Lecture d’été : « Avant que nature meure »

Partager sur : TwitterFacebook

C’est l’été, alors profitez du soleil et du calme pour bouquiner. Alerte Environnement vous propose de partir à la découverte des ouvrages clé qui ont contribué à façonner l’idéologie verte actuellement en pleine croissance.

Aujourd’hui : « Avant que nature meure »

Il s’agit d’un ouvrage volumineux, de plus de 500 pages, et divisé en deux parties : « hier » et « aujourd’hui ». Il veut, dans un premier temps, montrer que le problème de l’impact de l’homme sur la nature ne remonte pas à la société industrielle : « Les exemples pourraient être multipliés, tous montrant que la destruction des habitats naturels a commencé dès l’apparition de l’homme sur la terre. » Pour lui, l’équilibre biologique naturel entre l’homme et la nature a disparu « en tout cas dès que le chasseur se transforma en pasteur et surtout en agriculteur ». Il admet que, dans certaines régions, l’équilibre était plus ou moins maintenu avec « l’homme “sauvage” », mais seulement« jusqu’à ce que le Blanc envahisse le monde ». Dans un chapitre intitulé « L’homme contre la nature », il passe en revue, continent par continent, une série d’exemples de ravages causés par l’activité humaine durant l’ère pré-industrielle, détaillant érosion des sols, disparitions d’espèces animales, etc. Cette première partie se conclut avec un chapitre plus encourageant sur les efforts de l’homme pour protéger la nature, constatant que « la protection de la nature a fait des progrès considérables ». Il décrit entre autres la création de parcs nationaux et de réserves naturelles, ainsi que le travail d’associations comme le WWF ou l’IUCN.

La fiche du livre

69 commentaires sur “Lecture d’été : « Avant que nature meure »

  1. Jamais je ne lirai ce genre de « bouquin », je tiens à ma vie !
    Bref encore et toujours un bon gros ramassis d’absurdités pour écofascistes en puissance.

    « Il veut, dans un premier temps, montrer que le problème de l’impact de l’homme sur la nature ne remonte pas à la société industrielle : « Les exemples pourraient être multipliés, tous montrant que la destruction des habitats naturels a commencé dès l’apparition de l’homme sur la terre. » »

    Normal, l’Homme est un « animal » de culture, qui a besoin de créer des choses, de les modifier, etc…, on ne peut absolument pas mettre l’Homme et les autres animaux sur le même plan. Contrairement aux animaux, l’être humain adapte son environnement pour sa sécurité, son confort, sa sécurité alimentaire, ce qui est primordial puisque la nature est par essence « cruelle ».

    « Pour lui, l’équilibre biologique naturel entre l’homme et la nature a disparu « en tout cas dès que le chasseur se transforma en pasteur et surtout en agriculteur ». Il admet que, dans certaines régions, l’équilibre était plus ou moins maintenu avec « l’homme “sauvage” » »

    Première absurdité, cela a déja été réfuté depuis pas mal de temps par les scientifiques. Un excellent exemple est celui des grandes extinctions de la mégafaune de la fin du Pléistocène, il y a environ 15000 ans donc précédant de plusieurs millénaires la révolution du Néolithique ( Agriculture, Elevage ). La disparition de la mégafaune du continent Américain, Eurasien et Australien est bien le fait de chasseurs-cueilleurs.

    « mais seulement« jusqu’à ce que le Blanc envahisse le monde ». »

    Deuxième grosse absurdité, cette fois du style « haine de l’homme blanc ». Les bons « sauvages » n’étaient ni plus ni moins violents que nous. Le mythe du bon petit sauvage est bel et bien un mythe. Lire à ce sujet 2 excellents bouquins : « War Before Civilization: The Myth of the Peaceful Savage » de Lawrence H. Keeley ainsi que « Le Sentier de la guerre : Visages de la violence préhistorique » de Jean Guilaine et Jean Zammit.
    Par ailleurs, ces peuples modifiaient aussi leur environnement, de moindre ampleur mais uniquement parce qu’ils étaient beaucoup moins nombreux que nous et qu’ils n’avaient pas atteint notre niveau technologique.

    Si l’Homme n’avait pas, par exemple, éradiquer les prédateurs de la mégafaune sur les continents suscités ( Ours géant à face courte, Tigre à dents de sabre, Lion des cavernes… ), nous en serions encore à vivre dans des cavernes et à craindre pour notre vie dès le lever du soleil ! Et c’est çà qui fait fantasmer les écolos ? Un retour à un mode de vie soumis à la violence et à la cruauté de la nature ? L’Homme s’est libéré, s’est émancipé, et bien moi je suis heureux de pouvoir me promener ou faire de temps à autre des randonnées avec des amis ou en famille sans craindre de me faire bouffer au détour d’un sentier par je ne sais quel grand prédateur. Et cela, grâce à nos ancêtres, et je les en remercie.

  2. Comme antidote à ces conneries purement fantasmatiques, et notamment l’absurdité des politiques de préservation des milieux prétendument naturels dans les pays du « Sud » conduites par les ONG et les pays du « Nord », je suggère la lecture de l’excellent livre du géographe Georges Rossi : « L’ingérence écologique – Environnement et développement rural du Nord au Sud » aux éditions du CNRS.

    NB Plus je lis de géographes, plus j’ai le sentiment que c’est une profession qui compte de nombreuses personnalités parfaitement raisonnables et intéressantes, telles que le susnommé Georges Rossi, la pourfendeuse des pratiques des ONG humanitaires, Sylvie Brunel, ou le regretté Marcel Leroux qui a dit bien plus de choses pertinentes et neuves en météorologie et climatologie que tous les climatologues et météorologues réunis !

  3. Bonsoir à tous.

    je vous invite à lire le dossier spécial de la revue Sciences Humaines:
    « Les Grands Dossiers des Sciences Humaines n°19: Les Pensées Vertes; l’écologie décryptée ».

