Au tour de Juppé

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Nicolas Hulot, José Bové, et maintenant Alain Juppé. La campagne anti Allègre prend à nouveau de l’ampleur après les propos tenus hier sur France Bleu par Alain Juppé. Pour l’ancien premier ministre et actuel maire de Bordeaux, l’arrivée de Claude Allègre au gouvernement serait « un contre signal formidable ». Alain Juppé reprend presque mot pour mot les attaques de Hulot et Bové à l’encontre de Claude Allègre : « pour lui le réchauffement climatique n’est pas dû à l’activité humaine. Il est quasiment le seul à penser cela. »
Mais tout cela n’a rien de véritablement surprenant. Alain Juppé est lui aussi en campagne. Une campagne interne à la majorité qui pourrait lui ouvrir les portes de gouvernement, voire de Matignon. Dans cette affaire, chacun n’y voit que son propre intérêt personnel et Claude Allègre n’est qu’un alibi.

20 commentaires sur “Au tour de Juppé

  1. Bonjour à tous.

    J’ai vu Mme Lepage (je ne sais plus s’il faut être poli et dire Mme à ce niveau là d’impolitesse) utiliser aussi le terme de négationniste dans une émission sur la chaine Planête.

    Je trouve très drôle (mais je ris jaune lol) tous ces gens n’ayant aucune formation scientifique véritable (hormis Mr Jancovici, qui est ingénieur polytchnicien) qui attaque un éminent chercheur en géophysique sur ses positions étayées de manières rationnelles, alors qu’ils sont tous dans l’idéologie la plus forte et la plus irrationnelle.

  2. Bonjour,
    Ce matin sur France Inter, Eric Besson est venu défendre vertement Claude Allègre, citant son rayonnement scientifique international incontestable, contrairement à ses détracteurs.

  3. « Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est chargé d’établir un consensus scientifique sur cette question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme que la probabilité que le réchauffement climatique depuis 1950 soit d’origine humaine est de plus de 90 %. Ces conclusions ont été approuvées par plus de 40 sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l’ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. »

    Effectivement, ce scientifique international, incontestable a surement plus de valeur que les 2500 du GIEC.

  4. …?,
    Visiblement vous avez raté un épisode, ici
    http://www.alerte-environnement.fr/?p=1889#comment-8233

    De plus Allègre est loin d’être « isolé » (re : http://www.pensee-unique.fr/paroles.html) et reste plutôt modéré sur le sujet, donnant du crédit à l’augmentation de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes et cherchant des moyens de piéger le carbone, rendez vous compte…
    Il a effectivement dénoncé la fièvre réchaufiste qui tourne à l’hystérie collective et c’est sans doute cela qui vexe les cons-vaincus du RCA…

  5. @…?:
    Lisez ceci s’il vous plait , et dites moi donc ce que vous en pensez:
    « Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine […] ».

    Par avance merci.

    Bien cordialement.

  6. Le texte exact, c’est ceci. Complet, il n’a pas tout à fait le même sens et ne se limite pas à confirmer que l’origine est humaine.

    « Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.

    L’une des principales activités du GIEC consiste à procéder, à intervalles réguliers, à une évaluation de l’état des connaissances relatives au changement climatique. Le GIEC élabore aussi des rapports spéciaux et des documents techniques sur des sujets qui nécessitent des informations et des avis scientifiques indépendants et contribue en outre à la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) par ses travaux sur les méthodes à appliquer pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. »

    Très clairement, il s’agit d’une minorité qui remet en cause le GIEC.

    Quand aux groupes :

    Groupe I : Il étudie les principes physiques et écologiques du changement climatique
    Groupe II : Il étudie les impacts, la vulnérabilité et l’adaptation au changement climatique
    Groupe III : Il étudie les moyens d’atténuer (mitigation) le changement climatique

    Il me semble que tout est bien lié. Et je doute qu’une équipe qui se base sur le travail d’une autre ne s’assure pas d’être sur la même ligne.

    Pour en venir au nombre :

    « Plus de 1000 scientifiques ont participé au dernier rapport du groupe I comme rédacteurs (122, sélectionnés parmi un grand de nombre de candidats proposés par les gouvernements), contributeurs (515), examinateurs (420) ou éditeurs (21). Les commentaires provenant de différentes sources (communauté scientifique, instances gouvernementales mais aussi organisations non gouvernementales) sont pris en compte par les rédacteurs et les textes sont amendés en conséquence ».

