49 commentaires sur “Série vidéos de l’été – Consommation écologique

  1. Pour ridiculiser la sottise de notre monde postmoderne Groland est toujours là, et bien là. Un véritable humour, pas comme les Guignols !

  2. Le pire est que cette caricature est à peine plus ridicule à ce que très sérieusement les médias proposent comme solutions.

    Pour nettoyer les océans, un soi-disant petit génie en herbe a inventé des collecteurs flottants, pourquoi pas! mais l’évidence même.

    A mettre en oeuvre mais par les instances internationales qui sont totalement inactives sur le sujet des déchets dans les océans préférant les conférences sur le CO2 grosses consommatrice de kérosène et productrices de …CO2. CO2 produit qui assurera le succès de la future conférence…

    Les médias se sont fait l’échos de la collecte…par notre soi-disant petit génie de 2 millions de dollars sur le web par le crowfunding, principal fait d’arme écologique. Si la pêche au déchets ne s’annonce pas miraculeuse, celle aux gogos l’est assurément.

    http://www.france24.com/fr/20150603-ecologie-environnement-boyan-slat-petit-genie-voulait-nettoyer-oceans-plastique-pollution-dechets

  3. Toujours dans le registre mieux vaut en rire et l’à peu près journalistique, plutôt ici la « mésinformation », on ira pas jusqu’à la désinformation…

    http://www.telerama.fr/livre/sur-les-traces-de-john-steinbeck-en-mer-de-cortez,130029.php

    « « Le monde est malade aujourd’hui. Il y a des choses plus simples à apprendre … », écrit John Steinbeck en 1940. …. Les Raisins de la colère, publiés en 1939, font de lui la cible de toutes les passions… et le FBI mène l’enquête pour voir si ce roman, sur les pauvres gens déplacés par la grande crise de 1929, ne cacherait pas la menace d’un terrible activiste communiste. » fin de citation.

    Je ne commenterai pas le fond de l’article qui vaut ce qu’il vaut, mais une erreur historique fondamentale qui montre la méconnaissance de la journaliste. Ce n’est pas la crise économique de 1929 qui est la principale cause du déplacement des populations d’agriculteurs mais un phénomène naturel, bien amplifié par l’Homme, à savoir une successions de sécheresses et des tempêtes de poussière qui ont ruiné l’agriculture d’une bonne moitié des Etats Unis d’Amérique, l’agriculture européenne a aussi souffert de la crise économique de 1929 mais sans commune mesure avec celle des USA.

    C’est donc le climat, sécheresse et chaleur printanière et estivale une année sur 2 pendant 10 ans entre 1930 et 1940, dans des milieux où le labour et le travail du sol étaient systématique qui a conduit aux drames décrits par le roman de John Steinbeck, histoire d’hommes et d’erreurs humaines mais sous l’effet d’une nature pas très complaisante.

    La réponse humaine, efficace, sera l’abandon du labour, le maintien des résidus de culture à la surface du sol qui poseront cependant différents problèmes agronomiques en terme de production avec des mauvaises herbes difficilement maitrisées jusqu’à l’avènement des plantes génétiquement modifiée résistantes aux herbicides totaux.

    A méditer sur la sources des misères humaines, naturelles, au delà de la rapacité de certains représentants du genre humain que décrit le roman de Steinbeck et la légèreté et l’inculture des journalistes actuels.

    Mais cette légèreté et cette inculture peuvent aussi servir une rapacité toute autre. Rendre des journalistes incultes permet mieux orienter les masses.

    On reposera la question de la généralisation du travail du sol, y compris en Europe, notamment sous climat méditerranéen propice aux orages et à l’érosion du sol s’il est en pente, pour résoudre tel ou tel problème de santé des plantes, cas de la gestion des mauvaises herbes hôtes de la bactérie X fastidiosa dans les oliveraies touchées d’Italie du sud.

    L’homme, ici l’agronome, peut -il apprendre de ses erreurs passées?

    1. Allez soyez indulgent avec Télérama , c’est un spécialiste des médias et des programmes télés , c’est tout ! C’est Téléstar avec un QI un peu plus haut.
      Quand j’étais abonné il me permettait surtout de savoir ce qu’il était inutile de regarder , c’est à dire beaucoup de chose .En somme il apprenait à se passer de TV .Depuis 10 ans j’ai cessé mon abonnement en raison de son orientation éditoriale proche de la charia verte.

  4. A propos de l’effet du labour sur la libération du CO2 dans l’atmosphère…et le réchauffement climatique selon des scénarios validés par le GIEC.
    http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/rechauffement-climatique-l-agriculture-sans-labour-pour-reduire-les-pics-de-chaleur-90551.html

    Il est rappelé :

    « L’adoption du sans-labour varie beaucoup selon les régions du monde. En Amérique du Nord et du Sud, où l’agriculture extensive domine, il est très répandu. Aux Etats-Unis, il est privilégié depuis les années 1940 pour lutter contre la sécheresse et la désertification. En Europe, il ne représente qu’une petite partie des cultures. Pourtant, avec près de 30 % de la superficie européenne consacrée aux récoltes, le Vieux Continent est l’une des régions du monde les plus cultivées. Cela laisse une importante marge pour étendre l’agriculture sans labour en Europe, jugent les auteurs de cette étude. »

    Le risque d’érosion est aussi particulièrement important en Europe en zone méditerranéenne avec des orages violents notamment si les sols sont travaillés, d’où l’effet positif de l’ enherbement notamment en fin d’automne et hiver. Lorsque les mauvaises herbes posent problème, concurrence avec la plante cultivée pour l’eau ou autre effet négatif, leur destruction avec des herbicides s’impose aussi tardive que possible pour laisser le système racinaire en place, surtout pas le travail du sol, sauf à utiliser des mulets pour tirer la charrue selon les courbes de niveau et des ânes pour penser cette pratique est généralisable à des dizaines de milliers d’hectares.