    Je sais pas qui a décryptée la pensée écologiste dans cette revue, mais il est clair que le « sauveur de la planète » est bien vu, et l’écolo-sceptique insulté, voir méprisé…

    Vous trouverez tous les poncifs de l’écologie:
    – Ivan Illich en penseur de l’écologie, tout comme Jacques Ellul ou encore André Gorz.
    – Le Giec comme un groupe indépendant d’experts du climat.
    – Le commissaire européen à l’environnement (Janez Potocnik) comme un grand écologue (en fait il est docteur en droit!!!).
    – Le climatoscepticisme (et l’écoloscepticisme) est relégué au niveau du créationnisme…e ton est à la limite du méprisant sur les descriptions de R.Lindzen, B Rittaud, B. Lomborg, C. Allègre avec « son dernier pamphlet » Et pire Mr Christian Gérondeau est taxé d’être à la solde du lobby pétrolier puisqu’il est le « président des automobiles clubs ».
    – Les prophètes de l’écologie sont encensés: R.Carlson « ouvrant la piste à une autre route »; R.Dumont « connu comme l’agronome de la faim », N.Hulot « qui s’engage activement dans le combat écologique en France » et bien sur Al Gore « qui montre [dans une vérité qui dérange] avec clarté et sans erreurs scientifiques les effets délétères du réchauffement »
    – un article sur Hans Jonaz le grand penseur du principe de précaution. Quelques mots chocs : « Un nouvel impératif catégorique »; « une heuristique de la peur » (soit « l’art d’inventer » la peur); « une futurologie comparative qui s’attache à faire des prédictions hypothétiques » (si c’est pas un maelström de pensées insipides et ineptes… quelqu’un peut-il me dire ce qu’est la futorologie comparée???, et les prédictions (voyez le terme qui rappelle Mme Teissier) hypothétiques (idées en l’air…). Il y aussi le superbe « H. Jonas croit a une tyrannie bienveillante, bien informée et animée par la juste compréhension des choses ». Tyrannie bienveillante??? Une tyrannie restera toujours une dictature, qu’elle soit bienveillante ou pas!!! Toutes les tyrannie sont bienveillante puisqu’elle se base sur des idéologie pour aider l’humanité et maintenant sauver la planète. Connaissez vous une seule tyrannie qui n’a jamais fait couler le sang des hommes???

    Et d’autres articles encore du même acabit:
    – Démocratie : le défi écologique (par Dominique Bourg, philosophe, qui ferait mieux de prendre quelques cours d’écologie, de physiques et de mathématiques avant de ramener sa « science » et son incompétence totale).
    – Grandeur et misère de la coopération internationale. (au passage page 41 une petite pub pour le nouveau magazine écolo :  » Environnement Magazine »).
    – l’Ecologie dans le jeu politique.
    – Ecologie: de l’âge économique à l’âge social.
    – Les habits verts de la croissance (ou comment faire croire que les éoliennes et panneaux solaires vont créer 600 000 emplois d’ici à 2020… dans 10 ans).
    – La décroissance ou la critique radicale.
    – Du bon usage du catastophisme. Jean-Pierre Dupuy, encore un philosophe; qui défend « un catastrophisme éclairé »… Tient cela ressemble furieusement à la « tyrannie bienveillante » de Jonas… Elle est bonne celle-là: « C’est la juste distance entre l’insouciance et le catastrophisme que se situe la rationalité »… Heureusement que Descartes est mort depuis 360 ans; il s’étranglerait. Cogito, ergo sum; certain semble l’avoir oublié. J’invite ce philosophe à relire Descartes, Pascal et aussi Voltaire (Candide, et son fameux Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie).
    – Questions d’éthique environnementale.
    – Comment fabriquer des cerveaux verts? Je crois que certains tyrans bienveillants aimeront lire cet article…
    – Gaïa et la nouvelle version du vivant (ou La Nature vue par les nouveaux prophètes).
    – L’Apoclaypse est pour demain (heu en 2012, 2100 pour le Giec… the day after tomorrow…).
    – La science sauvera-t-elle la terre (alors le pompon des poncifs et des fausse vérités).

    Allez bonne lecture à tous.
    Moi j’ai la « nausée », comme disait Sartre…

    http://www.electron-economy.org/article-29482256.html

  4. Daniel,

    Sur le site dont vous indiquez l’adresse on peut lire :

    « Peu de temps après la prise du pouvoir par Georg W. Bush, deux boeings s’écrasaient sur les tours jumelles de New York. Peu de temps après la prise de pouvoir par Barack Obama, la capitaine d’un Airbus dont les moteurs ont pris feu parvient à faire amerrir l’avion sur l’Hudson et à sauver l’intégralité de l’équipage. Tout un symbole. ESPOIR. »

    Replacé dans le contexte, il est clair que Bush est censé représenter l’optimisme irresponsable et Obama le principe de responsabilité. Exactement le type de métaphore pourrie qu’il convient de dénoncer fermement.

  5. Daniel,

    Sur le site dont vous indiquez l’adresse, à l’appui de je ne sais plus quelle idée tordue et mortifère, on peut lire :

    « Association pour la pensée complexe, fondée par Edgar Morin, l’un des plus grands penseurs de notre époque »

    Se recommender d’une célébrité pour appuyer une idée sans l’argumenter est ce que l’on appelle un argument « d’autorité ». Argument irrecevable par tout esprit bien fait. Mais quand on endoctrine on fait feu de tout bois.

    NB A mes yeux Edgar Morin n’est pas l’un des plus grands penseurs de notre époque, mais l’un des plus gâteux.

  6. Nietzsche a annoncé la mort de Dieu. Mais en vérité ce que Nietzsche a tué, ce n’est pas Dieu, c’est les Lumières et la Raison. Un des plus grands désastres intellectuels de l’histoire moderne.

  7. Je vous remercie Laurent Berthod pour ces recommendations de lecture. Je vais m’empresser de tout lire.

  8. * »recommandations »
    Désolé pour cette faute d’orthographe !

  9. Vous n’avez rien compris à Nietzsche M.Berthod. Les Lumières sont victimes des néoréactionnaires qui remettent la religion ou le nationalisme au centre de l’individu au lieu de laisser l’individu développer et assouvir ses propres pulsions et talents.

