais Limagrain et KWS ont crée AgReliant en Amérique il y a 10 ans (http://www.limagrain.com/activites/vie-des-societes/il-y-a-10-ans-naissait-agreliant/article-237/fr.html#.U9_3P4BdVqo)

            Cette dernière produit plusieurs marques de semences et utilise les derniers traits de Monsanto.

            À chaque fois que je vois une de leur pancarte devant un champ, je pense à l’absurdité de la situation. Les 2 plus gros semenciers européens relégués au rang de 2nd couteaux utilisant les traits (et certainement la génétique) des concurrents. C’est dingue parce que de mon coté de l’atlantique «Europe» rime avec technicité et innovation.

          3. Et Florimond Desprez fait du blé GM plus performant en conditions de sécheresse ou de salinité en Argentine, en association avec Bioceres.

            C’est un développement dont on ne devrait que se féliciter… si l’effort de recherche se poursuivait AUSSI en France. Mais voilà… en France, ce n’est pas kasher. Ça l’est tellement peu que FD s’abstient d’en parler dans son dossier de presse :

            http://www.florimond-desprez.com/wp-content/uploads/2014/03/DP-Florimond-Desprez-29-10-2013-VF.pdf

        2. @Wackes Seppi : « En revanche, ce qui est dramatique, c’est que nous sommes en train de flinguer notre filière des variétés et des semences. »

          => Désolé de vous décevoir, mais vous la voyez où la « recherche semencière Française » ? En maïs elle a commencé de mourir il y a dix ans.
          Que reste-t-il ? RAGT, Euralis, Limagrain.
          Et encore, Euralis ne fait que piquer deux trois idées chez les autres pour les mettre sous son étiquette !
          Ouvrez les yeux ! chez RAGT le produit phare reste le CADIXXIO, qui a déjà dix ans !
          Chez Pioneer on a droit aux nouvelles variétés, qui ont été screenées dans l’Ohio …
          La recherche en tant que tel est bel et bien morte et enterrée !
          Les seuls 100% Franchouille qu’il nous reste c’est Caussade Semences …. Vous connaissez pas ? C’est normal ! Je me demande s’ils pèsent plus de 2% du marché !

          1. «Chez Pioneer on a droit aux nouvelles variétés, qui ont été screenées dans l’Ohio»

            Iowa, ils ont des locaux immenses dans la périphérie de Des Moines.

        3. les brevets permettent de financer les investissements réalisés , c’est une protection à condition d’avoir les moyens de les protéger.

          En somme les brevets ne protège pas toujours..

      1. « putain c’est long 20 ans !!!! » ?

        Oui ! Figurez-vous que c’est vingt ans à partir du dépôt de la (première) demande. Et comme le brevet est accordé au premier déposant partout dans le monde (sauf aux États-Unis d’Amérique, qui ont un système complexe), il est de l’intérêt d’un inventeur de courir à l’Office des brevets dès qu’il tient le bon bout.

        Le bon bout ? Du point de vue de l’invention, pas de la valorisation.

        Vingt ans, c’est dès lors vingt ans moins les années de mise au point pour transformer un concept en objet commercial.

          1. Vous avez raison ! 16 mars 2013…

            Voilà ce que c’est de tirer un trait sur sa carrière et de passer à autre chose…

    2. une rafale de gigantesques progrès scientifiques devrait renvoyer les malthusiens (car nos chemises vertes, les roi du lebensraum, sont émergés d’une dépression malthusienne) à leur grotte.

      J’en ai deux dans les carton.
      quand on sera sur Mars, ils seront à la cave.

  4. On attend des inspections citoyennes au cœur des raffineries de pétrole ou sur les sites nucléaires, incommensurablement plus dangereux que de pauvres plantes améliorées avec des techniques qui ont plus de 60 ans d’âge donc bien éprouvées et qui n’ont jamais été mise en cause pour un quelconque problème.

    Non ce ne sont pas des talibans verts, les faucheurs volontaires sont des connards en mal d’égo, ils ont un problème existentiel et cherchent à combler la vacuité de leur existence dans une société qui choie et valorise trop les marginaux.

    Nous manquons en fait de vrais problèmes: la disette , de bonnes épidémies bien meurtrières , une bonne grosse guerre.

    Rassurons nous cela vient et on aura pas à entendre 20 ans pour renvoyer les faucheurs volontaires, les pseudo chercheurs qui les accompagnent et leurs soutiens dans le corps (malade) politique dans le néant qu’ils n’auraient jamais du quitter.

    1. Les « inspections » dans le sites nucléaires et autres forages en arctique sont faites par greenpeace. Ils seront heureux de voir que vous les soutenez maintenant.

      1. Inspections citoyennes dans les centrales nucléaires?

        Pas vraiment, limité au parking ou à l’extérieur des enceintes en béton au pire, pas au cœur de l’installation , sinon les services de sécurité sont autorisée à les arrêter par tous les moyens, y compris à balles réelles si nécessaire. Les leaders le savent et ne courent pas le risque.

        Donc juste pour le fun et la frime.

        Idem pour les forages en Arctique des sociétés occidentales, vu les conditions de mer, c’est une opération à la Hulot ou à la YAB, belles photos, film sympa, services de sécurité de la plateforme avec lesquels tout a été combiné à l’avance pour éviter les accidents. C’est du bidon mais cela évite les morts.

        Il est vrai qu’avec les autorités russes cela se passe moins bien.

        Vu les scores annoncés pour EELV en cas d’élection prochaine, cela ne prend plus, seulement auprès des bobos repus, et après la prochaine lessive bancaire, les bobos repus seront moins nombreux.