  5. « …sauf à utiliser des mulets pour tirer la charrue selon les courbes de niveau… » En général les vignes ne suivent pas les courbes de niveau. Pour éviter que le tracteur verse elles leur sont même, autant que faire se peut, perpendiculaires.

  6. A Caen : 300 000€ de dégâts par des éleveurs en colère !
    Qu’est ce qu’on dit ? on dit MERCI ???

      1. Sacré Berthod !
        La justification de la violence et de la délinquance avec des arguments de merde ! bravo.

        Allons-y ! vive l’anarchie !
        Je me suis faite virer , je brule une ANPE !
        Je fais faillite , je brule un Trésor Public !

        Avec une tournure d’esprit de la sorte c’est vite le couvre feu et la loi martiale .

        Pour les éleveurs de Porc ,Ce qui est fabuleux est que ceux qui ne veulent pas le kg à 1€40 c’est AUSSI des agris (COOPERL ) , qu’ils aillent bruler les usines de la COOPERL ou régler le problème au Tribunal de commerce (ce que font tous les professionnels ).

        Mais il est plus facile de demander de l’argent à l’état (aux contribuables ) en usant du chantage et de la violence.Nous dire que les patron des FDSEA joue l’apaisement est une grosse connerie , ils jouent le rôle du gentil auprès des médias mais avec les politiques (qui baissent leurs culottes) en secret ils menacent de lâcher leurs chiens !

        Ici , beaucoup ont clamer les vertus de l’exportation , on voit le résultat ! (les allemands en payent aussi la note mais ils ont depuis longtemps mis en place une organisation industrielle dont les agris devraient s’inspirer au lieu d’attendre tout de l’Etat .)
        Il faut exporter c’est vrai mais il ne faut pas mettre tout ses oeufs dans le même panier !
        La nouvelle politique Européenne sur le lait était prévue depuis longtemps qu’on fait les professionnels pour anticiper le renversement de situation ??

        1. Pffff…

          NB Je n’ai rien justifié. J’ai contesté votre rhétorique et vos sophismes. Mais la finesse d’esprit n’est pas ce qui vous caractérise, c’est le moins qu’on puisse dire. Sous votre crâne vous n’avez pas des neurones mais des pois chiches chaussés de gros sabots.

        2. Pour une fois, je suis assez d’accord avec Roger.
          La fin du filet de sécurité de l’Europe était attendue depuis déjà un bail et, comme d’habitude dirions nous, nous, français n’avons pas réellement anticipé ce changement.
          Après, il est assez difficile de trouver les causes de cette procrastination. Certes, la filière a du mal à s’organiser, mais il faut reconnaitre que l’inconscient collectif français n’aide en rien. Nous restons toujours sur une vision rêvée de la campagne française, genre, « Martine à la ferme » et sommes réticents à voir se moderniser, s’agrandir les structures d’élevage (voir l’épisode de l’opposition la maternité collective truie en Vendée, opposition menée par le maire, UMP, au passage).
          Par contre, critiquer l’exportation, cela veut dire de se satisfaire du marché national. Désolé Roger, mais c’est le meilleur moyen pour détruire la production parce que le commerce, c’est un échange. Rien n’empêchera les industriels de la transformation d’acheter des pièces allemandes, espagnoles ou danoises, et nous aussi,français, nous vendons à d’autres pays. Refuser ça, c’est péricliter et disparaitre.

      2. vous avez raison, il faut soutenir ces éleveurs en colère qui cassent tout de même que les zadistes qui détruisent. trop d’injustice nuit à la fin.

  7. @ Roger,

    Visionnez cela, ce sont des propos responsables.

    http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/resume_346734
    Christiane Lambert, agricultrice, Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, Jean-Marc Daniel, professeur associé d’économie à l’ESCP-Europe et Philippe Dessertine, économiste en débat mais complémentaire pour expliquer ce qui dysfonctionne vis à vis de l’agriculture.

    Si les politiques et l’appareil administratif déclinant des décisions bruxelloises mais qui sont aussi le produit d’un « idéal » politico administratif, faisaient à n’importe catégorie de travailleurs, ce qu’ils font supporter aux agriculteurs en terme d’empilement de normes, dont de nombreuses inutiles, inappropriées ou en contradiction les unes par rapport aux autres, le réponse seraient infiniment plus brutale.

    On peut trouver la FNSEA ici comme calmant plutôt le jeu ou tentant de canaliser la fureur paysanne. Puisqu’il s’agit bien d’hommes et de femmes qui travaillent plus de 60 heures par semaine pour moins que le smic, vivant grâce au potager et à la retraite et à l’aide des anciens.

    Insupportable, leur colère est à la hauteur de l’injustice qui leur est faite.

    On verra comment les instits et les profs réagissent s’il se vérifie que la France est en fait une Grèce mais en plus gros dans quelques mois, certainement homérique cette fois. La guerre des 30…30% de revenu en moins selon certains financiers, cela risque de faire vilain.