    Nietzsche propose une philosophie de l’individu, pas de la société,certaine de ses recommandations sont totalement d’actualité, notamment sur le rapport au travail (devenu la valeur unique, car vectrice d’argent et de reconnaissance sociale), à la violence (le refus de la violence (végétarisme, lutte contre l’expérimentation animale) et l’aversion au risque en général est l’élément le plus désolant de notre société).

    Il a affirmé la primauté du développement personnel sur la réalisation d’objectif « commun » qui ne sont souvent rien d’autre que les délirent mégalots de quelques dirigeants.

  10. Et il n’annonce pas vraiment la mort de Dieu, il la constate, Dieu est mort de sa pitié envers les hommes. Il parle évidement du Dieu vengeur, intransigeant et exigeant de l’Ancien Testament, devenu mou et sirupeux dans le Nouveau.

  11. @ Laurent Berthod
    « Plus je lis de géographes, plus j’ai le sentiment que c’est une profession qui compte de nombreuses personnalités parfaitement raisonnables et intéressantes.. »
    Etant l’heureux époux d’une géographe, je suis d’accord….
    Sans conflits d’interet

  12. Monsieur karg,

    Si Nietzsche a constaté et annoncé comme une révélation la mort du dieu de l’Ancien Testament et son remplacement par celui du Nouveau, il avait presque deux mille ans de retard et sa révélation était un peu faisandée. Conclusion : soit Nietzsche est un faisan, soit vous l’interprétez pour le moins aussi mal que moi !

  13. – Les individus normaux qui n’assouvissent pas leurs pulsions (sexuel, social, violente) sont malades et développe des pulsions dégénératives: sexualité déviante, violence conjugale, automutilation, dépression, névroses diverses etc.

    – Les « Dieu » de l’Ancien et du Nouveau sont les mêmes, pour Nietzsche la chrétienté est une imposture totale, il n’y a eu qu’un seul vrai chrétien, il est mort sur la croix. Dieu est mort, de sa pitié envers les hommes. Vous ne comprenez pas la métaphore, votre connaissance de Nietzsche est trop lacunaire.

    On ne peut pas en parler sans avoir lu « Généalogie de la morale » qui analyse le rôle de la figure du prêtre juifs sur la pensée occidentale. L’individu fort, le libre d’esprit et d’acte, est écrasé par la morale unique et mortifère de la chrétienté. Cette morale, expliqué par des phénomènes psychologique et non une réflexion intellectuel, fut fondé par des esprits malades, faibles, des mentalités d’esclaves (est esclave celui qui donne plus d’un tiers de sa journée à son travail), son objet est de briser les esprits forts.

  14. Monsieur (êtes vous seulement digne de ce titre ?) Karg,

    Vous avez parfaitement résumé tout ce qui est détestable en Nietzsche, ce naufrage moral absolu, qui conduit l’Occident postmoderne à sa perte.

  15. Je suis d’accord avec karg.
    Même si on est pas d’accord avec ses conclusions, Nietzsche a débroussaillé les mécanismes de la morale et de ses relations avec l’éthique. D’autres ont continué et approfondis après. Le coté un peu extrême des Jugements Nietzschéen est la simple réaction de sa défense de l’individualisme au conformisme social particulièrement pesant de son époque, dans son milieu.
    Je préfère bien sur la subtilité d’un Yankelevitch, mais il ne fait pas renier les pionniers…
    Laurent Berthod se plante totalement en transposant un travail de réflexion dans un jugement moral. C’est une approche très superficielle.

    ceci dit, je ne suis pas sur que que tout ceci ait grand chose à voir avec la thématique et l’objet de ce blog…

  16. Je pense que Nietzsche en rejettant « le conformisme social particulièrement pesant de son époque » a dans le même mouvement jeté toute morale raisonnable à la poubelle, en somme il a jeté le bébé avec l’eau du bain.

    Il y a une autre forme d’individualisme que le nietzschéisme, qui est le libéralisme. Mais les intellectuels français n’ont cessé de mépriser la philosophie anglaise et sont littéralement fascinés par la philosophie allemande, porteuse des germes des totalitarismes des deux bords, Hegel, Marx, Nietzsche, Heidegger… Et on appelle ça l’intelligentsia, les élites !

    Qui ont été les mauvais maîtres ? Sartre, Foucault, Deleuze, Derrida…

    Aron ? Poubelle ! Alors qu’il y a plus de sagesse en lui que de sottises proférées par les sus cités.

    Une autre source à laquelle s’abreuve le post-modernisme, du côté écolo cette fois : le romantisme allemand !

    Il faut croire que l’ennemi héréditaire fascine, comme le cobra sa victime. Complexe d’infériorité ?

  17. C’est bien ce que je dis… approche très superficielle: tu t’attache à deux ou trois aspects, et puis tu traite à la hache…
    C’est de la philo de comptoir… 😉

  18. @ 15 :
    « Les individus normaux qui n’assouvissent pas leurs pulsions (sexuel, social, violente) sont malades et développe des pulsions dégénératives: »

    Et concrètement cela veut dire quoi ? Sur qui, sur quoi et de quelle(s) manière(s) ? Donc untel peut tabasser une personne dans la rue, comme ca hein, juste pour le plaisir d’assouvir ses propres pulsions, c’est ça ? Autre exemple, un homme voit une jeune femme, tiens, il la viole, comme ca, pour assouvir ses pulsions sexuelles ? C’est ça le nihilisme ? Alors c’est de la philosophie pour « dégénérés mentaux », je vois ça comme ça. Chacun pour soi, oeil pour oeil, dent pour dent. C’est vraiment réjouissant, y a pas à dire. Moi, ma propre philosophie ( et je suis athé ) c’est de ne pas emmerder le monde ( je pense que c’est simplement du bon sens ), et en retour et bien j’attends la même chose, que l’on ne m’emmerde pas. Je pense que c’est infiniment plus sain que toutes ces philosophies qui vous promettent une vie meilleure… l’enfer est pavé de bonnes intentions comme on dit.
    En tous cas, je partage l’avis de Laurent Berthod.

