Européennes : EELV ne sait plus à quel journaliste se vouer.

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Entre les affaires de mœurs et le départ de ses principaux dirigeants, le parti écologiste n’est plus que l’ombre de lui-même. Carrément absent aux dernières élections présidentielles afin d’éviter une claque électorale certaine, EELV connaît également une hémorragie du nombre de ses militants (5034 exactement fin 2017) et de ses finances. Le salut viendra-t-il de l’extérieur en l’occurrence de la femme providentielle ? Certains y croient en imaginant Audrey Pulvar, ancienne journaliste et présidente de la fondation Nicolas Hulot ou encore Elise Lucet, présentatrice vedette de Cash Investigation à la tête d’une liste aux élections européennes.  Le pedigree de cette dernière est particulièrement intéressant : ses enquêtes « spectacles » pourfendant le monde l’agro-chimie et de l’agro-industrie (quitte à prendre de nombreuses libertés par rapport à la vérité) ont fait des adeptes. Mais les principales intéressées ont gardé une certaine lucidité : c’est non pour les deux !

Cette affaire met quand même en lumière un fait certain : la porosité croissante entre le monde journalistique et les écologistes, si ce n’est une véritable complicité comme nous le prouve Stéphane Foucart du Monde. Les conséquences sur l’opinion publique sont bien pires qu’un parti écologiste à 20% des suffrages !

3 commentaires sur “Européennes : EELV ne sait plus à quel journaliste se vouer.

  1. Les medias ne se sont que le miroir de l opinion majoritaire. Une société qui vit dans l opulence et la securite .Qui ne croit plus au progrès car elle est vautree dans un confort dont elle ne mesure plus les efforts qu il a fallu pour le construire.Qui crache dans la soupe en vérité. Les marchands de peurs n ont pas beaucoup a faire pour diffuser leur venin , le terreau est fertile car le français est râleur et se plaint tout le temps.

    1. Non, les médias ne reflètent pas l’opinion majoritaire … car ils ne sont pas payés ( ou si peu) par les lecteurs mais par les subventions ( nos impôts ; mais bien sûr sans notre consentement). Ils appartiennent à une poignée de milliardaires ( qui récupèrent quand même les subventions) qui ne défendent que leurs intérêts ( on ne peut pas les en blâmer). La peur des gens de pouvoir est qu’internet change la donne, c’est pourquoi il y a une stratégie pour interdire ceux qui ne pensent pas comme il faut ( police politique). la société est dans l’opulence mais cela ne va pas durer car cette opulence est obtenue par des milliers de milliards € de dettes et quant à la sécurité cela ne va pas durer non plus ( on a acheté une relative tranquillité avec de la dette mais lorsqu’il n’y aura plus d’argent les communautés vont s’entretuer et c’est exactement ce que veulent les mondialistes car après le chaos toute le monde vote pour un dictateur: c’est la servitude volontaire).

  2. Les medias mordent le dernier os consensuel qui leur reste: l’environnement. C’est le seul sujet sur lequel ils ne risquent pas de se faire taper sur les doigts par leurs propriétaires et seigneurs et que la peur fait vendre. De plus, la dimension religieuse de leur approche est un puissant anesthésiant à la connaissance: « faites le bien et repentez-vous » est le discours pétainiste par excellence tenu par les têtes de gondoles de l’environnementolâtrie comme Hulot, Autissier, Mc Arthur et consorts… dont l’empreinte écologique individuelle dépasse celle de certains états tout entiers.

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