« Pas d’agriculture sans traitement, pas de traitement sans inconvénient. Qu’ils soient bio ou conventionnels, tous les agriculteurs luttent contre les ravageurs. Contrairement aux idées reçues, les armes biologiques ne sont pas entièrement anodines. »
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dernière enquête publiée il y a quelques jours par Que choisir ? brise les tabous autour du bio. A la différence des médias traditionnels qui n’ont de cesse de répéter que le bio est bon pour la santé et l’environnement, cet article ose mettre à plat les pratiques, sans excès. A commencer par rappeler que le bio utilise des pesticides, et qu’ils peuvent être extrêmement dangereux, au point d’être interdits. C’est la cas des tourteaux de ricin : utilisé en bio comme engrais ou répulsif, il est interdit dans certains pays comme la Belgique car « quelques graines de ricin suffisent à tuer un chien ou en enfant en raison de leur forte concentration en rincine, un toxine extrêmement violente, sans antidote connu » explique le journaliste Erwan Seznec. Bio ne signifie donc pas « non traité ». Reprenant le sondage que nous avions réalisé au printemps dernier, à la veille de la dernière semaine sans pesticides, (sans toutefois nous citer, ce qui n’est pas très correct), Erwan Seznec rappelle qu’un français sur deux pense que le bio n’utilise pas de pesticides.
L’enquête de Que choisir ? s’intéresse ensuite à la toxicité des pesticides homologués en bio. On parle beaucoup des néonicotinoïdes que l’on accuse de tuer les abeilles mais beaucoup moins du Spinosad, lui aussi toxique pour les abeilles. La roténone n’a été interdite qu’en 2011. Pourtant, on savait depuis 2008 « que cette molécule extraite d’une plante tropicale accroissait les risques de maladie de Parkinson chez l’utilisateur. » Autre inquiétude avec l’huile de Neem, « perturbateur endocrinien avéré. » Quant aux PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes), comme par exemple le célèbre purin d’ortie, elles ne sont pas non plus inoffensives. Certaines ont des effets néfastes sur la santé des abeilles.
Les pesticides bio sont souvent moins efficaces et et impliquent donc davantage de traitements. « De plus, comme les rendements du bio sont inférieurs, à production égale, il faut traiter davantage » explique Erwan Seznec. Et les producteurs ne sont pas à la fête. Cela explique qu’un certains nombres reviennent au conventionnel. L’enquête révèle ainsi qu’en 2013, « 2000 exploitants sont passés au bio et 1000 en sont sortis, selon les chiffres de l’Agence Bio. Sur quelques 25000 exploitations, ce n’est pas négligeable. »
Enfin, après avoir évoqué le développement du biocontrôle, Erwan Seznec rappelle aussi, et il est important de le souligner, tous les efforts de l’agriculture conventionnelle pour améliorer les pratiques. La quantité de pesticides utilisée a été divisé par 2 ou 3 depuis les années 70 et elle a encore baissé d’un tiers entre 1999 et 2000.
« Les pesticides bio sont souvent moins efficaces »: on pourrait même préciser que les pesticides bio sont souvent beaucoup moins efficaces, voire très peu efficaces.
Les pyrethrinoides de synthèse utilisés en conventionnel sont une amélioration des pyrèthrines naturelles utilisables en bio.
La gamme de molécules permise par la chimie de synthèse a permis de faire évoluer les cibles possibles, de rendre certaines molécules moins toxiques voire très peu toxiques pour les abeilles ( fluvalinate…), de disposer d’efficacité en application au sol ou sur la semence ( tefluthrine), dans tous les cas de prolonger l’efficacité au delà de la semaine voire des 48 heures si le climat n’est pas optimum pour les pyrethrines naturelles.
Les dithiocarbamates basées sur le modèle sulfate de cuivre, en remplaçant le métal cuivre par du zinc ou du manganèse, voire du fer ont aussi permis d’élargir les cibles, avec pour résultat positif beaucoup plus de champignons contrôlés, d’augmenter l’efficacité du cuivre donc de baisser la dose de cuivre (métal le plus toxique et écotoxique) dans le cas d’un mélange dithiocarbamate avec la bouillie bordelaise, d’augmenter la durée de l’efficacité, beaucoup d’avantages que la presse bobo ne connait pas ou ne veut pas connaitre.
Les pesticides les plus efficaces utilisés en bio, ils sont rares : spinosad, Bt biopesticides, soufre, sulfate de cuivre pour l’essentiel, le sont aussi en conventionnel, en alternance avec des molécules de synthèse pour diversifier les modes d’action, ce qui protège aussi les pesticides autorisés en bio, car Bt biopesticide et spinosad peuvent être concernés par des phénomènes de résistance si trop utilisés trop souvent et sur trop de surface.
« On parle beaucoup des néonicotinoïdes que l’on accuse de tuer les abeilles mais beaucoup moins du Spinosad, lui aussi toxique pour les abeilles. »
En fait le spinosad utilisé en bio est aussi toxique pour les abeilles que les plus toxiques des néonicotinoides, avec des précautions infiniment moindre, utilisé sur la végétation alors que les néonicotinoides les plus toxiques ne le sont que sur la semence. Sur la semence et uniquement sur la semence pour limiter la présence au contact de l’entomofaune, mais cela la presse n’en fait pas état, c’est bio donc c’est bon, maxime bobo par excellence, que l’on nous ressasse notamment récemment sur la chaine publique la 2, avec des arguments d’une indigence, d’une mièvrerie, d’une stupidité à faire pleurer un prof d’agronomie des années 70-80 qui a permis à l’agriculture de nourrir les Hommes.
Les profs d’agronomie d’aujourd’hui, mal formés ou bien déformés, selon, dès l’école mais uniquement en France, participent même à cette Comedia del Arte qui finira très mal, également pour eux. Les agriculteurs iront en chercher de nouveaux à l’étranger pour servir l’agriculture française quand la bise sera venue. Enfin la bise qui glace et affame pas celle que l’on échange sur la joue.
https://www.youtube.com/watch?v=MnupPrYC7hQ
Bonjour,
Cela fait deux articles ou je regarde les commentaires et les partis s’affronter. L’affrontement a lieu sur des domaines techniques.
En tant que consommateur, je préfère le bio. Je suis en région rural, je gagne un peu plus que le smic.
