Vous pouvez vous joindre aux « consultations » avec « contributions » et « votes » de « participants » inscrits sur le site egalimentation.gouv.fr ou choisir les « ateliers-relais » avec « kit complet de consultation » à télécharger pour « organiser, animer, restituer votre atelier », comprenant « l’inventaire (qui liste les supports à imprimer et leur usage respectif) », « la fiche proposition (pour décrire la proposition et enregistrer le vote final) », « les cartes argument ‘pour’ et ‘contre’ à imprimer en recto verso (pour rédiger les arguments) », « les pochettes argument (pour ranger les cartes argument une fois remplies) », « les étiquettes argument ‘pour’ et ‘contre’ à coller au mur ou à la table (pour regrouper, sous les étiquettes, les arguments par catégorie) », etc.
« Switch d’équipe ». Il n’y a pas à dire, les communiquants de la start-up parisienne Cap Collectif ont bien phosphoré (on adore leur variante « vice versa » de « l’atelier-relais » qui implique (fichier Guide.pdf, page 6) « un switch d’équipe à un moment (les ‘pour’ sur les ‘pour’ et les ‘contre’ sur les ‘contre’) » !), on n’est juste pas certain que les Français comme vous et moi (ceux qui se lèvent le matin pour aller travailler et qui consacrent leur temps libre à leur famille) y comprennent quelque chose (tout le monde ne maîtrise pas le franglish !) et y passent les heures que ce cirque participatif quasiment infantilisant réclame. Si on voulait donner le monopole de la consultation populaire aux ONG et aux militants écologistes professionnels, on ne s’y serait pas pris autrement.
Jamais contents. Mais si la méthode choisie les favorise, les thématiques abordées les mécontentent car elles ne tiennent pas compte de (toutes) leurs lubies. « Aujourd’hui, les Etats généraux sont restrictifs », dénonce Mathias Chaplain, chargé de mission pour Agir pour l’Environnement, dans le quotidien Les Echos. Dans un communiqué signé par 39 ONG qui se prétendent « de la société civile », il est pointé le fait que « certaines priorités essentielles manquent à l’appel » dans les thèmes qui vont être débattus tout l’automne. Parmi ces sujets, figurent « le lien entre l’alimentation et la santé », « l’adaptation aux changements climatiques », « la fiscalité agricole », « le droit au revenu paysan », « la préservation du foncier agricole » et des « ressources halieutiques » ainsi que « la démocratie agricole et alimentaire ». Bref, l’usine à gaz ne l’est pas encore suffisamment à leurs yeux.
Brassage de vent en vue. Comme s’il s’y attendait, le Président Macron a bien pris soin de les éviter en ne participant finalement pas à la conclusion de la première journée des Etats généraux où il était pourtant attendu ce jeudi. Tout cela pour déduire qu’il ne devrait pas sortir grand chose de cette grand-messe avant tout médiatique !
Hors sujet, une information comme les aiment Alzine:
http://actu.orange.fr/societe/fait-divers/essonne-150-crs-dorment-dehors-a-cause-d-une-infestation-de-blattes-magic-CNT000000L5WDt.html
Un truc inventé par un énarque pour faire mousser ses copains associatifs… Faut pas en attendre trop !!!
Mousser ou plutôt arroser d’argent public les copains et les coquins tout en faisant croire qu’il s’agit d’une approche démocratique.
Les états généraux de l’alimentation devraient à la marge s’intéresser au cas du tabac.
Le tabac produit de grande consommation, dont la vente augmente y compris en bureau de tabac est à l’origine de 78 000 morts par ans dont plus de 40 000 cancers.
C’est la première cause ( et de loin) avérée de cancers pour le fumeur, sa famille ( fumeurs passifs), avec des effets délétères sur les enfants à naitre.
Il n’y a pas d’effet de seuil.
Les buralistes protestent actuellement contre le paquet qui devrait (quand?) augmenter à 10€.
21 000 bureaux de tabac en France et 78 000 morts prématurées, cela fait entre 3 et 4 personnes tuées en France et par an par empoisonnement chronique pour chaque bureau de tabac ouvert.
Il parait que le principe de précaution est inscrit dans la constitution … visiblement il ne s’applique pas aux risques avérés et au risques supplémentaires non encore identifiés liés au tabac ( nombreuses interactions et potentialisations avec d’autres substances, dont l’alcool, dont la pilule contraceptive….et celle encore à découvrir).
La logique qui s’applique au pesticides agricoles où le simple doute, non vérifié, conduit à l’interdiction ne s’applique pas à la consommation de tabac qui, selon toute logique, devrait être interdite sur le territoire ou bien uniquement dans des endroits dédiés, avec pancartage sur les risques, limités et parfaitement ventilés avec filtres pour éviter que le reste de la population ne soit exposée. C’est quand même le cancérigène avéré, responsable de 18 cancers différents ( sans contestation) et première cause de cancers loin devant toutes les autres.
Visiblement les ONG environnementalistes ou de consommateurs s’en moquent, nombreux fumeurs en leur sein certainement.
De là à écrire que les EGA risquent de ne pas faire un tabac! sans rire!