        1. vous confondez EELV, l’écologie et les personnes sensibles à certains aspects de l’écologie. C’est très caricatural mais je pense que vous êtes assez intelligent pour le savoir et que ce bog vous sert de défouloir.

          1. Mops,

            Pour une fois je vous fais crédit de votre bonne foi (peut-être à tort). Ce blog ne sert de défouloir à aucun des intervenants dont vous contestez les interventions. Ce site est un moyen d’échange d’informations entre gens de métiers différents et dont le métier, justement, leur a permis de juger l’inanité scientifique des thèses écolos. Qu’ils s’essayent à décourager les intervenants qui ne font qu’affirmer leurs convictions écolos non étayées de revenir trop longtemps est certain. Les affirmations gratuites, même si elles permettent, dans un premier temps, de développer une argumentation, finissent par lasser.

            Bien à vous.

      1. Dangereux non si tout se passe bien mais qui peuvent le devenir si des conneries sont faites dessus, genre une petite bombe sale par exemple ou même une grosse bombe propre.

        C’est la raison pour laquelle, les équipes de sécurité seraient moins soft que dans le cas des stations de semence.

        Nous risquons hélas d’avoir à l’expérimenter dans quelques temps, si cela continue à chauffer en différents points du globe.

        La France a cette fragilité d’avoir ces points focaux sur sont territoire en cas de troubles nationaux ou internationaux.

        1. On ne peut pas faire de bombe atomique avec des produits issus des réacteurs nucléaires commerciaux…

  5. Cela dit sans le soutien des médias les faucheurs n’existeraient pas, les médias sont plus ou moins orientés par des intérêts financiers, ne serait-ce que via la pub.

    Il n’est pas inintéressant de chercher l’intérêt d’acteurs de l’ombre dans l’action des faucheurs volontaires, connards instrumentalisés à leur insu.

    Aucun complot dans ce propos, juste de l’intelligence dans les moyens mis en œuvre et leur optimisation.
    Des malins qui ont choisi ce moyen pour obtenir ce qu’ils veulent, visiblement pas des variétés performantes pour l’agriculture française.

    Retour aux variétés population et au blé poulard?

    1. il y a bien des intérêts financiers comme les vendeurs de bio, ou tout les green washers (monsanto se met au RCA comme feu Ben Laden, Total fait des éoliennes, BP finance green peace), mais c’est pas le moteur ce sont des remorques.

      la réalité c’est que c’est des idéologies sincères , la haine de la science par des gens trop riches que nous sommes et qui cherchent un sens à la vie, dans la peur, la culpabilité…
      c’est le post modernisme, une mégalomanie coupable…

      les journaliste en tire des intérêts mais pour l’essentiels ils y croient, ils aimes, notamment car les élites qui nous gouvernent sont incultes techniquement, même les scientifiques sont pour la plupart incultes techniquesment.
      ils sont romantiques, dogmatiques, théoriques…
      ils ne comprennent pas les problème de compromis que les ingénieurs aujourd’hui sont les seuls à comprendre, et encore… eux aussi sont gavé de théorie et de littérature…

      les journaliste sont des littéraires.
      les politiques des litéraires.
      et le reste sont des théoriciens, comme les financiers qui abusent des modèles précisément erronés.
      La science est gavé de gars qui quand une expérience ne marche pas comme la théorie prévois, ignorent les expériences et rigole.

      et les journalistes rpêtent ces idioties en se croyant défenseur de la vérité, comme ils mentent pour défendre la planete… le croient ils?

      1. « la haine de la science par des gens trop riches que nous sommes et qui cherchent un sens à la vie, dans la peur, la culpabilité… »

        La haine de la science par surconsommation c’est le quotidien d’une nano élite fortunée, dont l’image d’Épinal est le bobo d’un beau quartier parisien. En revanche les masses ne sont pas séduit par ces discours, mais terrorisées par la propagande écolo-millénariste. S’y ajoute ceux qui sont frustré par l’impossibilité (ou les difficultés) d’accéder à la richesse et se complaisent et revendiquent la pauvreté.

        Il faut veiller à bien faire le distingo entre ceux qui se font au minimum 4000 euro par mois et la majorité de la population qui navigue entre RSA et 1450€ par mois (ce dernier chiffre est le revenu moyen disponible). A ces tarifs la surconsommation n’est possible, c’est un rêve, souvent à crédit ce qui baisse le pouvoir d’achat réel.

        1. S’opposer aux OGM agricole n’est pas une haine de la science, votre pensée est bien top sectaire. La majorité des faucheurs et anti-ogm sont pour la recherche, l’utilisation de OGM pour la médecine etc. Et quand je dis majorité c’est pour vous éviter de me sortir Colmar dans le genre argument III de ce brave Schopenhauer, mais si l’un d’entre vous avait l’honnêteté de discuter avec une large proportion de faucheurs ou autres. Parcequ’il s’avère que comme ce brave Stéphane Adrover, on peut se faire des idées et se retrouver comme un c* malgré ses copains scientistes https://www.youtube.com/watch?v=jRc8uFfZrU4

          1. Je connaissais ce doc, mais ne l’avait jamais regardé jusqu’au bout ….
            Je ne savais pas qu’il y avait une confrontation avec des gens de la conf’ qui se veulent « faucheurs ».
            Donc selon eux « Il y a 2000 raisons de critiquer Monsanto, autrement que sur des critères scientifiques »
            Bien, pourquoi toujours et encore aujourd’hui continuer à entretenir le malentendu sur la sécurité alimentaire, environnementale, écologique de ces plantes ?
            Si vous ne voulez pas de l’agriculture conventionnelle c’est un choix, c’est votre droit !
            Mais vous n’avez pas le droit de venir saccager nos champs !
            Vous n’avez pas non-plus le droit de faire des camapagnes médiatiques mensongères contre les produit que l’on fait pousser et qui nourrissent 98% de la population …..
            C’est simple non ?
            Vous pensez que notre modèle est voué à l’échec, vous croyez que le votre est meilleur. Et bien suivez votre voie ! Mais ne venez pas nous rendre responsable de VOS échecs !