    1. @ Alzine
      « Visionnez cela, ce sont des propos responsables.
      http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/resume_346734
      Christiane Lambert, agricultrice, Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, Jean-Marc Daniel, professeur associé d’économie à l’ESCP-Europe et Philippe Dessertine, économiste en débat mais complémentaire pour expliquer ce qui dysfonctionne vis à vis de l’agriculture. »
      – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/08/10/serie-videos-de-lete-consommation-ecologique/#comment-187383

      Tombée sur la redif hier soir de cette dernière, à voir également avec la qualité des invités et encore sa floppée d’évidences !
      http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/la_crise_des_eleveurs_17-08-2015_856376?onglet=tous&page=1

      On peut regretter dans l’exemple de « la ruche qui dit oui » que personne n’ait relevé la part de bénévolat que l’on retrouve aussi chez les producteurs bio (amis, famille pour « le coup de main »), ni la notion de volume de viande qui permet aux filières (abatoir/transformation) de tenir aussi grâce aux animaux d’importations de nos voisins. C’est ce qui permet encore l’existence de structures et qui servent aussi ces petits producteurs en VD*. Combien d’abattoirs ont fermé parce que leur volume ne leur ont pas permis d’assurer le coût des mises aux normes sans cesse renouvellées!?!
      *Comment rentabiliser sa VD quand l’abattoir se trouve à distance, exemple 80 bornes pour ma part => 160 pour la bétaillère, 160 pour le frigo (carcasses)?
      Je préfère encore faire tourner un groupement de prod en SOQ (label rouge) que de chercher à jouer solo pour quelques ronds de + et une charge de boulot supplémentaire. Certes ça demande des efforts (conformation, sans gras + cahier des charges) mais c’est le job de l’éleveur, on reste dans notre domaine de compétences. Sans parler qu’en atelier de découpe le travail est souvent à chier, la viande de qualité, comme elle est supposée être, demande d’être traitée par des bouchers qui eux savent la mettre en valeur.

      http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/la_crise_des_eleveurs_17-08-2015_856376?onglet=tous&page=1

      1. Ce C dans l’air avec Christiane Lambert, excellente comme d’hab’, et Christian Le Lann, qui n’a pas eu suffisamment la parole à mon goût, mérite d’être vu. Enfin, il faut pouvoir encaisser l’animatrice Caroline Roux.

        « On peut regretter dans l’exemple de « la ruche qui dit oui » »…

        On peut regretter qu’il n’y ait, tout au moins à ma connaissance, aucune étude sérieuse sur ces systèmes tels qu’ils existent actuellement et tels qu’ils seraient s’ils prenaient plus d’importance.

        Le « bénévolat » n’est qu’un aspect du problème. La réalité est que c’est du travail déguisé. Le local de tri et de distribution un local commercial non déclaré, non soumis aux normes…

        Ces systèmes peuvent être des solutions individuelles. Ce sont des désastres collectifs.

        1. Très juste WS
          C’est vrai qu’en réduisant « l’intermédiaire » entre prod et consommateurs les contrôles le sont aussi! C’est plus délicat pour les viandes (que les légumes) trimballées dans une glacière!

        2. @ Seppi

          « Ce C dans l’air avec Christiane Lambert, excellente comme d’hab’,….. »

          >>> Tout à fait d’accord avec vous!

          « …. et Christian Le Lann, qui n’a pas eu suffisamment la parole à mon goût,….. »

          >>> Tout à fait d’accord avec vous!

          « ….Enfin, il faut pouvoir encaisser l’animatrice Caroline Roux. »

          >>> Tout à fait d’accord avec vous !! Elle est parfaitement insupportable! Le prédécesseur, Thierry Guerrier lui était au-dessous de tout mais heureusement n’était que de passage! Le « moins pire » est Calvi, encore que question suffisance et « interrupteur chronique » et « spécialiste du commentaire superfétatoire et prétentieux » il a ses fréquents moments tout à fait irritants….

          1. Ben moi j’ai trouvé Thierry Guerrier bon. Il laisse les gens parler le temps qu’il faut et oriente les débats calmement. Certes, il fait un délit de faciès et ne brille pas, mais ce n’est pas ce que j’attends d’un animateur. D’autres brillent… mais ce n’est pas forcément un compliment de ma part.

            J’ai donné un avis sur les deux émissions précédentes ici :

            http://seppi.over-blog.com/2015/08/glane-la-crise-de-l-elevage.html

        3. @ Seppi

          « « On peut regretter dans l’exemple de « la ruche qui dit oui » »… »

          C’était bien l’occasion d’un petit coup de pub gratos mine de rien non?

          1. Mme Rageous,

            Merci pour ce lien. C’est trop drôle (enfin quand on sait lire) !

            « Mais on ne peut pas manger que bio, on n’a pas le budget »…

        4. « Christiane Lambert, excellente comme d’hab »: plus encore fabuleuse, une de ses meilleures prestations avec une vision bien plus large que les autres intervenant. Elle n’attaque pas la filière et repose clairement le pb de la concurrence déloyale mais aussi du devenir de l’activité agricole et de l’emploi. Une vraie vision de l’évolution de la société et de ce que nous voulons qu’elle soit, qui dépasse largement son rôle dans le syndicalisme agricole. C’est très positif parce que précis, juste et intelligible. Elle a largement dominé le débat.

          Bruno Parmentier globalement décevant.

          Tout a été dit sur Caroline Roux pas la peine d’en rajouter.

          Christian Le Lann défend sa profession mais aurait du davantage développer sur les normes qui touchent les agriculteurs, il signale qu’elles sont insupportables pour ses métiers mais que c’est bien pire pour l’agriculteur.

          Christiane Lambert visiblement satisfaite préfère ne pas aller sur ce terrain même elle partage. lorsqu’elle cite Philippe Chalmin, elle fait référence à son analyse, les agriculteurs ont perdu leur marge, la transformation et la distribution ne l’a pas augmenté, marges négatives sur la viande fraiche. Où est passé la différence : dans la satisfaction des normes, de leur multiplication et de nombreuses devenues folles.

          Pourquoi des normes folles en France, plus folles qu’ailleurs en Europe et à fortiori dans le monde?