  19. @Clair de Lune
    On ne peut pas débattre de Nietzsche sans avoir lu ce qu’il a écrit…
    La phrase que tu quote est de karg… pas de Nietzsche…
    On est en pleine philo de comptoir: quelqu’un donne un avis (ou plutôt un jugement à la hache) sur un écrit… ensuite on discute de cet avis, puis de l’avis sur les avis… a aucun moment on ne discute réellement des écrits de Nietzsche.
    C’est l’histoire de l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’homme qu’a vu l’ours et qui n’a pas eu peur… 😉

  20. M.Berthod, vous avez une vision trop superficiel du problème et vous êtes engoncés dans la morale chrétienne, celle là même qui nous tuent à petit feux. Les valeurs de combats, de dominations, de victoire sont rejetés, ridiculisés, le bon est le faible, le sousmis, celui qui ne s’impose pas, et en premier à la nature (c’est ça la morale écologiste). Il suffit de voir la récente interdiction de la corrida ou l’incapacité des opinions publiques à soutenir les efforts de guerre contre les islamistes (qui eux n’hésite pas à exécuté des vieillards) pour comprendre les ravages de cette morale mortifère et servile. Nietzsche avait déjà remarqué la « supériorité » de leur morale qui ne fait pas de victoire ou de la domination une honte, mais un honneur. On ne peut qu’en constater les effets.

    Votre distinguo entre philo allemande et anglaise est symptomatiques de votre approche superficiel du sujet, il n’y a pas de plus grands penseurs de l’anti totalitarisme que Karl Popper et Freydrich August Von Hayek. Ils étaient autrichiens, donc rattachés à la « philosophie allemande ». Il est vrai qu’ils sont peu connu ou méprisés en France, mais vous qui prétendez être rationnel, ne mélangez des courants qui n’ont pour point commun que la langue de leurs penseurs. Et surtout ne parlez pas de romantisme allemand quand on parle de Nietzsche, c’est d’un ridicule…

    @Claire de Lune: Nietzsche, c’est tous sauf le nihilisme, c’est au contraire le refus de la supériorité d’une morale qui n’a pas plus de légitimité qu’une autre, car elle n’est que l’avatar des névroses des prêtres juifs. C’est une morale d’esclave, de soumis à un dieu. Le nihilisme, c’est s’abîmer dans la servitude, sans autre but que l’obéissance à un autre, qui lui a un objectif. Nietzsche, c’est au contraire de l’amour de la vie, de la volonté de puissance et de l’éternel retour (=mener sa vie comme si tu aimerai revivre éternellement cette vie).

    Replacé dans son époque, sa vision de la sexualité est des plus moderne: pour l’homme l’amour est une réalisation à travers la possession (qui n’a rien à voir avec le viol, une négation de la sexualité) de l’être aimé, et rare sont les femmes qui aujourd’hui se satisfont d’un seul homme dans leur vie, chose inconcevable à son époque. Il faut pas perdre de vue que sa critique de la morale sexuelle vise avant tous l’ascétisme, ces êtres prétendes êtres forts et supérieurs aux autres parce qu’ils s’auto-mutiles en refusant d’assouvir leurs besoins biologiques et sociaux.

  21. Mouais….
    A la réflexion…. l’interprétation de Karg est aussi assez superficielle et simpliste…

  22. Eh, oui, Laurent, sur un forum, on ne peut pas écrire un traité de philosophie.

    Bien que vous contestiez l’intérêt philosophique de ce que vous appelez « philo de comptoir », à savoir que quelqu’un donne un avis (ou plutôt un jugement à la hache) sur un écrit… ensuite on discute de cet avis, puis de l’avis sur les avis… , moi je pense qu’il est intéressant d’échanger de cette façon.

    Je reviens donc sur votre assertion : « Laurent Berthod se plante totalement en transposant un travail de réflexion dans un jugement moral. C’est une approche très superficielle ».

    Le travail de réflexion de Nietzsche a eu pour terrain essentiel la morale. Le titre de son ouvrage « Généalogie de la morale » parle de lui même. Et dans « Ainsi parlait Zarathoustra » toutes les deux ou trois pages, Nietzsche-Zarathoustra prêche le renversement de la table des valeurs. Zarathoustra parle-t-il des valeurs boursières ? Ah ! Ah ! Ah !

  23. Monsieur Karg,

    Dans votre post 22 vous avez écrit : « Et surtout ne parlez pas de romantisme allemand quand on parle de Nietzsche, c’est d’un ridicule… »

    Je ne parlais pas de romantisme allemand à propos de Nietzsche mais à propos de la postmodernité à la française.

    Pour le reste, les lecteurs de votre post 22 n’ont pas besoin d’être passés par le séminaire ou par une école talmudique pour juger la morale que vous prônez parfaitement infecte et ignoble. Je laisserai le soin à Laurent de nous dire en quoi elle est ou non nietzschéenne. Mais il ne pourra nier que nombre de gens qui prônent cette « morale » ignoble se réclament, à tort ou à raison, de Nietzsche.

  24. @24
    Je parlais de TON jugement moral à l’emporte-pièce sur l’œuvre de Nietzsche, et pas de la recherche Nietzschéenne sur les mécanismes constructifs de la morale (qui cherche justement à comprendre, et pas à juger…) … tu saisi la différence?
    Si tu ne saisi pas… pas la peine de renvoyer la balle… cela fait déjà trop longtemps que cette discussion est totalement HS.

  25. Et bien non, c’est vous qui vous plantez complètement. Nietzsche n’a pas seulement cherché à comprendre la morale par une recherche sur ses mécanismes constructifs. Il en a déduit un appel au renversement de la table des valeurs. Osez prétendre le contraire ! Et ce que je conteste dans Nietzsche ce n’est pas le côté recherche, mais le côté prédicateur.

    Bon, si cette discussion vous paraît HS, vous arrêtez de répondre. Moi, je pense que ce n’est pas si HS que ça. La société est aussi conduite par des valeurs et les idéologies politiques, quelqu’elles soient, sont d’abord un sytème de valeurs. Moi, mon système de valeurs, qui me fait m’opposer radicalement à l’écologiqme, c’est le libéralisme.

  26. @ Karg :

    ça vaut quoi, Nietzsche, comparé à Pythagore, Socrate, Saint Paul, Saint Augustin, Nicolas de Cuse, Leibniz, Benjamin Franklin, Jaures, Ghandi ou Martin Luther King ? Rien. Oualou. Zilch.

