Bruno Lemaire : le risque de la com’

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Ces deniers temps, Bruno Lemaire fait preuve d’une communication ultramaîtrisée. Zoom sur trois de ses interventions récentes. Dans une interview au journal Les Echos (29/06/2010), le Ministre parle économie agricole. Normal, on est avec les Echos. Le même jour, il envoie un communiqué de presse suite à la diffusion de l’émission « pièces à conviction » du 28 juin 2010 diffusée par France 3. Il recadre assez bien cette émission véritable brulot caricatural.  « Les intoxications alimentaires en France sont parmi les moins nombreuses en Europe, et sont aujourd’hui trente fois moins fréquentes qu’aux Etats-Unis » rappelle le Ministre. Une façon de dire que France 3 joue les marchands de peur. Peu de reprises de ce communiqué, mais une façon de montrer au monde agricole qu’il reste le Ministre. Enfin, le 1er juillet, il donne une interview dans le Nouvel Observateur avec Marc Dufumier que nos lecteurs connaissent bien pour ses positions très, très écolos. Normal, on est avec le Nouvel Obs dont le lectorat de cadres supérieurs est sensible aux thèses écolos-bobos (osons le dire !).  Outre un intérêt d’image évident, s’afficher avec Marc Dufumier est un signe envoyé à Jean-Louis Borloo qui  est un proche du sieur Dufumier. Julien Steimer, directeur de cabinet de Bruno Lemaire, contrôle donc bien la com’. Mais attention. A force de s’adapter à sa cible et à son lectorat, on perd en lisibilité.  Il  faut maintenant que Bruno Lemaire nous explique comment il compte « réduire l’usage des substances d’ici à 2018 »  comme il le dit dans le Nouvel Obs, qu’il précise qu’au delà des 2% de surface bio en France, il reste 98%  de non bio (il aurait pu le rappeler) et qu’il faut s’en occuper et qu’il sorte des imprécations du type : « il faut donc trouver des solutions alternatives » aux pesticides (toujours le Nouvel Obs). Sur ce sujet, nous sommes tous d’accord. Il faut juste savoir à quelles solutions alternatives il pense !!!  Yaka, faucon ! Il pourrait également reprendre gentiment Marc Dufumier, doux rêveur : « il faut pratiquer un bio intensif, mais intensif en travail, de façon à créer de l’emploi ». On applaudit des deux mains devant tant de naïveté. Car la main d’oeuvre est bien une des raisons majeures du coût prohibitif du bio. Je passe également sur les conditions de travail très difficiles du bio :  qui se baissera pour trier les mauvaises herbes présentes dans les barquettes de mâches par exemple ? A oui, c’est vrai, on est avec le Nouvel Obs : le lectorat peut se payer des produits bio 70% plus chers que d’habitude. Quant aux conditions de travail, il n’y pense pas. c’est si loin des tours de la Défense…

Bref, le message du Ministre se brouille. A force de faire de la com’, on risque d’oublier de faire de la Politique. Il faudrait peut-être le rappeler à Julien Steimer.

81 commentaires sur “Bruno Lemaire : le risque de la com’

  1. « qui se baissera pour trier les mauvaises herbes présentes dans les barquettes de mâches par exemple ? »

    Vous n’y êtes vraiment pas, cher journaliste ! Vous n’avez pas entendu la voix du maître qui sait tout, le grand, le sublime, le messie qui sauvera le monde des pesticides, sa sainteté, j’ai nommé Saint Péremptoire ?

    « Il est vrai que l’agriculture bio c’est pas pour les mollassons ».*

    Je propose une solution à cet épineux problème : on devrait envoyer les jeunes délinquants se rééduquer dans des exploitations d’agriculture bio, surveillés par des garde-chiourme. Ce serait tout bénef : les jeunes en chieraient pour leur plus grand bien et les bobos, notamment, auraient du bio moins cher. Je ne suis cependant pas certain que cela mettrait le bio à portée de bourse des prolos, les garde-chiourme méritant salaire !

    *Voir déclaration : http://www.alerte-environnement.fr/?p=2930#comment-15507

  2. « Il est vrai que l’agriculture bio c’est pas pour les mollassons »
    En conventionnel aussi, il n’est qu’à voir l’évolution des vendanges de ces 30 dernières années! Après des « colles » d’espagnols, de polonais et tjs quelques braves étudiants tire-au-flanc, tous se sont équipés de machines à vendanger!!!

    Bon, je fais mes quelques courses à l’Inter où se trouve à peu près tout made in les mousquetaires, de la station service au brico en passant par le pas cher Netto, agrémentés d’un MacDO et d’un gros cinoch’ + restos et… et… la superette bio, ben c’est pas full up, le parking est constament désert, c’est ballot!
    Par contre ce qui marche bien c’est le rond-point où peuvent venir à tour de rôle les « petits producteurs » locaux vendre leurs fruits légumes, pas bio et ça marche plutôt bien, y’a tjs plein de bagnoles!