          Parce que Bruxelles, certes, mais pas seulement, parce que des ONG pleines de fadas et des fonctionnaires qui n’ont de cesse que de plaire aux fadas des ONG et ont perdu, pour de nombreux, toute rationalité, traquant le nanogramme de produits chimiques potentiellement cancérigène dans l’alimentation, la clope au bec, au volant d’une voiture roulant à l’essence à 1% de benzène, en se prenant pour Zorro.

          Mais que l’on se rassure ce type de folie se soigne aussi, les allemands ont des remèdes aussi pour cette situation, qu’ils ont testé avant nous, potion qu’ils vont nous proposer d’ici peu, enfin proposer, avec une certaine insistance comme pour les grecs.

          Jean-Marc Daniel est intéressant mais au final décevant, la vrai luxe n’est pas la satisfaction d’une multitude de normes environnementales, elles ne peuvent justifier la PAC, trop facile, cela plombe l’agriculture pour qu’elle soit compétitive à l’international. Si certaines sont nécessaires, à l’excès finissent par se contredire, ou s’opposer en terme d’effets, c’est la situation actuelle.

          Les vrais luxes sont la sécurité alimentaire qu’apporte l’agriculture française diversifiée dans certains domaines en surproduction aujourd’hui, mais un accident, nucléaire, climatique, un conflit peut faire basculer dans une situation déficitaire.
          Même sans ces phénomènes, rien que l’augmentation de la demande mondiale va suffire à générer de l’instabilité alimentaire avec seulement de faibles fluctuation de la production.
          Toutes les révolutions ont lieu lorsque le peuple a faim.
          On pense cette sécurité acquise ad vitam mais cela ne fait que 40 ans, à partir de 1970 environ, avant la France importait le blé pour son pain.

          Pour les chaussettes dont on a délocalisé la production, une perte de qualité certes mais pas fondamentale, quelques colorants non conformes.

          Pour l’agriculture, lorsque l’on importe de Chine, c’est avec de la mélamine, des métaux lourds, des contaminants dioxines ou PCB en plus, des mycotoxines dont les pires, en sus de la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire de l’aliment n’a pas de prix et cette sécurité là vaut tous les engagement sur la bobo biodiversité dont on nous rabat les oreilles.

          Il suffit qu’un ou deux médias explique que ce risque existe aussi, est une réalité, un risque généralisé et déjà très sérieux, autrement plus préoccupante que le picogramme de pesticide sur les pommes, par ailleurs souvent bourrée de patuline, bien plus dangereuse, lorsque la pomme est bio.

          Même la bière peut être affectée
          http://www.infosalus.com/nutricion/noticia-beber-mucha-cerveza-aumenta-exposicion-micotoxinas-20150615141002.html
          http://www.eurekalert.org/pub_releases/2015-06/f-sf-dal062215.php

    2. Si les politiques et l’appareil administratif déclinant des décisions bruxelloises mais qui sont aussi le produit d’un « idéal » politico administratif, faisaient à n’importe catégorie de travailleurs, ce qu’ils font supporter aux agriculteurs en terme d’empilement de normes, dont de nombreuses inutiles, inappropriées ou en contradiction les unes par rapport aux autres, le réponse seraient infiniment plus brutale. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/08/10/serie-videos-de-lete-consommation-ecologique/comment-page-1/#comment-187411

      Parce que ALZINE , connait parfaitement les autres secteurs économiques !!

  8. La violence ne peut être acceptable, d’où qu’elle vienne, c’est un principe.

    Toutefois on notera la grande indulgence des forces de l’ordre face aux Zadistes ou aux étudiants lorsqu’il défenestrent une partie du mobilier de leur université, les uns et les autres responsables de dégradations bien plus graves et dans la durée, alors que la révolte de ces catégories ne correspond en rien à un empilement de contraintes règlementaires nouvelles, parfois surréalistes pour le commun des mortels, mais un sentiment, une exigence philosophique, idéologique .

    Avant tout projet de réforme des universités, tout est expliqué, négocié, et au moindre risque de dérapage, le ministre fait désormais marche arrière. Pour les agriculteurs, s’agissant de bobo biodiversité ou d’idées plus ou moins saugrenues produites par une équipe de recherche qui sait bien médiatiser son travail, c’est en avant toute, désormais sans une véritable concertation.

    Lorsque des agriculteurs sont blessés lors de manifestations, alors qu’il ne s’en prennent qu’à des objets ou des symboles, ne lancent pas des cocktails Molotov, la presse est infiniment moins complaisante que vis à vis de zadistes ou d’étudiants.
    Pourtant, si l’on se nourrit bien aujourd’hui et à bon compte, c’est bien grâce à eux ( aux agriculteurs, les zadistes crèveraient de faim sans les virées dans les GSM du coin, parfois sans payer, forme d’impôt révolutionnaire)

    1. Dans les actions violentes des agris , je n’ai jamais entendu parlé de condamnation des responsables , je n’ai jamais vu de d’agris traduits en justice et condamnés.
      Concernant les Zadistes dont les méthodes sont assez récentes comme type de débordements , au contraire des manifestations agricoles qui ont plus de 40 ans d’existence et des millions d’Euros de dégâts cumulées.

      Il est assez pitoyable de chercher des excuses aux agris (une minorité d’ailleurs )de manières aussi tordue.

      1. Des condamnations de manifestants il y en a eu. Des condamnations d’organisateurs de manifs sans doute pas, vous devez avoir raison. Et vous savez pourquoi ? Parce que les organisateurs FNSEA de manifs font tout pour éviter que ça ne dégénère. C’est leur hantise. Je me souviens d’un ancien président de FDSEA dont la plus grande fierté était la lettre de remerciement qu’il avait reçue du Préfet pour avoir réussi à éviter qu’une manif très chaude ne dégénère. Il en était plus fier que de sa légion d’honneur !

