Si Mr @VillaniCedric, qui se réclame de la science, pouvait expliquer aux ânes comme moi quelle est la différence entre un pesticide « de synthèse » et un qui ne l’est pas, ce serait bien utile (le concept « gentille molécule naturelle VS méchante molécule chimique » m’échappe.) https://t.co/o9UB6RbESA
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) 14 novembre 2019
Un internaute croit répondre mais ce n’est pas la question de la différence des origines qui est posée, c’est celle, sur le principe, de la différence des conséquences pour l’homme en matière de risque sanitaire :
Un pesticide de synthèse est élaboré sur la base d’une molécule n’existant pas à l’état naturel & inventée par l’homme Un pesticide naturel est élaboré en recherchant une molécule présente dans la nature (plantes, champignons, insectes) & qui a l’effet destructeur recherché
— Flingueur (@Flingueur3) 14 novembre 2019
De quoi faire réagir un internaute malicieux :
En gros, le pétrole pourrait être utilisé en Bio !
— Max φ (@ZeMax__lib) 14 novembre 2019
Certains twittos sont lucides, à vous faire désespérer de la vie politique :
Il est trop intelligent pour ne pas faire la différence. Mais il est en campagne et il s’adapte au corps électoral parisien
— Bobby (@bobbyIsNice_) 14 novembre 2019
D’autres ironisent :
C’est pourtant simple:
1/ Est déclaré « chimique » toute molécule.
2/ par exception à la règle 1, toute molécule dont l’interdiction compliquerait l’agriculture bio sera déclarée « naturelle »
3/ si la règle 2 conduit à utiliser des métaux lourds, elle s’applique quand même.— Emmanuel Rizzi (@RizziEmmanuel) 14 novembre 2019
Un internaute aborde la question des experts d’une autre discipline qui se servent de leur aura pour raconter n’importe quoi (le sociologue qui nous parle des phytos, l’astrophysicien qui s’improvise climatologue, etc.) :
Pas certain que ses compétences en mathématiques soient très utiles en agronomie, en dehors de la trigonométrie pour calculer la surface des parcelles.
— L3 G33K (@L3G33K) 14 novembre 2019
La vraie question est :
Pourquoi pose t’on se genre de question à se monsieur qui n’a aucune compétence pour y répondre.
Fut un temps, les « vedettes » avaient ce privilèges. Maintenant c’est une habitude de poser des questions techniques à n’importe qui.
Mrd un peu de sérieux, svp— guyot D (@gytdmd) 14 novembre 2019
Bref, c’est décevant :
Franchement, en tant que scientifique, j’étais plutôt content de voir @VillaniCedric arriver en politique mais depuis quelques semaines/mois, il ne fait que me décevoir avec ce genre de position
— What (@What_A21) 15 novembre 2019
Il faut croire que la politique fait perdre toutes connaissances scientifiques ♂️
— Régis Barrault (@41_Regis) 14 novembre 2019
Conclusion : avec Cédric Villani, interdisons l’aspirine :
ben le curare produit par une liane est naturel donc bon, sain etc.
alors l’aspirine, produit de synthèse de l’industrie pharmaceutique, est à néfaste et à bannir.
j’ai bon ?— Yann PERROTTE (@YPerrotte) 14 novembre 2019
Sortir des pesticides et des engrais de synthèse sera possible dans un futur proche.
Selon https://en.wikipedia.org/wiki/International_Fertilizer_Development_Center :
According to Vaclav Smil, man-made nitrogen fertilizers are keeping about 40% of the world’s population alive. ( Smil, Vaclav (2004). Enriching the Earth. Cambridge: MIT Press. ISBN 0262693135.)
Pour Villani :
http://seppi.over-blog.com/2019/11/agribashing-electoraliste-dans-les-spheres-gouvernementales-et-legislatives.html
Pour la sortie des engrais et phytos de synthèse (= 100 % bio ou presque) :
http://seppi.over-blog.com/2019/10/angleterre-et-pays-de-galles-tout-bio-la-cata.html
http://seppi.over-blog.com/2019/11/conversion-au-100-bio-en-angleterre-et-au-pays-de-galles-plus-de-details-inconvenants.html
Que l’on m’explique la différence entre des nitrates d’origine naturelle ou de l’ammoniac d’origine naturelle et les mêmes « de synthèse » .