          2. « La majorité des faucheurs et anti-ogm sont pour la recherche, l’utilisation de OGM pour la médecine »

            Ah oui ? C’est donc une minorité de « faucheurs » – des délinquants selon le droit encore applicable en France – non condamnée par la majorité des « faucheurs » qui a vandalisé en 2005 un essai de maïs producteur de lipase gastrique.

            Les malades de mucoviscidose vous saluent bien !

  6. Pour revenir sur l’actualité et la mauvaise qualité de la récolte de céréales, en particulier de blé du fait de la germination sur pied mais aussi du développement de champignons secondaires sur les épis, il serait bon de se poser la question des priorités qui ont été données à l’amélioration variétéale des céréales.

    Trop forcer sur un critère dégrade souvent les autres ou ralenti le progrès technique, l’obsession des variétés les plus tolérantes aux maladies possible a certainement ralenti le progrès en terme de potentiel de rendement mais aussi la résistance à la germination sur pied, comme le confirme le document joint où l’on voit une inflexion négative de cette résistance entre 1998 et 2008.
    http://www.gnis.fr/index/action/page/id/800/title/Resistance-aux-maladies-le-combat-des-chercheurs

    Les chercheurs dont il est question sont ceux des grands semenciers français et internationaux, pas de la recherche publique, on l’aura compris.

    On notera aussi que le retour au passé, avant 1998, n’est pas la solution.

    Le parallèle est valable pour les épis protégés des champignons secondaires dont certains pourraient se révéler producteurs de mycotoxines encore mal évaluées ( Alternariol…) pour les traitements fongicides tardifs.

    Ces traitements protecteurs de l’épi en fin de cycle ont pris fin avec le plan Ecophyto: résultat la moindre pluie au moment de la récolte et les blés passent du blond au noir de suie, que du naturel mais bon pour le cochon et potentiellement toxique pour les hommes à cause de ces fameuses mycotoxines qui restent à évaluer, donc sans surveillance même elle sont sérieusement suspectées cancérigènes pour certaines d’entre elles.

    On pourra lire
    http://agronomy.emu.ee/vol08Spec2/p08s202.pdf
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23087499
    http://agris.fao.org/agris-search/search.do?recordID=US201300906838

    Pas vu grand chose produit par la recherche publique française sur la question. Pourtant il paraitrait que la France soit (encore) un gros producteur de blé et que la sécurité sanitaire de l’aliment soit un enjeu majeur!
    Sauf si le danger est naturel peut-être?

    1. Il n’y a quasiment plus de recherche variétale pour le conventionnel. L’INRA est au service de la politique, i.e de l’AB, autrement dit de 2-3% des agriculteurs. On se demande bien pourquoi on paye des impôts.

    2. « Les chercheurs dont il est question sont ceux des grands semenciers français et internationaux, pas de la recherche publique, on l’aura compris » ?

      La recherche publique ? Mais que fait la recherche publique en France ?

      1. vous êtes étonnés qu’il n’y a plus de recherche publique dans certain secteur , ben faut faire des économies à cause des 3% de Miterrand……

        Les labos sont obligés de faire appel à des financeurs privés , les équipes étant réduites , les chercheurs passent leurs temps à faire des dossiers pour trouver du pognon et pas à faire leur boulot.
        C’est vrai que notre système n’a jamais été conçu pour ça (le partenariat avec le privé) cela ce fait maintenant mais de manière trop abrupte avec des résultats contrastés.
        Un chercheur Etats unien en vistant un labo de chimie en France était étonné que l’on fasse tant de chose avec si peu d’argent , comme quoi tout n’est pas perdu.

        1. message approved
          Délirant ces mecs qui réclament les économies et pleurent sur la recherche publique, votent contre la fusion de départements et gémissent à l’idée de voir leur rue non balayée 2 jours de suite.

  7. Je renouvelle une question aux blogueurs du site sur la très faible densité de moustiques dans les grandes villes françaises cet été, comme résultant potentiellement d’une démoustication aussi intensive que discrète.

    Très positif pour prévenir une épidémie de chikungunya, mais négatif sur le plan pédagogique sur les bienfaits multiples d’une telle épidémie pour les bobos parisiens.

    A moins de 10 000 malades aucun effet sur leur cerveau délabré et lessivé par les médias bobos.

    Cela dit une telle opération suppose des pulvérisations répétées de deltamethrine au plus près des populations, et en toute discrétion.
    Finira bien par se savoir.

    1. Pas seulement dans les villes. Dans mon village du Vaucluse aussi. Mais une démoustication massive et discrète je n’y crois pas trop. Où alors on dispose de nouveaux moyens tenus secrets. Je n’y crois pas trop non plus.

    2. Je n’habite pas en ville, ni en bordure de ville. Il n’y a guère de moustiques. Météo ?

      1. Théorie du complot ? Petits hommes verts ? Alzine vous délirez ou quoi, vous croyez vraiment qu’il y a eu une démoustication ? Et sur quoi vous vous basez pour compter les mouscitos ? le comptage au doigt mouillé ?