Lorsque je lis (alzine) qu’un pyrèthre naturel est peu efficace et a une durée de vie de 48h, je me dit qu’il est bio dégradable que les métabolites ne se retrouvent pas dans l’eau et mes aliments. A contrario, un pyrethre de synthèse qui est stabilisée, non dégradable et que je retrouve dans l’eau et mes aliments. (selon ce que j’ai vue sur le net ce sont des neurotoxiques non sélectifs tout ce qui est touché est mort). Au delà je ne suis pas technicien du truc mais bon on peut trouver toute la littérature sur le sujet dans la grande bibliothèque mondiale qu’est le net.
Je remarque que l’agriculture conventionnelle contrôle et lutte contre, ce sont vos termes, alors que l’agriculture biologique travail avec. Plus de biodiversité, utilisation de faune auxiliaire etc…
L’une est en compétition avec la nature qu’elle essais de contrôler et détruire au profit d’une monoculture, l’autre essais de tirer un bénéfice de la nature. Ce sont deux philosophies (et techniques bien sur) qui s’affrontent et essais de se dénigrer voir de se convaincre.
Les questions que j’ai envie de vous poser sont :
– aimez vous votre travail ?
– vivez vous de votre travail ?
– vivez vous de votre travail sans les aides de l’europe, l’état, la région et du contribuable ?
Dans ma région le côut de la dépollution de l’eau pour la partie agricole s’élève a 2000€/an et par ha.
Dans ce cas on peut toujours parler des incinérateurs qui brulent les ordures des bobos d’écolos. Cependant nous sommes tous dans le même pays et tous concernés.
Il est a noté que pour un chef d’entreprise ses choix lui appartiennent.
Mais lorsque dans une profession un chef d’entreprise disparaît tous les deux jours, il faut regarder les choses en face et remédier aux problèmes.
Lors que l’on arrive a une solution extrême de ne plus supporter sa situation et de ne pas trouver de solution (ni par soi même ni, par son syndicat, ni avec ses proches) c’est qu’on est ficelé pieds et points. C’est un drame au quel il serait bon de réfléchir avant de s’invectiver dans des commentaires d’articles.
Les agriculteurs ne travaillent plus en synergie entre eux et avec leur outil, la terre, ils sont en concurrence entre eux. Il y a des antagonismes qui entraînent des situations désespérées et désastreuses pour les familles qui subissent ce fléau.
N’est il pas intéressant au delà des aspect techniques, économiques …. de se poser des questions de fond et de progresser ensemble ?
Et bien non, je veux avoir raison et ma solution est la seule l’unique la bonne. J’en vie pas et je refourgue tout le bénéfice de mon travail aux industries amont (agro fournisseurs) et aval (agro transformateurs distributeurs …), je peux pas vivre sans aides en bon enployé modèle, mais c’est pas grave j’ai raison et il n’y a de possible que ma solution….
PITOYABLE …
Bonjour,
Je suis l’auteur de l’article de Que Choisir. J’ai lu vos commentaires avec un vif intérêt. Certains m’auraient été très utiles avant ! Je suis sincèrement désolé de ne pas vous avoir sourcé pour le sondage. En fait, je n’étais pas sûr qu’il ait été réalisé pour le blog seulement. J’ai d’ailleurs une question, que je vous pose sans aucune malice: qui l’a payé ? C’est cher, les sondages. On voit rarement des blogs en commander.
Le votre, du reste, est très intéressant. Il défend des vérités, et même parfois des évidences, qui deviennent révolutionnaires à force d’être niées.
Cordialement,
Erwan Seznec
Effectivement , cette vidéo est complètement grotesque . C’était le but recherché ?
Vous avez dit vidéo ?
En voilà une qu’il ne faut pas se lasser de promouvoir :
https://www.youtube.com/watch?v=VVeowXl1HVo
Par curioslité, pourquoi une inscription en chinois en haut à droite de cette vidéo?
Aucune idée !
Effectivement si l’on range la consommation de cigarette comme un facteur environnemental, nous vivons dans un environnement dangereux, surtout en France.
Pour le diabète ou l’obésité, jamais ces pathologies ont été aussi faibles que durant la dernière guerre mondiale dans la France occupée et rationnée.
C’est certainement ce que veulent les ONG écolo bobo, un monde où la nourriture serait bio et la viande remplacée par des insectes, certainement ce que souhaitent surtout pour l’humanité leurs commanditaires et financeurs.
Ce guignol à la tribune est une digne représentant de cette engeance, il a inspiré la mis MMR, dont on n’entend plus parler, soufrerait-elle d’une méchante maladie liée à son addiction à la clope dans les champs de soja OGM, entre autres bouffonneries.
Sauf erreur, c’est aussi M. Erwan Seznec qui avait produit :
https://www.quechoisir.org/actualite-operation-leclerc-obscur-greenpeace-est-il-si-transparent-n1677/
Superbe analyse.
Greenpeace apparait de plus en plus comme une ONG type coté obscur de la force, référence à « l’empire contre attaque » … avec son rayon vert fluo et pas bio du tout.
http://www.lepoint.fr/economie/iran-l-ong-americaine-qui-menace-les-entreprises-francaises-04-08-2016-2058993_28.php
et surtout l’excellent Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/bien-pire-que-scandale-ong-americaine-qui-menace-interets-francais-en-iran-dispositif-mis-au-service-guerre-economique-menee-2785922.html#Z6UZryX1IGemcUHp.99
On retiendra : « Les moyens de l’administration américaine et du secteur privé, mais également du domaine associatif sont toujours mobilisés en ce sens, fort intelligemment d’ailleurs.
Beaucoup en Europe évoquent le terme de « pantouflage », qui désigne de manière assez familière cette manœuvre qui consiste — pour un haut fonctionnaire de l’Etat — à rejoindre une entreprise privée. On parle plus volontiers de « rétro-pantouflage », dans le cas d’un haut fonctionnaire ayant fait ses armes dans le cadre d’un cabinet ministériel, et qui part ensuite « pantoufler » dans le secteur privé avant de revenir de nouveau servir l’État. Le pantouflage, notamment quand il ne se fait pas dans la plus grande transparence, pose très souvent de nombreux problèmes déontologiques et éthiques, liés au mélange des sphères privées et publiques, et des sphères de l’intérêt général et des intérêts particuliers, ou de grandes entreprises… Il est souvent perçu en France comme une source de situation de conflits d’intérêts. C’est beaucoup moins le cas aux Etats Unis ou les mentalités en matière de « business intelligence » et de « competitive intelligence » sont très différentes »
Pour les ONG françaises servir l’intelligence économique nationale et les emplois hexagonaux en alternant public privé en toute transparence et dans un processus optimisé doit être dénoncé , en revanche des chercheurs militants travaillant au sein d’institutions de recherche publique mais qui défendent dans leur activité d’ « expertise indépendante » des thèses d’ONG vertes et écolo, largement financées par des fondations américaines ou avec des origines de fonds encore plus opaques, c’est bien!
