Deux champions de la croissance sponsorisent le documentaire décroissant de MMR

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Le 4 novembre, Arte va diffuser le dernier opus de Marie-Monique Robin (MMR) intitulé « Sacrée croissance ! », une critique du « dogme de la croissance illimitée ». Dans la plaquette de présentation du film, on peut lire : « “Le retour de la croissance” : n’y a-t-il pas mieux que cette incantation pour répondre à la crise (économique, financière, écologique) ? Peut-on continuer d’imaginer une croissance illimitée, alors que les ressources naturelles de la planète sont limitées ? » Mais le plus cocasse, c’est que deux des partenaires du film sont deux champions de la croissance économique : Biocoop et Léa Nature. A voir la progression de leur chiffre d’affaires ci-dessous en dix ans (+160% pour Biocoop et +239% pour Léa Nature), ces deux piliers du lobby de l’industrie du bio ne sont pas très disposés à freiner leur croissance pour préserver les ressources naturelles limitées de la planète… En revanche, ils doivent rêver en secret de la décroissance de leurs concurrents « conventionnels », dénigrés depuis des années par les écologistes. Ce n’est en effet pas pour rien que Biocoop et Léa Nature financent massivement une multitude d’associations écologistes.

      

 

 

 

 

 

 

 

Sources
http://cdurable.info/IMG/pdf/SACREE_CROISSANCE_.pdf

40 commentaires sur “Deux champions de la croissance sponsorisent le documentaire décroissant de MMR

  1. Bonjour.
    Quelle est votre source concernant le CA de Léa Nature svp ? Je ne trouve pas les mêmes valeurs sur les différents sites que j’ai consultés (CA beaucoup moins elevé).
    Merci.

    1. Les CA ont été inversés. J’imagine qu’Alerte Environnement va corriger cela rapidement.

        1. parlez-vous de ?
          GROUPE LEA NATURE siret :40995752900038
          et
          BIO COOP /SIRET 38289175200190

          1. pas de réponse sur les siret :
            l’dmin a t il peur qu’on vérifie nous même les chiffres ??

  2. Si vous regardez les comptes de ceux que je cite , il n’y a rien de fabuleux.
    Le CA en lui même ne veut pas dire grand chose , il faut regarder l’EBE aussi et encore…

    1. ça ne change rien au raisonnement développé dans l’article : les pro-décroissance sont pour la croissance de leur propre affaire et, dans ces conditions, ils sont nécessairement pour la décroissance de leurs concurrents.

      1. ça change beaucoup: si le résultat net est en décroissance 😉

        Ce sont des entreprises capitalistes et comme toutes les entreprises elles sont amorales , on ne va pas leur faire le reproche de vouloir gagner de l’argent au détriment des concurrents (c’est la base d’une économie libérale ).

        De plus pour pouvoir vérifier les chiffres des CA , j’ai demandé si c’était les bonnes entrepises selon le siret énoncé dans un post précédent ,difficile de vérifier la véracité de l’article , je ne touve pas les mêmes chiffres.

        D’ailleurs : c’est quoi la décroissance.

          1. merci , mais c’est la communication !
            La source c’est biocoop et Lea ..
            je continue sur les Greffes ..

  3. Bonjour.
    Je ne vous pense pas assez betes que pour comprendre que le mouvement de « décroissance » sous-entend la diminution de TOUT.
    La décroissane s’attaque avant tout au dogme de la croissance, à la sur consommation, à la finance dérégulée…
    Mais d’autres choses peuvent et doivent meme croitre, parmis celle-là, l’alimentation bio qui est loin de déja poser des problemes.
    Est-ce que vous vous effrayez aussi de la croissance à 2 chiffres des « paniers bio » ? Ou des systemes de donnerie/preterie etc ?

    1. « Est-ce que vous vous effrayez aussi de la croissance à 2 chiffres des « paniers bio » ? »

      Oui, figurez-vous que ça m’effraie !

      L’Europe, l’État, ma région subventionnent une agriculture dite « biologique » avec l’argent de tous les contribuables. Juste avant de se faire éjecter avec fracas, ma précédente municipalité a posé les jalons d’un projet de soutien à du maraîchage « biologique » qui va coûter un paquet aux contribuables de la commune pour un résultat probablement décevant.