  7. @…?
    Je vous posais une question très simple, vous ne voulez pas répondre autrement qu’en recopiant tout le texte de la page d’intro du GIEC… Comme vous voulez, mais cela n’est pas VOTRE avis. Cela ne me dis pas ce QUE VOUS PENSEZ de cette phrase.

    Et pour reprendre vos chiffres:
    Sachez que seul le groupe 1 du GIEC s’occupe réellement du climat. Que ces membres sont nommés par les gouvernements, et que ceux qui sont nommés sont justement les tenants de cette théorie. Hors dans un colloque scientifique les gouvernements ne peuvent intervenir. J’en ai suffisament fait pour savoir la recherche est et doit rester indépendante des volontés du pouvoir. Sinon cela devient du lyssenkisme.
    Ce qui fait que rien ne prouve sa véracité, puisqu’il n’y a aucun débat au sein du GIEC. Il ne peut y avoir de débat, car le but même du GIEC est bien de prouver que le réchauffement est strictement d’origine humaine.

    Enfin, il y a plus de 5 000 climatologue dans le monde, avec les paléoclimatologues, physiciens, géophysisiens, chimistes, mathématiciens etc etc. Cela fait bien plus d emonde qui ne participent pas ou refusent de participer à cette mascarade du GIEC.
    Pour votre gouverne la pétition de l’Orégon regroupe près de 3000 chercheurs qui s’oppose au GIEC. Mais qui en fait allusion? aucun média, puisque selon eux et selon les gens du GIEC il y a consensus. Vous parlez d’une minorité qui s’oppose au GIEC, moi je parle d’une majorité silencieuse , comme à chaque fois…

    « Il me semble que tout est bien lié. Et je doute qu’une équipe qui se base sur le travail d’une autre ne s’assure pas d’être sur la même ligne ». C’est bien la preuve qu’il n’y a pas , qu’il ne peut pas y avoir de débat au sein du GIEC. Aucune pensée, aucune idée autre que celle du GIEC n’est admise. Dans la recherche (un monde qui vous échappe totalement à en lire votre prose) il n’ ya jamais de consensus. Il n’y a que des débats et des remises en causes. Un exmple est la normalisation ISO. Les normes sont réévaluées tout les 5 ans afin de coller au plus près des avancées scientifiques.

    La terre n’es pas plate, ni au centre de l’univers. Mais pourtant la « majorité » croyait qu’elle l’était parcequ’une minorité au pouvoir avait décidé pour eux. Et pourtant la majorité des astronomes sérieux (il n’y en avait pas beaucoup à l’époque) savaient que c’était faux. C’était l’inquisition. Ils risquaient leur vies.
    Mais les égyptiens le savaient déjà, les romains aussi, les hindous, les aztèques, mayas, toltèques, olmèques, nazca aussi.
    Ce n’est pas parce qu’un gouvernement ou un groupe « d’experts » nommés par des gouvernments impose une théorie qu’elle est juste.

    Et pour finir, encore deux petites questions pour toi ( je sais tu aime pas répondre):
    Comment expliquer les 10 °c. d’augmentation à la fin du Dryas récent en 50 ans seulement sans la moindre augmentation du taux de CO2?
    Comment expliquer les variations de températures de la terre depuis 4,5 milliard d’années alors que le CO2 d’une manière générale ne faisait que dimunuer (exemple fin carbonifère même teneur moyenne en CO2 plusieurs glaciations suivit de période très chaudes, super glaciation du cambrien -800 millions d’année quaisment 90% de la terr gelée, mais teneur en CO2 200 fois supérieur à aujourd’hui)?

    Allez ici: vous verre une présentations succinte des théories actuelles (GIEC et solaires):
    http://jeanzin.fr/ecorevo/sciences/climat.htm

    et ici, une très bonne revue bibliographique des opposant au GIEC:
    http://www.pensee-unique.eu

    Je vous invite seulement à faire un travail de scientifique: il s’agit d’une synthèse bibliographique (un état de l’art) pour savoir où en est la recherche sur un domaine précis (ici le climat et ses variations).
    Un vrai chercheur est un sceptique par nature, il doit toutjour remettre en cause pour pouvoir avancer dans la science.

    Bien cordialement.

  8. @Daniel encore :
    « J’en ai suffisament fait pour savoir [que] la recherche est et doit rester indépendante des volontés du pouvoir. »

    Oh, c’est beau comme de l’antique. Et avec l’argument d’autorité qui va bien.