C’est ce que nous rappelait la fameuse Isabelle Baldi, responsable indirecte de la mauvaise protection contre le zika aux Antilles. Ce n’est évidement par la logique des américains qui utilisent au contraire cette faiblesse bien européenne, et plus française qu’européenne en fait, les allemands étant de ce point de vue très américains.
On notera que cette opinion est un satisfécit pour l’organisation américaine de la guerre économique …sauf lorsqu’elle est utilisée contre les intérêts français, évidement, en utilisant des militants chercheurs écolos comme autant d’idiots utiles, idiote utile, pour l’exemple cité.
https://www.youtube.com/watch?v=MnupPrYC7hQ
Raoul-Hugues le 24/08/2016 | 7:50 à dit:
« Effectivement , cette vidéo est complètement grotesque . C’était le but recherché ? »
réponse:
je te prie de bien vouloir m’excuser ! Tu la trouves grotesque, mea culpa, j’ai sans doute oublié, l’espace d’un instant, le niveau de satisfaction intellectuel de bon nombres d auteurs sur ce blog… voici donc » biocides » d’après le livre » printemps silencieux » de Rachel Carson qui satisfera ici, bien des égos. Une petite chose encore, une phrase toute simple, presque une lapalissade et pourtant…
« Nous pulvérisons les ormes, et au printemps suivant nul merle n’y chante… parce que le poison a fait son chemin, pas à pas, de la feuille de l’orme au vers,puis du vers au merle » Rachel Carson
http://www.bing.com/videos/search?q=rachel+carson&&view=detail&mid=CE149744060FFF708D46CE149744060FFF708D46&FORM=VRDGAR
« Les grandes sociétés de produits chimiques subventionnent abondamment les recherches sur les insecticides dans les universités… Cela explqiue pourquoi, contre toute attente, certains entomologsites, et parmi les plus grands, se font les avocats des méthodes chimiques… la poursuite de leurs recherches dépend de la générosité des sociétés de produits chimiques; leur prestige professionnel, leur situation parfois, sont liés au succès de la guerre chimique » Rachel Carson
Rachel Carson a sur la conscience des millions de morts ( malaria) car elle est à l’origine de l’hystérie contre le DDT en utilisant des arguments qui se sont révélés être faux il faut le rappeler ( la présence de DDT dans les oeufs des oiseaux ne prouve aucunement qu’il est responsable de la chute des populations). Le véritable objectif de certains écolos apparaît : seuls quelques » happy few » ( anglo saxons blancs ) doivent pouvoir vivre sur la planète et il faut donc bien que les autres soient décimés par les maladies.La critique des insecticides n’est qu’un moyen pour parvenir à ce but.
Ha ! Ha ! Ha ! « Les grandes sociétés de produits chimiques subventionnent abondamment… » et on ne lit plus que des articles prétendument scientifiques qui annoncent des catastrophes dues (prétendument) aux méchants pesticides ; des articles dont les motivations socio-politiques sont souvent annoncées dans l’introduction, si ce n’est pas dans le résumé, si ce n’est pas dans le titre ; des articles dont les erreurs méthodologiques vous sautent à la figure pour autant que vous en fassiez une lecture critique.
Ces propos de Rachel Carson sont d’une débilité sans nom. Qui sont ces « entomologsites, et parmi les plus grands, [qui] se font les avocats des méthodes chimiques, » ? Vous en connaissez ? Moi, non.
Mais ces propos font mouche chez les benêts qui adorent les histoires de Grand Méchant Loup. Ou plutôt, ils ont fait mouche. Nombreux sont ceux – surtout dans les milieux qui ont une influence médiatique – qui, devant le spectacle d’une science biologique devenue « écologique » dominée par la pensée « verte », continuent à voir un sombre complot des industries.
Je note ici que le « verdissement » des sciences biologiques (celles pratiquées par des gens qu’on appelait autrefois « naturalistes ») est aussi un phénomène sociologique : qui va se spécialiser dans le comptage des poils sur le métatarse d’un acarien sinon un amoureux de la Nature et, par voie de conséquence, contempteur de la chimie ?
Sur la dernière bouse :
http://seppi.over-blog.com/2016/08/mortalite-des-abeilles-sauvages-et-neonicotinoides-vite-instrumentalisons-l-etude.html
En fait le décompte le plus objectif fait état de 2 millions de morts supplémentaires de la malaria après l’interdiction du DDT et pendant au moins 30 ans, cela permet de placer Rachel Carson au premier rang des tueuses de masse, certes il s’agissait essentiellement de femmes et d’enfants plus fragiles et cela concernait des pays du tiers monde terme de l’époque pour les pays en voie de développement, que valent ces populations pour une écologiste des beaux quartiers de New York, plus connue pour ses conférences que pour ces travaux sur le sujet.
On pourra lire http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2271
Citer Rachel Carson, cette criminelle contre l’humanité, à l’appui des idées qu’on développe est significatif de l’ignorance et de l’inculture des zécolos comme Elise.
@ Laurent Berthod
Entièrement d’accord avec vous!!
Un peu de lecture à propos de l’analyse qu’en font les scientifiques américains sérieux : « Consider, for example, this passage from Edwards’ article: “This implication that DDT is horribly deadly is completely false. Human volunteers have ingested as much as 35 milligrams of it a day for nearly two years and suffered no adverse effects. Millions of people have lived with DDT intimately during the mosquito spray programs and nobody even got sick as a result. The National Academy of Sciences concluded in 1965 that ‘in a little more than two decades, DDT has prevented 500 million [human] deaths that would otherwise have been inevitable.’ The World Health Organization stated that DDT had ‘killed more insects and saved more people than any other substance.’”
In addition, DDT was used with dramatic effect to shorten and prevent typhus epidemics during and after WWII when people were dusted with large amounts of it but suffered no ill effects, which is perhaps the most persuasive evidence that the chemical is harmless to humans. The product was such a boon to public health that in 1948 the Nobel Prize in Physiology or Medicine was awarded to Dr. Paul Müller for his discovery of the “contact insecticidal action” of DDT. »
http://www.forbes.com/sites/henrymiller/2012/09/05/rachel-carsons-deadly-fantasies/#511016b315d1
A trop forcer dans la junk science et la finance folle, dans un monde devenu multipolaire, l’Amérique risque fort de s’effondrer face à une Chine et une Russie, rationnelles, elles, enfin parfois la com Russe sur les OGM emprunte aussi à la junk science américaine, mais c’est de la com’ .
