Si les produits vegans sont bien « composés d’ingrédients à 100% d’origine végétale », 60 Millions de consommateurs a eu la surprise de constater dans son édition de janvier « qu’ils sont loin d’être tous 100% sains », après analyse des étiquettes. En effet, « pour se substituer aux ingrédients d’origine animale, les fabricants ont recours à davantage de stabilisants, d’arômes, de sel, de glucides et de matières grasses, comparés à leur équivalent non-vegan », « notamment pour donner du goût et de la texture », résume Philippe Pavard, rédacteur en chef adjoint de La France Agricole. « Pour couronner le tout, ces ersatzs sont faibles en protéines, ce qui peut être problématique si ce défaut n’est pas corrigé à côté par des aliments bruts riches de ce nutriment » continue-t-il, remarquant que « cela suppose, au passage, de posséder quelques notions de base en matière d’équilibre nutritionnel ». Enfin, « le produit vegan peut aussi coûter jusqu’à deux fois plus cher… »
Déjà l’été dernier, les conclusions d’une étude de cohorte de grande ampleur menée par la Chan School of Public Health d’Harvard aux Etats-Unis sur plus de 200 000 personnes pendant trente ans, indiquaient que des aliments ultra-transformés, tout végétaux qu’ils soient, augmentent fortement la fréquence des maladies coronariennes. C’est donc la désillusion (entre autre nombres choses) qui guette des vegans quand ils comprendront qu’ils se compliquent la vie… pour rien !
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