    Et les crédits, c’est pas une manifestation concrète du pouvoir politique de diriger la recherche ?
    « Vous cherchez dans ce domaine-là, sinon plus de sous » (traduction du langage de l’ANR). Eh oui, la différence principale avec Lyssenko ou l’Ahnenherbe, c’est qu’on ne dit plus ce qu’il faut trouver, mais ce qu’il faut chercher. Et si l’ANR ne suffit pas, les industriels s’en chargent : dans bien des domaines, pas de contrats = pas recherche.

  9. @ Bar bar:

    Avec un pseudo pareil , je comprend mieux votre méconnaissance du monde de la recherche…

    Les crédits à la recherche sont la preuve que les états peuvent et veulent avoir une recherche efficace sans les contraintes des industriels. Car en France, les gauchistes ont la mauvaise croyance qu’un financement privé = recherche vendue au privé. Et bien allez voir le site de l’université d’Harvard, du MIT… etc.

    Quand à l’ANR, contrairement à ce que vous pensez, cette agence à pour but de mettre en synergie les laboratoires qui ont des sujets de recherche identiques ou similaires. Pourquoi donc? Parce que si chacun travaille dans son coin, alors l’état finance plusieurs fois la même recherche. Ce qui est totalement inutile. Sauf pour des ignorants qui pensent que le travail de recherche doit rester un sanctuaire de chercheurs « indépendants ».

    Pour avoir travailler au canada, le financement de la recherche se fait par le CRNC qui est un organisme fédéral. L’ANR est son pendant en France. Avec plusieurs années de retard (donc de gabegie).

    « Eh oui, la différence principale avec Lyssenko ou l’Ahnenherbe, c’est qu’on ne dit plus ce qu’il faut trouver, mais ce qu’il faut chercher. » Mais c’est comme cela que la recherche a toujours fonctionnée. La société demande, et la recherche cherche.
    Dans le cas actuel, on en revient au lissenkisme, l’état et les ONG, et les médias (bien de gauche, donc « bien pensant ») impose ce que doivent être les résultats de la recherche.
    Quand vous avez des chercheurs qui démontrent que le pôle nord était libre de glace il y a -7000 à -6000 ans (durant mille ans)et finissent par dire
    « la formation de ces vieilles plages démontre que la mer, jusqu’au Pôle Nord, était périodiquement et pendant de longues durées, libre de glaces »
    « Ceci est très différent de la situation actuelle où on voit les bordures maritimes se former en étant empilées par des blocs de glace » Donc il fait plus froid maintenant. Le GIEC a tort, le réchauffement actuel est peanuts par rapport à celui d’il y a 6000 ans.
    Mais dernière phrase de la conclusion:
    «  »Les changements qui ont eu lieu il a 6000-7000 ans étaient produits par d’autres influences climatiques que celles qui semblent dominer, aujourd’hui ».
    Pourquoi cette phrase? Tout simplement pour aller dans le sens du GIEC et donc avoir des crédits de recherche. Sinon Couic.
    http://www.sciencedaily.com/releases/2008/10/081020095850.htm

    Il y a 3500 BFC, Otzi est mort dans un glacier alpin. Il est retrouvé en 1991 à 3200m d’altitude. On estime qu’il serait mort proche du sommet (3600m). Comment et pourquoi diable un homme serait monté (blessé) aussi haut sur un glacier??? La réponse est donnée par les études, le climat était beaucoup plus chaud. Mais là aussi, les chercheurs ont du se taire pour finir leur recherche sur cette momie.

    Du temps des romains la traversée des alpes étaient plus facile, car la plupart des grands glaciers étaient inexistants. Les campagnes de Cesar étaient facilités par son avancée dans les alpes, les via construites jusque dans les cols alpins comme celui du mont cenis, de St Bernard…

    Je vous invite à lire le site de Mr Lindzen, un ancien du GIEC, qui a claquer la porte après le 3eme rapport, car aucune des réserves émises par les correcteurs n’ont été prise en compte. vous verrez comment la science est maintenant manipulez par les médias, états et ong.
    http://www-eaps.mit.edu/faculty/lindzen.htm

    bien cordialement

  10. @?

    « Très clairement, il s’agit d’une minorité qui remet en cause le GIEC »

    … vous avez l’art de sauter du coq à l’âne!!!! comment pouvez vous tirer cette conclusion à partir d’une simple présentation du GIEC.

