Lorsque Le Monde relaye les propos de membres de ce que les médias appellent l’extrême droite, il se soucie généralement d’y apporter la contradiction ou, au moins, de mettre en doute leur véracité. Les marchands de peur n’ont, eux, pas le droit au même traitement dans les colonnes du quotidien du soir. Ainsi, le journaliste-militant Stéphane Foucart, relaye les propos hallucinants de l’ONG Pan Europe (Pesticide Action Network). Celle-ci, par la voix de Martin Dermine, son chargé de mission pour la branche européenne, déclare que « c’est toute la chaîne de la vie qui est détruite par (les néonicotinoïdes et apparentés, ndlr), qui sont à la protection des plantes ce que la bombe atomique est à la guerre. » Une phrase qui vise à faire paniquer le lecteur. Bienvenue donc chez les marchands de peur ! Mais si on lit bien la phrase de Martin Dermine, on se rend compte que sa signification n’est pas celle qu’il veut lui-même lui donner. Les mots ont un sens et le militant dit en fait que les néonicotinoïdes et apparentés sont le summum de la protection environnementale. En effet, la bombe atomique est ce qu’on fait de plus puissant en matière de conflit armé. Vous l’avez compris, le but de Pan Europe et consorts est de faire peur, même avec des propos qui ne veulent rien dire.
A noter que le titre de l’article du Monde accole le qualificatif « tueurs d’abeilles » aux mots « pesticides ». Mais cela reste encore à démontrer.
Note à la modération!
Vous devez certainement pouvoir faire parvenir au militant qui se prend pour un « journaliste….. » Stéphane Foucart auteur de cette article l’arrêt de la Cour de Cassation dont la
J’ai fait un loupé, mes excuses!! Je reprends…….
Zygomar 18/01/2017 | 12:14
Note à la modération!
Vous devez certainement pouvoir faire parvenir au militant qui se prend pour un « journaliste….. » Stéphane Foucart auteur de cette article l’arrêt de la Cour de Cassation dont vous faites également la relation parce que à l’évidence cet individu, coutumier du fait, évite soigneusement de faire part des articles qui risqueraient de lui mettre le nez dans sa m…. Ce type est malhonnête et compagnie, il devrait faire honte à sa profession mais…… voilà……..
>>>> Pas à sa place mais bon à savoir quand même!
A lire attentivement et à analyser de même!! Ils sont prêts à tout pour avoir l’air d’avoir raison et le dernier mot!!
L’apparente diminution de la température des océans durant les deux dernières et sa récente disparition seraient simplement dues au changement de méthode de mesure de la T° de l’eau. Avant c’était fait à partir de bateaux qui prenaient des échantillons d’eau dont on mesurait la T° à bord des bâtiments donc l’eau se réchauffait pendant son transport « à travers la salle des machines »…… !Maintenant la T° de l’eau est mesurée « dans l’eau » donc pas de transport donc pas de réchauffement… C’est la raison, Monsieur pour laquelle votre fille est muette….
Le réchauffement de l’eau des océans a été en moyenne de 0,12° par décennie… soit si je compte bien 0,012°C par année, c’est à dire un peu plus d’un centième de degré C par an). Et brusquement en 1998, çà s’est ralenti . De 1951 à 2012 la moyenne du réchauffement à été de 0,12°/décennie après passage des échantillons d’eau par les salles des machines de tous les navires chargés de l’opération.. Il serait intéressant d’avoir les données brut pour voir les écarts réels des températures de tous les échantillons concernés pour vérifier si toutes les salles des machines sont à la même température….. . Puisqu’on vous dit que çà se réchauffe!
http://www.consoglobe.com/le-rechauffement-climatique-na-jamais-cesse-de-croitre-cg
Le réchauffement climatique n’a jamais cessé de croître
N’en déplaise à certains, le réchauffement des océans n’a pas cessé. La revue américaine Science Advances a met en relief ce constat, le mercredi 4 janvier.
Rédigé par Armelle Millet, le 6 jan 2017, à 10 h 40 min
Des climato-sceptiques révoltés
Dans l’édition du mercredi 4 janvier de la revue Science Advances, des chercheurs américains conduits par Zeke Hausfather, de l’université de Californie, à Berkeley, montrent que le réchauffement climatique ne s’est nullement arrêté en 1998. C’est un phénomène qui mettait dans l’embarras bien des climatologues ! De 1951 à 2012, les mesures prises par les scientifiques mettaient en relief que la surface océanique s’était réchauffée en moyenne de 0,12°C par décennie. Avec, certes, une nette décélération depuis 1998.
