L’agence régionale de Santé de PACA a envoyé le 5 octobre dernier une alerte suite à 6 cas d’intoxication alimentaire au pain bio fait avec du blé noir. L’agence précise que l’intoxication est due à la présence d’atropine dans les farines de blé noir. C’est un alcaloïde tropanique présent dans diverses plantes notamment le datura, une mauvaise herbe. En agriculture raisonnée, la Datura peut être gérée avec des produits phytosanitaires adéquats. Ce qui permet d’éviter de telles intoxications… Ce n’est malheureusement pas le cas en bio pour lequel le cahier des charges interdit le recours aux produits de synthèses. Qu’on le veuille ou non, la filière bio est davantage exposée que les filières conventionnelles à ce type de crise sanitaire.
Les tenants écologistes du tout bio feraient bien de réfléchir à leur propagande.
Qu’aurait-on dit si des produits phytos avaient intoxiqué ainsi le consommateur ?
Après la crise de l’E-Coli et sa cinquantaine de morts en Allemagne en 2011, on demande un plan d’urgence pour préserver la qualité sanitaire des produits bio !
Je refuse que mes enfants mangent du bio. On sait bien que c’est du flan le bio. Et Le Foll qui veut convertir les paysans au bio… Au secours !
Bof bof, il vient d’abandonner les objectifs chiffrés pour les conversions…
Précision: le sarrasin ne se traite pas, mais les datura ne sont pas si difficile à gérer que ça et il possible de les éliminer.
Je n’ai jamais vu de sarrasin…
Mais je suppose que du datura dans le sarrasin, ça doit se voir, non ?
Et les graines, elles doivent pouvoir se tirer, non ?
http://www.cheval-musique-tradition.com/cheval/assos/sarrasin.html
La datura ça se vois, ça peut passer par dessus des tournesols, et si on la vois pas on la sent. C’est une vrai plaie mais c’est pas discret.
D’ailleurs on pourrait attendre des producteurs bio qu’ils soient plus vigilants que leurs confrères conventionnels et pareil pour les moulins. C’est là que les obligations de moyens sans les devoirs de résultats montrent leur limite.
Quand même y’a moins de danger avec d’éventuels résidus de pesticides chez Treblec! 😆
Ben ou est le problème ? C’est ce que l’on appelle la « sélection naturelle »… L’élimination des moins adaptés 😉
Comme E coli en Allemagne, 53 écolo bobos éliminées d’un coup, plus de 800 dialysées à vie, faut -il le considérer comme positif?
Du coup, le bio est beurk en Allemagne qui ne jure que par le local.
http://www.lequotidienlesmarches.fr/allemagne-bond-de-9-9-de-la-consommation-bio-en-2011-art325422-21.html
le bio continue à se développer en allemagne
La vente de produits bio a bondi de 9,9 % en Allemagne en 2011 avec un CA de 2,5 Mds Eur, selon une étude de l’institut Nielsen publiée mardi, alors que le secteur agroalimentaire a été secoué par des scandales l’an dernier. Après une année 2010 marquée par un recul de 2,3 % de la consommation des produits issus de l’agriculture biologique, les Allemands ont retrouvé le chemin des étals bio
@ Wackes Seppi
Précisément non, le datura a l’air impossible à reconnaître au milieu des grains de sarrasin, c’est en amont que les précautions doivent être prises
http://alimentation.gouv.fr/le-datura
Dans le document du Ministère, parmi les moyens de lutte contre le Datura dans le sarrasin, il est mentionné l’emploi d’herbicides.
C’est en contradiction avec l’affirmation de Karg selon laquelle le sarrasin ne se traite pas.
Du Ministère ou de Karg, qui a raison ?
J’ai rien trouvé sur ephy… mais bon une parcelle correctement traité n’a pas de datura, le desherbage c’est pas juste la culture en cours, ça s’anticipe avant. Quand on fait du bio il faut prendre la peine d’arracher ce genre de plante ou a minima de mettre de l’ordre entre deux cultures. Ceux qui laissent pousser des saloperies entre deux récoltes n’ont que ce qu’ils méritent. J’ai vu des agriculteurs conventionnels les arracher à la main (ok c’était en semence, mais quand même). En irrigué c’est une vrai plaie, ça peut monter à 3m de haut.
Ici : http://alimentation.gouv.fr/le-datura
Sous le titre « Datura dans le sarrasin », au deuxième paragraphe, on lit :
« Le risque de contamination du sarrasin étant connu par les producteurs, ceux-ci mettent en œuvre des moyens préventifs pour éliminer les plants de Datura dans les parcelles où est cultivé le sarrasin (emploi d’herbicides, arrachage manuel, repérage visuel…). »
Emploi d’herbicide ça veut pas dire pendant la culture…
Vous savez très bien que cette histoire d’E-coli (qui est une bactérie intestinale) n’a rien à voir avec le bio. Surtout la souche incriminé O104 – résistante à 8 classes d’antibio, très naturel… Décidément ça trempe dans la mauvaise foi
1° La souche en cause dans les cas de toxi-infection alimentaire qui a fait 53 morts en quelques semaines en Europe et plus de huit cents malades atteints de séquelles graves et irréversibles les condamnant à être dialysés le restant de leur vie, n’était pas résistante à huit classes d’antibiotiques. C’est tout simplement que dans cette pathologie la lyse bactérienne observée lors d’un traitement antibiotique entraîne la libération d’endotoxines bactériennes aggravant la symptomatologie.