    Si vraiment cela vous interesse, il existe de multiples pétitions remettant en cause les conclusions du GIEC, l’une d’entre elle réunit 31000 signatures de scientifiques… voir ici: http://www.oism.org/pproject/
    La troisième conférence sur le changement climatique (qui discute des articles sceptiques), aura lieu bientôt… voir ici: http://www.heartland.org/events/WashingtonDC09/index.html

    Mais tout ceci ne signifie rien… pas plus que le prétendu « consensus » (qui n’existe que dans les fantasmes) scientifique agité par les catastrophistes du réchauffement pour tenter de « prouver » qu’il est vrai.

    Encore une fois, en science, le nombre de scientifique « d’accord » ne signifie rien, la science ne progresse ni par pétition ni par consensus.
    Ce qui compte, c’est la validité des théories… et rien d’autre.
    En ce qui concerne le réchauffement climatique d’origine anthropique, il n’existe AUCUNE théorie validée (ce que même le GIEC avoue avec ses « 90% de certitude »)… et c’est la SEULE chose qui soit importante.

    Tout le reste est du blabla…. et malheureusement, c’est sur la base de blabla qu’on met en œuvre des politiques qui coutent des centaines de milliards d’Euros…. Nos enfants apprécieront et riront à gorge déployée de la bêtise de la chose…. 😉

  11. Daniel : tu n’as pas une pensée très structurée et sembles obnubilé par
    Ton petit camarade Laurent, militant a

  12. Les renards ne devront-ils pas finir par se déguiser en volailles pour entrer dans le poulailler et se faire entendre? Dans ce monde qui devient religieux, il faudra sans doute être pragmatique et suivre des chemins de traverse. Ou bien fuir pour des cieux plus cléments…
    Je me garderai bien de répondre à la question « Juppé est-il un renard ? »

  13. Laurent, tu as l’air fort en épistémo, alors voici ma question sans a priori : Popper, réfutabilité des théories, tout ça d’accord, mais quid des théories qui ne concernent qu’un seul objet d’expérience non duplicable (le monde, en l’occurrence) ? Les types du GIEC proposent-ils des observations susceptibles d’invalider leurs calculs ? Et la clique à Allègre en fait-elle autant ?

  14. @Ramiche

    « quid des théories qui ne concernent qu’un seul objet d’expérience non duplicable (le monde, en l’occurrence) »
    => Je ne connais pas de théories qui concernent quelque chose d’aussi indéfini que le « monde ».
    Quand on parle d’influence du CO2 anthropique sur le climat, on doit déjà proposer des théories réfutables pour l’influence des différents éléments agissant sur le moteur du climat: l’accumulation de chaleur dans les océans et les flux thermiques océaniques.
    Pour ce faire, on peut imaginer de nombreuses expériences, y compris de laboratoire (certaines ont été faites, mais de façon succincte et simpliste, il est possible d’aller beaucoup plus loin), et ensuite on peut imaginer des moyens de mesures suffisamment précis pour évaluer en vraie grandeur ces éléments (ces moyens commencent à voir le jour, par exemple la constellation de satellites A-Train et le réseau de bouées Argo).
    On commence tout juste à dépouiller et à analyser les collections de données de ces nouveaux moyens de mesures. Il faudra de longues années, voire quelques décennies pour, dans un premier temps sortir des théories réfutables, et dans un deuxième temps pour les valider.
    C’est aussi par exemple ce que fait l’équipe internationale menée par Svensmark avec l’expérience CLOUD (expérience de labo au CERN, les premiers résultats devraient sortir vers 2012/2014)

    « Les types du GIEC proposent-ils des observations susceptibles d’invalider leurs calculs »
    => … Justement… non
    Ce n’est d’ailleurs pas étonnant, ce n’est pas le rôle du GIEC. Je rappelle que le GIEC n’est pas un labo de recherche, ni même un organisme cherchant à financer ou orienter la recherche. Son rôle, définit dans ses statuts, est d’informer les medias et les politiques sur les risques liés au changement climatique d’origine humaine et d’envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation… et pas autre chose. On oublie ou on ignore souvent ce qu’est le GIEC.
    De par ses statuts, il est tout à fait normal qu’il ne s’intéresse pas aux facteurs qui influent sur le climat et qui ne sont pas d’origine humaine.
    C’est juste dommage que les médias présentent le GIEC pour ce qu’il n’est pas: Le détenteur de la vérité sur les changements climatiques.

