C’est un véritable petit paradis que nous a montré TF1 hier, celui de Pierre Rahbi, cet écolo sympathique dont nous avions déjà parlé il y a quelques semaines : enfants heureux, apprenant sans avoir l’air d’apprendre, des parents citadins retrouvant les joies de la campagne, un jardin plein de belles fleurs et de fruits savoureux, un domaine de luxe basant son succès sur le bio. Ajoutez à cela un brun d’anticapitalisme et voici la recette de notre sympathique écolo. Mais voilà, est-ce vraiment notre futur ?
A ce sujet, nous vous invitons à lire le décryptage de ForumPhyto « Pierre Rabhi : décroissant, gourou et… homme d’affaires »
29 commentaires sur “Pierre Rabhi, prophète de l’écologie ?”
Les commentaires sont fermés.
pourquoi s’acharner contre cet entrepreneur qui fait fructifier son entreprise , il ne fait rien de plus que certaines entreprises nationales (marchands de parfum et de mode ainsi que de bouffe : Herta et son « ne passez pas à coté des choses simples)ou internationales (Apple et son gourou mort ).
C’est un capitaliste astucieux qui fait du greenwashing comme beaucoup.
Quand on regarde les pubs , ils ont tous des produits pour sauver la planète ……
Rabbhi ne fait que répondre à une demande , c’est la main invisible du marché et Rabbhi l’a senti d’ailleurs il dit ceci :
Je cite :
« Je fonctionne sur une spiritualité qui m’est propre. Je ne peux pas imaginer que la vie soit un hasard, je pressens une intelligence qui régit tout ça que j’appelle le « divin », pas dieu. Je suis persuadé qu’il y a quelque chose qui nous échappe… »
En résumé :
L’intelligence qui régit tout ça c’est la loi de l’offre et de la demande.
Excellent !
Et le divin s’appelle évidemment Euro…
EURO EURO faut pas déconner !
Rabbhi il en est encore au Franc voire à l’ancien franc !!
Pierre Rabhi : » Je ne veux pas être un gourou », écrit-il sur son blog
>>>> Peut-être pas un « gourou »? Mais certainement un « gouroublard »……
TF1 a montré l’école de fifille ?
« Rue 89 assure aussi sa promotion et sa diffusion, parfois complaisante voire angélique, puisqu’elle nous vend aussi l’école privée de la fille de Rabhi, (2800 € l’inscription annuelle), sans compter l’accès induit à son village bio communautaire peuplé de retraités (…),http://rue89.nouvelobs.com/2013/01/11/chez-la-fille-de-pierre-rabhi-une-ecole-ou-ladulte-sadapte-lenfant-238499 et pas ouvert à toutes les bourses…mais sans doute très bien aux convaincus. http://www.bastamag.net/L-ecovillage-bati-a-l-envers-qui »
Source :
http://blogs.mediapart.fr/blog/joseph-g/170414/le-cas-rabhi-nie
Autre chose :
Nutréa condamné pour avoir intoxiqué des salariés !
http://www.letelegramme.fr/bretagne/intoxication-aux-pesticides-nutrea-condamnee-12-09-2014-10335814.php
Substances concernées : Nuvagrain et Kobiol
Les EPI sont préconisés pour le personnel qui fabrique et/ou qui conditionne mais rien pour ceux qui manutentionne le grain.
Nuvagrain , c’est 1L pour 100 T de grains .
Kobiol , c’est 5L pour 100 T.
Il parle d’une dose 10 fois supérieure dans les grains .
Cela manque de détails ..
la DJA du Chlorpyriphos-méthyl , principe actif du Nuvagrain est de 0.01mg.kg-1.j-1
Dans litre de Nuvagarin > 225g de Chlorpyriphos-méthyl
donc dans 100T de grain il y a 225g de Chlorpyriphos-méthyl soit 2.25g .kg de grain de plus les grains peuvent être consommés 48 à 72 H…..il doit plus rester grand chose même à un facteur dix !