Si la Silicon trempe, indirectement, dans la Junk science, c’est un peu le cas actuellement, s’en est fini des US et il n’est pas dit que tous les cadres de l’armée américaine ou les ingénieurs de l’industrie soient prêt à se battre en voyant ce que leur pays est devenu, vrai aussi pour l’occident qui voit le rêve américain se transformer en cauchemar orwellien, pas motivant du tout.
Le pot au Roses sera-t-il ouvert? et les théories farfelues de Rachel Carson ou les extrapolations d’une Theo Colborn apparaitront pour ce qu’elles sont ?
l’odeur qui en sortira serait, sera … beurk!!!
Oui mais la force des USA par rapport à L’europe reste la liberté d’expression et le fait qu’ils attirent les meilleurs chercheurs du monde entier ( plus de la moitié des chercheurs européens, et sans doute les meilleurs, travaillent aux US). Ces deux choses combinées font que , malgré la dérive des politiciens US ( néoconservateurs) et la finance folle les US continueront pour d’être le leader du développement mondial et de l’innovation. ( les étrangers chercheurs leur rapportent des fortunes en royalties). Les médias français focalisent sur les chercheurs qui vont dans le sens de l’obscurantisme ( voir le climat) mais ils oublient des quantités d’autres.De plus, ils ont une bonne gouvernance lorsqu’une chercheuse US avait déclaré qu’elle avait démontré le lien paraquat-Parkinson d’autres chercheurs lui ont fait un procès pour accéder aux données brutes …. et elle a avoué qu’elle avait triché ( la presse US l’a relayé mais pas la presse française). Il y a donc bien un fossé qui se creuse entre une Europe qui se saborde et des US qui gardent un moteur puissant d’évolution et d’innovation.
@ Visor,
La junk science est bien produite aux US par des chercheurs recrutés pour cela et surtout à l’usage des médias, Chercheurs et décideurs européens et surtout munitions pour les ONG qui prolifèrent autour de Bruxelles.
Au moment des prises de décisions, il y a toujours un groupe soit au congrès , soit à la chambre des représentants pour éviter les mesures improductives…sinon les US plongeraient.
L’affaire du Naled pulvérisé par avion en Floride montre que le pays reste rationnel.
Sur un autre thème quoique, cela rejoint le propos précédent:
« Trois produits étaient présents dans 100% des échantillons : perméthrine (insecticide), tebuconazole (fongicide) et dimétromorphe (fongicide surtout utilisé contre le mildiou). Enfin, certains des pesticides retrouvés sont interdits depuis plusieurs années en France. C’est le cas du diuron (herbicide) interdit depuis 2008 et retrouvé dans 20 habitations sur 22, du metalaxyl retrouvé dans 13 habitations, du métolachlor retrouvé dans 12, etc. Soit au total, dix substances interdites ! La perméthrine, neurotoxique, pourrait provenir d’un usage domestique, elle est utilisée comme acaricide (matelas, oreillers). Les autres pesticides sont probablement d’origine agricole. »http://www.bioaddict.fr/article/epandages-de-pesticides-pres-des-habitations-il-y-a-souvent-une-pellicule-jaunatre-sur-la-table-a5437p1.html
On remarquera que la permethrine qui est citée avec emphase et parmi les produits les plus retrouvés, n’est plus autorisée en agriculture depuis 10 ans, uniquement effectivement pour la lutte antivectorielle sur les vêtements, sur moustiquaires, sur les rideaux, pour lutter contre les punaises des lits, mais aussi sur les chiens contre les tiques et les phlébotomes, enfin principal antipoux et anti gale disponible donc plein d’usages non agricoles et au plus près du corps. On jugera de la manipulation du journaliste et de cette revue.
Le tebuconazole est utilisé aussi pour protéger le bois, charpentes, meubles surtout meubles d’extérieur.
Enfin la poussière jaune sur la table, c’est très probablement du pollen, potentiellement irritant et allergène, d’autant plus présent sur la table que l’agriculteur ne peut utiliser de désherbant dans le champ voisin et infiniment plus dangereux que les herbicides utilisés pour détruire les plantes dangereuses pour les populations.
Les ONG écolo ont eu la peau de la rationalité de la presse, bientôt elles auront celle de riverains de champs ( mal) cultivés avec des risques bien naturels.
Un sujet sur lequel à la fois ONG écolo et , on peut le regretter, autorités sanitaires , restent bien discrets, silence gêné et même localement complice dans les départements d’outre mer où les ARS ont joué et de longue date, contre l’utilisation d’insecticides biocides.
http://www.ars.guyane.sante.fr/Zika.187972.0.html
Pour la Guyane on notera que tout va bien parce que l’on enregistre plus, c’est une méthode de plus en plus française pour ne pas voir.
« Le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de Zika était stable et faible au cours de la première quinzaine d’août. Cependant, le réseau de médecins sentinelles étant incomplet au cours de ces deux semaines, cette tendance doit être confirmée dans les semaines à venir. Le cas échéant, la fin de l’épidémie sur les secteurs du Littoral serait annoncée.
En fait, on peut admettre que la stratégie retenue, contrairement aux USA, est de laisser la population contracter, avec ou sans symptôme, la maladie pour 80% des individus et de les considérer vaccinés naturellement, juste assurer une protection pour les femmes enceintes. La vaccination naturelle était la première option des ONG écolos, attrapez le et on en parle plus, vous êtes protégés pour les suivantes!
Laissez faire la Nature, elle est forcement bonne!
3 problèmes seulement: en laissant des foyers antillais, on fait prendre des risque à la métropole de davantage de cas importés par échange de population, on accepte les cas de Guilain Barré et on passe sous silence les atteintes vraisemblables mais à mieux caractériser aux capacités cérébrales des adultes qui seraient aussi touchées.
Certes phénomène constaté après le choix de laisser faire le virus, contrairement aux US qui ont réagi plus vigoureusement mais avec un insecticide spécifique.
Il est clair que pour être efficace il fallait une forte adhésion de la population aux traitements insecticides plus réguliers, ce n’était vraisemblablement pas le cas, la faute au bon guignol Veillerette, entre autres.