  3. est ce Comparatif Mutuelle pourrait être plus clair? cela aiderait grandement pour continuer les échanges
    est ce que vous êtes vraiment convaincu des bienfaits du bio?

  4. C’est bizarre mais les consommateurs bio ne se soucient jamais de la santé du producteur.
    En fait,ils se moquent royalement de savoir si leur producteur de légumes passent ses journées à quatres pattes à arracher de l’herbe et à se broyer le dos pour gagner une misère.

    Les amis de Comparatif Mutuelle sont de bons francais, soit disant respecteux de l’environnemnt parce qu’ils consomment bio.Petit rappel,il faut pratiquement 3 fois plus de surface en bio pour atteindre une production identique alors que les surfaces cultivables se rétrécissent d’année en année par l’urbanisation galopante.

    Si malgré ce problème vous voulez rester dans votre logique,la seule solution serait de vivre dans des HLM de 20 étages et avec des logements de surface réduites à l’extrème.

  5. Quand ME 51 nous dit qu’il a déjà le dos en capilotade à son âge et qu’il ne fera donc jamais d’agriculture bio et que Péremptoire lui répond : « Il est vrai que l’agriculture bio c’est pas pour les mollassons », ce dernier manifeste par là un mépris de l’autre, de sa souffrance et de sa peine insupportable et indigne de tout être humain normalement constitué.

  6. Effectivement comme le souligne Mr Berthod,les non agris ne se rendent pas toujours bien compte des difficultés physiques du travail manuel.
    Sans un minimum de traitements phytosanitaires ,la seule agronomie et mécanisation ne règle pas tout et nos mains,le dos,les genoux seront usés avant l’heure .

    Mon épouse qui n’a que 46 ans a été récemment opéré du canal carpien sur chaque main,fini les journées de 10 heures de binette dans les betteraves sucrières.Ce n’est pas pour rien si cette production encore rentable n’est pas cultivé par les bios.

    les consommateurs et écolos qui ne jurent que par le bio et la protection de la nature « à outrance » sont en train d’écoeurer les enfants d’agris qui préfèreront être salariès et privés de la liberté si chère à l’agriculteur.

    La réforme de la Pac risque de pousser encore plus les agriculteur à s’agrandir pour être encore présent demain alors que « Saint Ecolo » nous pousse dans l’autre sens.

    Résultat,demain les fermes familiales auront complètement disparu au profit d’énormes exploitation comme en Ukraine (un ami y est directeur dans un groupe totalisant plus de 50000 ha,objectif de 200000 d’ici 5 ans),il n’y aura plus un seul agriculteur dans nos villages et les quelques talus ,haies et toute la biodiversité encore ne péseront pas lourd face à du matériel gigantesque.

    De grâce, à vouloir éliminer totalement les pesticides et autres fertilisants nos jeunes vont fuire laissant des villages sans âmes.

  7. « C’est bizarre mais les consommateurs bio ne se soucient jamais de la santé du producteur. »

    N’importe quoi.

  8. C’est bizarre mais les consommateurs bio ne se soucient jamais de la santé du producteur. »

    N’importe quoi.

    ……ainsi que les consommateurs non bios d’ailleurs.

    Moralité,pourquoi se compliquer la vie et se crever pour des gens qui ne cherchent qu’une chose; les prix les plus bas possible.

    Les consommateurs francais de tout bord ne seront jamais satisfait et l’esclavage à ses limites,nous ne voulons pas la vie d’un chinois ou d’un ukrainien.

  9. « Moralité,pourquoi se compliquer la vie et se crever pour des gens qui ne cherchent qu’une chose; les prix les plus bas possible. »

    Tout a fait d’accord cette fois-ci.
    Mais il y a des responsables.
    Qui cherche a tirer les prix au plus bas possible ? Qui est en position de force pour imposer ses conditions aux producteurs ?

    (indice : demandez a laurent berthod)

  10. Je ne suis pas d’accord avec vous.Un de mes amis produit de l’échalote qu’il vend via Leclerc et ceci sans problème.
    Il y a deux ans,lors de vacances dans le Lubéron,nous faisions quelques achats sur un Marché.
    Un producteur local vendait différents fruits et légumes de sa production à un prix raisonnable et un peu plus loin un marchand vendait également des fruits et légumes provenant certainement de Rungis à un prix inférieur de quelques centimes d’Euro du précédent.
    Nous avons attendu environ 1 heure pour voir qui attirerait le plus de clients,vacanciers pour la plus part,finalement le producteur local n’a pratiquement rien vendu car trop cher de quelques centimes d’€.

    Voilà le réalité .