L’inculte scientifique Swergen est-il capable de seulement comprendre ça ?
2° Bien sûr que la contamination par Escherichia coli ne peut être que favorisée par par les pratiques bio, notamment l’utilisation sur des produits sensibles de fumiers et de composts, pleins de matières fécales en provenance d’intestins de mammifères, plutôt que d’engrais minéraux.
3° Pour en savoir un peu plus (déconseillé à Swergen qui ne veut rien savoir) :
http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-bio-mauvais-rendements-securite-sanitaire-pas-meilleure-110706778.html
http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-les-graines-germees-demasquees-77008262.html
4° Conclusion. Ou bien Swergen est de mauvaise foi ou bien il est inculte sur le plan scientifique. Laissons lui le bénéfice du doute. En tout état de cause il n’est pas crédible.
4° Conclusion. Ou bien Swergen est de mauvaise foi ou bien il est inculte sur le plan scientifique. Laissons lui le bénéfice du doute
=== Je crains fort qu’il ne puisse même pas bénéficier du doute!! Il est à la fois inculte ET de mauvaise foi!!
« Vous savez très bien que cette histoire d’E-coli (qui est une bactérie intestinale) n’a rien à voir avec le bio » ?
Ah non ? Si le « bio » avait appliqué les règles élémentaites de sécurité sanitaire pour la stérilisation des graines…
« Le Bio, bon pour la nature, bon pour nous »
*** La ville de Bègles avait été distinguée en juin dernier par l’Arbio (Association interprofessionnelle au service des opérateurs bio d’Aquitaine) pour son engagement en faveur du bio, dans la restauration scolaire. ***
http://maplanete.blogs.sudouest.fr/
Dans cette même commune de la banlieue bordelaise – Bègles, dont N. Mamère est le maire – en 2011 (juin, juillet ?, je ne sais plus), une intoxication s’était produite, touchant un certain nombre de personnes, à partir de denrées alimentaires, toutes plus « bio » les unes que les autres, consommées à l’occasion d’une kermesse qui s’y était déroulée. Le maire avait tout de suite tenu à préciser, dans les médias, que la ville n’était pas organisatrice. Elle n’y avait donc été… pour rien !
Circulez ! Y’a rien à voir ! 🙁
C’était bien en juin dernier, l’intoxication…
http://www.sudouest.fr/2011/06/25/la-piste-principale-mene-a-begles-435619-654.php
Merci !
C’était l’intoxication aux graines germées bio de fenugrec qui avait touché une partie de l’Europe, surtout l’Allemagne.
A l’époque, cet imbécile de Noël Mamère avait non seulement cherché à disculper la municipalité, l’organisateur des festivités étant une association de parents d’élèves – qui s’était pourtant adressée à l’économe municipal de l’école pour s’approvisionner – mais avait en outre cru malin de rejeter la responsabilité sur l’agriculture mondialisée et de dédouaner l’agriculture bio ! Un vrai crétin qui croyait qu’on allait le croire, ce type !
bonjour:) j’ai lu tous vos commentaires avec intérêt… vu que moi et mon conjoint, nous avons été victimes en septembre dernier de l’intoxication au Datura…
pour moi, fatigue monstrueuse jusqu’en mai, maux de ventre qui durent encore aujourd’hui (pbs de rate, foie, vésicule)… et on ne parle pas de la vie sociale qui disparait…. plus de sport, de sorties…
pour mon conjoint, bien pire, des malaises au point d’être jusqu’en janvier hospitalisé régulièrement et aujourd’hui, il est encore en arrêt maladie, pb de neurotransmetteurs…
on cherche d’autres personnes qui auraient mangé ce joli Datura…
l’ARS qui avait permis de savoir d’où venait tout ça refuse de nous donner quelques informations que ce soit (secret professionnel)… nous avons eu un mal fou à avoir l’analyse du pain incriminé (dosage mortel) et aucun suivi par l’ARS (ils n’ont pas le temps…!!!).
si quelqu’un avait une info sur d’autres personnes, on aimerait bien savoir…
merci par avance;)
Muriel
Bonjour Mme.
Je pense que vous n’aurez les informations que vous recherchez uniquement en déposant plainte contre X (ou contre le fabricant du pain / farine contaminée) et en vous constituant partie-civile, pour avoir accès aux dossiers qui sont en cours d’instruction (plusieurs plaintes ont été déposées).
Cordialement à vous.
Vous pourriez éventuellement solliciter des informations, certainement même de l’aide auprès des services des affaires sanitaires et sociales de votre commune – pour autant qu’elle en soit dotée – Par exemple : les services d’aide à la personne. Ou encore vous renseigner auprès d’associations de défense des consommateurs ?