Recommandation des autorités suisses sur la question de la protection:
« Recommandations pour les voyageurs à destination des pays concernés
• A l’heure actuelle, la principale mesure pour se protéger contre une infection au virus Zika lors de voyages dans les pays concernés consiste à se protéger contre les piqûres de moustiques que ce soit dans des espaces fermés ou à l’air libre. Il est recommandé de porter des vêtements amples, à manches longues et imprégnés d’insecticide, d’utiliser un bon répulsif le jour et la nuit et de dormir sous une moustiquaire (spécialement dans les endroits non climatisés). »
http://www.bag.admin.ch/themen/medizin/00682/00684/15931/index.html?lang=fr
Près du quart de toutes les maladies sont dues a une exposition environnementale…
Jusqu’à 24% des maladies dans le monde sont causés par des expositions environnementales qui peuvent être évitées. Des interventions bien ciblées peuvent prévenir l’essentiel de ces risques liés à l’environnement, comme le montre un rapport rendu public par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce rapport estime en outre que plus de 33% des maladies qui touchent des enfants de moins de 5 ans sont causées par des expositions environnementales. En prévenant les risques liés à l’environnement on pourrait sauver les vies de près de quatre millions d’enfants par an, surtout dans les pays en développement.
Le rapport, intitulé Prévenir les maladies par des environnements salubres – vers une évaluation de la charge des maladies environnementales, constitue l’étude la plus complète et la plus systématique jamais entreprise sur la manière dont des risques environnementaux évitables favorisent l’apparition de toute une série de maladies et de lésions. En mettant l’accent sur les causes environnementales de la maladie et sur la façon dont diverses maladies sont influencées par des facteurs liés à l’environnement, cette analyse ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension des interactions entre l’environnement et la santé.
« Ce rapport représente une contribution majeure aux efforts en cours pour mieux définir les liens entre environnement et santé, » a déclaré le Dr Anders Nordström, Directeur général de l’OMS par intérim. « Nous avons toujours su que l’environnement avait une très profonde influence sur la santé, mais ces estimations sont les meilleures qui aient été réalisées jusqu’à présent. Elles nous aideront à démontrer qu’investir de manière avisée dans la création d’environnements favorables peut constituer une stratégie efficace pour améliorer la santé et parvenir à un développement qui soit durable. »
ce rapport estime que plus de 13 millions de décès sont dus annuellement à des causes environnementales évitables. Près du tiers des décès et des maladies qui surviennent dans les régions les moins développées sont provoquées par l’environnement. Plus de 40% des décès des suites du paludisme et environ 94% des décès provoqués par des maladies diarrhéiques, deux des principaux tueurs d’enfants au niveau mondial, pourraient être évités par une meilleure gestion de l’environnement.
Les quatre principales maladies influencées par un environnement de mauvaise qualité sont la diarrhée, les infections des voies respiratoires inférieures, différentes formes de lésions involontaires et le paludisme. ..
« ce rapport montre très clairement les bénéfices qu’apporteraient tant à la santé publique qu’à l’environnement en général une série d’investissement directs et coordonnés. Nous invitons les ministères de la santé et de l’environnement, ainsi que d’autres partenaires, à collaborer pour faire en sorte que ces améliorations en matière de santé publique et d’environnement deviennent réalité. »
La plupart de ces maladies déclenchées par l’environnement se classent aussi parmi celles qui tuent le plus, même si c’est dans un ordre de mortalité légèrement différent. Les maladies qui font dans l’absolu le plus grand nombre de morts par an en raison de facteurs environnementaux modifiables sont énumérées ci-après. Tous ces facteurs sont susceptibles d’être modifiés à l’aide de techniques, de politiques, de mesures préventives et de santé publique disponibles). Parmi les victimes de ces maladies on compte notamment:
2,6 millions de décès annuels par maladies cardiovasculaires
1,7 million de décès annuels par maladies diarrhéiques
1,5 million de décès annuels par infections des voies respiratoires inférieures
1,4 million de décès annuels par cancers
1,3 million de décès annuels par maladie pulmonaire obstructive chronique
470 000 décès annuels des suites d’accidents de la route
400 000 décès annuels des suites de lésions accidentelles
Le rapport montre que d’une façon ou d’une autre l’environnement affecte de manière significative plus de 80% des principales maladies. De plus, il ne cherche à quantifier que les risques environnementaux sur lesquels il est possible d’agir, c’est-à-dire ceux qui sont susceptible d’être réduits à l’aide de politiques ou de techniques déjà existantes. Le rapport précise également dans quelle mesure les maladies liées à l’environnement sont évitables.
En agissant de manière résolue et en définissant les mesures prioritaires à prendre pour faire reculer les plus redoutables tueurs, il est possible d’éviter chaque année des millions de morts inutiles. Une collaboration avec des secteurs tels que ceux de l’énergie, des transports, de l’agriculture et de l’industrie est cruciale pour améliorer les causses environnementale profondes de la mauvaise santé.
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr32/fr/
C’est un extrait (presque) intégral du communiqué. Il manque juste, et c’est bien dommage, le résumé des causes « environnementales »). Les voici donc, tirées du même document :
« * La diarrhée (58 millions de DALYS par an; 94% de la charge de maladie diarrhéique), provoquée essentiellement par de l’eau insalubre ou des mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène.
* Les affections des voies respiratoires inférieures (37 millions de DALY par an; 41% de tous les cas enregistrés dans le monde) essentiellement à cause de la pollution de l’air, intérieure et extérieure.
* Les lésions accidentelles autres que les blessures à la suite d’accidents de la route (21 millions de DALY par an; 44% de tous les cas enregistrés dans le monde), classification qui inclut toute une série d’accidents du travail et industriels.
* Le paludisme (19 millions de DALY par an; 42% de tous les cas enregistrés dans le monde), surtout comme conséquence de faibles ressources en eau, ainsi que de mauvaises conditions de logement et d’utilisation de la terre arable qui ne permettent pas de réduire les populations de vecteurs de manière efficace.
* Les traumatismes provoqués par des accidents de la route (19 millions de DALY par an; 40% de tous les cas enregistrés dans le monde), essentiellement en raison d’un aménagement urbain déficient ou de systèmes de transport inadaptés à l’environnement.
* La maladie pulmonaire obstructive chronique, maladie à évolution lente caractérisée par une perte graduelle de la fonction pulmonaire (12 millions de DALY par an; 42% de tous les cas enregistrés dans le monde) qui résulte essentiellement de l’exposition à des poussières et à des fumées sur le lieu de travail ainsi qu’à d’autres formes de pollution atmosphérique intérieure et extérieure.