        1. Ben moi, dans mon village du Vaucluse, l’été on doit se protéger des moustiques pour dormir tranquille. Cette année depuis début juillet j’ai vu UN moustique. Pas besoin de naturalistes diplômés ou de science « collaborative » pour se rendre compte que ce n’est pas comme d’habitude.

          1. Après le déclin des abeilles, celui des moustiques ? ça doit être multifactoriel et rien, rien, rien ne démontre qu les pesticides soient responsables. ça doit être la pilule contraceptive dont on ne parle pas assez, les moustiques pondant dans l’eau, il y a eu une féminisation des moustiques causant leur perte.

        2. Complot ???

          Mheu non! si badigeonner une zone donnée d’insecticide contre des moustiques et ne pas en faire un plat relève du complot, c’est banaliser ce terme qui d’ailleurs est utilisé à toutes les sauces.
          Les arrangement entre coquins, type Auchan et Carrefour qui financent les études de Séralini pour qu’Auchan et Carrouf vendent plus de bio et de sans OGM ne relève pas non plus de la théorie du complot mais d’une démarche assimilable au benchmarking. C’est un moyen de différentiation.

          Même logique pour les ententes de démoustication qui font leur boulot discrètement, priorité à la sécurité sanitaire en évitant les polémiques avec des bobos comme Mops86 ou le bouffon Veillerette qui d’ailleurs doit être au courant mais se gardera de réagir au cas ou une épidémie de chik ou de Dengue éclaterait. Il aura déjà des difficultés avec ses positions par rapport à celle des Antilles.

          Mériterait de partir en prison pour ses propos irresponsables, ou de se faire fêter par les Antillais qui ont chopé le chik à cause de ses avis.

        1. Ben chez moi, pas plus que d’habitude, je dirais même un peu moins, enfin ça dépend des espèces. Les vertes-bleues, un peu plus, les grises kif kif, les petites qui tournoient sous les trucs qui brillent comme les lustres, beaucoup moins. Contre ces dernières on n’a pas eu besoin de sortir le papier tue-mouches qui fait ressembler votre living à une pièce commune de ferme des années cinquante, passer de temps à autre la raquette électrique a suffi.

    3. Salut à tous.

      Pour les moustiques, je suis confronté à ces bibittes régulièrement pour mon travail.
      Et je vous le dis tout net : il y en a autant que d’habitude et même le Tigre qui remonte bien au delà de Lyon maintenant….

      Non , non, pas de « traitement en cachette »… Mais une météo printanière qui fait que les foyers autours des villes se sont asséchés avant les éclosions estivales. Donc les larves sont mortes.
      Mais en campagnes et dans les secteurs naturels… y a foule pour becqueter du chercheur sur le terrain…

      1. Pourquoi les bébêtes qui piquent prolifèrent plus dans les campagnes que les villes alors que le moustique tigre est essentiellement urbain? et pourquoi plus de culex au nord de la zone concernée par le moustique tigre que dans cette dernière?

        Il ne s’agit pas de traitements en cachette mais d’une mais non médiatisée, nuance! Rien de secret seulement discret.

        On pouvait l’appeler de nos vœux en mai en voyant ce qui se passait aux Antilles.

        Regretter seulement désormais la perte du bénéfice ( sociétal) d’une petite épidémie dans les communes à majorité EELV qui logiquement auraient du refuser ce type de pratique au plus près des populations.

        Nous avons besoins de références, 10 000 cas de chik en métropole aurait été une bonne référence.

        1. Le Moustique Tigre est une espèce diurne. Ce qui rend la probabilité de rencontre plus forte, vu que les activités humaines sont diurnes aussi.
          En outre, il pond dans de tous petits réservoirs d’eau. Lesquels ont été fortement soumis à la sécheresse printanière. De nombreux sites de pontes étaient sec bien avant que les larves n’aient finies leurs cycles de développement = mortalité totale !
          Ici à Lyon, sa présence est fortement réduite cet été du fait de cette sécheresse en comparaison des 3 dernières années (que je travaille sur Lyon)

          Les Culex sont majoritairement nocturnes et inféodés à des milieux humides. Le seul Culex français (C. pipiens) est strictement nocturne. Ce qui réduit les risques de contact. Il a aussi subit fortement la sécheresse printanière, car très urbain aussi, il pond dans de tout petit réservoir.

          Pour les Anophèles : ils sont strictement inféodés aux zones humides avec végétation et ils sont nocturnes. Bien que très présent en Camargue, ils sont rare dans les grandes villes.

          Pour les Aedes le problème est plus compliqué : ce sont des espèces diurnes pour la plupart, qui peuvent beaucoup se déplacer (jusqu’à 45 km de leur lieu de naissance), et dont les femelles sont très agressives. Ces espèces se reproduisent au bords de l’eau mais pas dedans, les larves tombent dans l’eau quand elles éclosent. Mais les œufs peuvent se mettre en diapause plusieurs jours / mois /années en attendant des conditions favorables. Ce qui fait que ces moustiques sont présent toute l’année (sauf hiver).
          Ils sont moins nombreux cette année, du fait des conditions printanières. Mais en juillet, ils ont explosés. En campagne, ils sont très nombreux dans les secteurs humides et forestiers. Ce qui sauvent les grandes villes c’est que les adultes n’apprécient pas les fortes chaleurs. Ce qui limitent leur entrée en villes (secteur sans forêts, ou zones humides à proximité des villes, bétonné ou goudronné ce qui augmente la chaleur…).

          Enfin, la démoustication a toujours existé. Et les EID font généralement bien leur travail. En toute discrétion il est vrai.