        1. Font tout pour éviter que ça dégènère ??
          Qu’est ce que ce serait sinon ?

          Souvent les préfets s’écrasent devant le nombre , c’est la raison du plus fort !

  9. Mon cher Alzine, je suis plus qu’à 100 % d’accord avec vos deux derniers post à propos des manifs paysannes et de la façon dont les agriculteurs sont traités par les pouvoirs publics.

  10.  » Quand le gouvernement viole le droit du peuple,l’insurrection est pour le peuple…le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs  » ( déclaration de l’homme et du citoyen, 1793).
    Il est bien triste que la police recule en fonction du pouvoir de nuisance des groupuscules qui manifestent et non en fonction de leurs droits et des lois.
    Il y a des zones de non droit ( la police a peur d’y entrer , même après des tirs de kalach en présence d’un premier ministre), des taxis voyous, des camionneurs etc….
    On n’est pas loin du chaos car le gouvernement est de moins en moins légitime et les lois ne sont appliquées que sur les faibles.Ceci encourage la violence.
    La réalité est que l’état est impuissant à régler les problèmes et qu’il est donc absurde d’attendre une solution de leur part en prenant en otage les citoyens.L’état ne peut que donner de l’argent qu’il prend dans la poche des autres ou qu’il augmente les impôts différés ( dette).
    la FNSEA serait plus inspirée d’être responsable et de ne pas attendre de l’état quelque chose qu’il ne peut pas donner.Tout ce petit monde fait croire que l’agriculture administrée cela marche alors que tout le monde sait que cela ne marche pas. Pa très hônnéte!

    1. Mon cher Visor,

      Les choses ne sont pas si simples. L’activité agricole et l’économie des produits alimentaires ont des spécificités que l’on ne retrouve ni dans le commerce ni dans l’industrie. Une régulation intelligente par les pouvoirs publics y est utile. L’histoire des sept vaches grasses et des sept vaches maigres racontée dans la Genèse est le début de la sagesse en économie agricole.

    2. On peut regretter effectivement l’acharnement pour contrôler les agriculteurs sous toutes les coutures au delà du raisonnable vu les risques générés. Des contrôles sont indispensables mais proportionnés aux risques pour la population voire l’environnement, risques à géométrie très variable suivant le spécialiste.

      Depuis combien de temps a t-on contrôlé votre permis de conduire de façon spontanée sur la route? pour ma part une bonne vingtaine d’année, il est vrai que je conduis rarement la nuit et quasiment jamais après 22h .
      Il est même question de retirer l’absence de permis de la liste des délits en France. Les forces de l’ordre sont effectivement exclues des quartiers sensibles devenues zones de non loi de la république, la pression se reporte sur les plus faibles dont les agriculteurs et les petites entreprises . Tout cela est bien dommage.

      Résultat, les accidents de la route explosent,font désormais plus de morts et on s’acharne sur le pulvérisateur de l’agriculteur.

      Il est interdit de fumer sur de nombreux quais de gare en région parisienne. Avez vous vu un contrôleur faire une remarque à un fumeur la clope au bec, pourtant produisant des substances bien plus toxiques que les pesticides, substances toxiques de la fumée qu’inhalent les autres usagers du quai, potentiellement source d’un futur cancer ( fumeur passif), phénomène bien renseigné mais il est vrai proportionnel à la fréquence d’exposition et au nombre de fumeur autour de soi?

      On pourrait envoyer l’INvS Bordeaux s’intéresser à cette vraie question de santé publique , idem pour l’haleine chargée de produits cancérigènes issus du tabac des instituteurs des écoles primaires fumeurs plus dangereuse que le voisinage des parcelles agricoles.

    1. toujours aussi abruti le berthod !

      News : le contribuable va encore payer les dégâts sur une préfecture qui on le sait est responsable des cours du porc

      1. Il y a un nain dans le Blanche Neige de Disney qui s’appelle Simplet. Son double dans la réalité virtuelle c’est Roger !

        (Je suis resté poli, non ?)

  11. Rôle de l’haleine du fumeur dans la fumée tertiaire:

    Qu’est-ce que la fumée tertiaire?

    La fumée tertiaire s’entend des particules de fumée du tabac qui reviennent en suspension dans l’air après avoir séjourné sur les meubles ou les vêtements. Par exemple, si une personne fume à l’intérieur, les particules de fumée sont absorbées par les surfaces comme les vêtements, les rideaux, les tapis ou les coussins et demeurent sur ces surfaces même après l’aération de la pièce. Une étude a découvert que l’exposition à la fumée tertiaire chez les femmes dont les conjoints fument à l’extérieur de la maison était similaire à celles des femmes dont les conjoints fument à l’intérieur de la maison. Ces observations sous-entendent que la fumée de cigarette qui est absorbée par les vêtements des fumeurs (fumée tertiaire) présente un risque similaire à celui de la fumée secondaire. L’haleine des fumeurs peut également contribuer à la fumée tertiaire. Un niveau relativement élevé de benzène peut être détecté dans l’haleine d’un fumeur immédiatement après avoir fumé. À l’heure actuelle, nous savons peu de choses à propos des produits chimiques que l’on retrouve dans la fumée tertiaire et des risques qu’elle présente pour la santé ainsi que dans quelle mesure elle est dangereuse. »

    et cancers liés à la fumée ambiante ( pour les non fumeurs)

    « Cancer du poumon

    Les conclusions réunies de plusieurs études indiquent que l’exposition à la fumée de tabac ambiante augmente le nombre de cancers du poumons observés chez les non-fumeurs. Les collègues de travail non-fumeurs des personnes qui fument courent un risque relatif d’environ 1,39.
    Autres cancers que le cancer du poumon

    Dans le passé, les études ont surtout cherché à connaître les effets de la fumée de tabac ambiante sur l’appareil respiratoire. Les études plus récentes montrent que l’exposition à la FTA peut augmenter le risque d’autres cancers que le cancer du poumon. Bien que ces études soient moins nombreuses, on a constaté des associations avec le cancer du col de l’utérus, de la vessie, des sinus du nez, et du cerveau.