  11. Gerard : alias Luc fait rire, alias Sylvia, alias José B., alias Victor, alias Péremptoire.

  12. Péremptoire se fait virer par le modérateur qui tire la chasse, il revient par la bouche d’égoût, avec un déguisement qu’il croit que personne le réconnaîtra !

  13. « Je ne suis pas d’accord avec vous.Un de mes amis produit de l’échalote qu’il vend via Leclerc et ceci sans problème. »

    Ca vous fait un exemple, moi j’en ai des milliers.
    Vous irez discuter avec les producteurs de lait, ils n’ont pas la chance de votre ami.

  14. @gerard
    Si la distribution tire sur les prix, c’est tout simplement que c’est leur principal argument de vente. Il n’y a pas longtemps (quelques années quand même), Carrefour avait essayé de sortir de l’argumentaire bête du prix, mais les ventes n’avaient pas suivi, donc retour à la case départ. D’ailleurs, les marges de la distribution ne sont pas énormes et s’ils dégagent du résultat, c’est par effet de volume.

  15. « D’ailleurs, les marges de la distribution ne sont pas énormes et s’ils dégagent du résultat, c’est par effet de volume. »

    L’effet de volume est l’un des éléments de la marge mais ce n’est ni le seul, ni le plus important dans le chiffre d’affaire de la grande distribution!!

    Imaginez un instant la quantité d’argent qui entre dans tous les Leclerc, Auchan, Carrefour, et autres tous les jours. C’est Kolossal. Cet argent est placé dans les banques tous les jours. La grande distribution ne règle les factures de ses fournisseurs qu’à 90 jours…..Donc, les quelques sous que vous avez laissé chez Leclerc, etc… ce matin, vont rapporter des intérêts à Leclerc etc… pendant 90 jours…..

  16. @Gérarment vu cà

    Vous détournez le sujet,si les Super Marché existent c’est qu’il y a des clients .
    Le problème de l’Agriculture se nomme « les Coopératives Agricoles ». Elles ont été créées après la dernière guerre pour aider les agriculteurs,aujourd’hui ce sont les agriculteurs qui font vivre leurs nombreux salariés et surtout leurs grand directeurs. Les salaire des employés ne baissent pas les années de mauvaises récoltes et prix bas et c’est donc l’agriculteur qui doit toujours payer,voilà la réalité et elle n’est pas près de changer.

  17. @MEpastis51 :

    Bravo pour votre raisonnement imparable qui consiste à justifier ce qui existe parce qu’il y a des clients pour ça.
    Si on vous suit, on pourrait dire aussi que si des millions d’habits sont produits en Chine par des enfants, c’est qu’il y a des clients, donc une bonne raison pour que ça continue comme ça.

    Mais si je détourne le sujet avec la grande distribution, que dites-vous aux producteurs de lait qui bloquent régulièrement les centrales d’approvisionnement ? Eux aussi ils détournent le sujet, ils n’ont rien compris alors que vous, si ?

  18. Je ne suis pas producteur de lait mais de porc et de céréales et ce n’est pas tous les jours facile.
    Ceux qui ne sont pas performant ne seront plus là demain.

    Le grand fautif est le consommateur qui cherche toujours les prix les plus bas.(nous sommes tous coupables).

  19. « Le grand fautif est le consommateur qui cherche toujours les prix les plus bas »

    Vous vous répétez.

    A moi de me répéter : qui propose au consommateur de tirer toujours plus les prix vers le bas sans aucun respect vis-à-vis des conditions de travail des producteurs ?

    Pour une raison qui m’échappe, vous refusez de remettre en cause le rôle néfaste de grande distribution sur l’agriculture en France, alors que vous reconnaissez vous-même avoir des conditions de travail difficiles, et que vous avez posé le problème de la course aux prix bas.

    Vous avez des actions chez Auchan, comme Berthod ?

  20. gerard
    entre producteurs et GMS, il y’a des intermédiaires que tu semble oublier…
    Je ne parle pas de l’apiculteur du coin qui installe lui-même ses produits sur les gondoles ou de celui qui fait ses fromages de chêvres et les livre chaque semaine, ceux-là ont l’air d’êtres satisfait par le deal puisque ça dure.
    Un exemple totalement différent la viande d’agneaux, traitée en vif de l’éleveur à un groupement de producteurs qui fait abattre pour être distribuée via les chevillards aux bouchers comme aux GMS. Compte un peu les intermédiaires…
    Chacun son métier, le mien par exemple n’est pas de faire le commercial ni le transporteur de ma bergerie à l’abbatoir puis de ce dernier aux consommateurs!!!
    J’essaie de faire de bons agneaux, ils me sont bien payés par le groupement, à la grille, donc pas droit à l’erreur (outre la conformation, le gras est banni). En terme de qualité le consommateur reste vigilant aussi et quand le marché est endaubé, les bons agneaux restent bien placés.

  21. 1° Je n’ai aucune action Auchan, ni d’aucun groupe de la grande ditribution. Gérard est un menteur.