          1. merci pour ces précisions fort instructives.

            En particulier les 3 dernières phrases.

  8. Discret ne veut pas dire secret, on fait comme il y a dix ou 15 ans mais on ne le dit pas.

      1. Mon premier moustique de la saison abattu, ce soir, avec une raquette électrique. Délicieuse odeur de grillade, n’en déplaise à ce crétin de Derrida qui demandait d’avoir du remord et de la compassion pour ces saloperies.

        C’est non seulement le premier abattu, mais le premier rencontré. Juste après un orage méditerranéen, dont la saison, nonobstant les prévisions des fumistes du Giec sur l’assèchement du climat méditerranéen, commence de plus en plus tôt et est p

      2. Mon premier moustique de la saison abattu, ce soir, avec une raquette électrique. Délicieuse odeur de grillade, n’en déplaise à ce crétin de Derrida qui demandait d’avoir du remord et de la compassion pour ces saloperies.

        C’est non seulement le premier abattu, mais le premier rencontré. Juste après un orage méditerranéen, dont la saison, nonobstant les prévisions des fumistes du Giec sur l’assèchement du climat méditerranéen, commence de plus en plus tôt et est passée, en moins de dix ans, de fin août à début août !

  9. @ Mops86 qui a dit :

    « Après le déclin des abeilles, celui des moustiques ? ça doit être multifactoriel et rien, rien, rien ne démontre qu les pesticides soient responsables. ça doit être la pilule contraceptive dont on ne parle pas assez, les moustiques pondant dans l’eau, il y a eu une féminisation des moustiques causant leur perte. »

    Ces sarcasmes n’apportent aucune information, sont absolument sans intérêt et relèvent du trollage (pas très dur certes, mais du trollage quand même). Leur seul apport est sans doute de vous faire rire. Tant mieux, ou plutôt tant pis, pour vous.

    1. @ Wakes seppi, merci mais la méthode de couverture des 150 m autour du lieu de vie d’un cas de chik importé était bien décrit par le ministère de la santé, soit la totalité d’un quartier ou d’une petite ville.

      Toutefois comme 80% des cas de dengue sont asymptomatiques et 10 à 20 % des cas de Chik, cela laisse beaucoup de porteurs de virus sans protection d’où un article intéressant : détection de moustiques tigre = intervention insecticide immédiate sur tout l’environnement, larvicide ET adulticide donc deltamethrine.

      http://www.lejsl.com/edition-macon/2014/08/02/le-moustique-tigre-dans-la-place
      « Un spécimen vu dans la ZI sud de la ville

      À Mâcon, sa présence a été constatée il y a peu, comme l’explique Gilles Besnard, de l’Entente interdépartementale pour la démoustication, organisme basé en Savoie et chargé du secteur bourguignon : « La semaine dernière, nous avons trouvé le seul moustique tigre adulte aperçu jusqu’à présent à Mâcon, dans un piège situé dans la zone industrielle sud, rue Jacquard. C’est un secteur où il y a pas mal d’entreprises qui travaillent à l’international, ce qui a pu faciliter son arrivée, via par exemple les camions qui voyagent beaucoup et ont pu faire transiter involontairement un spécimen. Ce biologiste se veut quand même rassurant pour la population locale : « On ne peut pas encore parler de moustique tigre installé à Mâcon, on en est encore à la phase d’observation. Nous avons procédé à des traitements larvicides et insecticides près des pièges dont nous disposons et retournerons sur place dans 15 jours pour prendre note de l’évolution. »

      Cette information locale n’a pas été filtrée par le comité de rédaction.

      Il est donc normal qu’un village du Vaucluse soit « protégé » à la deltamethrine.

      Dans les village de petite taille de Charentes et du limousin, zone favorable aux moustiques j’ai un témoignage d’activité massive en 2014.

      L’absence de moustiques surprenante dans les grandes villes et le sud de la France, n’est probablement pas climatique vu le climat actuel.

      Bonne initiative du ministère de la santé pour préserver notre santé mais dommage pour le coté éducatif aux risques naturels.

    2. En plus son raisonnement est idiot :
      Ce sont les femelles moustiques qui piquent et uniquement les femelles
      Donc s’il y avait une féminisation des moustiques il y aurait une explosion des moustiques et des piqures !!!
      MDR

      1. Oh ! Je viens juste de réaliser !

        « …il y a eu une féminisation des moustiques causant leur perte »…

        Avez-vous bien lu ? Au tout premier degré ?

        C’est d’un machisme effroyable…

        1. les femelles étant impévisibles ,leur comportement est imprévisible.
          (désolé , j’avais envi de la faire 😀 )

  10. « …il y a eu une féminisation des moustiques causant leur perte »…

    Mops86 ne nous avait pas souligné qu’il soutenait aussi les idées de la manif pour tous!

  11. Toujours sur le chik dont on ne voit pas la couleur pour l’instant de façon sérieuse en métropole, et pour cause:

    http://www.60millions-mag.com/actualites/articles/chikungunya_et_dengue_nbsp_des_precautions_a_l_emploi_de_certains_insecticides

    60 millions de consommateurs ne croit pas à l’épidémie et force sur la prévention ….de l’exposition aux insecticides, ne croit pas à l’épidémie grâce ou à cause des traitements répétés dans toutes les zones urbaines infestées par le moustique tigre sans le crier sur les toits. La différence avec des zones rurales peu exposée est considérable en terme d’activité des moustiques en 2014.

    autre point amusant Téléchargez le dernier point épidémiologique
    Le chikungunya dans les Antilles-Guyane
    Bulletin du 19 au 25 mai 2014 (Semaine 2014-21)

    Il faut aller sur le site de l’INVS pour avoir un lien correct
    http://www.invs.sante.fr/fr/Publications-et-outils/Points-epidemiologiques/Tous-les-numeros/Antilles-Guyane/2014/Situation-epidemiologique-du-chikungunya-dans-les-Antilles.-Point-au-31-juillet-2014

    On y observe une baisse de consultation ( la population sait qu’il n’y a rien à faire sauf le paracetamol donc ne consulte plus)que l’on interprète en stabilisation de l’épidémie.

