Dans une « lettre aux bobos donneurs de leçons » publiée par La France Agricole du 27 janvier 2017, Pascal Hamon leur explique qu’ « il (leur) manque ce lien à la ruralité, à la terre qu’avait la génération d’avant vous, celle qui avait vécu le jardin, le poulet élevé et plumé dans le cellier, le lapin dépouillé à la pointe du poteau à linge, ou le cochon que l’on tuait chaque année dans les cours de ferme. Ca, vous ne savez pas ce que c’est. Sachez que c’était pour manger, pour vivre, et parfois seulement… pour la fête. »
Il continue : « Lorsque vous venez ‘à la campagne’, comme vous dites, en fait c’est un peu comme si vous alliez dans un parc de loisirs (…). Vous, au discours écolo, qui venez sur nos chemins (chemins que durant toute l’année, on tient en bon état) et qu’avec vos 4×4, Mercedes, BMW, Toyota et j’en passe, vous venez esquinter. Et que dire des promeneurs surpris dans nos cultures, des quads au travers des champs ? Dois-je aussi parler des chevaux de loisirs ? »
Pascal Hamon se moque ensuite « des gazons bien verts toute l’année des résidences secondaires, où aucune mauvaise herbe ne résiste, où les allées ne présentent pas un brin d’herbe, car le paysagiste a été payé pour cela, utilisant au passage des produits phyto (pas le choix, n’est-ce pas ?) ? »
« Ce sont ceux-là mêmes qui nous montrent du doigt, alors qu’ils se comportent de façon bien moins raisonnée que nous », dénonce l’agriculteur qui regrette qu’ « il n’y a plus de respect de la part de ceux qui s’invitent ». Un coup de gueule bien senti à faire suivre de toute urgence à vos amis et connaissances bobos !
Ce genre de lettres, il faudrait les faire paraître dans la presse généraliste. Dans la France Agricole, les agriculteurs parlent aux agriculteurs.
Seppi, je ne vous apprendrais rien que vous ne sachiez déjà…
En effet, faudrait-il encore, pour ce faire, que cela corresponde à la « ligne éditoriale » de la dite presse généraliste.
Et, malheureusement, on en est bien loin ! 😥
Dans ma vie syndicale passée (j’ai eu une vie syndicale…), nous avions décidé de boycotter une instance consultative dont le fonctionnement et les décisions étaient devenus intolérables.
Le Directeur Général de mon organisation nous avait dit que nous avions tort. Selon lui, nous devions y retourner, exposer notre point de vue… revenir et exposer notre point de vue… jusqu’à ce que…
C’est pareil avec la presse.
Syndicaliste convaincu (je suis toujours adhérent, maintenant en tant que retraité de ma profession libérale), je suis bien d’accord avec vous pour avoir appris qu’il s’agit encore et toujours de persévérance et persistance dans l’exposé de ses points de vue, en de nombreuses circonstances et que, en règle générale, les idées reçues ne sont pas les plus faciles à « casser ».
« D’abord il vous ignorent ;
Ensuite, ils vous raillent ;
Ensuite, il vous combattent ;
Et, enfin, vous gagnez. »
(Attribué à) Gandhi
Interrompu par le téléphone au moment de valider mon commentaire, j’ai envoyer trop vite… Mon post précédent répondait à Seppi.
effectivement attribué à Gandhi mais sans doute jamais proncé ou écrit par lui.
Comme le disait, Einstein, faut toujours se méfier de ce qui est écrit sur Internet 😉