    2° L’hyper près de chez moi c’est pas Auchan. C’est Lclerc. Ce n’est pas que j’apprécie la comm et les mensonges de ce type, mais pour avoir certains produits sans faire 30 bornes en bagnoles, y a que chez lui que je les trouve. Je ne néglige pas pour autant l’épicier de mon village, serviable comme pas deux, et qui a d’excellents produits que je ne trouve pas chez Leclerc.

    3° Il y a toujours moyen d’avoir des relations conviviales avec aussi bien l’épicier du village, un type charmant, qu’avec la caissière de Leclerc, un peu exténuée, mais qui apprécie qu’on plaisante avec elle et qu’on lui manifeste de la considération.

    4° Le magasin, sinistre comme un squat, du reportage sur une Amap de merde, beuark ! En plus tu dois prendre le panier. S’il n’y a plus de fraises dans le coin, alors qu’il y en a à 100km de là, ben t’en as pas, c’est bien fait pour ta pomme, tu vas quand même pas faire vivre le paysan d’un peu plus loin au détriment de ton voisin. AMAP, chez moi ça suscite la réaction : « Identité locale : merde ! »

    5° Gérard ferait mieux de répondre à mon interpellation sur le fil consacré aux haricots verts de Leclerc retirés du marché. Pa

  22. Comme le dit Rageous,les intermédiaires sont partout mais ce qui nous ruinent le plus (et pas seulement les producteurs agricoles),se sont les consommateurs.
    Si chacun d’entre nous faisaient l’effort de payer les marchandises au juste prix avec des intermédiaires pas trop gourmand,la vie serait belle pour nous tous.
    Mais voilà,le consommateur aime consommer et surtout « de l’inutile et superficiel » à contrario de l’utile et vital,nourriture en particulier.
    Les aides PAC sont en fait un moyen détourné,de subvention à « l’industrie gadget » car si le consommateur payait sa nourriture quotidienne au véritable prix,il n’aurait plus un rond pour acheter toutes ses conneries de IPOD,téléphone portable haut de gamme,hifi,vidéo,loisirs ect.

    Le monde vit au dessus de ses moyens depuis trop longtemps et marche sur la tête,l’avenir ne promet pas de beaux jours.

    Et le bio dans tout cela ;une belle fumisterie,le seul bio que je connaisse était celui de mes grands parents, avec une vie sans loisirs , des douleurs lombaires et un serrage de ceinture constant pour élever leurs enfants.

  23. SUITE

    auvre type qui me calomnie depuis je ne sais combien de temps, parce qu’un jour j’ai dit que, côté convivialité, Leclerc c’était pas plus mal qu’une Amap de merde. Il change régulièrement d’avatar mais il ressort toujours la même ritournelle à mon sujet. C’est à ça que je le démasque. Pauvre type, et con en plus !

  24. Alors c’est marrant ME51, pour une fois je suis d’accord avec vous au sujet de ce que vous appelez « l’industrie gadget » (mais attention, un daniel ou un Berthod pourrait bien vous reprocher d’utiliser un ordinateur).
    Mais sur la grande distribution, on n’a pas avancé d’un poil. Vous n’etes pas producteur de lait, d’accord, mais ca ne vous intrigue pas, qu’ils bloquent de temps a autre les supermarchés ? C’est des collegues, non ? Ce qu’ils ont a dire ne vous intéresse pas ?

    @Rageous
    Je suis bien d’accord que les producteurs ne peuvent pas tout faire eux-memes, et qu’il y a aussi d’autres intermediaires que les GMS. Mais je vous pose la meme question qu’a ME51 : d’apres vous, pourquoi les producteurs bloquent-ils les supermarches ? Vous pensez qu’ils se trompent de cible ?

  25. http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/bio-non-a-la-guerre-des-prix-oui-a-la-remuneration-juste-des-producteurs-fnab-30257.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero350

    Pour Gérard qui va être content de voir que la Grande Distribution étrangle les producteurs et même les bios.
    MAIS,MAIS,MAIS PAR LA FAUTE DU CONSOMMATEUR QUI EST PRET A FAIRE TOUS LES MAGASINS DE SA VILLE POUR TROUVER LES LEGUMES,LA VIANDE,LES MOINS CHERS ET CECI AU CENTIME D’EURO PRET.

    SI CE N’ETAIT PAS LE CAS POURQUOI ALORS LES GMS AURAIENT AUTANT PROGRESSER CES DERNIERS TEMPS EN TERME DE PART DE MARCHE SUR LES VENTES DE BIOS.

    C’est ici que je quitte le débat, si Gérard n’a pas encore compris tant pis pour lui.