  12. « Pour finir : « Les Faucheurs volontaires disent exercer des « inspections citoyennes ». Mais la science et la biologie, ont-elles besoin de milices « citoyennes »pour progresser?  »

    Procès de Lavoisier. Le président du tribunal révolutionnaire:

    « La République n’a pas besoin de savants, il faut que la justice suive son cours. »

    >>>> La seule différence avec la période actuelle, c’est qu’à cette époque, « la justice suivait son cours » (hélas…dans le cas de Lavoisier)… Alors qu’actuellement, elle ne commence même pas « son cours »!

  13. Toujours pour la gestion du chik, quelques 200 000 malades minimum aux Antilles, des séquelles articulaires et une quarantaine de morts pour l’instant, donc bien plus que la vache folle.

    On pourra lire
    http://www.laprovence.com/article/actualites/2987292/marignane-la-chasse-aux-moustiques-est-lancee.html

    « À Marignane, on n’a pas attendu que cet arrêté soit pris pour lutter contre le moustique. « L’opération démoustication se fait toute l’année, du 1er janvier au 31 décembre », nous dit-on au service environnement de la ville. « Nous effectuons même parfois plusieurs passages par semaine, en fonction du temps. Nous privilégions les secteurs à risques comme le Jaï et le Bolmon, là où il y a de l’eau. L’opération peut avoir lieu à partir d’un passage aérien, à condition qu’il n’y ait pas d’habitations proches, comme cela fut le cas en mars, ou au moyen d’engins amphibies ».

    Pour la commune, aujourd’hui, le souci est la présence du moustique tigre qui se développe, ce qui accroît le risque. Une quarantaine de cas de maladie a été recensé en région PACA, mais toutes ont été contractées à l’étranger. »

    Là où j’ai des doutes, c’est lorsque je vois l’équipement du bonhomme pour appliquer du « Bacillus Thuringiensis israelensis » ou BTI,qui est totalement sans danger, bien moins dangereux que les plaquettes insecticides de nos diffuseurs pour moustiques ou de la permethrine que l’on pulvérise sur nos vêtements pour aller sous les tropiques ou du frontline sur le dos du chien ou du chat. Ce que pulvérise l’agent de l’EID c’est de la deltamethrine.

    On retiendra donc «  »Nous effectuons même parfois plusieurs passages par semaine, en fonction du temps ». Le commentateur aurait pu ajouter avec entre autre de la deltamethrine, ce qui explique la différence entre la métropole pour l’instant épargnée ou quasiment, y compris par les moustiques dont le tigres dans les régions du sud et les métropoles « bien soignées » en particulier et les Antilles ravagée par l’épidémie car la situation y a été prise trop tard et pas assez au sérieux. La faute à qui ?

    Pas au ministère de la santé qui a fait son boulot au niveau national.

    On regrettera seulement en métropole l’absence de villes vertes sans deltaméthrine, comme témoin ( sain?). Peut être un relâchement de la protection sur la fin du mois d’aout dans ces villes, Bègles au hasard, pour ne pas perdre le bénéfice d’une année intéressante comme 2014.

    On aura cependant le témoignage des vacanciers qui du retour des Antilles auront connu le chick et le seront suffisamment (chic), pour raconter leurs impressions.

    1. « Là où j’ai des doutes, c’est lorsque je vois l’équipement du bonhomme » ?

      Croyez-vous que le journaleux moyen est capable de comprendre qu’on peut épandre des insecticides sans équipement de cosmonaute ?

      Croyez-vous que le lecteur lambda comprendra qu’il s’agit d’une pulvérisation d’insecticides si la photo ne montre pas un cosmonaute ?

      Au fait, c’est visiblement le même personnage sur les photos des deux articles, tirées de la même photothèque…

      On avait eu un problème similaire pour les Antilles avec un applicateur déguisé et un militaire juste à coté en bras de chemises.

  14. On pourra compléter avec http://www.hauteprovenceinfo.com/article/10/08/2014/manosque–traitements-contre-les-moustiques-mardi-et-mercredi/4861

    « Mardi 12 et mercredi 13 août, la municipalité de Manosque va pulvériser des produits dans la rue pour limiter la prolifération des moustiques et le tigre du platane. Il est demandé aux habitants de fermer leurs volets et fenêtres durant les deux nuits (de 21h à 4h du matin). « Le moustique tigre est en pleine prolifération dans notre région, c’est pourquoi la commune a décidé d’agir pour limiter les risques de contagion. Le moustique tigre par une simple piqûre peut transmettre le virus du chikungunya ou de la dengue à l’homme. Le chikungunya se manifeste par de violente fièvres, des douleurs articulaires et d’apparition de boutons sur la peau. C’est une maladie bénigne mais elle peut être impliquée dans des décès. La dengue présente les mêmes symptômes mais se guérit plus rapidement » précise la mairie de Manosque. « Les platanes souffrent d’une punaise qui se développe, le tigre du platane. Elle se nourrit de ses feuilles, ce qui limite la photosynthèse et donc ralentit sa croissance. Cette punaise présente sur tout le territoire cause de nombreux désagréments pour les citoyens : légères piqûres, démangeaisons… » – See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/10/08/2014/manosque–traitements-contre-les-moustiques-mardi-et-mercredi/4861#sthash.gYTzs3gd.dpuf »

    On considère qu’en France, la population utilise aussi des diffuseurs d’insecticides à l’intérieur, sous leur responsabilité, d’où les fenêtres fermées, alors qu’aux Antilles il est conseillé de les ouvrir lorsque passe le camion pulvérisateur dans la rue, pour que la pulvérisation pénètre bien à l’intérieur.