@ Roger
c quoi ce charabia !
relis toi avant de poster !
roger a dit :
Ben ouais ! aucun n’a de compétence dans le domaine considéré ..donc direct poubelle.
Bebop76 a dit : @ Roger c quoi ce charabia ! relis toi avant de poster !
>>> Roro il n’a pas besoin de se relire ni de balayer devant sa porte pasque Roro, il sait tout et est compétent dans tout, et il a toujours le dernier mot lui…Alors, fermez le ban!
merci Zygomar
le dernier mot ….. comme bcp de commentateurs ici
kes ke tu comprends pas mon poulet?
…..il doit plus rester grand chose même à un facteur dix !
>>> Cà y est! Encore une nouvelle norme!! « Grand chose x 10″… C’est dangereux docteur?
La seule norme qui a du sens est la LMR, mais qui n’a pas de valeur pour la manipulation du grain. Le risque consommateur étant bien supérieur.
Il parait raisonnable que l’on fasse allusion à 10 fois la LMR.
En outre avec la deltamethrine largement utilisée aux Antilles sur des populations présentes lors des traitements et le malathion en Guyane en sus de la polynesie et de la NC, du soucis à se faire pour les futurs procès contre l’Etat, si les juges restent cohérents.
Pas mal de traitements aussi dans le sud de la France avec la deltamethrine (équivalent du K obiol )
Si vous avez lu l’article c’est le 10 fois la dose préconisée qui a été pulvérisé sur les grains (selon les plaignants ) .
La question était donc au regard de la qty pulverisé quelle a dose auquel les salariés quand ils décharge le grain.
@ roger
>>> Ce galimatias fait un peu comptes d’apothicaire, avec tout le respect que je leur dois (pas aux comptes,aux apothicaires…)
roger a dit :
« …La question était donc au regard de la qty pulverisé quelle a dose auquel les salariés quand ils décharge le grain. »
>>> Le galimatias continue… Pouvez-vous donner la clé de décryptage pi bien expliciter ce message? Merci d’avance!
[modéré]
« Les EPI sont préconisés pour le personnel qui fabrique et/ou qui conditionne mais rien pour ceux qui manutentionne le grain »
>>> Et les EPI pour ceux qui consomment le grain, hein? On n’en parle pas!
On se calme !
Ce serait du reste bien mieux si on pouvait discuter sur la base des faits (les vrais et les enjolivés) et le jugement.
Ah! Si tous les gars du monde pouvaient……..
ben oui j’attendais une analyse plus poussé de gens compétents … c’est tout !
pas de quoi s’énerver !
C’était sous une forme interrogative ……. je conviens que la forme était un peu bordélique mais bon j’ai fait ça vite fait ..je suis pas en retraite ou au chômage (Alzine serait jaloux si j’étais au chômage 😉
« …..Ajoutez à cela un brun d’anticapitalisme….. »
>>> Opposé à un blond d’anticommunisme…..
Les informations dont je disposais soulignaient une concentration dans le grain, pas une erreur dans la pulvérisation, plus difficile à tracer.
Il me semble avoir bien lu « étaient présents à des doses « dix fois supérieures » au seuil autorisé ».
Le seul seuil qui ait du sens, qui fasse consensus du moins , c’est bien la LMR. Mais c’est un seuil pour la consommation du grain, pas la manipulation. Toutefois juste après le traitement les teneurs en résidus sont élevées et décroissent ensuite avec le temps avant de transformer le grain en farine.
En outre la répartition d’un traitement contre les insectes des denrées stockées n’est pas homogène, pas parfaitement homogène dans un lot, l’échantillonnage est alors essentiel pour bien mesurer le risque, le risque pour le consommateur.
Les avis des autres internautes compétents seront utiles pour éclaircir cet aspect.
« A l’appui de sa décision, le tribunal, dans son jugement, cite un rapport de l’inspection du travail indiquant qu’entre avril et mai 2009 des salariés ont été victimes de « symptômes graves suite à la réception de blé en provenance de la société Eolys (devenue Triskalia) (…), traitées avec un produit nocif interdit d’usage », sans que l’entreprise n’ait informé ni formé les salariés.