    Outre les cancers dont sont victimes les personnes exposées à la fumée secondaire, des études ont également constaté les risques de cancers suivants chez les fumeurs :

    cancer dans la région du bassin et des reins (partie de l’uretère qui achemine l’urine en provenance des reins);
    hypernéphrome possible (glandes du rein);
    parties de la bouche et de la gorge, comme les lèvres, l’oropharynx (arrière de la bouche), le larynx (cordes vocales) et l’hypopharynx (région sous le pharynx ou la gorge);
    œsophage (tube allant du pharynx à l’estomac);
    estomac, foie et pancréas.

    De plus, des études chez l’animal ont permis d’observer des cancers du foie, du pancréas et des voies aérodigestives (tête et cou, œsophage et poumons). »

    Source:http://www.cchst.com/oshanswers/psychosocial/ets_health.html
    Le très sérieux centre d’hygiène et de sécurité au travail canadien.

    1. @ Alzine

      « Rôle de l’haleine du fumeur dans la fumée tertiaire: Qu’est-ce que la fumée tertiaire? La fumée tertiaire s’entend des particules de fumée du tabac qui reviennent en suspension dans l’air après avoir séjourné sur les meubles ou les vêtements. »

      >>> Il me semble que vous passez un peu vite sur des aspects fondamentaux de l’exposition de la population générale à la fumée quaternaire qui consiste en la présence d’innombrables substances extrêmement plus toxiques que n’importe quel pesticide présentes dans les urines des fumeurs et que l’on retrouve (les substances, pas les fumeurs) dans les eaux de boissons associées aux oestrogènes venant des urines féminines soumises aux abominables pilules contraceptives! Bonjour les cocktails on s’étonne vraiment de constater que dans ces conditions absolument épouvantables et totalement inacceptables, certains – la majorité – de nos contemporains échappent encore au(x) cancer(s)!

    2. @ Alzine

      « Rôle de l’haleine du fumeur dans la fumée tertiaire: Qu’est-ce que la fumée tertiaire? »

      >>> Et après çà, vous croyez vraiment qu’il existe des cancers qui ne soient pas du tout dus au tabac?

      Votre truc tourne vraiment à l’absurdité obsessionnelle crasse allant même à l’encontre de l’effet recherché !

      1. Effectivement, ça me donne même envie d’essayer.
        Le problème, c’est que je n’arrive pas à commencer de fumer. 😉

        1. @ douar

          « Effectivement, ça me donne même envie d’essayer. Le problème, c’est que je n’arrive pas à commencer de fumer  »

          >>> Faites un petit effort!!

      2. Propos de fumeur à qui l’on pique sa cigarette!

        Comme l’alcoolique à qui l’on pique la bouteille, cela vous rend d’une agressivité.

        Il est évident que l’haleine d’un fumeur représente un risque infime pour le gamin qui est en face, même si l’haleine augmente significativement la teneur en substances cancérigènes dans l’air ambiant…comme la pulvérisation de pesticide dans le champ d’à coté, du moins pour ceux autorisés en France, si le vent est sensible. Haleine des fumeurs ou pulvérisation de pesticides à proximité des écoles par temps venté, même risque.

        C’était juste une image pour les instits ou les maires qui tâtent de la clope et qui ont la phobie des pesticides. Ils ne devraient s’adresser aux gamins qu’à 10 mètres de distance, sécurité par rapport à leur haleine anormalement chargée en produits cancérigènes.
        On peut faire un test en analysant l’air expiré, quelques minutes après en avoir grillé une.

        Le résultat sera sans appel.

        J’ai quelques noms à l’INvS que l’on pourrait charger de ce travail tout aussi révélateur que la recherche des pesticides dans les cheveux, pas ceux des shampoing anti poux évidemment.

        Pour la réponse « à la con », le cancer, on ne sait pas , on n’en connait pas l’origine!

        c’est faux pour 50% environ des cancers, proportionnel à l’exposition aux : tabac, excès d’alcool, certains rayonnement électromagnétiques ou particulaires avec effet de seuil , manque d’exercice, pollution urbaine et industrielle ou exposition professionnelle à des substances naturelles ( amiante, arsenic, cadmium…) ou anthropiques cancérigènes, quelques médicaments assez bien identifiés, baisse des défenses immunitaires, innées ou provoquées.
        Sensibilité génétique à ces différentes causes séparées de cancers qui diffèrent suivant les individus en fonction de leur patrimoine génétique.

        le tabac et dans une moindre mesure l’alcool sont les premières causes de cancer dans les conditions de vie actuelles.

        Pour les 50% de cas non expliqués, l’origine peut parfaitement provenir de l’incapacité des études statistiques avec les outils dont nous disposons pour identifier les interactions entre substances: potentialisation , notamment celles déjà identifiées comme cancérigènes à plus forte dose mais qui le sont également pour de faibles expositions lorsque 2,3,10 substances cancérigènes sont présentes dans l’environnement des sujets étudiés.
        L’interaction peut aussi venir d’effets protecteurs de l’alimentation ou du mode de vie, cas du café, considéré comme cancérigène pour l’œsophage si bu trop chaud mais protecteur pour le cancer de la bouche, du foie ou de la vessie, entre autre, lorsque consommé à température normale et de façon significative.