  26. gerard, c’est marrant cette fixette!
    Mon avis est que c’est bien + médiatique d’aller sur les points de vente de masse que chez le petit épicier, de faire des actions de distribution gratos pour avoir les consommateurs avec soi ou plus encore d’aller balancer le lait dans les champs, action qui a ébranlé les grands décideurs (laiteries, distributeurs, ministère et bien sûr l’opinion générale). Elle a eu le mérite de lancer des négociations sur les prix avec tous les protagonistes.
    Il est aussi indispensable de comprendre que ces productions présentent des garanties sanitare, on ne balance pas ces produits comme des patates et même encore ces dernières peuvent êtres sujette à des mauvaises conditions de stockage ou de culture, analyses et contrôles sanitaire ont un coût!

    Sinon ça m’étonnerais que Laurent Berthod ou daniel fasse le moindre reproche de l’utilisation d’un ordi! Il est devenu pour une exploitation un outil de travail indispensable (saisie du dossier PAC, données de l’exploitation, compta, fiches technique sur du matériel, etc) et pour certains de + en + nombreux un outil de précision avec l’aide du GPS pour les dosages d’engrais de semences ou de traitements et éminemment sympathique quand on est isolé dans son coin de campagne pour l’information qu’on y trouve.

  27. @gerard
    Votre intervention est tout à fait pertinente et embarrasse ME 51.
    Quand ME 51 dit: »C’est ici que je quitte le débat… » c’est pour échapper à la mise en évidence des vérités qui dérangent et de ses contradictions.
    Exemple de contradiction toute fraiche de ME 51 :

    « …toutes ses conneries de IPOD,téléphone portable haut de gamme,hifi,vidéo,loisirs ect…le seul bio que je connaisse était celui de mes grands parents, avec une vie sans loisirs… »

    ME 51 regrette l’absence de loisirs de ses grands parents et il qualifie de conneries les loisirs des consommateurs d’aujourd’hui.
    La contradiction est le signe distinctif des anti bio paranoïaques.

  28. Péremptoire
    Quand on fait montre d’une telle mauvaise foi c’est qu’on ne maitrise aucun des sujets, c’est atavique chez vous? Chronique c’est sûr!
    Allez ne perdez pas votre temps inutilement, allez plutôt vous informer correctement, vous passerez moins pour un pauvre type…

  29. rageous anti bio paranoïaque tente laborieusement de sauver la face.
    Sans arguments qui peut-il convaincre?

  30. Laborieusement? Ah, non pas du tout c’est même une distraction de vous envoyer péter!
    Je suis en train de « gratter » le fumier dans la bergerie, un terme tout trouvé pour vous qualifier de… fumier!
    J’ai aussi mon MP3 entre les oreilles, je fignole, désinfecte… Et je repense à « dans le temps » où on squattait de vieux batiments, le fumier il fallait l’arracher au bigos, le sortir de tas en tas du fond de la bergerie, l’air y était chargé d’ammoniac ce qui donnait au petit coup de pif après l’effort un goût inimitable!
    Petite satisfaction d’un travail laborieux…

  31. ME51
    Si le consommateur trouve des prix toujours plus bas, c’est grace aux GMS. Point barre. Vous déplorez l’etat d’esprit des consommateurs. Vous feriez mieux de denoncer le systeme de distribution qui rend cela possible (et je ne vois pas bien ou vous avez inventé que ca me fait plaisir, que ce soit en conventionnel ou en bio).

    Rageous, en ce qui concerne la fixette, rien ne vous obligeait à participer à la conversation. Cela dit, si je m’acharne ainsi sur la GMS, c’est pour, au final, amener la comparaison avec… les AMAP (diaboliques), dans lesquelles, certes, on n’a pas forcément ce qu’on veut, pas comme dans un supermarché donc, mais ou on est à peu pres sur que les producteurs sont correctement remunérés.
    Et ce n’est pas l’argumentation orduriere ou completement anecdotique d’un Berthod qui me convaincra du contraire (la convivialité, la distribution dans un hangar aux allures de squat, pff, n’importe quoi, on touche le fond. Toujours pret a faire feu de tout bois, ce Berthod. A Lyon la distribution se fait dans un jardin public. Je me demande ce qu’il aurait pu trouver à y redire, qu’il y a sans doute des crottes de chien juste à cote ?).

    Berthod : tout le monde est bien content que vous vous sentiez perspicace grace à mes clins d’oeil lourdauds sur la grande distribution. En revanche vous avez encore du progres à faire : qu’est-ce qui vous a pris de me confondre avec José B, Sylvia, Peremptoire et je ne sais qui encore ? Ils vous ont tous parlé de supermarchés ? En tout cas y a bien un truc qui me laisse perplexe, c’est que vous quémandiez ma participation sur un autre fil, alors que récemment encore vous déclariez ne pas vouloir discuter avec les crapules. Un peu de cohérence, Rouletabille.