Bon courage.
bonjour Daniel et JG,
merci pour vos réponses:) nous avons en effet été obligés de déposer plainte… les conséquences de cette intoxication étant telles.
mais pour l’instant, on ne nous donne aucune information. Notre plainte a été enregistrée et nous avons sur par internet et les journaux TV de l’an dernier, qu’une dame avait porté plainte à Lyon. Notre avocat n’a eu aucune autre information.
quand on s’adresse à l’institut pour la protection de la population (je ne sais plus le sigle de cette institution), on se heurte à un mur. C’est eux qui avaient fait l’analyse de pain, ils nous ont d’abord dit qu’ils l’avaient perdue, puis retrouvée (!!!) et n’ont plus répondu quand on leur a demandé s’ils avaient encore du pain si on avait besoin de faire une autre analyse..
pour ce qui est de l’aide: si vous pensez à de l’aide financière: mon conjoint est à mi traitement car en maladie ordniaire (en ALD il risquerait de perdre son poste qui est un poste spécifique) et donc nous arrivons encore à vivre, je travaille à plein temps pour ma part. Donc nous ne sommes pas susceptibles d’obtenir la moindre aide.
en fait, soyons clairs, depuis qu’on a eu cette intoxication, on se heurte à des gens qui nous disent qu’ils ne savent pas ce que c’est, qu’ils ne savent pas, qu’ils ne savent pas…
c’est pour ça que l’on cherche les autres victimes…. simplement pour voir si elles ont les mêmes problèmes et peut-être qu’elles ont elles réussi à les résoudre?? la santé est bien plus importante que tout le reste.
si vous avez le moindre contact avec d’autres victimes, pas de problème pour que nous nous partagions aussi notre expérience:) qui sait…
bonne soirée;)
Muriel
« pour ce qui est de l’aide: si vous pensez à de l’aide financière »
Non, je n’y avais pas pensé…
J’émettais plutôt l’hypothèse – assez naïve, je le reconnais maintenant, vue la voie judiciaire que vous avez été obligée de prendre – de vous faire aider pour la reconnaissance de vos droits, en regard de votre situation et celle de votre mari, par tel ou tel organisme de service public habilité et, secondairement, que celui-ci vous guide éventuellement dans vos démarches.
Vous n’en étiez déjà plus là…
Bon courage.
oui, JG, nous n’en étions déjà plus là… tout simplement parce que les organismes publics nous ont clairement fermé la porte au nez… sans que nous puissions comprendre pourquoi…
le bio a peut-être un lobby à défendre que l’état défend en essayant d’étouffer des affaires? nous n’étions pas du tout partis pour porter plainte, nous voulions juste des renseignements pour nous aider à guérir, à recouvrer la santé perdue…
aujourd’hui, notre avocat a pris contact avec l’ARS, pour savoir s’ils avaient au moins fait un bilan, une publication pour aider les gens qui seraient à nouveau confronter à ça… la réponse par mail a été: nous n’avons pas eu le temps… cool:)
😉
merci en tout cas:)
bonne journée;)
effectivement, ça laisse songeur;))
et oui, c’est bien de nous dont il est question dans l’article de ce charmant GRW;) s’il lit ce post, un gentil bonjour du sud:))
et merci pour le courage;) on le tiendra de toute façon au courant du suivi de l’histoire… le jour où il y en aura un!! ;))
bonne journée;)
@ Alerte-environnement
Serait-il possible d’avoir une explication à la disparition de mon post?
Pas d’action de « censure » de notre part. Probablement un bug technique.
Bonjour Muriel,
Nous faisons partie des personnes qui ont été intoxiquées par cette farine.
Suite à cette intoxication j’ai un problème de fuite de la valve tricuspide mais impossible de le faire reconnaître bien que l’urgentiste qui m’a ausculté le lendemain du problème ait certifié que je n’avais aucun souffle cardiaque à ce moment là, celui-ci ayant été découvert 10 jours plus tard par mon médecin généraliste…
On pourrait peut-être se mettre en contact pour en parler?
Bonjour Ana,
peut-être, si jamais Muriel ne suivait plus ce fil, devriez-vous entrer en contact avec Gil Rivière-Wekstein sur son site qui l’avait rencontrée.
http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/farine-de-sarrasin-bio-vous-en-prendrez-bien-un-autre-paquet,859.html
bonjour Ana,
oui, j’ai une alerte sur ce post, donc j’ai lu votre commentaire.
pas de pb pour entrer en contact.
je suis sur le site gmailcom pour mon adresse mail.
mon adresse commence par murielhyeres
je ne suis pas sure que l’adresse en entier passe sur ce site, donc en deux…
je suis par contre en déplacement jusqu’à la fin de la semaine prochaine, donc contact ensuite par tel?
🙂
bonne journée à tous…
et ne tapons pas trop sur le bio, tous! j’ai lu les autres posts… quoi qu’il en soit, le bio, ça abime moins notre terre que le non bio, ne soyons pas angéliques!
« …quoi qu’il en soit, le bio, ça abime moins notre terre que le non bio, ne soyons pas angéliques! »
C’est un préjugé, c’est un lieu commun, c’est une idée reçue absolument sans fondement.