« Mesdames, Messieurs les éleveurs, arrêtez de vous laisser traîner dans la boue par des guignols qui n’ont jamais mis les bottes ! »

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coup de gueule

Dans le courrier des lecteurs de La France Agricole de vendredi 21 avril 2017, un « agriculteur producteur de viande pendant 25 ans » dit sa lassitude et son dégoût devant les propos et les actions des « anti-viande » :

« Ça commence à me ‘gonfler’ d’entendre ces propos éhontés de tous ces bobos qui n’ont même pas idée de ce qu’est la vie dans nos belles campagnes françaises.

Être éleveur aujourd’hui est un vrai chemin de croix, entre la règlementation de plus en plus draconienne, les soucis des marchés et le climat loin d’être toujours favorable.

Mesdames, Messieurs les éleveurs, réagissez et arrêtez de vous laisser traîner dans la boue par des guignols qui n’ont jamais mis les bottes !

Faites comme eux, ayez une plus grande place sur les réseaux sociaux et trouvez des sponsors pour faire vivre votre site. De grâce, ne vous laissez pas piétiner par des personnes qui devraient lire les définitions du dictionnaire…

Car parler de viol pour une vache : quelle honte et quel manque de respect pour les personnes victimes de cet acte odieux !

Ces bobos sans envergure et un brin égoïstes devraient regarder ce qui se passe dans le tiers-monde où des gens meurent de faim chaque jour et voudraient bien vivre ici, où nous avons la chance d’avoir l’abondance de produits.

Il faut être crédule et stupide pour sortir des propos aussi indignes !

Si ces donneurs de leçons fument de l’herbe, les éleveurs, eux, l’utilisent pour nourrir leurs animaux. Ce qui contribue à faire de nos beaux paysages de belles vallées vertes. Il faut lancer le slogan : « Les éleveurs font vivre nos campagnes ! »

12 commentaires sur “« Mesdames, Messieurs les éleveurs, arrêtez de vous laisser traîner dans la boue par des guignols qui n’ont jamais mis les bottes ! »

  1. « Ces bobos sans envergure et un brin égoïstes devraient regarder ce qui se passe dans le tiers-monde où des gens meurent de faim chaque jour et voudraient bien vivre ici, où nous avons la chance d’avoir l’abondance de produits. »

    Allez donc expliquer aux habitants des pays du tiers-monde ( des pays où bien souvent l’eau manque) qu’il faut 15 500l d’eau pour produire 1 kg de viande de boeuf. Et le bilan carbone pour produire ce même kg de viande de boeuf ? Vous y pensez? Cherchez le, si le sujet vous intéresse.
    S’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas) c’est au détriment des autres pays donc non ce n’est pas de l’égoïsme, au contraire c’est faire en sorte que l’ensemble de la population mondiale puisse se nourrir sans détruire la planète.

    1. L’eau a un cycle et les molécules H2O sont plus ou moins constantes sur la planète quelques que soient le nombre de boeufs.
      Ne pas consommer de boeuf ne résout en rien les problèmes de disponibilité dans le temps et l’espace.L’homme sait transporter et stocker du pétrole ou de l’eau. L’enjeu de l’eau est un problème de disponibilité et de qualité ( pollution) mais pas de quantité.
      Quant au CO2 il est indispensable à la vie et ce n’est pas un poison.

    2. « …il faut 15 500l d’eau pour produire 1 kg de viande » ?

      La belle affaire ! À supposer que le chiffre soit exact, c’est de l’eau qui entre dans le « processus de fabrication » – en partie obligatoirement comme l’eau de pluie qui tombe sur les prairies – et qui en ressort quasi intégralement, disponible pour un autre usage.

      « …S’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas) c’est au détriment des autres pays… » ?

      Les Français, c’est bien connu, sont des voleurs d’eau… On la pique au Sahel, peut-être…

    3. @ Marc

      « S’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas) c’est au détriment des autres pays »

      >>> Vous êtes décidemment prêt à dire et rabâcher n’importe quelle ânerie. Pouvez-vous seulement nous donner une explication, une démonstration à cette affirmation?

    4. « s’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas) […] »
      Selon vous, la « cata » est pour quand ?
      Pourriez-vous en dire un peu plus ?

      « […] c’est au détriment des autres pays »
      Ah… Lesquels ?
      Notez par ailleurs – pour le dire un peu différemment de Seppi dans son post ci-dessus – que vous pouvez vous astreindre à « économiser » la moindre goutte d’eau. Il n’empêche, malheureusement pour vous, votre attitude, aussi morale soit-elle, restera sans aucun effet pour compenser le manque potentiel d’eau des populations sahéliennes (par exemple)…

    5. @marc
      « S’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas) c’est au détriment des autres pays  »
      Qu’elle est vraiment très c….e cette phrase.
      Exactement la représentativité de l’intérêt des anti « on ne sait même plus quoi » .