    Nietzsche est un branleur compulsif malheureusement doué d’un certain talent, ou plutôt d’un style littéraire marqué. Les délires très cohérents qu’il a écrit pour justifier la libre pratique de son obsession ont semblé intéressantes aux structures politiques européennes post-Congrès de Vienne, dont l’objectif était entre autre la destruction de la culture classique, source des révolutions républicaines qui ont tant fait trembler les vieilles oligarchies au XVIII et XIXeme siècle. Mais il n’est pourtant qu’un branleur compulsif, trois pages de la « Généalogie » suffisent à s’en rendre compte.

    On trouve dans les théorie de ce malade inutile, outre un cas d’école pour la psychiatrie, les fondements de l’antisémitisme moderne, de l’écologie profonde, de la tyrannie moderne économico-politique (le fascisme, y compris sous la version soviet et chinoise), la théorie de l’UberMensch, celle du lebensraum, celle du FuhrerPrinzip.

    Nietzsche n’est pas un philosophe, mais un malade. Quant aux commentateurs de Nietzsche, innombrables, que dire, sinon que « qui se ressemblent s’assemblent »?

    Karg, votre existence est entièrement due à la bonté qu’ont eu envers vous ceux des générations passées, et ceux qui vous sont actuellement coexistants, comme moi et chacun des hommes et femmes de cette planète. Entièrement. Pourtant, pour la plupart, ils ne vous ont pas connu, ne vous connaissent pas et ne vous connaîtront jamais. S’ils appliquaient tous les principes que vous défendez, que resterait-il de l’humanité dans six mois ? C’est ridicule.

    Votre blabla sur les pulsions a déjà été retoqué il y a deux mille quatre cent ans par Socrate, lorsqu’il a répondu à Thrasymaque dans le premier chapitre de la République.

    Voilà, je suis bien dans le sujet du HS, et je crois bien avoir été, selon les critères du juge Laurent, tout-à-fait correctement superficiel. Veuillez croire néanmoins que je suis tout-à-fait sérieux.

    @ Laurent Berthod :

    Vous avez bien raison de massacrer Hegel, Marx, Nietzsche et Heidegger, mais pourquoi accorder tant d’importance à la maison-mère du matérialisme, le « liberalisme » anglo-saxon (Newton, Adam Smith, Locke, Malthus, Darwin etc…) ? Je l’appelle d’ailleurs le libéralisme égoïste. Pour ma part, j’ai acquis la conviction qu’il s’agit des deux faces d’une même médaille.

    Il existe pourtant un libéralisme qui a fait la fortune du monde, le libéralisme altruiste, qui a sa source dans la philosophie classique et le christianisme, et qui décrit l’homme comme étant d’autant plus libre et « riche » qu’il développe, avant la sienne, la liberté et la richesse des autres.
    C’est ce libéralisme altruiste qui constitue le fondement de la révolution américaine, puisque cette philosophie des colons anglais des treize colonies (inspirée des travaux de Leibniz, des Mather et de Franklin, par ex) était parfaitement antagoniste à celle du libéralisme « torie », égoïste et liberticide puisque fondé exclusivement sur le droit des possédants.

    Voilà pour mon grain de sel tardif, cher Laurent Berthod.

    Bonne nuit,
    Jean-Gabriel Mahéo

  27. @Berthod: oui parce que ce renversement, qui balaye aussi bien la servilité sémitique que l’égalitarisme absolu des lumières (en fait sa dégénérescence après 1789 qui a supprimé l’idée d’échelle de valeur entre les individus, ce que l’empire a ensuite rétablit, sans tombé dans le « consanguinisme » de l’ancien régime) était nécessaire, son influence est énorme dans notre société. Il est l’inspirateur de Freud et de la philosophie de l’individualisme. L’individualisme a été le meilleur rempart contre le totalitarisme, qui n’a toujours consisté qu’a imposé un objectif unique (celui du dictateur) à toute une population. Nietzsche avait déjà entrevu le risque totalitaire à travers la démocratisation trop rapide de l’Europe, notamment de l’Allemagne. Les spécialistes de la propagande comme Pavlov ou Tchakhotine n’ont fait que confirmer cette vision: sans engramme culturel suffisant, un peuple n’est qu’un amas de mouton qui attend son loup.

    @Jean-Gabriel Mahéo: vous ne connaissez pas Nietzsche, vous n’avez aucune idée de la cohérence de son édifice. Des citations tronqués, des ont dit, vous n’êtes pas allez plus loin. Smith libéralisme égoïste? vous avez lui La Richesse des Nations? ce livre qui défend un salaire descend pour les ouvriers et l’impôt progressif n’a rien d’égoïste. La violence de vos propos ne comble pas votre vide d’idée et de référence réelle. Darwin et le libéralisme? l’évolution est une théorie d’inspiration libérale? vous êtes malade, vous mélangez science et idéologie, c’est un piège aussi grossier que grave.

  28. Monsieur Karg,

    Vous avez parlé de « La servilité sémitique » ! Et après ce genre d’énoncé vous nierez que Nietzsche, ou pour le moins ceux qui vulgarisent sa pensée, n’ont aucune rsponsabilité dans l’antisémitisme du XXème siècle ! Vous êtes tout simplement répugnant. Votre énoncé est répugnant.

  29. @ Karg :

    Quand vous sortirez de votre fascination adolescente envers le branleur compulsif qu’est Nietzsche et envers sa prose délirante, peut-être prendrez-vous le temps de lire Pythagore, Socrate, Saint Paul, Saint Augustin, Nicolas de Cuse, Leibniz, Benjamin Franklin, Jaures, Ghandi ou Martin Luther King (par ex…).

    Parce qu’être fasciné après avoir lu les bouquins du moustachu onaniste, c’est un peu normal quand on manque de profondeur et de culture philosophique – quand on est très facilement impressionnable, quoi.

    Mais enfin, avec le recul qu’offre un peu de connaissance et de pratique des classiques de la philosophie, Nietzsche apparaît du premier coup d’oeil pour ce qu’il est : un obsédé sexuel masochiste et obsessionnel compulsif, très certainement violenté sexuellement dans sa jeunesse, et prisonnier depuis lors d’une sorte de terreur névrotique appuyée sur une néotonie psycho-sexuelle aïgue.