  32. Au type qui ne sait pas lire, qui ne comprend rien et qui est de parfaite mauvaise foi.

    Je persiste à dire merde aux Amap qui prônent le retout à un commerce moyen-âgeux, et même du haut Moyen-âge, d’avant l’an mille, d’avant les foires de Champagne, de Flandre et d’ailleurs.

    Je ne sollicite pas votre participation, je mets en évidence que vous n’avez rien à dire pour défendre vos copains bios qui prônent de semer des poisons violents dans les cultures en guise d’insecticide, poisons bien plus nocifs pour les consommateurs que les quelques malheureux résidus de pesticides bien inoffensifs et de plus en plus rares.

    Votre dénégation à propos de vos avatars ne convaincra personne : les mêmes idées fixes, la même haine constante envers les mêmes intervenants, le même style injurieux détestable, les même formules…

  33. gerard
    « rien ne vous obligeait à participer à la conversation. »
    Sauf que j’ai bien lu ça?…
    « Mais je vous pose la meme question qu’a ME51 : d’apres vous, pourquoi les producteurs bloquent-ils les supermarches ? »
    Et qu’en bon internaute je réponds!

    « Si le consommateur trouve des prix toujours plus bas, c’est grace aux GMS. Point barre. »
    Attention c’est un leurre, il m’arrive de trainer à l’épicerie et ô surprise c’est – cher qu’en GMS! Où les promos y sont régulièrement trompeuses, c’est l’art du commerce dans toute sa splendeur! Et combien de fois on y ressort avec + que l’on avait prévu d’acheter?…
    Il est vrai qu’en AMAP pas d’excès possible, c’est un peu tristouille cette façon de commercer, j’aime ma liberté de choix et comme bien souvent je ne partage pas l’ideologie des producteurs…
    Ici le département avec la Chambre ont retenu des zones de commerce (rond-point) pour les producteurs locaux que ça intéresse, un tour de rôle est établi et ça à l’air de bien fonctionner, le producteur vend à un prix rémunérateur aussi sans arnaquer le consommateur, chacun y trouve son compte!

    Douar
    « Les agoratiens s’en étranglent encore »
    Les commentaires sont un peu décousus… Après la recette Bourguignon bourrée de mensonges, ça semble leur suffire!
    Orsenna est assez bien perçu par la Gauche PS, certains ont du s’étrangler aussi!

  34. @Rageous :
    Ca c’est intéressant : vous évitez les AMAP, partie pour une question de choix des produits, partie pour des raisons idéologiques. Mais vous ne remettez pas en cause le fait que les producteurs qui y participent ne sont pas completement exploites. Je ne me trompe pas ?

    Ah tiens, j’ai une autre question (desole, je suis un gars de la ville, c’est pas souvent que je peux discuter avec des agriculteurs ou des eleveurs) : je connais un type vers Grenoble qui essaye de persuader les agris de ne pas vendre leurs exploitations aux promoteurs qui veulent y planter des usines. Grenoble c’est la Mecque de la micro-nano-électronique, la pression foncière est énorme. Les AMAP font partie des options qu’il propose pour assurer un revenu, ou une partie de revenu stable aux paysans, de facon à ce qu’il puissent maintenir leur exploitation et continuer à bosser dans des conditions acceptables. Vous en pensez quoi ?

    En tout cas vos raisons ont au moins le mérite d’etre claires, pas comme celles de certains qui en invoquent de plus en plus obscures : maintenant nous en voilà à de vagues considerations sur l’histoire du commerce et de la circulation des marchandises.
    Dans le genre loufoque ca tire bien la bourre avec la réécriture express de l’histoire par daniel qui impute le suicide de Socrate à l’idéologie écologique, laquelle, c’est bien connu, existe depuis les Sumériens (si j’ai bien compris, mais s’il lui prend l’envie de préciser sa, hum, pensée, je suis toute ouie).

    Allez sans rancune, Sherlock Berthod. Mais quel dommage que tu ne puisses pas avoir accès au relevé des IP des différents intervenants, tu serais bien decu de la validité très, très limitée de tes déductions (comme la fameuse fois ou…)

  35. Laurent Berthod fidèle client des Centres Leclerc voit des avatars partout.
    C’est normal, il consomme régulièrement des haricots verts marque « notre jardin » de Leclerc contaminés par la Datura qui provoque chez lui des hallucinations.
    Laurent Berthod devrait acheter ses haricots verts dans une AMAP bio.
    Le bio c’est la qualité et la sécurité.