* Les affections périnatales (11 millions de DALY par an; 11% de tous les cas enregistrés dans le monde). »
Juste pour que tout le monde soit bien d’accord sur ce qui y est appelé « causes environnementales » 🙂
@ Elise,
Nous sommes bien d’accord, mais cela n’a rien à voir avec l’utilisation de produits chimiques ou de synthèse actuelle dans les pays développés qui au contraire, éventuellement à l’exception des conséquences de la pollution liée au chauffage urbain et aux transports en ville, et même avec cela n’a rien à voir mais absolument rien à voir avec ce qui se passe dans les pays concernés par ce rapport, les pays les moins avancés ou en voie de développement ou déséquilibrés dans leur développement ( Inde).
Dans nos pays qu’est ce qui tue? les maladies caradiovasculaires liées au tabac, à l’excès d’alcool, à l’excès de sédentarité, à l’excès d’aliments sucrés ou de viande, à l’excès de calories lors des repas. Tabac et alccol sont les principales causes reconnues comme source de cancer seules ( pour les incidences calculées) mais associés à d’autres causes pour les incidences que les statistiques ne savent pas établir.
Dans les pays en voie de développement ou les moins avancés, la qualité de l’eau potable, bactéries et virus très naturels, la gestion des effluents ménagers, le chauffage ou la cuisine au feu de bois, la présence de mycotoxines massive et parmi les pires dans l’alimentation (aflatoxines), le manque d’hygiène dans la préparation et la conservation des aliments, l’absence de chaine du froid , l’absence de précaution basique dans les pollutions chimiques ( riz préparé avec de l’huile contenue dans un récipient servant à distribuer un pesticide insecticide organophosphoré très toxique et récipient non rincé en Inde).
« Selon un rapport médical, l’huile de cuisson contenait un pesticide organophosphoré, cinq fois plus puissant que dans une préparation commerciale. »
http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/24/1677311-inde-23-enfants-empoisonnes-la-directrice-de-l-ecole-arretee.html
Tout cela est considéré comme exposition environnementale mais aux antipodes de ce que nous vivons où le tabac et l’alcool en sus du manque d’exercice et du mauvais équilibre alimentaire expliquent l’essentiel des mortalités évitables.
En sus dans le « Plus de 40% des décès des suites du paludisme et environ 94% des décès provoqués par des maladies diarrhéiques, deux des principaux tueurs d’enfants au niveau mondial, pourraient être évités par une meilleure gestion de l’environnement. »
On notera que l’interdiction du DDT a participé largement à maintenir ces « 40% des décès des suites du paludisme » , d’où le refus de l’Afrique du Sud de supprimer cet usage pour la protection de habitations au plus près des populations, d’où le ralliement de l’OMS à ce choix en 2006 : http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr50/fr/.
Il en est de même pour les moustiquaires imprégnées d’insecticides distribuées largement pour faire régresser le paludisme.
Pour les diarrhées, l’adoption de fertilisants minéraux limiterait l’exposition des populations en lien avec l’usage d’engrais organiques, parfois d’origine humaine ( cf graines germées de Fenugrec) et réduirait ce type de risque même si l’essentiel des contaminations dans ces pays vient de l’eau distribuée et de l’absence d’assainissement.
Bref il s’agit de l’incurie politique des pays en voie de développement qui gagne hélas les pays développés avec des priorités bizarres qui effrayent, à l’instar de la gestion du chikungunya et du zika dans les DOM et en Polynésie , gestion ou plutôt absence de gestion.
La décroissance prônée par les ONG vertes serait -elle un chemin vers le sous développement?
Pour ce coup là, Que choisir nage en pleine schizophrénie.
Car à côté de cet article salutaire, on trouve un article bien anxiogène sur les substances toxiques plein les cartables, une attaque des jardineries qui vendent encore des pesticides, et un article à la gloire des vignerons en biodynamie…
LE DDT: UN POISON PERSISTANT BANNI PAR
L’OMSwww.arte.tv/sites/robin/2009/06/05/le-ddt-un-poison-persistant-banni-par-loms/
« Rachel Carson fut la première à dénoncer les conséquences sanitaires et environnementales désastreuses des épandages de DDT, a déclaré Tora Aasland, la ministre norvégienne de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, au moment de me remettre le Prix Rachel Carson, hier, à Stavanger (photos et vidéo prochainement).
Puis, elle a rappelé qu’avec la Suède, son pays fut le premier à interdire l’usage de ce « poison persistant », dès 1970.
De fait, le DDT fait partie de la « sale douzaine » des Polluants Organiques Persistants (POP) , recensés par la Convention de Stockholm de l’ONU qui a été ratifiée le 22 mai 2001 et est aujourd’hui signée par 158 pays.
Voici la définition des POP que donne le site du Sénat français:
» Les POP sont des substances chimiques persistantes, qui s’accumulent dans les tissus adipeux, se propagent dans la chaîne alimentaire et sont nocives pour la santé et l’environnement.. Ces substances franchissent aisément les frontières internationales pour atteindre les régions les plus reculées ; elles posent donc un problème mondial, requérant une solution globale. »
Le DDT, comme tous les POP, est une molécule organique – c’est à dire une molécule dont la structure de base repose sur une combinaison d’atomes de carbone et d’hydrogène – dont la dissémination dans l’environnement est devenue problématique du fait des propriétés particulières des POP : faible biodégradabilité (persistance), effets toxiques à très faible dose, capacité à s’accumuler dans la chaîne alimentaire (bioaccumulation).
Ce caractère persistant couplé à une certaine volatilité explique qu’on puisse retrouver des POP très loin de leurs lieux d’émission, transportés par les courants marins ou atmosphériques ; ce qui fait de l’élimination des sources de POP un enjeu d’échelle mondiale.
Figurent parmi la « sale douzaine » des POP, des pesticides extrêmement toxiques, dont les effets dramatiques sur la faune, la flore, et les êtres humains, ont été dénoncés pour la première fois par la biologiste marine Rachel Carson, dans son livre Le Printemps silencieux, publié en 1962.