    Toute sa littérature n’est qu’une tentative de rationalisation à postériori de la soumission de sa psyché à la tyrannie de ses obsessions – laquelle est diamétralement antagoniste à la culture classique dominante de l’époque, d’où les hurlements stupéfiants de mauvaise foi de l’auteur contre tous ce qui menace la jouissance qu’il tire de cette soumission, à commencer par Socrate (la vérité) et le chistianisme (l’amour universel, l’agapè) -.

    Cette tyrannie des pulsions, qui est la situation dans laquelle se trouvent tous les adolescents du monde entrant en puberté, est comme un cheval fou qu’il s’agit pour ces jeunes gens de dompter et domestiquer le mieux possible, s’ils veulent pouvoir continuer à vivre sainement.

    Malheureusement, c’est devenu l’un des axes majeurs de la contre-culture que de propager le virus de la néotonie psycho-sexuelle aïgue à tout nos enfants, pour les préparer à se soumettre sans résistance à la tyrannie des pulsions de l’adolescence, et plus loin à se soumettre à toute forme de tyrannie tant qu’elle ne menace pas le droit à la jouissance du petit ego.

    D’ailleurs, ce droit à la jouissance du petit ego est le fondement de la théorie freudienne, qui en a fait un axiome (eros et thanatos, blablabla)

    Karg, lisez donc ce fameux dialogue entre Socrate et Thrasymaque.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  30. @ l’aimable Gérard :

    Le fait de passer directement à l’attaque ad hominem confirme tout autant la vérité de mes propos et de ceux de M. Berthod. Z’êtes bien aimable, Gérard, de nous offrir votre satisfecit aussi facilement.

    Vous défendez donc la prose délirante d’un malade obsessionnel compulsif, Gérard ? Défendez-vous aussi la ribambelle d’imbéciles qui ont cru voir dans ces délires à l’origine pourtant évidente une philosophie ésotérique d’un rang supérieur, et qui depuis plus d’un siècle nous pondent des thèses sur le « véritable sens » de la « pensée » du branleur maniaque ?

    Pour ma part, j’ai ri en lisant Nietzsche – car la raison de ses thèses est transparente -, tout en plaignant sincèrement cette pauvre âme qui n’a jamais pu se libérer de sa folie, même par le suicide.
    Pourquoi n’accorde-t-on pas à Nietzsche le pardon de l’oubli ? Pourquoi faire revivre encore et encore dans l’esprit de milliers de jeunes gens l’enfer qu’a vécu ce pauvre homme, et les contraindre quasiment à l’automutilation psychique ?

    La folie nietzschéenne n’a pourtant rien apporté au progrès de la liberté humaine, bien au contraire. Elle a servi au vingtième siècle de socle au développement de tout un monde de systèmes intellectuels criminels délirants, dont nous subissons encore les ravages aujourd’hui sur la planète entière.

    La pensée classique, qui a cru devoir reculer devant l’éclat infernal des hurlements du branleur, devrait reprendre aujourd’hui la première place, qui lui revient par mérite, et offrir à l’astiqueur forcené le repos de l’oubli.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

    PS : le « à tort ou à raison » n’est pas de moi, il n’y a aucune raison dans la prose du moustachu poisseux.

  31. Absolument d’accord avec vous Jean-Gabriel Mahéo. Comme je l’ai écrit dans mon commentaire n°20, pour moi, le « nihilisme » c’est de la pseudo-philosophie ( de la branlette sûrement ) pour attardés mentaux. Franchement j’ai du mal à comprendre que l’on puisse défendre Nietzsche et ses idées en étant sain d’esprit.

  32. Clair de Lune, Nietzsche, c’est justement l’anti nihilisme. Se sousmettre a une morale toute faite, détester la vie en refusant de la vivre pleinement, c’est ça le nihilisme, et c’est une posture des religions mortifères, en premier lieu la chrétienté.

  33. « Et après ce genre d’énoncé vous nierez que Nietzsche, ou pour le moins ceux qui vulgarisent sa pensée, n’ont aucune rsponsabilité dans l’antisémitisme du XXème siècle ! Vous êtes tout simplement répugnant. Votre énoncé est répugnant. »

    Vous ne faites que confirmez ce que je savais déjà, votre connaissance de Nietzsche ne dépasse pas le niveau de la rumeur et des on dit. Le prêtre juif est une figure métaphorique qu’il utilise pour décrire l’avènement de la morale chrétienne, ça n’a rien à voir avec un jugement sur un peuple. Nietzsche a été très clair sur cette question, et ce à plusieurs reprise, aussi bien dans ses libres que dans sa correspondance:, sa haine des antisémites et son dégouts pour le nationalisme allemand est sans faille:

    « Il n’est vraiment pas en Allemagne de clique plus effrontée et plus stupide
    que ces antisémites »

    « Ce que l’Europe doit aux Juifs ? Beaucoup de choses : le grand style dans la morale (…) le ciel de notre civilisation européenne, son ciel vespéral, [qui] rougeoie aujourd’hui, peut-être de son ultime éclat. »

    « Définition de l’antisémite : envie, ressentiment (ce mot est extrêmement importante dans le vocabulaire de Nietzsche), rage impuissante comme leitmotiv de l’instinct, la prétention de l’« élu » : la plus parfaite manière moralisante de se mentir à soi-même – celle qui n’a à la bouche que la vertu et tous les grands mots. Et ce trait typique : ils ne remarquent même pas à qui ils ressemblent à s’y méprendre. Un antisémite est un juif envieux – c’est à dire le plus stupide de tous… »

    « Il n’existe pas d’engeance plus impudente et crétine que ces antisémites. »

    « L’antisémitisme est l’une « des aberrations les plus maladives de l’auto-contemplation hébétée et fort peu justifiée du Reich allemand. »

  34. @Jean-Gabriel Mahéo: les atrocités du 20eimes? vous aussi vous n’arrivez pas à dépasser la lecture superficiel et fragmentaire, Nietzsche a justement annoncé que la démocratie offrirait le troupeau aux loups. Le 20eime siècle, c’est l’échec de la démocratie sans culture politique.