  36. gerard,
    c’est vrai qu’il m’est difficile d’en parler vu que je ne les côtoie guère pour la bonne raison que je fais aussi un jardin!
    Ce système reste marginal, c’est ce que j’apelle une niche, tant mieux si elle répond aux attentes de quelques uns, mais elle ne solutionnera pas l’apport de légumes pour tous. Tout le monde n’a pas forcément le loisir d’aller se ravitailler sur plusieurs point de vente, amap, gms, discount, etc…

    De la même façon votre animosité à l’urbanisation grenobloise est + orientée par le fait qu’elle soit promue à la recherche des nanos, je me trompe? Je reconnais que les villes s’étirent très souvent sur de bonnes terres agricoles mais qu’il est difficile qu’il en soit autrement, ça ne date pas d’hier… Certaines entreprises s’établissent sur d’autres communes tout en restant à proximité des grandes villes, ça ramène des taxes et permet de conserver la vocation agricole des terrains en périphérie.
    Tout dépend de la volonté de ces propriétaires, personne n’est égal en matière d’argent, on ne peut pas en vouloir à certains de mettre la clé sous la porte parce qu’il fait une bonne affaire en cédant ses terres.
    J’ai un héritage en plein centre historique d’une ville banlieusarde, la mairie a acquit tous les terrains autour, j’ai proposé entre autres lors de l’enquête publique du PLU de revoir leur destination et plutôt que d’urbaniser, créer un ilôt de jardins ouvriers, mais que pèse cette idée face à un promoteur…
    N’empêche après lecture du rapport du CE, des réserves y ont été portées validant l’idée de ne pas urbaniser à l’extrême (cos), de préserver l’état initial des lieux en conservant les 2/3 en espaces verts, une petite victoire face à une mairie réputée bétonneuse et de surcroit avec des goûts de chiottes!!!

    Vous n’êtes sans doute pas allé sur son blog, Laurent Berthod a sans doute tort de répondre aux invectives par l’invective, mais il faut reconnaitre que les intervenants n’ont aucun argument à part détourner les propos, jouer de mauvaise foi, de mépris et d’insultes, c’est petit…

  37. « Ce n’est pas que j’apprécie la comm et les mensonges de ce type (Leclerc) »
    Laurent Berthod est un très bon client des Centres Leclerc. En bon client il approuve donc les mensonges de Leclerc.
    Cela semble logique puisqu’il faut de beaux mensonges pour contraindre les consommateurs à acheter les « bons produits pesticidés » de l’agriculture conventionnelle distibués par Leclerc.

  38. Rageous : hé hé, vous n’avez pas tout à fait tort quand vous supposez que je ne suis pas tres chaud pour les nanos. Il y à plein de raisons pour ca mais ca ne m’intéresse pas de me lancer la-dedans.
    Mais je prenais l’exemple de Grenoble parce que c’est le seul que je connais personnellement, ca se passerait dans une autre ville, le probleme serait semblable. Evidemment je ne jette pas la pierre aux agris à l’approche de la retraite qui revendent leurs terres à bon prix aux industriels. Mais je le déplore.

    En ce qui concerne le blog de qui l’on sait, c’est vrai, je n’y suis pas allé depuis un bon bout de temps et je n’ai jamais posté dessus. Je me souviens juste qu’il fait des articles avec plein d’images dedans et je suppose qu’en ce moment il se dit qu’il s’est trompé en m’identifiant publiquement avec 4 ou 5 personnes différentes, mais qu’il ne peut pas le reconnaitre sans perdre la face.

    @ Laurent Berthod : petite consolation, te voilà avec plus d’adversaires que tu ne pensais, cela prouve bien que tu es quelqu’un d’important, un esprit libre qui dérange, etc… Ceux qui n’en sont pas encore convaincus n’ont qu’à consulter l’impressionnante liste de tes contre-enquetes subversives (si le terme n’est pas trop gauchiste pour toi).
    Moi je dirais plutot que tu te fais facilement rouler dans la farine et que tu compenses en roulant des mecaniques à la premiere occasion – mais c’est juste mon opinion.

    Au sujet des grandes surfaces et des revenus des agriculteurs, dommage que tu n’aies jamais dépassé le flot de borborygmes inarticulé, à l’inverse de tes collegues ME51 et rageous, avec qui je ne suis pas forcément d’accord, mais avec qui j’ai pu échanger quelques points de vue. C’est couillon, parce que j’ai quand meme l’impression que c’est un sujet important, la facon dont sont distribués les produits de la terre et son influence sur les conditions de travail des producteurs. Mais toi, ce que tu préferes, c’est nous gratifier de temps à autre de quelques avis ineptes, quoiqu’originaux. Apres la qualite d’eclairage des lieux de vente (je te rappelle que, pour toi, l’eclairage des supermarchés prouvait sans équivoque leur superiorité sur les AMAP), apres quelque divagation sur le moyen-age que tu n’as pas eu le coeur d’expliciter, apres une allusion douteuse à « l’identité locale », te voila à ergoter sur les taxes des AMAP aupres de la mairie. Et tu viens me demander ce que j’ai à dire sur les Haricots verts Leclerc !

    Bon, pour la mairie et les AMAP, il se trouve que j’ai la réponse : bien sur que non, les AMAP ne payent rien à la mairie ; comme ce sont des khmers verts, ils ont menacé le maire de zigouiller toute sa famille s’il ne les laissait pas tranquilles, et ils se sont arrangés.