      Un paquet qui va manquer pour des investissements plus profitables à la communauté.

      On s’imagine que tout cet argent bénéficie à des producteurs. C’est en grande partie inexact. Il bénéficie in fine à des consommateurs dont l’immense majorité sont des gens aisés qui ont les moyens de se payer une alimentation à un coût deux, trois, voire quatre fois plus élevé, et les moyens de payer encore davantage, c’est-à-dire le juste prix.

      Ces subventions et aides diverses et variées, c’est le financement par l’ensemble de la population des lubies alimentaires des riches. Le monde à l’envers !

      Quant aux producteurs amapiens, j’aimerais qu’on me montre leurs bilans et, notamment, la rémunération de leurs investissements et de leur travail.

      « Mon » supermarché a regroupé le « bio » juste après l’entrée… Extrêmement significatif ! C’est à l’entrée que le supermarché fait ses bonnes affaires… Il m’arrive d’observer la dégaine des clients qui fréquentent ce coin. Et je vois aussi les gens modestes comptant et recomptant leurs dépenses dans d’autres rayons. Celui des pâtes par exemple : beaucoup de calories pour pas cher… Sans parler des nécessiteux (souvent nécessiteuses avec enfants) qui vivent en partie de l’aide alimentaire.

      Moi, l’égoïsme, l’arrogance et l’indifférence des bobos, ça m’effraie.

      Mais ce qui m’effraie encore plus, c’est leur bêtise…

      1. Quel est l’impact écologique de la viande ?

        La viande de boeuf est l’une des plus répandues et des plus appréciées. Mais savons-nous à quel point sa production est nuisible pour l’environnement ? » […]
        http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76933.htm

        « Et je vois aussi les gens modestes comptant et recomptant leurs dépenses dans d’autres rayons. Celui des pâtes par exemple : beaucoup de calories pour pas cher… Sans parler des nécessiteux (souvent nécessiteuses avec enfants) qui vivent en partie de l’aide alimentaire. »

        Ainsi donc, pour certaines catégories de population, la question de leur responsabilité à l’encontre de l’environnement ne se poserait même pas…
        Ne resterait plus alors qu’à instaurer les tickets de rationnement pour tous les autres. 🙄

        1. « Impact environnemental » dont nous parle l’article que vous nous signalez, c’est quoi, à vrai dire ? C’est quoi l’unité de mesure ? Il n’y en a pas. C’est un concept creux, un sophisme écolo. Même si l’on considère que les prétendus GES ont un impact environnemental (ce qui entre nous soit dit est plus que douteux) que les nitrates sont des polluants(ce dont, entre nous soit dit, il est aujourd’hui démontré que c’est parfaitement inexact), que les pesticides sont des polluants (qui, entre nous soit dit, ne le sont que faiblement lorsqu’ils sont correctement utilisés), que la consommation d’eau a un impact environnemental (ce qui n’est exact que dans certaines conditions particulières) comment additionne-t-on toutes ces carottes, ces navets et ces pommes de terre, comme eût dit mon instit de primaire, qui avait le bon sens chevillé au corps, pas comme tous ces idéologues minus habens de l’écologisme.

          Je connais un seul cas ou il vaut mieux élever une autre espèce de ruminants que les bovins. C’est certaines zones sahéliennes où il a été prouvé que l’élevage de chameaux préserve mieux la pérennité des pâturages (il vaudrait peut-être encore mieux dire parcours que pâturages) que l’élevage de bovins (because effet du piétinement différent selon qu’ils s’agit de sabots ou de coussinets plantaires), et où les agronomes et zootechniciens se heurtent aux savoirs faire et aux habitudes de consommation locales, dans leur volonté de faire passer les populations de la consommation de lait de vache à la consommation de lait de chamelle.

          1. « les prétendus GES ont un impact environnemental (ce qui entre nous soit dit est plus que douteux) »

            Non ce n’est pas douteux , c’est prouvé.
            De plus les modélisations climatiques on été validé sur une autre planète et cette planète c’est Mars.