Les experts de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), dans une étude publiée dans la revue Science, en juin 2015, avançaient une toute autre théorie. Selon eux, le réchauffement marin était plus rapide que cela. Les chercheurs américains de la NOAA, l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère, à l’époque avaient été très largement contestés, suite à cette étude, et de nombreux climato-sceptiques s’étaient manifestés. La NOAA avait donc accepté de transmettre ses données, mais elle avait refusé de publier toute la correspondance électronique entre les différents auteurs de l’étude.
La NOAA avait raison
La nouvelle étude, publiée dans Science Advances, rappelle que l’évolution de la prise des mesures permet aujourd’hui de conforter la thèse de la NOAA. Les résultats des scientifiques sont sans appel : depuis 1998, le rythme du réchauffement marin s’est bien maintenu à 0,12°C par décennie. L’apparente baisse de rythme était donc due à un changement dans les techniques de mesure. En 1990, 80 % des mesures étaient effectuées par bateau, alors qu’en 2015, 80 % d’entre elles l’étaient par des bouées automatiques. Cette prise de mesure est désormais plus pointue, car l’eau analysée par les bateaux à l’époque circulait à travers la salle des machines et de facto engendrait un léger réchauffement. Alors que la température mesurée par les bouées reflète bien mieux la réalité. C’est cette transition qui a donné l’illusion d’une décélération du réchauffement.
Le problème semble donc désormais réglé avec cette toute nouvelle étude, car les chercheurs ont ici évité de mélanger toutes les données. Ils ont en effet analysé une à une celles obtenues par satellite, via les balises Argo ou la bouée dérivante.
Depuis 1998, le rythme du réchauffement marin s’est bien donc bien maintenu à 0,12°C par décennie.
C’est bien connu: « Si les faits ne correspondent à la théorie, changez les faits. »
Mais pourquoi les climatosceptiques, si actifs sur les blogs et les courriers des lecteurs des journaux, sont-ils totalement inexistants dans les publications scientifiques ? A vous lire, tout est pourtant si simple et limpide…
Entre autres raisons…
« Nous avons besoin d’une base d’appui importante, et de capturer l’imagination du public. Bien sûr, cela inclut la couverture médiatique. Nous devons donc offrir des scénarios catastrophe, affirmer des choses simplifiées et dramatiques, et faire peu mention des doutes que nous pourrions avoir. Cet « engagement à double morale » dans lequel nous nous trouvons souvent ne peut pas être résolu par une simple formule. Chacun d’entre nous doit décider de la balance précise entre l’efficacité et l’honnêteté »
Stephen Schneider (climatologue, GIEC)
« Non seulement les journalistes n’ont PAS à rendre compte de ce que disent les scientifiques sceptiques. Ils ont la responsabilité de ne PAS en rendre compte. »
Ross Gelbspan, Editeur du Boston Globe, juillet 2000
« Adopter une position journalistique « neutre » peut signifier faire le jeu des sceptiques au détriment de la vie sur Terre. »
Conclusion d’un atelier de travail sur le journalisme climatique, organisé par l’agence d’état Deutsche Welle, juin 2010
Ah… Un complot secret étalé publiquement (accessoirement, les journalistes devraient bien agir selon ces préceptes lorsqu’il s’agit des anti OGM et, d’une manière générale, contre avec tous les énergumènes qui pensent contre la science) ! Et sinon je répète ma question : pourquoi les climatosceptiques sont-ils (quasi) inexistants dans les publications scientifiques ? Pas dans la presse, dans les revues scientifiques. Peer Reviewed.
À méditer…
http://data.parliament.uk/writtenevidence/WrittenEvidence.svc/EvidencePdf/4360
Témoignage écrit présenté par le professeur Pierre Darriulat (IPC0049) devant le Comité sur l’Énergie et le Changement climatique de la Chambre des communes (Décembre 2013)
[Extrait]
« Quelle est l’efficacité de l’AR5 et du résumé pour les décideurs politiques dans la transmission de ce que l’on entend par incertitude en termes scientifiques ? Mettre l’accent sur le risque plutôt que sur l’incertitude serait-il utile ? La façon dont le SPM traite des incertitudes (p. ex. en affirmant que quelque chose est certain à 95 %) est choquant et profondément non scientifique. Pour un scientifique, ce simple fait suffit à jeter le discrédit sur l’ensemble du résumé. Le SPM donne l’idée fausse qu’on peut quantifier précisément notre confiance dans les prédictions du modèle, ce qui est loin d’être le cas.