    « Et la clique à Allègre en fait-elle autant ? »
    => Je ne sais pas ce qu’est la « clique à Allègre »…. éclaire donc mes lanternes…

  15. « Nos enfants apprécieront et riront à gorge déployée de la bêtise de la chose….  »

    Je ne suis pas convaincu qu’ils riront tant que çà nos enfants et petits enfants quand ils s’apercevront du montant Kolossal de l’ardoise qu’ils auront à régler à causes des élucubrations catastrophistes à visées strictement politico-médiatiques de leurs ainés…..

  16. @ Laurent :
    Quand je dis « le monde », je parle de la Terre avec son atmosphère. Pour en revenir à « clique à Allègre » je pense à l’IPG. Je pensais avoir compris que certains travaux qui viennent de cet institut contestent la relation de causalité défendue par le GIEC entre le réchauffement et les gaz à effet de serre, sur la base de considérations portant sur l’activité solaire. Mais eux non plus ils ne proposent rien pour se faire réfuter, ou bien ?
    Quant à la crédibilité d’Allègre et de Courtillot, on sait quoi en penser (cf. la délicieuse controverse sur la boule de pétanque et la balle de tennis, et celle des données falsifiées, volontairement ou pas, de Jones).

  17. @Ramiche
    – A ma connaissance, Allègre ne conteste pas la causalité entre réchauffement et gaz à effet de serre, il en conteste juste les affirmations de conséquence catastrophistes qu’on voit fleurir partout.
    (Je ne suis pas forcément d’accord avec ce tout ce qu’il dit sur le climat, mais il vaut à mon avis éviter de faire dire à des personnes ce qu’elles n’ont pas dit….)
    – A ma connaissance toujours, l’IPG ne conduit aucun travaux sur les relations entre activité solaire et climat. De nombreux scientifique de part le monde effectuent des recherches expérimentales très sérieuses sur cette relation (dont CLOUD au CERN), à partir des théories de Svensmark et Nir Shaviv. Ces théories sont éventuellement réfutable par des expériences (dont d’ailleurs CLOUD qui est en cours) et par des observations (pour ceux qui veulent s’y atteler, il leur suffit de refaire les expériences proposées et de montrer qu’elles ne donnent pas le résultat prédit, ou de collecter des jeux de données paléoclimatiques qui les réfuteraient)
    Le fait de travailler sur ces hypothèses ne signifie d’ailleurs pas forcément que l’on conteste la relation CO2/Climat. Ce sont deux choses différentes qui se traitent par une argumentation différentes et des protocoles expérimentaux différents.
    – On ne juge pas la crédibilité scientifique d’une personne sur quelques conneries proférées ici ou là. Tout le monde dit des conneries un jours ou l’autre, cela comprend vous et moi. Pour une personne médiatique, cela lui colle à la peau, et quand en plus cette personne a un énorme égo et refuse d’admettre ses erreurs publiquement, elle devient cataloguée. Malgré cela, cela ne veut pas dire que tout ce qu’elle à fait ou a dit est stupide et forcément non crédible. La science et la politique sont deux choses très différentes.
    A titre d’exemple, Roy Spencer de la NASA est un croyant du créationnisme… cela fait-il de lui un mauvais climatologue?
    Une argument scientifique se juge indépendamment de la personne qui l’a avancé… quel que soient les travers de cette personne.

  18. « A ma connaissance toujours, l’IPG ne conduit aucun travaux sur les relations entre activité solaire et climat. »

    Si un peu quand même : la controverse à l’académie des sciences est relatée là :
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/02/soleil-et-clima.html
    Les articles sont sur Science direct.

    Il est reproché à Courtillot (directeur de l’IPG) et ses collègues d’avoir utilisé des courbes un peu « arrangées » de telle sorte qu’ils établissent une corrélation entre l’augmentation de température de la Terre, le géomagnétisme et l’activité solaire. Il a d’ailleurs partiellement reconnu ses « erreurs ».

    Il n’en reste pas moins qu’on est un peu loin de la « connerie proférée ici ou là » : il s’agit de publications, qui plus est sur un sujet qui fait débat.

    Quant à Allègre, le fait qu’il ait dit des conneries, certes annexes par rapport à son activité scientifique passée, et qu’il refuse de les reconnaître ne m’encourage pas du tout, du tout, à lui faire confiance.
    S’il n’est pas foutu de reconnaître ses erreurs dans le domaine scientifique, où la rigueur est censée prévaloir etc., à quoi doit-on s’attendre s’il obtient un poste de décision ?

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