          2. @roger
            « Non ce n’est pas douteux , c’est prouvé.
            De plus les modélisations climatiques on été validé sur une autre planète et cette planète c’est Mars. »
            Preuve que l’on attend toujours…
            Quant aux modélisations climatiques validées sur une autre planète, c’est une blague ou quoi?
            Comment expliquer les hausses de températures de Mars et de certains satellites de Jupiter et Neptune? Les GES produits par la Terre peut être?
            S’ il y a eu augmentations des températures, il faudrait peut être éviter de se focaliser sur un seul paramètre, c’est le meilleur moyen de tomber dans une impasse.

          3. @douar .
            Au lieu de péter un câble parce que je rompt un tabou .
            Vous devriez vous posez la question de l’usage des modèles climatologiques terrien sur un autre environnement.Ses modèles ont été testés pour Mars et on bien fonctionné , ce qui confirme leur robustesse.

    2. N’oublie pas, Rousseau, que c’est le blog alerte environnement. Tout le monde sait qu’il roule pour les lobbies agro-industriels.

      1. José a dit :

        N’oublie pas, Rousseau, que c’est le blog alerte environnement. Tout le monde sait qu’il roule pour les lobbies agro-industriels.

        >>> Tiens, çà faisait un moment qu’il n’était pas sorti de sa grotte le José, l’intellectuel néanderthalien. Cependant toujours égal à lui-même, c’est à dire égal à zéro.

  4. @Rousseau

    oui oui super croissance du bio:300% augmentation en 14 ans!!!!

    L’alimentation bio en part de marché est passée de 1% en 2000 à 3% de part de marché. =300% d’augmentation. LOL

    Surface bio = 7% SAU en France
    92% de cette surface est en herbe…….
    Les cultures annuelles en bio représentent moins de 0.5% des cultures annuelles en conventionnel!!!!!
    L’ali bio reste et restera une filière de niche.
    Le jour ou les AMAP nourrirons les grosses agglomérations (plus 200 000 hab.) ou paris (12 millions habitants avec banlieues) n’est pas arrivé.
    Vous devriez allez visiter le marché de Rungis pour être plus réaliste.

    1. @yann
      Je suis très intéressé de savoir d’où vous sortez vos chiffres.

      D’après les infos de l’Agence Bio :

      Le marché des produits bio consommés en France a quadruplé depuis 1999 mais reste tout de même très faible : 2,4% du marché alimentaire total en 2012.

      La part de la SAU bio est de l’ordre de 3,8% et les surfaces toujours en herbe (37%) + les cultures fourrageres (28%) représentent 65% de cette surface.

      Les cultures annuelles bio représentent quant à elles 1,7% des cultures annuelles conventionnelles.

      Quitte à critiquer,autant le faire avec des chiffres corrects.

  5. @ roger @douar . Au lieu de péter un câble parce que je rompt un tabou . Vous devriez vous posez la question de l’usage des modèles climatologiques terrien sur un autre environnement.Ses modèles ont été testés pour Mars et on bien fonctionné , ce qui confirme leur robustesse.

    >>>> Cà ne vous est pas venu à l’idée Roro que les « modèles climatologiques informatiques » ont bien fonctionné parce que justement ils ont été formaté pour fonctionner dans le sens attendu? Voir les pratiques habituelles bien connues du GIEC ….

    1. @zyzy ,

      au lieu de raconter n’importe quoi sortez de votre cocon idéologique et ouvrez vous au monde !

  6. @Roger

    J’imagine que les modèles climatiques appliqués à la planète mars ont parfaitement validé le rôle de océans et de la vapeur d’eau.

  7. @Roger

    Les modèles informatiques ont tellement bien fonctionné qu’ils ne sont pas en mesure de prévoir l’absence de réchauffement sur la période des 17 dernières années… alors que les rejets de CO2 sont, eux, en forte augmentation, et que, par voie de conséquence, la température moyenne mondiale aurait dû croître. 🙄

    C’est dire la « robustesse » de ces modèles !

  8. @roger
    C’est ballot d’avoir pondu des modèles qui expliqueraient le climat martien (sources ?) et qui n’ont pas su prévoir l’arrêt du réchauffement climatique sur Terre depuis au moins 1998.

    1. @philippe

      c’est pas en » s’autopersuadant » de l’arrêt (soi-disant ) de l’augmentation des moyennes de températures sur terre que cela existe.
      Allez sur le site des écolos communistes que sont les ingé de la NOAA et vous verrez , si vous avez l’honneteté d’y aller.