S’appuyant sur des dizaines de rapports scientifiques, provenant de tous les Etats américains, soumis dans les années 1950 à ce qu’elle appelle une « pluie chimique », l’écrivain visionnaire pointe du doigt le DDT (et ses produits de décomposition comme le DDD et DDE), qui est extrêmement toxique pour les oiseaux et les espèces aquatiques; mais aussi l’aldrine, chlordane, dieldrine, endrine, heptachlore, hexachlorobenzène, mirex, toxaphène, tous considérés , aujourd’hui, comme des POP , auxquels la Convention de Stockholm a ajouté les PCB de Monsanto.
Concernant le DDT, cet insecticide, inventé pendant la seconde guerre mondiale (cf: mon livre) et commercialisé à grande échelle par Monsanto et consorts, son usage agricole (dénoncé par Rachel Carson) a été interdit dans la plupart des pays développés, dans les années 1970, où il est classé comme « cancérigène humain potentiel ».
En revanche, son utilisation modérée à des fins sanitaires, notamment pour lutter contre les moustiques transmetteurs du paludisme, restait tolérée dans les pays tropicaux, jusqu’à ce que , en mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé annonce son bannissement définitif d’ici 2020.
Malgré les pressions des fabricants du « poison persistant », l’OMS s’est, enfin, rendue à l’avis des organisations écologistes qui n’ont cessé de dénoncer l’inefficacité à moyen et long terme des pulvérisations de DDT car celles-ci contribuent à l’apparition de moustiques toujours plus résistants et mettent en péril la santé des populations, contaminées, y compris à faibles doses, par cette molécule hautement toxique, alors que des programmes de substitution au DDT, menés au Mexique et en Amérique centrale, ont montré leur efficacité.
les réponses prévisibles des intellos subalternes – et bas de plafond- de ce blog devraient tourner autour de ce sujet:
» cassons façon alerte evironnement MM Robin et remettons une couche maison d’ opprobre sur feu Rachel Carson »
Copier coller c’est plus facile que penser par soi-même.
berthot… alias « la haute culture philosophique » dit » plus facile que penser par soi-même. »
réponse d Elise:
penser par soi meme est une maxime Kantienne » une pensee sans préjuger »
pôôôvre berthot! Sûr ! toi tu penses par toi meme!. tu t es fais tout seul! waou
LE DDT: UN POISON PERSISTANT BANNI PAR
L’OMS
http://www.arte.tv/sites/robin/2009/06/05/le-ddt-un-poison-persistant-banni-par-loms/
« Rachel Carson fut la première à dénoncer les conséquences sanitaires et environnementales désastreuses des épandages de DDT, a déclaré Tora Aasland, la ministre norvégienne de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, au moment de me remettre le Prix Rachel Carson, hier, à Stavanger (photos et vidéo prochainement).
Puis, elle a rappelé qu’avec la Suède, son pays fut le premier à interdire l’usage de ce « poison persistant », dès 1970.
De fait, le DDT fait partie de la « sale douzaine » des Polluants Organiques Persistants (POP) , recensés par la Convention de Stockholm de l’ONU qui a été ratifiée le 22 mai 2001 et est aujourd’hui signée par 158 pays.
Voici la définition des POP que donne le site du Sénat français:
» Les POP sont des substances chimiques persistantes, qui s’accumulent dans les tissus adipeux, se propagent dans la chaîne alimentaire et sont nocives pour la santé et l’environnement.. Ces substances franchissent aisément les frontières internationales pour atteindre les régions les plus reculées ; elles posent donc un problème mondial, requérant une solution globale. »
Le DDT, comme tous les POP, est une molécule organique – c’est à dire une molécule dont la structure de base repose sur une combinaison d’atomes de carbone et d’hydrogène – dont la dissémination dans l’environnement est devenue problématique du fait des propriétés particulières des POP : faible biodégradabilité (persistance), effets toxiques à très faible dose, capacité à s’accumuler dans la chaîne alimentaire (bioaccumulation).
Ce caractère persistant couplé à une certaine volatilité explique qu’on puisse retrouver des POP très loin de leurs lieux d’émission, transportés par les courants marins ou atmosphériques ; ce qui fait de l’élimination des sources de POP un enjeu d’échelle mondiale.
Figurent parmi la « sale douzaine » des POP, des pesticides extrêmement toxiques, dont les effets dramatiques sur la faune, la flore, et les êtres humains, ont été dénoncés pour la première fois par la biologiste marine Rachel Carson, dans son livre Le Printemps silencieux, publié en 1962.
S’appuyant sur des dizaines de rapports scientifiques, provenant de tous les Etats américains, soumis dans les années 1950 à ce qu’elle appelle une « pluie chimique », l’écrivain visionnaire pointe du doigt le DDT (et ses produits de décomposition comme le DDD et DDE), qui est extrêmement toxique pour les oiseaux et les espèces aquatiques; mais aussi l’aldrine, chlordane, dieldrine, endrine, heptachlore, hexachlorobenzène, mirex, toxaphène, tous considérés , aujourd’hui, comme des POP , auxquels la Convention de Stockholm a ajouté les PCB de Monsanto.
Concernant le DDT, cet insecticide, inventé pendant la seconde guerre mondiale (cf: mon livre) et commercialisé à grande échelle par Monsanto et consorts, son usage agricole (dénoncé par Rachel Carson) a été interdit dans la plupart des pays développés, dans les années 1970, où il est classé comme « cancérigène humain potentiel ».
En revanche, son utilisation modérée à des fins sanitaires, notamment pour lutter contre les moustiques transmetteurs du paludisme, restait tolérée dans les pays tropicaux, jusqu’à ce que , en mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé annonce son bannissement définitif d’ici 2020.
Malgré les pressions des fabricants du « poison persistant », l’OMS s’est, enfin, rendue à l’avis des organisations écologistes qui n’ont cessé de dénoncer l’inefficacité à moyen et long terme des pulvérisations de DDT car celles-ci contribuent à l’apparition de moustiques toujours plus résistants et mettent en péril la santé des populations, contaminées, y compris à faibles doses, par cette molécule hautement toxique, alors que des programmes de substitution au DDT, menés au Mexique et en Amérique centrale, ont montré leur efficacité.
les réponses prévisibles des intellos subalternes – et bas de plafond- de ce blog devraient tourner autour de ce sujet:
» cassons façon alerte evironnement MM Robin et remettons une couche maison d’ opprobre sur feu Rachel Carson »
Ma pauvre Elise, resortir l’histoire du DDT comme un prestiditateur, un lapin de son chapeau…
Dans ton copier/coller, peu d’allusion aux conséquences catastrophiques de l’arrêt du DDT dans les pays d’Afrique (des millions de morts, quand même sans compter la morbidité), c’est sans doute un détail.