  35. @ karg :

    « Nietzsche, c’est justement l’anti nihilisme » !!!
    Vous n’êtes pas sérieux.

    Le nihilisme, c’est la négation de toute raison métaphysique à l’existence, rien d’autre. Conséquemment, le nihiliste n’accorde à priori aucune valeur à l’existence et aux créatures, et ne mesure qu’en fonction de son intérêt immédiat, de la satisfaction sensuelle et ponctuelle qu’il peut tirer des choses.

    L’idéalisme est l’inverse du nihilisme. De même, l’espérance de l’idéaliste est l’inverse du désespoir du nihiliste (posture qui cache toujours un égoïsme dépravé), et la joie de l’optimiste est l’inverse de l’orgasme du pessimiste (qui est le paroxysme de la satisfaction du nihiliste, puisque rien n’existe que le ressenti sensuel : c’est là toute la thèse nietzschéenne. Le crescendo explosif Wagnérien est l’image musicale de cette pensée).

    Nietzsche est profondément antisémite, puisqu’il vomit tout idéalisme et que le judaïsme est le premier système idéaliste qui ait existé (que l’histoire connaisse). S’il moque les antisémites de son temps, c’est uniquement parce qu’ils ne sont pas « correctement » antisémites, et qu’ils ratent ainsi leur cible. En bon branleur prétentieux, il se prétend la référence de l’antisémitisme, et fait la leçon.

    Il faut apprendre à lire, plutôt que d’enfiler des citations. La folie onaniste du moustachu a pour objectif déclaré la destruction de la pensée classique, idéaliste, tant philosophique que religieuse : chez les philosophes, c’est le socratisme qui est attaqué ; chez les idéalistes, c’est le judaïsme abrahamique et mosaïque, socle plurimillénaire de la civilisation.
    Pour ce malade, il ne sert à rien de détruire les juifs : il faut détruire le judaïsme, il d’abord faut semer le désespoir dans la pensée judéo-chrétienne européenne. C’est ce qui a été fait, que je sache.

    Quant à votre blabla sur la démocratie, il n’est qu’une série de paradoxes : le troupeau au loup, c’est l’état naturel de la société selon le branleur, et la démocratie n’est qu’une maladie politique à détruire. Si vous êtes adepte de Nietzsche, il n’est ni pire créature ni plus vile que le peuple et son expression politique (l’union des faibles pour contraindre les forts), et votre but doit être l’asservissement du peuple et la destruction de la représentativité politique : Ubermench und FuhrerPrinzip.
    Alors ?
    De plus, Karg, la culture n’existe pas dans la pensée nihiliste, car il n’y a pas de culture sans un certain idéalisme, et il n’y a pas d’idéalisme sans une certaine notion du vrai. Cultiver le peuple est vain, est une impossibilité : il n’existe que la lutte bestiale des volontés de vivre.

    Mais le nihilisme est par dessus tout une maladie mentale, qu’il convient de traiter avec autant de vigueur que de charité.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  36. J’avais décidé de ne plus intervenir dans cette discussion… mais là ça dépasse les bornes.
    Je n’ai jamais lu un tel tissue de conneries….les raccourcis ignorants de JGM sont saisissants… et la chose la plus extraordinaire c’est qu’il exhale dans ses propos l’intolérance qu’il attribue à d’autres…
    Mais bon… vu que pour lui je fais certainement partie des malades mentaux… il va me « traiter » avec toute la « vigueur nécessaire »…
    Heureusement pour moi, le fouet virtuel est totalement indolore… 😉

  37. @ Jean-Gabriel Mahéo

    ==> Dites donc Jean-Gabriel la hargne de votre diatribe et votre vocabulaire semblent bien suspects… Ne seriez-vous pas vous aussi ce que vous reprochez de façon si véhémente à Nietzsche d’être (personnellement je n’ai pas la moindre idée de ses thèses et je ne m’en porte pas plus mal), ne seriez-vous pas disais-je un petit brin obsédé sexuel sur les bords? Je crains fort que ce soit bien le cas et que çà vous rend bien mal à l’aise dans votre tête.

    Quelques exemples de vos seuls et uniques arguments itératifs relevés dans seulement 2 de vos messages:

    – envers le branleur compulsif qu’est Nietzsche

    – bouquins du moustachu onaniste

    – un obsédé sexuel masochiste et obsessionnel compulsif,

    – la « pensée » du branleur maniaque

    – l’éclat infernal des hurlements du branleur

    – la joie de l’optimiste est l’inverse de l’orgasme du pessimiste

    – En bon branleur prétentieux

    – La folie onaniste du moustachu

    – selon le branleur,

  38. @ Laurent :

    L’intolérance, dont je n’ai d’ailleurs parlé à aucun moment, est dans le nihilisme radical du fou moustachu. Sa vie, sa mort, sont à l’image de sa « philosophie » : inutile, perverse, délirante. Comparez avec Pythagore, Archimède, Socrate, le Christ et tant d’autres véritables philosophes et promoteur de la liberté et du bonheur humain.

    Si cette vérité vous déplaît, tant pis pour vous, c’est la réalité.

    Séparer l’auteur et sa vie de son oeuvre est une fraude. De plus, juger l’arbre à ses fruits est toujours une excellente méthode.

    @ Zygomar :

    En effet, en déconstruisant et en extrayant du contexte, on pourrait bien croire que c’est moi qui ai un problème. Et je comprend que les multiples répétitions des moeurs du moustachu irritent des esprits chastes, ou qui n’aiment pas s’embarrasser de considérations vulgaires.

    Mais il faut bien enfoncer le clou : Nietzsche était souffrant psychologiquement, c’est connu, et sa prose n’est qu’un camouflage (virtuose, c’est sûr) de sa folie. Perdre du temps en arguties sur le véritable sens de ses « pensées » est inutile : son cas relève de la psychiatrie, et ses productions, sa vie, sa mort, sont les multiples reflets de sa maladie.