Le tribunal note aussi qu’entre février et mars 2010, « des intoxications de salariés sont rapportés à 11 reprises », soit avant l’accident de Stéphane Rouxel et de Laurent Guillou, sans que la société n’informe les salariés des risques.
Stéphane Rouxel et Laurent Guillou souffrent tous deux de maux de tête, de douleurs au ventre, de saignements, de brûlures au visage et au cuir chevelu récurrents.
Ce jour-là, à Plouisy, les deux hommes avaient déchargé un camion de céréales traitées aux pesticides, en provenance de l’entreprise Triskalia (la maison mère de Nutréa). Le jugement d’hier fait apparaître que les deux insecticides incriminés (Nuvagrain Chlorpyriphos-méthylet Kobiol Deltaméthrine : 25 g/litre Pipéronyl Butoxyde : 225 g/litre) étaient présents à des doses « dix fois supérieures » au seuil autorisé. Les juges soulignent également que, rien que durant les mois de février et mars 2010, onze intoxications similaires avaient déjà été enregistrées chez le spécialiste de la nutrition animale. « La société devait avoir conscience du danger auquel ses salariés étaient exposés et n’a pas pris les mesures pour les en préserver », ajoutent les magistrats. »
© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/intoxication-aux-pesticides-nutrea-condamnee-12-09-2014-10335814.php
Reste la question en suspens, avec ce que les antillais se sont pris comme deltamethine avec la lutte contre le chik, traitements généralisés, imprégnation des vêtements, compléments avec les diffuseurs, cela va chauffer si un procès est fait à l’Etat.
Quoique, avec plus de 200 000 malades atteints par le chik avec séquelles handicapantes, une quarantaine de morts ( officiels), le motif du procès pourrait être aussi le retard pour la mise en place des traitements et la cadence un peu faible en mars-avril.
Traitement ou pas de traitement, tout est motif à procès! Le plus rigolo serait que l’Etat soit doublement condamné, pour avoir fait ( imprégnation par l’insecticide) et pour avoir fait avec retard ( séquelles du chik).
Assez représentatif de la schizophrénie de l’époque, très tendance dans la justice française.
On peut dire que cette affaire Nutréal sent le soufre.
Comme un précédente quelque part dans le blayais, passée aux oubliettes de l’histoire, ne reste qu’un texte de loi, mais la lumière sur l’origine, fongicides bio ( plus que probable) ou pas bio ?
On reste sur notre faim, un peu irritant quand même, cette manie des journalistes de monter le soufflet et de le laisser tomber, voire de le dégonfler avec insistance si une pratique bio est impliquée dans l’affaire: graines germées, galettes au sarrasin et datura , affaire de Blaye…
Tout à fait d’accord avec vous Alzine , c’est d’usage chez les médias de traiter une affaire « spectaculaire » ou considérée comme telle puis d’oublier la suite surtout si par la suite cette affaire se révèle un gros balloon de baudruche.
Pour reprendre la tarte à la crème Séralinienne : gros tapage à la sortie de l’étude mais rien par la suite quand tout ça a été c’est révélé une escroquerie.
Pierre Rabhi ? Un petit commerçant qui a su gérer sa boutique. Quand on vend des boutons, des aiguilles et des bobines de fil, rien que de très honorable. Mais lorsqu’on vend des histoires à dormir debout ?
@Laurent Berthod Pierre Rabhi ? Un petit commerçant ……Mais lorsqu’on vend des histoires à dormir debout ?
>>>> C’est pas la clientèle qui manque!! Il y en a des tas qui aiment çà!
Bien sûr, bien plus que des amateurs de boutons, de fil et d’aiguilles. C’est pour ça que les merceries disparaissent tandis que fleurissent les boutiques de charlatans !
@ Laurent Berthod
>>> « L’offre et la demande » sont de plus en plus à l’ordre du jour!!