        Potentialisation entre substances et effets protecteurs d’autres substances, différences de susceptibilité aux agents cancérigènes ou protecteurs fonction de la génétique des individus rendent les outils statistiques dont nous disposons incapables d’expliquer plus de 50% des cas. Les combinaisons possibles rendent également impossibles les tests en laboratoire sur cobayes animaux sachant que les animaux ont également une sensibilité propre. seuls des mécanismes généraux de potentialisation ou de protection peuvent être ainsi étudiés.

        Pour la potentialisation de l’effet du tabac sur la survenue d’un cancer par d’autres substances et vice versa, on se reportera à http://www.cchst.com/oshanswers/psychosocial/ets_health.html#sthash.fcGJplLs.dpuf

        Dans ces conditions pourquoi pas l’haleine de l’instit qui vient de griller une cigarette en sus du formaldéhyde de la classe ( mobilier moderne), du benzène de la route voisine, des dioxines du barbecue du voisin, des microparticules des moteurs diesels des véhicules de chantier ou du tracteur de l’agriculteur qui passe une bineuse pour éviter les herbicides, des antihistaminiques que prennent les gamins allergiques (15% de la population) car on est mi aout et qu’en Rhône Alpes, l’ambroisie commence à fleurir … le tout s’ajoutant pour devenir dangereux.

        1. Sur les causes du cancer, les chiffres pour la France du Rapport de 2007 du CIRC sont résumés dans mon article => http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-cancer-et-ecologisme-realite-et-mythologie-39514704.html. On y trouve le lien vers le rapport du CIRC.

          A mon humble avis, que je suis à même de remettre en cause si on m’oppose une argumentation sérieuse, il y aura toujours une part de cancers inexplicables par des causes comportementales ou environnementales. L’ADN dégénère spontanément avec le temps, donc avec l’âge. Parmi ces mutations spontanées il y en a qui sont cancérigènes. Elles ne sont attribuables à aucune autre cause que le hasard.

          La seule question est : quelle incidence des cancers serait encore constatée si ont réduisait à zéro les facteurs de risques ? (question théorique, car je ne crois pas qu’on puisse dans la pratique réduire les facteurs de risque à zéro).

          Dernière question : nous sommes mortels parce que notre organisme vieillit inéluctablement, du fait de phénomènes de dégénérescence inéluctable de notre ADN, à laquelle seule la reproduction sexuée contrevient. A mon avis, les transhumanistes googeliens, dans leur folie, leur hubris, n’y pourront jamais rien, sauf à prolonger un peu l’espérance de vie. L’éternité de l’individu (corporel, pas spirituel) est inatteignable et, en tout état de cause, non souhaitable.

          Bien à vous tous, mes frères en mortalité programmée par la nature.

          1. Parfaitement d’accord pour le non souhaitable, la mort est la seule chose capable de donner un peu d’humanité à certains psychopathes qui tirent les ficelles de certains pantins qui gouvernent.

            Effectivement, les 2/3 des cancers restent inexpliqués ( et non 1/2) sont attribuables à la « malchance », que l’on peut qualifier de « résidu » en matière de statistiques.

            Qui resteront résidus jusqu’à disposer d’outils plus performants pour progresser dans la compréhension des causes réelles, s’il y en a .

            http://www.contrepoints.org/2015/01/08/193731-deux-tiers-des-cancers-sont-le-fait-de-la-malchance

            http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/02/23222-cancer-part-importante-hasard

            J’extrairai donc de ce second lien une citation:

            « Hasard et méconnaissance

            On peut aussi regretter que l’étude mette sur le compte du hasard ce qui relève de la malchance et… des lacunes dans la connaissance médicale. «Ne pas avoir identifié de cause ne signifie pas qu’elle n’existe pas, explique le Dr Le Tourneau. Il y a quelques années, on ne comprenait pas pourquoi certains patients, ni fumeurs ni buveurs, avaient des cancers de la gorge, puis on a découvert que le papillomavirus aussi pouvait provoquer ce type de cancers. Il faut donc que la recherche continue à identifier les facteurs de risque et les gènes en cause.» »

            Ici nous sommes encore dans de la relation de cause à effet simple, accessible avec nos outils statistiques.

            Des niveaux de complexité nous sont encore inaccessibles et épistémologiquement le terme de hasard a souvent couvert ce qui n’était que de l’incapacité à expliquer et décrire le complexe, le très complexe.

            Mais je ne développerai pas plus avant n’étant ni épistémologue, ni médecin.

          2. En outre l’étude du généticien Bert Vogelstein et le biomathématicien Christian Tomasetti, à l’origine de la prise de parole de Catherine Hill, pour expliquer les 65% de cancers non expliqués par les causes connues via les outils mathématiques de la science , intéressante, doit être aussi analysée par rapport à la pression de met la société civile mais aussi l’administration, responsable, sur la consommation de tabac outre atlantique, Canada, US mais aussi Australie.

            Pour les compagnies de cigarettes confrontées à des procès qui vont se traduire par des dédommagements de plusieurs milliards de dollars, cette étude tombe à pic. Elle dédouane partiellement la responsabilité du tabac et peu faire tomber sensiblement l’addition lors des procès.

            On a pu constater la capacité de ces groupes du tabac qui ont pu éliminer le commissaire Dali qui défendait une directive trop stricte avec la complicité, voire l’aide active de José Manuel Barosso, donc deux chercheurs fussent -ils brillants, fussent-ils honnêtes en relatif…

            On pourrait s’intéresser aux financements de l’institut des deux chercheurs pour vérifier ce risque dans les mois qui ont précédé ou ont suivi, mais indépendamment de cela mieux vaut un marché du tabac organisé par de grands groupes ayant pignon sur rue, respectant les règles du jeu et alimentant les caisses de l’état via les taxes qu’un marché frauduleux.