Aucune si ce n’est l’utilisation de méthane actuellement pour obtenir le flux de protons et de lignite à l’origine du procédé Haber.
C’est donc l’impact GES et la dépendance d’énergies fossiles qui sont remis en cause par la nature des molécules développées autour de l’azote de l’air puisqu’à l’origine, il s’agit bien de cela.
Le coté très superficiel des propos de Cédric Villani l’éloigne vraiment d’un Georges Charpak ou d’un Pierre Gilles de Genne. C’est une autre galaxie à des années lumières de ces deux grands scientifiques.
@ Alzine
[…] Le coté très superficiel des propos de Cédric Villani l’éloigne vraiment d’un Georges Charpak ou d’un Pierre Gilles de Genne. C’est une autre galaxie à des années lumières de ces deux grands scientifiques. »
>>> Il est tout simplement dans le moule représentatif de la générations dans l’air du temps…
C’est cet évangile que l’on raconte aux générations futures dans mes écoles. Biens formatés dès le plus jeun âge !
Cédric Vilani n’a pas saisi le potentiel de sa candidature et sa légitimité pour changer certaines choses en politique. malheureusement si il ne fait que singer , en plus mal, les politiques il ne sert à rien et il n’y a aucune place pour lui. De plus, il ne contribue pas à améliorer l’image de la science en racontant des âneries et ce n’est pas avec cela que des gens auront envie de faire des mathématiques. Les mathématiques dont supposées aider à conceptualiser les choses, à démontrer ses conclusions de manière rationnelle et logique
Qu’un politique littéraire ne comprenne rien à la science est ( presque ) excusable mais qu’un mathématicien de son niveau soit aussi nul est inexcusable car cela démontre qu’il ment en connaissance de cause et il est pire de mentir et d’être malhonnête que d’être incompétent.
Deux hommes se déplaçant en ballon sont perdus dans le désert. Ils aperçoivent un individu en train de méditer à l’ombre d’un arbre.
– » Où sommes-nous, s’il vous plaît ? » lui demandent-ils.
Après un long moment de réflexion, l’homme leur répond :
– » Dans un ballon.
– Merci, monsieur le mathématicien. »
L’homme demande étonné :
– » Comment avez-vous su que j’étais mathématicien ?
– Pour trois raisons, répondent les aéronautes. Premièrement, vous avez beaucoup réfléchi avant de nous répondre. Deuxièment, votre réponse est très exacte. Troisièmement, elle ne sert à rien. »
Ok, mais il n’est pas exact que les mathématiques ne servent à rien.
Visor 17/11/2019 | 10:19
Ok, mais il n’est pas exact que les mathématiques ne servent à rien.
>>>> Ce n’était qu’une blague de la part d’Ernst…………
Tout est pesticide, rien n’est pesticide, c’est la dose qui fait le pesticide !
M Villani est comme tout les gens qui se lance en politique : il s’entoure de « spin doctor », de « Conseillers en communication »… qui sortent tous des mêmes écoles et professent tous les mêmes absurdités… que les citoyens ignares veulent entendre !!!
Ce pays est foutu !!!
Le dit « flingueur » dit une anerie:
« Un pesticide de synthèse est élaboré sur la base d’une molécule n’existant pas à l’état naturel & inventée par l’homme Un pesticide naturel est élaboré en recherchant une molécule présente dans la nature »
non: de synthèse signifie simplement que la molécule est…synthétisée par l’homme. La molécule peut être une copie d’une molécule se trouvant dans la nature (on parle de naturel identique), ou alors, elle ,n’existe pas à l’état naturel mais a des propriétés intéressantes.
Exemple: vanilline, molécule que l’on retrouve naturellement dans les extraits de vanille, molécule qui peut être synthétisée = naturelle identique.
Ethyl vanille: molécule artificielle, qui n’existe pas à l’état naturel mais qui a des propriétés olfactive identique à la vanille.
L’arôme naturel de vanille provient de l’extraction des gousses de vanille.
Bien sûr, en les trois formes, les prix sont très différents.
l’astuce pour les petits génies du marketing de l’alimentaire, c’est d’indiquer sur les pots de yaourt à goût de vanille, SANS arôme artificiel c’est à dire, sans arôme artificiel (éthyl vanille), mais pas sans arôme se synthèse, quasiment impossible à faire à prix raisonnable.