  39. @ gerard

    « …je ne suis pas tres chaud pour les nanos. Il y à plein de raisons pour ca mais ca ne m’intéresse pas de me lancer la-dedans… »

    C’est bien dommage que vous renacliez devant l’obstacle, Gégé parce que vous nous privez certainement d’une occasion d’apprendre des choses! Comme par exemple toutes les nombreuses raisons pour lesquelles vous n’êtes « pas très chaud pour le nanos ». Alors, profitez-en pour nous instruire, nous autres les ignares, c’est votre chance de montrer que vous savez « plein » de choses et que vous vous êtes en mesure de le prouver (pour une fois).

  40. Berthod subversif? Ouaf!
    Visiblement vous ne vous êtes arrêté qu’aux illustrations! Or, chaque billet s’achève avec des sources sérieuses (attention « subversion »! :)), un travail de recherche qui va à l’encontre de l’obscurantisme maintes fois relevé chez nos escrolos patentés Bové & Co!
    « rouler dans la farine » c’est leur activité principale avec des arguments simplistes et raccoleurs, tout ce qu’aime le quidam qui ne veut pas faire l’effort de réfléchir et où l’avancée des recherches est copieusement dénigrée.

  41. Zygomar,

    Insectidide bio ? Enfin pas la roténone ni Datura, toxiques et même mortels, mais bios, seulement du purin d’ortie. Il doit en boire des litres tous les matins pour pisser autant de conneries.

  42. Les arguments volent très bas chez les anti bio paranoïaques.
    Ces réactions virulentes prouvent que j’ai visé juste.

  43. « roténone (…) Datura, toxiques et même mortels, mais bios » ce n’est pas un argument bas, c’est la vérité toute nue et Péremptoire n’aura jamais aucun argument à y opposer.

  44. Bonsoir,

    Le problème posé par Gérard, à savoir le rôle de la grande distribution sur les prix et donc les revenus agricoles est intéressant.
    En revanche, il me semble que Gérard n’a pas une vision très précise des circuits de distribution, et qu’il simplifie à outrance le schéma de manière à faire passer sa thèse : la GMS c’est le diable, l’AMAP c’est le paradis.
    L’exemple du lait est symptomatique de cette simplification : à ma connaissance (mais les agriculteurs présents me détromperont peut-être), le producteur de lait ne vend pas à la grande distribution. Il vend à un industriel (du genre Danone, Lactalis, etc.). Ce sont ces groupes qui font la loi en matière de prix d’achat aux producteurs, pas les Auchan, Carrefour et consort (même si indirectement leur politique de prix bas forcent les industriels à baisser leurs prix d’achat).
    Si les producteurs vont bloquer les hypermarchés, c’est simplement parce que c’est médiatiquement beaucoup plus efficace !

    Quant aux AMAP, c’est mignonet, gentil, et parfais au pays des bisounours. Côté efficacité pour nourrir une ville entière, c’est sans doute une autre histoire.

    Pour ceux que les deux modes de distribution rebutent, je rappelle que nous avons en France encore beaucoup de marchés de plein air, où l’on peut trouver des produits frais de qualité à des prix tout à fait concurrentiels par rapport à la GMS, et avec un choix introuvable en AMAP.

    A ce propos une anecdote amusante. Nous avons dans ma ville (dont je suis adjoint en charge entre autres des marchés de plein air), un marché bio le mardi. Pour des raisons de travaux, nous devons le déplacer pendant quelques mois. Les commerçants bio (producteurs et revendeurs) ont demandé unanimement d’aller à un emplacement où les clients pourraient garer leurs voitures plus facilement, car tous viennent en voiture. Alors que ceux du marché classique ont préféré rester près du centre ville car leurs clients viennent à pied !!!

    Une autre pour la soif. Nous avons aussi une association de jardiniers solidaires, qui cultivent collectivement un bout de terrain. Chacun vient travailler et a droit (moyennant finances) à un panier par semaine. Il y a 240 adhérents, dont 200 CSP+ (catégorie socio professionnelle supérieure). Les bobos s’amusent…

    René

  45. René,
    rien ne vaut le vécu!
    Pour la production laitière, il ne faut pas oublier le système des quotas qui conditionne la filière. Un producteur qui le dépasse est pénalisé autant qu’il le laisse au fumier… Certains ont bien pensé aux restos du coeur, mais là encore le volet sanitaire/conditionnement/conservation est impératif…

  46. 56 PEREMPTOIRE

    Pour être aussi péremptoire, il faut que vous soyez bien renseigné. Comme très manifestement , vous n’êtes pas client de l’enseigne , j’en déduit que c’est comme pute que vous l’y avez rencontré…
    Vous progressez: la place d’Eric Woerth est désormais à votre portée
    MK

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