    6. Les chiffres annoncés (ânonnés) viennent de quelle source ?
      Je ne dirais pas mieux que les précédents intervenants sur le sujet de l’eau, ressource certes mal répartie mais pas du fait de l’élevage. C’est vrai que si la pluie est comptée comme « input » pour le résultat abruptement annoncé de 15 500 l, cela en dit long sur la rigueur du raisonnement…
      Concernant le « bilan carbone », il serait intéressant d’en trouver le fondement scientifique car ça doit être encore plus croquignolet (ADEME et Eco-Invent la bien-nommée)…

      1. Peut-être :

        http://waterfootprint.org/en/water-footprint/product-water-footprint/water-footprint-crop-and-animal-products/

        Rions un peu. Supposons qu’il faille pomper de l’eau – plutôt que de profiter de celle qui tombe gratuitement et celle que l’on tire d’un puits ou d’une canalisation (en grande majorité de l’eau de pluie sous un autre mode d’acquisition. On épuiserait le Rhône à Beaucaire, en gros (je n’ose pas écrire : « à la louche »), en produisant 100kg de viande par seconde. C’est le double de la consommation française.

        1. Ces chiffres qui semblent incontestables – et les faits sont têtus – doivent être lu avec retenue. Ce rapport de l’ONU indique dans son introduction que l’on parle de l’eau dans son aspect global : eau nécessaire à faire pousser les plantes de nourrissage, eau de breuvage et eau de nettoyage.

          Alors bien évidemment, ils sont tout à fait accablant lorsque l’on parle d’élevage industriel intensif, et ce d’autant plus que les libertés de mouvement des animaux sont limitées pour mieux les faire grossir. Dès lors, au delà de l’eau de breuvage (50 à 120 litres/jour selon s’il s’agit de laitière ou de race à viande), on apporte à la ferme une nourriture (tourteau de soja, maïs, etc) qui aura nécessité de nombreux arrosages et dont le transport aura été consommateur d’énergie fossile. Et puis, il faudra laver les stalles…
          De mon point de vue, cette option est un non sens. Mieux vaudrait intégrer les cultures protéiniques à destination humaine dans les surfaces agricoles !!!

          Si l’on se place sous l’aspect de l’élevage extensif, le paradigme change. L’animal d’élevage consomme toujours une plante qui aura eu besoin d’eau pour croître. Certes, mais ces plantes dont la variété participe à la richesse du biotope, seront consommées par l’animal sur une colline, une montagne ou un secteur peu propice à la culture vivrière. Donc pas d’arrosage nécessaire pour ces prairies herbeuses, ou ces bosquets, sous-bois, etc. Beaucoup moins d’eau pour nettoyer les stalles du fait que les animaux y passent beaucoup moins de temps. Reste l’eau de breuvage, mais vu que ces animaux nous donnent un sérieux coup de main pour entretenir une nature pas toujours accessible au fauchage, nous pouvons bien leur offrir quelques mares ou point d’eau.

          Donc, vue de ma paroisse et les mains dans la terre, les visions idéalistes sont à ranger au placard au profit d’un pragmatisme raisonné. A côté de mes 500 à 600 kg de légumes que je produis en permaculture, je mange des œufs, du fromages (fermier et pas industriel) et parfois même un morceau de mouton produit dans les marais pas loin de chez moi.
          J’aime le proverbe « En toute chose, il faut savoir raison garder ».

  2. « S’il y a l’abondance en France (ça ne durera peut être pas)  » Avec des mercenaires et le mot n’est pas trop fort comme ces zadistes autour du barrage de Sivens , certainement!!!
    Stocker l’eau quand elle va inonder les villes pour en disposer quand elle manque dans les champs, ce n’est pas de la bonne gestion pour ces couillons, mi instrumentalisés mi intéressés, car des enveloppes de biftons de 20€ circulent pour récompenser les meneurs les plus actifs.
    Le pauvre gamin, très très gentil garçon, mais un petit peu trop crédule, qui a été tué sur le site de Sivens avait son sac à dos rendu plus explosif, une bouteille de gaz déposée par ces gentils animateurs d’émotions fortes pour étudiants en écologie en manque de sensations.
    Il n’était certainement pas prévu qu’il meure pendant l’affrontement avec les forces de l’ordre mais qu’il soit blessé certainement.

    http://www.20minutes.fr/societe/1470823-20141029-barrage-sivens-o-passe-sac-dos-remi-fraisse
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2014/10/29/mort-de-remi-fraisse-le-sac-a-dos-piece-cle-reste-introuvable_4514473_1653578.html
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/27/01016-20141027ARTFIG00278-barrage-de-sivens-le-manifestant-tue-a-ete-victime-d-une-explosion.php

    et pour attester que les bouteilles de camping gaz étaient d’usage courant sur le site de Sivens
    https://www.facebook.com/notes/sandrine-idrac/liste-des-besoins-zad-du-testet-mise-%C3%A0-jour-lundi-15-septembre/10203729144620454/

    1. Vous vous êtes mal exprimé :

      Stocker l’eau quand elle va inonder les villes, les zozos sont tous d’accord… normal, faut pas être inondé…

      Stocker l’eau pour en disposer quand elle manque dans les champs… ça c’est pas bon…

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