  9. @roger
    « Allez sur le site des écolos communistes que sont les ingé de la NOAA et vous verrez , si vous avez l’honneteté d’y aller. »
    Chiche. La NOAA qui a par exemple publié ce graphique où l’on voit parfaitement l’arrêt du réchauffement climatique :
    http://www.pensee-unique.fr/images/2010k.jpg

    Et puisque vous parlez d’honnêteté, allez sur le site de Jacques Duran, ça fera un équilibre.

    1. NOAA 2010
      http://www.noaanews.noaa.gov/stories2011/20110112_globalstats.html
      ou
      NASA
      http://www.nasa.gov/topics/earth/features/2010-warmest-year.html
      d’ailleurs on voit sur le site de la NASA que c’est stable depuis 1998 😀

      LE 21eme siècle compte les 13 années les + chaudes jamais observées.
      voir le site de l’OMM
      https://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/pr_983_fr.html

      un conseil : mettez le graphique dans le bon sens ou bien arrêtez l’onanisme .

      1. Petit manuel de logique à l’usage des rustres et des malpolis.
        Le réchauffement climatique s’est arrêté en 1998 (certaines sources parlent de 1996, d’autres de 1990 mais on ne va pas se battre, on va prendre 98), ce n’est pas moi qui le dit, c’est M. Pachauri le président du GIEC. Depuis, les températures stagnent comme on peut le voir sur le graphique de la NOAA où la courbe commence à former un plateau. Partant de là et tant que l’arrêt (ou la pause suivant les camps) perdure, toutes les années climatiques feront partie des années les plus chaudes.
        Autrement dit, si votre ascenseur est bloqué au 21e étage, tout le temps que vous y resterez vous serez au-dessus des 20 premiers étages, et pourtant, vous ne montez plus.
        Et pour ce qui est de l’onanisme, faites attention aux ampoules.

    2. Ce que ce graphique montre surtout c’est que les températures annuelles ont stagné dans les années 50 et entre 65 et 75 et qu’elles sont reparties à la hausse ensuite. Une tendance à la stagnation ce 10-15 dernières années n’assurent donc en rien la pérennité des températures moyennes actuelles sur le long terme.

  10. @roger
    Et doit-on conclure de vos affirmations que l’évolution du climat sur Mars est du au rejet de gaz à effet de serre sur Terre ? Trop fort.

    1. @philippe

      Est ce que j’ai parlé de g.e.s sur Mars ?

      Réponse 1 : oui
      Réponse 2 : non
      Réponse 3 : j’ai beaucoup d’imagination.

      Gros ignare : un modèle climatique permet de tester d’autres événements que ton obsession actuelle.

      1. Je vous cite : « Vous devriez vous posez la question de l’usage des modèles climatologiques terrien sur un autre environnement.Ses modèles ont été testés pour Mars et on bien fonctionné , ce qui confirme leur robustesse. »
        En d’autres termes, vous additionnez des carottes et des poireaux et vous espérez obtenir des pommes de terre.
        Les modèles climatiques ont été élaborés pour la Terre en tenant compte des paramètres qui lui sont propres. Où sont les océans, l’atmosphère et les nuages martiens ? Même l’ensoleillement n’est pas le même.
        Utiliser un modèle terrien sur Mars est non seulement stupide mais en plus parfaitement vain.
        Cela dit, s’il y a des modèles qui fonctionnent pour Mars (j’attends toujours vos sources), qu’on les utilise pour Mars. En revanche, ils n’ont pas vu venir l’arrêt du réchauffement sur Terre. A votre avis, qu’en aurait pensé un type comme Richard Feynman ?
        https://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U

        1. @ philippe

          « ….Utiliser un modèle terrien sur Mars est non seulement stupide mais en plus parfaitement vain…. »

          >>> C’est même à la limite malhonnête dans la mesure où on veut en tirer des conclusions en leur faisant dire ce qu’ils n’ont pas dit comme le fait Roro dans son message du 15 octobre 2014 à 7:49 …..

  11. Roger ferait mieux de garder le terme « ignare » pour lui-même. En tout cas en ce qui concerne la controverses climatique. Il en est resté au mieux aux articles de Huet dans Libé ou de Foutrac dans Le Monde mais, sans doute, seulement aux chroniques de Virginie Garin sur RTL !

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