    Nietzsche est mort – Signé : Dieu

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  39. @JGM
    Vous confondez VOTRE réalité avec LA réalité.
    Votre jugement sur Nietzsche est extrême, et même extrémiste, prompte à étiqueter sous le vocable de « folie » ce qui vous dérange (ce qui est la marque même de l’intolérance).
    PS: Je suis athée, et je pourrais gloser des heures sur votre « Signé : Dieu » et ses potentielles « significations »… mais je ne le ferais pas… par tolérance…

  40. @ Laurent :

    Nietzsche était fou. C’est la réalité, elle est établie. Le dire n’est pas faire preuve d’extrémisme, ni d’intolérance. Pas plus que de signaler qu’il y a une relation entre son oeuvre et sa maladie.
    C’est même plutôt une preuve de bon sens et d’honnêteté intellectuelle.

    Ou alors, tous les psychiatres sont des extrémistes intolérants, qui appellent folie tout ce qui les dérangent. Par exemple…

    Cela vous fâche ? Tant pis pour vous.

    Quant à la phrase « Nietzsche est mort – Signé : Dieu », elle a été trouvée sur un mur de Paris en mai 68, en réponse à « Dieu est mort – Signé : Nietzsche », et je la trouve drôle et très ironique.
    Que vous soyez athée vous regarde, je ne vois pas en quoi cela vous donnerait l’autorité de gloser sur mes convictions religieuses, que de toutes façons vous ignorez, et qui ne vous regardent pas.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  41. JGM, allez vous faire soigner, et lisez Nietzsche, votre critique est complètement hors de propos, vous critiquez un avatar médiatique, pas ses textes.

    Vous cherchez une raison métaphysique à l’existence? Erreur totale et fondamentale, la vie n’existe que par sa volonté de vivre, la volonté de puissance, sans cette volonté, la vie disparait, car d’autres formes de vie ou les changements de l’environnement l’emporte. Il n’y a pas d’autre but que la vie elle même, si vous n’aimez pas cette vie, en bon croyant, ne venait pas donnez de leçon et allez vous prosterner devant les psychoses des prêtres sémites.

    Vous ne comprenez même pas la notion de nihilisme, c’est affligeant au possible, le nihilisme c’est la haine de la vie, remplacé par un but « supérieur », forcément métaphysique, mais qui n’est que l’expression d’une névrose d’un autre humain, mort ou vivant. Considérer Nietzsche comme nihiliste, c’est un non sens total, il n’a pas laissé un vide, mais des principes d’une importance considérable pour justifier et célébrer la vie: l’esthétisme, l’amour de la vie, l’éternel retour et la volonté de puissance. Vous croyez vraiment qu’il n’y a rien au delà des valeurs de quelques prêtres sémitiques? Quelle pauvreté d’esprit, quel aridité de jugement, comme si il n’y avait de civilisation en dehors de celle inspiré par la pensée sémitique. Les grecs anciens? Rome? Les Incas? Le Royaume d’Hawaï? Les empires asiatiques? Ce n’était pas des civilisation?

    @zygomar: bien vu le champs lexical, j’ai pas voulu fait l’inventaire, je trouve ça répugnant et ordurier. Nietzsche parle très rarement de sexe, mais de la réalisation à travers l’amour.

  42. Nietzsche était pas plus fous que les mecs qui ont vu des buissons ardents ou un dieu qui leur a ordonné de tuer leur premier née. Il avait sans doute une affection neurologique qui a fini par l’emporter, mais il était en pleine possession de ses moyens quand il a écrit l’essentiel de son œuvre.

  43. @ karg :

    Hohoho… « Maman, y fait rien qu’à casser mon idole »

    Dîtes-moi, karg, avant d’aller plus loin : qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que la « volonté de vivre » de la vie ?

    Et surtout, répondez sans utiliser de conceptions « métaphysiques ». Cela devrait être intéressant…

    Vous n’avez apparemment toujours pas lu le dialogue entre Socrate et Thrasymaque (République, livre I), pour continuer ainsi à écrire votre charabia.

    Et puis, félicitations pour ce très beau sophisme : « Nietzsche parle très rarement de sexe, mais de la réalisation à travers l’amour ».

    D’ailleurs, qu’est-ce, l’amour ? Répondez selon les mêmes conditions que précédemment, pour voir.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  44. Laurent Berthod, je pense qu’il ne sert à rien de continuer à « discuter » avec Karg. Comme vous, sa vision du monde et de l’Homme me débectent. Je rejette en bloc toutes ses ‘idées’ ( enfin, si on peut appeler ça des idées hein… ). Elles transpirent la haine, la puanteur et le vomis envers la vie et plus particulièrement l’humanité. De la grisaille et uniquement de la grisaille. C’est dégueulasse.

  45. Peut-être que mon ami Jean-Gabriel Mahéo parle beaucoup de l’onanisme compulsif de Nietzsche mais moi je trouve plus que suspect l’emploi des mots « sémites », « sémitiques, « sémitisme », systématiquement accompagné de qualificatifs dépréciatifs voire insultants. N’est-ce pas Monsieur Karg ? Et ne venez pas me rétorquer qu’il s’agit de métaphores. Les métaphores sont connotées, savez-vous ? Et ce d’autant plus qu’elles sont à répétition. Je ne vous salue pas, vous me répugnez. Allez soigner votre antisémitisme sur un divan ! Ah ! Ah ! Ah !

  46. Cher Jean-Gabriel,

    « Quant à la phrase « Nietzsche est mort – Signé : Dieu », elle a été trouvée sur un mur de Paris en mai 68, en réponse à « Dieu est mort – Signé : Nietzsche », et je la trouve drôle et très ironique ».

    Je suis d’accord avec vous, cette phrase grafittée sur un mur parisien en 68 est pleine d’humour. Je ne la connaissais pas et elle m’a bien fait rire.

    Il faut cependant reconnaître que son auteur n’était pas un visionnaire. Auprès de qui l’intelligentsia gaucho-nietzschéenne (Deleuze, Derrida, Foucault) a-t-elle trouvé le succès ? Auprès de la petite bourgeoisie post-soixantehuitarde. Autant dire que c’est peu après 68 que le nietzschéisme a connu une renaissance médiatique et dans une partie de l’opinion, celle qui se croit éclairée, mais qui n’est qu’illuminée !

    Bien à vous.

Les commentaires sont fermés.