Ou alors, ce serait plutôt une bonne chose que d’avoir réussi à réduire la population: c’est un discours que j’ai déjà entendu.
A vomir.
@ elise
« … Concernant le DDT, cet insecticide, inventé pendant la seconde guerre mondiale (cf: mon livre) … »
>>> Votre livre (dont vous ne donnez d’ailleurs pas les coordonnées qui nous intéresseraient pourtant, dit des conneries!! Cà n’augure rien de bon pour l’entièreté du dit livre…..
Le DDT (ou dichlorodiphényltrichloroéthane (…) est un produit chimique (organochloré) synthétisé en 1874 mais dont les propriétés insecticides et acaricides n’ont été découvertes qu’à la fin des années 1930.
C’est le livre de Mme Marie-Monique Robin, dont Mme Élise a copié-collé un billet de blog.
Le billet, du reste, n’avait qu’un seul propos :
« …a déclaré Tora Aasland, la ministre norvégienne de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, au moment de me remettre le Prix Rachel Carson, hier, à Stavanger »
« …me… » ? Il s’agit bien de l’auteure du propos, MMR.
Voilà, Mme Élise une des « réponses prévisibles des intellos subalternes – et bas de plafond- de ce blog devraient tourner autour de ce sujet: « cassons façon alerte evironnement MM Robin et remettons une couche maison d’opprobre sur feu Rachel Carson ».
Je ne pouvais pas manquer de vous faire ce plaisir.
Mais faites nous-en un, à nous « intellos subalternes – et bas de plafond » : séparez vos propos à vous de ceux que vous avez copiés-collés de Mme Robin.
Et si Mme Élise a le temps – et surtout le courage de se frotter à la science et la conscience des « intellos subalternes – et bas de plafond » plutôt qu’à la propagande des prédicateurs d’apocalypse – elle lira avec intérêt :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2271
pour l’ignare adepte des élucubrations de la MéMèRe, ici la position officielle de l’OMS quant à l’utilisation du DDT dans la lutte contre la malaria (et ça date de 2011, pas de 2009 comme l’article de MMR…, elle a oublié de se mettre à jour ?) :
http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/69945/1/WHO_HTM_GMP_2011_eng.pdf
simple petit extrait :
6. Conclusion
DDT is still needed and used for disease vector control simply because there is no alternative of both equivalent efficacy and operational feasibility, especially for high-transmission areas
« Ministre norvégienne de la Recherche et de l’Enseignement supérieur » normal dans ce pays on ne craint pas le paludisme même si c’est plein de moustiques en été mais deux mois par an seulement, cela dit le fond souverain Norvégien est fait à partir du pétrole, bonne gestion de ce fond d’ailleurs.
Interdiction du DDT Norvège, Suède, etc… Rachel Carson: Caprices de riches égoïstes…..
L’OMS a interdit le DDT contrainte et forcée sous la pression imbéciles des pays riches ne connaissant pas les ravages des maladies vectorielles que subissent les pays tropicaux n’ayant pas les moyens de mettre en œuvre des actions alternatives de lutte! Et ce sont ces pays riches et égoïstes qui assurent les budgets de l’OMS (entre autres). Mais ces pays riches et égoïstes trouvent malgré tout des idiots utiles aveugles ignorants des tenants et des aboutissants réels pour les soutenir.
Une petite précision quand même: les premières interdictions du DDT (Norvège, Suède, etc… à partir du début des années 70 ne concernaient QUE les usages agricoles .
A propos de Zika, une décision de démission qui elle était bienvenue même attendue alors que l’épidémie de Zika a ravagé les Antilles, que le nombre de femmes enceintes contaminées dépasse 1000 dans chaque ile ( avec les asymptomatiques) et que le phénomène de microcéphalie est bien identifié et considéré comme un risque majeur.
http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/le-virus-zika/epidemie-de-zika-contrairement-a-marisol-touraine-la-ministre-des-outre-mer-ne-conseille-pas-aux-femmes-enceintes-de-differer-leurs-voyages-aux-antilles_1291017.html
Toujours pas d’explication sur le nombre de microcéphalies aux Antilles qui n’a pas augmenté depuis l’épidémie de Zika ou très faiblement: comptabilité spécifique à la France pour ces maladies ? derrière le mot spécifique on peut mettre beaucoup de significations différentes, nombre déjà très élevé aux Antilles ? d’où l’absence de différence statistiques? déjà en Polynésie, le phénomène avait été passé sous silence et seulement révélé après la crise brésilienne. Volonté aussi de ne pas mettre en place un système d’indemnisation si la faute des régions est suspectée, pour ne pas avoir déclenché, comme en Floride, des traitements adulticides par avion?
Éventuellement, vu que l’épidémie a surtout commencé en fin d’hiver, pic de naissance en cours ou à venir, donc constat différé, ce que ne dit pas le bulletin de l’ARS.
ça ne date pas d’hier…
« »La particularité du Zika par rapport à la dengue ou au chikungunya, qui sont un peu des maladies similaires, c’est qu’on suspecte un risque de malformations pour les bébés. Donc c’est vrai qu’il faut être prudent, mais à mon sens une femme [enceinte] qui met du produit antimoustique, qui dort avec une moustiquaire ou avec une clim’ fraiche, a un risque très limité » d’être contaminée, a déclaré George Pau-Langevin sur Sud Radio et Public Sénat. »
C’est quoi du « produit antimoustique »?
Vous cherchez des poux dans la tête à cette pauvre femme !
@ Seppi
>>> Vous ergotez et cherchez des poux dans la tête (bien faite ET bien pleine) de Mme G. P-L -non! pas Gaz de Pétrole Liquifié) . Cette dame est tout à fait qualifiée pour pérorer sur un sujet qui, de toute évidence lui est étranger, pasqu’elle est ministre(e) lettrée, avocate et femme politique!! Ne sont-ils/ellles pas tous(tes) dans le même cas quel que soit le sujet en cause?
George Pau-Langevin, née le 19 octobre 1948 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est une avocate, responsable associative et femme politique française.
Membre du Parti socialiste (PS) depuis 1975, elle est députée de la 21e circonscription de Paris de 2007 à 2012, avant d’être élue députée de la quinzième circonscription de Paris en 2012.
Ministre déléguée chargée de la réussite scolaire, dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault, elle est nommée ministre des Outre-Mer en avril 2014. Le 30 août 2016, elle annonce sa démission du gouvernement