  15. Cet article illustre partiellement l’écolo obscurantisme des journalistes pas complet ici :

    « Le moustique cet ennemi

    Certains moustiques transmettent des maladies. On pense au moustique anophèle, piqueur de nuit, vecteur du paludisme. « Les pays de contamination sont majoritairement situés en Afrique subsaharienne (95,9 %) », précise le ministère de la Santé. Un traitement (la chimioprophylaxie) et quelques précautions permettent de s’en protéger : « On commence le traitement le jour d’arrivée, tous les jours sur place et on poursuit au retour. La durée au retour varie en fonction de la molécule, de sept à trente jours, indique le médecin du CHU de Tours. En prévention, , on protège sa peau avec un antimoustique et on dort sous une moustiquaire elle aussi imprégnée ».
    Dans les Antilles, c’est le chikungunya qui fait parler de lui. Pas de traitement préventif, seuls répulsifs et vêtements longs protègent. Les moustiques tigres qui en sont à l’origine piquent jour et nuit, comme ceux transmettant la dengue. Mais avant de vous badigeonner d’anti-moustique, n’oubliez pas la crème solaire, à appliquer vingt minutes avant environ. Surtout, si vous avez de la fièvre dans le mois suivant un voyage, rendez-vous vite chez votre médecin. »http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Communautes-NR/Dialogue/n/Contenus/Articles/2014/07/22/A-l-etranger-des-precautions-sanitaires-particulieres-1991664

    On remplacera le mot « répulsif » par « insecticide permethrine » et tout va bien.

    « on imprègne ses vêtements de répulsif » devient « on imprègne ses vêtements d’un insecticide telle la permethrine à effet insecticide et répulsif ».

  16. Et après les TOM ( Tahiti, Nouvelle Calédonie), on sort le malathion pour protéger la Guyane, trop de résistances aux pyrethrinoides très certainement ou climat trop chaud lors des applications:

    « L’arrêté a été publié le 5 août au Journal officiel. Il autorise « par dérogation » l’utilisation en Guyane du malathion, un insecticide interdit en Europe.

    « Considérant que la situation sanitaire ne permet pas de différer l’application de traitements adulticides et que, dans ces conditions, il convient d’autoriser l’utilisation du malathion dans le département de Guyane à des fins de lutte antivectorielle », l’emploi de cet insecticide interdit en Europe est autorisée en Guyane pour une durée de 180 jours. C’est ce que stipule cet arrêté signé des ministres de l’Ecologie, de la Santé et des Affaires sociales et de l’Outre-mer.

    Selon Christian Meurin, directeur général de l’Agence régionale de santé de Guyane, « au niveau européen, le malathion n’a pas d’autorisation pour la lutte antivectorielle, par contre il est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est utilisé au Canada et aux Etats-unis. »

    Toute une série de précautions

    L’emploi du malathion en Guyane devra se faire en respectant un certain nombre de précautions. Ainsi il ne pourra être diffusé que « par voie terrestre », les agents qui en seront chargés devront porter des équipements de protection individuels et les populations devront être alertés. Des précautions qui n’ont pas calmé l’inquiétude d’une partie des Guyanais. Et une pétition a déjà été lancée pour protester contre cette autorisation.

    Selon les chiffres de l’Institut de veille sanitaire publiés fin juillet, 881 cas de chikungunya ont été recensés en Guyane »

  17. et la réaction à l’autorisation du malathion ne s’est pas fait attendre:
    http://guyane.la1ere.fr/2014/08/18/lever-de-boucliers-contre-l-utilisation-du-biocide-malathion-176058.html
    « Non au Malathion » dit la pétition qui circule actuellement sur le net. Elle est signée par des centaines de personnes qui s’insurgent contre l’utilisation de cet insecticide choisi par la autorités sanitaires dans le cadre de la lutte contre le chikungunya »

    tout comme la réaction à la réaction par le directeur de l’ARS Guyane, Christian Meurin, et la directrice du service départemental de démoustication, Sandrine Chantilly. Très bien !

     »
    Hier, les services de l’Etat et du département de la Guyane ont tenu à faire le point sur l’utilisation du malathion pour lutter contre le chikungunya. Le produit ne serait pas aussi toxique pour l’homme qu’on le croit.

