C’est une invasion de chenilles légionnaires qui menace l’Afrique, et tout particulièrement la République du Congo, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud tandis que la Namibie et le Mozambique sont en observation, rapporte Les Echos du 21 février. La chenille australe ravage le maïs, alimentation de base de ces pays – qui a disparu des étals ces dernières semaines, mais aussi les céréales et les pommes de terre, résume La France Agricole de cette semaine. C’est pour échapper à la famine que l’armée du Mozambique a donc été appelée à la rescousse pour répandre des herbicides et tenter d’enrayer le fléau. Si on suit les raisonnements des écologistes français, il faudrait laisser ces populations à leur triste sort. Inacceptable, vous ne trouvez pas ?
Chenille australe : des phytos pour sauver l’Afrique
27 février 2017 5 commentaires sur Chenille australe : des phytos pour sauver l’Afrique
Publié en L'œil agricole, Lobbying, Pesticides, Société 0 « J’aime » 5211 vues
Ne seraient-ce pas plutôt des insecticides que des herbicides ?
L’Afrique c’est le bio à grande échelle et c’est leur choix .Qu’ils attendent donc que les équilibres se fassent. Dame nature est si bonne.D’ailleurs, si on intervenait on serait encore accusés de tous leurs malheurs.Les occidentaux leur ont donné des centaines de milliards $ ces dernières décennies . Pour ne pas » les laisser à leur triste sort » on a vacciné à tour de bras gratuitement et on va avoir au moins 1 milliard d’africains en plus. Rien ne dit que tout cela ne se terminera pas très mal Car avant de faire exploser la démographie il faudrait faire des écoles et s’assurer que les populations se développeront dans la paix. Malgré toutes nos aides et le fait qu’ils bénéficient des inventions occidentales on n’entend jamais de merci de leur part.
Combien de ces milliards sont revenus dans NOS paradis fiscaux et NOS usines d’armes ?
Contre cette chenille ( Spodoptera frugiperda) la meilleure solution est génétique. Les variétés de mais utilisées dans le sud des USA… sont résistantes à cette bestiole ( et aussi à Héliotis zae qui bouffe les grains).Les insecticides ne sont pas assez rémanents et pas toujours faciles à employer dans des mais développés.
Effectivement certains maïs Bt (OGM)fonctionnement bien contre ce ravageur, terrible pour l’Afrique mal préparée à son arrivée.
Au bout de 5 à 10 ans d’utilisation il faut changer d’évènement ou mieux dès le départ utiliser des maïs qui produisent des toxines différentes pour gérer les problèmes de résistance, l’utilisation en parallèle d’insecticides ayant des modes d’action différents est aussi utile mais faut des hélico ou des drones pour les appliquer, trop compliqué en Afrique pour les hélicos , en revanche avec l’aide des agronomes chinois, la solution drones est envisageable.
En revanche les solutions bio ou bio contrôle ne seront pas à la hauteur de cette catastrophe, ou alors les populations jeuneront ou importeront le maïs de pays qui disposent de solutions efficaces. Mais une grande famine en Afrique n’effraie pas les écolo-bobos du marais, c’est naturel, donc pas leur faute même s’ils sont responsables de la propagation de fausses informations, sur les dangers des OGM et l’excès de risque des pesticides par rapport à des misères bien naturelles, fausses informations qui conduiront à voir des milliers d’africains mourir de faim. Ils ne sont pas responsables ou plutôt irresponsables!