Le colloque qui rend dingues des éco-warriors de laboratoire !

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Avec le 2e confinement, le colloque a bien entendu été reporté. Organisé mercredi 4 novembre à la Maison de la chimie, il devait porter sur le thème suivant : « Chimie et Agriculture durable: un partenariat en constante évolution scientifique » et proposait de nombreuses interventions d’experts reconnus dans leur domaine  :

Bref, du (très) sérieux.

C’est alors que « les scientifiques des ateliers d’écologie politique de Toulouse, Montpellier, Paris-Ile de France et Rennes » ont écrit une lettre ouverte dénonçant la participation de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) au colloque.

« Politique » et penchant très à gauche, on précise. Ce n’est pas un problème, encore faut-il en informer le public, ce que s’abstient évidemment de faire ce groupe qui dénonce pêle-mêle « une sous-représentation des recherches agroécologiques, la sur-représentation des industries, très peu d’intervenantes féminines, et inclut un animateur de session connu pour ses positions climatosceptiques ».

Bref, le colloque n’est pas militant comme certains radicaux s’y sont habitués, ce qui fait dire aux « scientifiques des ateliers bla bla… » qu’il « défendra principalement l’intérêt des industriels de la chimie tout en prétendant présenter une résolution scientifique consensuelle aux controverses ».

Ces extrémistes ont de nombreux a priori, ce que ne tolère pourtant pas une démarche scientifique sincère. Nos zigotos demandent dans la foulée au patron de l’INRAE d’annuler la participation de son institut et réclament une sorte de cordon sanitaire car « les institutions publiques à vocation scientifique ont la mission essentielle de garantir l’absence de toute collusion entre la recherche académique et des intérêts privés qui pourrait se faire au détriment de l’intérêt général », oubliant que les intérêts privés sont aussi, parfois, idéologiques et le fait d’ONG.

Bref, nos « scientifiques des ateliers bla bla… » traitent ce colloque comme un vulgaire meeting politique et tentent de diaboliser ceux qui n’ont pas d’a priori contre la chimie. Le PDG de l’INRAE n’a pour l’instant pas cédé aux revendications de ce groupe tout sauf représentatif mais ce genre de demandes en dit long sur l’ambiance qui règne, du fait de groupuscules minoritaires et très agressifs, dans les universités et établissements d’enseignements supérieurs.

7 commentaires sur “Le colloque qui rend dingues des éco-warriors de laboratoire !

  1. Ce qu’il serait utile de faire, ce serait de limiter l’influence des écolos décroissants dans les institutions publiques qu’ils ont largement colonisées, comme le pauvre INRAE qui fait désormais de tout sauf de l’agronomie… depuis hélas bien trop longtemps.

  2. Limiter l’influence…. Mac Carthy sort de ce corps…..
    Vous me faire peur !

    1. Cela ne me choque pas outre mesure. « Limiter l’influence », ça commence par faire respecter les valeurs du service public et veiller à ce que les intérêts et opinions personnels — qui restent personnels ou se sont en quelque sorte collectivisés — ne polluent pas l’action publique.

      Pour vous donner un exemple, Mme Emmanuelle Ducros a publié un article dans l’opinion sur les déboires de la (ex-)future zone industrielle de Fessenheim censés compenser la fermeture de la centrale : une partie a été neutralisée, et il n’y a pas moyen de discuter avec l’administration.

      On a trouvé un crapaud protégé…

      OUPS et RE-OUPS ! On y a trouvé de l’ADN d’un crapaud protégé.

      1. @Seppi
        Ce qui assez ironique là-dedans, c’est que cette centrale présenté par les écolos comme une catastrophe environnementale ce retrouve à être l’habitat d’une espèce protégée.
        On peu alors se dire qu’il faudrait rouvrir la centrale pour préserver l’habitat de cette espèce.

        1. Eh oui, le nucléaire, comme l’agriculture productive, permet une grande production sur des surfaces minimales, ce qui permet de laisser des espaces naturels …

  3. Personnellement à la place de « nos zigotos » j’aurais plus vite écrit « nos arriérés » .
    il existe une chose simple pour calmer ces individus souvent en marge des règles sociétales , que le fisc (au sens le plus large) s’occupe d’eux , mais bien comme il faut

Les commentaires sont fermés.