    Avant même d’avoir été pulvérisée en Guyane, la nouvelle molécule choisie pour lutter contre la propagation du chikungunya provoque une vague de réprobation au sein de la population. L’annonce de la dérogation accordée à la préfecture de Guyane et au Conseil général, responsable des opérations de démoustication, afin de pulvériser du malathion (puissant insecticide et neurotoxique) pour éradiquer les gîtes larvaires n’a pas été accueillie de la manière la plus favorable. Pourtant, à en croire le directeur de l’ARS, Christian Meurin, et la directrice du service départemental de démoustication, Sandrine Chantilly, ce produit ne serait pas plus toxique que la deltaméthrine, utilisée jusque-là mais rendu inefficace par la résistance développée par le moustique aedes aegypti, vecteur de la maladie. « Le malathion fait partie de la liste des produits autorisés par l’OMS. De nombreux pays l’utilisent après avoir effectué des études bénéfices/risques » , rassure Christian Meurin. L’Organisation mondiale de la santé a classé le malathion parmi les produits peu dangereux. A condition que de nombreuses préconisations soient respectées, comme le rappelle le haut conseil de la santé publique. « Toutes les précautions sont déjà prises dans le cadre de l’utilisation de la deltaméthrine, affirme Sandrine Chantilly. Le conseil général va quand même réactiver la formation et l’information des agents. »

    PAS INTERDIT PAR L’EUROPE

    Mais alors pourquoi le malathion est-il interdit en Europe ? « L’Union européenne n’a pas interdit le malathion, rectifie Sandrine Chantilly. Mais en 2008, il n’y a pas eu de demande de renouvellement de son autorisation de commercialisation en tant que lutte antivectoriel. » En fait, les industriels européens se seraient détournés de ce produit car la deltaméthrine serait toujours efficace sur le vieux continent. Le malathion y est en revanche toujours utilisé comme produit phytosanitaire dans l’agriculture.

    Aujourd’hui, les autorités sanitaires comptent beaucoup sur ce moyen pour contenir l’épidémie de chikungunya et éviter qu’elle ne se généralise à tout le territoire.

    « La situation sanitaire est potentiellement grave, s’inquiète Christian Meurin. Personne n’a souhaité se priver d’un moyen qui permet de lutter contre le chikungunya. » Un moyen dont l’efficacité serait proche de 80% selon des tests réalisés en extérieur. Les discussions sont en cours avec un fournisseur, le produit ne devrait pas arriver en Guyane avant plusieurs semaines. »

    Il faut donc des communes protégées avec du malathion et des communes qui ont voté davantage EELV sans malathion, sans insecticides chimiques en fait…. et après on compte les malades et les morts et on envoie Veillerette expliquer ses choix dans les communes sans malathion…si possible en fin d’épidémie pour qu’il chope le chik lui aussi.

    Je sais c’est pas très chic de ma part, mais ce bouffon ne mérite pas mieux.

  18. Toujours aussi peu d’insecte dans les grandes villes et leur périphérie, davantage en campagne dans les lieux isolés, activité normale dans ce cas.

    Pour les moustiques c’est le grand vide dans les villes et autour mais cela grouille dès que l’on s’éloigne et hors de petits bourgs.

    Normal vu le climat!

    Les services de démoustication ont (trop) bien fait leur travail semble t-il. Faudrait qu’ils lèvent le pied désormais, histoire de voir sans les pieds et sans les mains si l’on reste debout?

    Les écolos aiment bien la jouer « faites le sans les pieds et sans les mains », on interdit tout.
    Faut donc voir ce qu’il se passe alors.
    Fin aout, il faudrait cesser de pulvériser massivement des insecticides, l’épidémie de chik qui suivra sera limitée en France, juste indicatrice, très éducatrice avant de retrouver les poux et les acariens de la gale dans les écoles à la rentrée.

      1. Ça, c’est de la musique d’avenir. Le problème du chik en Guyane est immédiat.

        Pour la métropole, vu l’arrivée de l’automne, c’est probablement partie remise à l’année prochaine.

        1. @wackes seppi « Ça, c’est de la musique d’avenir »

          >>> oui mais j’ai bien employé le futur… et je ne suis pas non plus opposé à l’utilisation d’insecticides !

  19. Je découvre un peu tard le sujet. En tous cas l’EFSA (European Food Safety Authority)a recalé la France qui prétendait interdire en urgence le MON 810 sur base de nouveaux arguments.
    En anglais seulement malheureusement, l’EFSA conclut :
    « there is no specific scientific evidence, in terms of risk to human and animal health or the environment, that would support the adoption of an emergency measure on the cultivation of maize MON 810 » http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3809.htm

    1. Cette conclusion, on pouvait déjà l’anticiper au moment où le projet d’arrêté a été mis en consultation.

      La gouvernement s’était livré à ce qu’il faut bien appeler par son nom : de la délinquance réglementaire.

  20. Cas autonome de dengue en métropole

    Article à lire dans Le Figaro => http://www.leparisien.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var-un-premier-cas-autochtone-de-dengue-22-08-2014-4079007.php#xtor=EREC-109—-577820@1

    « Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée, qui n’avait pas voyagé dans une zone à risque. Le risque de propagation de la maladie, transmise par les moustiques tigres, est très faible.

    C’est la première fois qu’une personne est infectée dans le Var. Un cas de dengue autochtone a été confirmé jeudi par la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes Côte-d’Azur. «Il s’agit pour l’instant d’un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n’inspire aucune inquiétude», souligne l’ARS. «On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents», précise l’agence.

    (…)

    En France métropolitaine, la transmission locale de la dengue est rare. Le dernier cas diagnostiqué remonte à 2013 dans les Bouches-du-Rhône. »

    Et dans Le Parisien => http://www.leparisien.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var-un-premier-cas-autochtone-de-dengue-22-08-2014-4079007.php#xtor=EREC-109—-577820@1

    « L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et la préfecture du Var ont annoncé jeudi la découverte d’un premier cas autochtone de dengue dans le département du Var. Comme le chikungunya, cette maladie est transmise par le moustique tigre.

    «Il s’agit pour l’instant d’un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n’inspire aucune inquiétude», a précisé l’ARS dans un communiqué.

    (…)

    En 2010, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient été recensés à Nice (Alpes-Maritimes) et deux cas de transmission autochtone du chikungunya observés à Fréjus (Var). »

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