Les apiculteurs bio utilisent de l’acide oxalique et de l’acide formique pour éliminer en partie un dangereux acarien varroa parasite d’origine exotique ( Asie ) qui a colonisé l’abeille apis mellifera ( abeille européenne )
L’acide oxalique provoque des brûlures profondes des tissus de l’abeille, l’acide formique a tendance a provoquer par temps chaud des stérilisation de reines entraînant la perte des colonies
Ces deux produits chimiques sont produit par synthèse mais autorisés par dérogation en bio puisque ces molécules existent à l’état naturel…
et aussi du thymol , qui est loin d’être neutre sur les abeilles!!
La perception de la société civile est souvent à géométrie variable mais effectivement se focalise sur le chimique.
Ici un agriculteur condamné pour son activité d’élevage, surtout stockage de foin maturé, traduire attaqué par des champignons et dégageant des mycotoxines avec le vent . Cet agriculteur aurait pu être bio d’ailleurs puisque récoltant du foin.
https://www.agri-mutuel.com/elevage/condamne-a-payer-8-000-e-a-ses-voisins-genes-par-les-odeurs-de-son-elevage/
On ne peut exclure que l’agriculteur ait abusé en stockant en limite de sa propriété ce foin, histoire d’agacer ses voisins, mauvais coucheurs certainement par ailleurs. Certains agriculteurs en conflit avec leur voisinage pouvant avoir une attitude peu civile.
Cela dit avec des ZNT en bordure d’habitation qu’il laissera bien large, il suffira qu’il apporte des engrais verts issus des fauches des services départementaux pour enrichir la ZNT en ambroisie, chardons et datura. Il tient via la règlementation et le laisser faire végétal les instruments de sa revanche, un mur végétal avec ses voisins honnis en sus.
Noter en outre que les champignons qui se développent dans le foin humide sont de sérieux producteurs de mycotoxines qui sont toxiques pour l’animal qui les consomment mais aussi l’animal qui les respire, dont ses irritables voisins. Irrités éventuellement parce que parmi les propriétés de ces substances naturelles, il y a bien irritation des muqueuses et en sus quelques propriétés cancérigènes, comme les moisissures à l’intérieur des maisons mais en plus riche et en plus toxique.
Vous avez dit chimique versus naturel?
Dans ce cas il suffit de stocker du foin récolté sec dans un lieu sec et le tour est joué pour éviter l’irritation et n’avoir que les bonnes odeurs du foin.
Je reviendrai sur ces mycotoxines du foin toxiques par inhalation , on retrouve aussi le même problème lors des récoltes de grain ou d’ensilage de maïs lorsque la fusariose ou pire aux US ou en Italie , les aspergillus, se sont développé dans la culture, avec un nuage de poussières de champignons toxiques, naturellement toxiques.
Les recommandations de l’USDA, vis à vis des aspergillus sont claires à ce sujet, pour les agriculteurs qui récoltent et manipulent le produit de la récolte.
La question est de savoir si cet éleveur a intentionnellement mis du foin moisi pour lutter contre ses voisins et si ce foin pouvait, ou pas, générer des problèmes de santé pour l’éleveur lui-même. En d’autres termes, as t il utilisé ce foin comme une arme mortelle ( car les mycotoxines cancérigènes .. sont bien mortelles!) à destination de ses voisins. Si c’est le cas et si ce foin était consommé par les animaux, ceux-ci auraient aussi absorbé des substances toxiques; mettant ainsi indirectement en danger la santé des consommateurs. Le jugement ne fait que de parler d’odeurs alors que potentiellement le vrai problème est bien celui de la santé.
Les anti pesticides sont toujours prompts à voir des problèmes de cancer là où il n’y en a pas et ils » oublient » le vrai problème qui est celui des mycotoxines ( et bactéries) cancérigènes au prétexte que ces dernières sont naturelles !! Ils » oublient » aussi de considérer que leur chauffage au fioul, presque toujours excessif en ville ( sans parler des écoles et bâtiments publics),tue chaque année des milliers de gens .Certains maires interdisent les pesticides en ville ( sauf raticides..!) pour des problèmes imaginaires mais ne font rien pour promouvoir le chauffage électrique nucléaire qui sauverait pourtant des milliers de vie. Mais l’idéologie prime sur la science et la raison.