            On peut rire un bon coup avec :
            http://www.slate.fr/story/105307/marijuana-pesticides

            « On pourrait penser que la légalisation de la marijuana permet aux fumeurs (que ce soit dans un cadre médical ou récréatif) de disposer d’un produit sûr et sans danger. Eh bien non, signale le site Wired. Car même lorsque l’herbe est légale, personne ne sait si elle a été arrosée de pesticides. Gênant quand les joints sont fumés par des personnes malades dans un but thérapeutique… »

            et encore meilleur avec

            « Pas question non plus de s’inspirer des lignes directrices pour la culture de tabac. Car si une liste de pesticides autorisés existe bien, aucune limite de résidu de pesticides n’est fixé –la faute au lobby du tabac et aussi au fait que les pesticides ne sont pas le premier problème sanitaire quand on s’attaque à la cigarette. »

            Dans cet article deux vérités:

            1 – Marijuana et tabac sont pas mal bourrés de pesticides, raisonnablement pour le tabac car des règles d’usage existent.
            2 – Il n’existe pas d’étude tox pour les pesticides dans le tabac comme on le fait dans l’alimentation avec des DJA et des LMR qui font en sorte que les DJA ne soient jamais atteintes.

            Mais un gros mensonge, si l’application des règles communes pour l’alimentation n’est pas faite pour le tabac, ce n’est pas la faute de l’industrie du tabac mais des toxicologues eux mêmes, toxicologues non achetés par cette industrie mais qui ont tout simplement éclaté de rire lorsque des fonctionnaires très bobos leur ont posé la question au vu des dangerosités respectives de la consommation de tabac et des substances naturellement inhalées via cette consommation et des risques additifs liés aux pesticides.

            D’où le succès très limité du tabac bio, le commerce le plus comique qui existe.

  12. Et pour continuer à rire, ci joint les recommandations de l’INRS pour la manipulation de produits contenant du benzène:
    http://www.cancer-environnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=Fr81LSsDCNQ%3D&tabid=272&mid=1459

    Manipulation
    Les prescriptions relatives aux zones de stockage sont
    applicables aux ateliers où est utilisé le benzène.
    En outre :
    ■Instruire le personnel des dangers présentés par le pro-
    duit, des précautions à observer et des mesures à prendre
    en cas d’accident. Les procédures spéciales feront l’objet
    d’exercices d’entraînement.
    ■Limiter, au strict besoin de l’activité, le nombre de per-
    sonnes susceptibles d’être exposées au benzène.
    ■Limiter les quantités de benzène sur le lieu de travail.
    ■Le benzène, les dissolvants ou diluants en renfermant
    plus de 0,1 % en poids ne doivent être utilisés qu’en appa-
    reil clos conformément à l’article R. 231-58-2..
    ■Contrôler régulièrement la teneur de l’atmosphère en
    benzène. Faire réaliser un contrôle technique annuel par
    un organisme agréé afin de vérifier le respect de la valeur
    limite réglementaire de 1 ppm (3,25 mg/m)
    ■Empêcher l’inhalation de vapeurs. Effectuer en appareil
    clos toute opération industrielle qui s’y prête. Prévoir une
    aspiration des vapeurs à leur source d’émission ainsi
    qu’une ventilation générale des locaux. Prévoir également
    des appareils de protection respiratoire pour certains tra-
    vaux de courte durée, à caractère exceptionnel ou pour
    des interventions d’urgence.
    ■Empêcher le contact du produit avec la peau et les
    yeux. Mettre à la disposition du personnel des équipe-
    ments de protection individuelle : vêtements de travail,
    gants (par exemple en alcool polyvinylique ; certaines
    matières telles que le caoutchouc naturel, le caoutchouc
    butyle, le caoutchouc nitrile, le polychloroprène sont à évi-
    ter [39]) et lunettes de sécurité. Ces effets seront mainte-
    nus en bon état et nettoyés après chaque usage.
    ■Prévoir l’installation de douches et de fontaines
    oculaires.
    ■Ne pas fumer, boire ou manger dans les ateliers. Obser-
    ver une hygiène corporelle et vestimentaire très stricte :
    passage à la douche, lavage soigneux des mains après
    manipulation et changement de vêtements après le tra-
    vail, rangement séparé des vêtements de ville et des vête-
    ments de travail. L’employeur assurera l’entretien et le
    lavage fréquent des vêtements de travail qui devront res-
    ter dans l’entreprise.

    J’ai conservé tout ce que ne fait pas le particulier qui fait le plein du réservoir de son automobile, qui l’ignore superbement d’ailleurs, pas de pancarte pour lui rappeler ces très bons conseils.

    On rappellera que l’essence sans plomb en contient encore 1% de benzène et en a contenu 5% entre 1985 et 2000, en France et en Europe, dans la plupart des pays.

    La réponse des pétroliers est qu’ils ne peuvent faire sans pour faire fonctionner des véhicules à l’essence, que l’analyse bénéfice risque fait préférer le benzène au plomb tétraéthyle qu’il remplace, en relatif, moins dangereux et que la fumée de cigarette expose bien davantage le fumeur régulier au conducteur faisant le plein de son véhicule ou au citadin qui respire le produit de la combustion du moteur, sachant que le benzène disparait assez rapidement en milieu ouvert, faible diffusion sauf dans les rues cernées d’immeubles élevés.

    Globalement ce raisonnement se tient mais il y aurait matière à tartiner recto et verso bien plus qu’avec les pesticides et à longueur de journal télévisé et de pages de journaux.

    On conclura que les pétroliers ont une martingale pour les produits qu’ils distribuent, certainement le fait que nous sommes tous ou presque accros avec nos foutues et à la fois merveilleuses voitures automobiles.

    En conclusion, il vaut cependant mieux vivre à la campagne et éviter les parking souterrains!

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