[…]
Est-ce que le processus du GIEC est un mécanisme efficace d’évaluation des connaissances scientifiques ? Ou bien, avait-il comme objectif celui de fournir une justification à un engagement politique ? La mission confiée au GIEC de s’adresser aux responsables politiques et non aux scientifiques a contribué à la détérioration de la qualité du débat climatique jusqu’à un certain point qui pourrait bien être maintenant sans retour. On peut prétendre aujourd’hui que c’était prévisible, mais je ne pense pas qu’on aurait pu prédire qu’il pouvait atteindre un tel niveau aussi tristement agressif et irrationnel. »
Le système de financement de la recherche fait qu’un chercheur a intérêt à aller dans le sens de l’opinion dominante, ce qui induit forcément un certain biais dans les publications. Et ce biais est largement amplifié dans la presse généraliste. Cela dit, le dernier rapport du GIEC (AR5) admet qu’il n’ y a pas à redouter d’augmentation des ouragans ni des sécheresses, ni des inondations. En avez vous entendu parler ? Je vous conseille aussi le site http://pensee-unique.fr/ et surtout de suivre les liens qu’il fournit vers ses sources.
@ Un Physicien,
« Et ce biais est largement amplifié dans la presse généraliste. »
D’autant plus que nombre de journalistes, faisant fi de leur déontologie, se complaisent dans la posture d’adhésion du militant.
Vous aviez déjà poser cette question récemment mais vous ne semblez pas avoir pu comprendre les différentes explications qui avaient suivies…. est ce important…!?
Pour parler de consensus sur le réchauffement climatique il faut soit :
– être vraiment gonflé et de mauvaise foi.
soit:
– idiot.
soit:
-bloquer du cerveau par ses convictions qui empêche ainsi de réfléchir.
soit:
-croire en 2017 que ce qui est ecrit d
soit ignorant total qui ferait mieux alors de se taire
On vous a déjà répondu a cette question il n’y a pas longtemps!
Vos convictions ne vous ont peut être pas permis de entendre/comprendre les explications qui vous avaient été données.
Ce qui est certain et facile à constater (rien a comprendre/ analyser ce qui facilite le travaille pour certain), c’est que dire qu’il y a un consensus général du monde scientifique est un mensonge incroyable.
Il n’y a qu’a voir cette liste ci dessous:
http://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique
un des signataire:Tom Tripp, auteur principal du GIEC depuis 2004 et Directeur technique des services et du développement d’US Magnesium.
Selon Dr Tripp, « malgré tout ce que vous entendez dans les médias, il n’y a aucun consensus scientifique que [le réchauffement climatique] soit un problème. Parce qu’il y a la variabilité naturelle, vous ne pouvez pas trancher avant au moins 150 ans »
On trouve dans sur ces millier de scientifique « climatoseptique », des personnes Lauréat de divers prix , des nobels…….
Pour parler de consensus , il faut être soit:
– ignare sur le sujet;
-menteur volontaire;
-croyant faible d’esprit donc facilement manipulable;
– simplement idiot.
@jG2433 : Vous ne répondez pas à la question. Et puis, vous savez que la fine équipe du CRIIGEn est aussi venue débiter des âneries invraisemblables devant le parlement français. So what ?
@Yann : Non, je n’ai jamais eu de réponse à cette question. Le consensus scientifique est établie, par exemple, par l’article de Cook et al., 2013 (pour me limiter à l’étude la plus solide sur le sujet). Vous avez autre chose à opposer à cela que des blogs, de simples déclarations d’opposants ou des sites climatosceptiques ?
Vous opposez aussi à l’extrême rareté des articles scientifiques climatosceptiques une liste de pétitionnaires (qui avait été donnée il n’y a pas longtemps, en effet). Mais quel rapport ? Pour vous, réaliser une étude pour soutenir une thèse et la faire publier dans une revue sérieuse c’est la même chose que de signer une pétition disant « je crois que ma thèse est vraie » ? La encore, les anti OGM procèdent de la même manière, avec force pétitions « pour le droit de penser autrement » etc.
Ils sont rares dans la littérature française mais très nombreux dans la littérature internationale. Renseignez-vous avant de dire n’importe quoi.
NB Depuis Rousseau et Robespierre la France est le pays par excellence de l’idéologie.
Cook et al., 2013, pour se limiter à l’étude la plus solide, montre l’écrasante suprématie des articles scientifiques en faveur du réchauffement climatique d’origine anthropique. Et sinon, votre affirmation peremptoire est basée sur quoi ?
Il y a bien longtemps que le torchon titré « Le Monde » n’est plus un journal de référence, sa lente décrépitude en atteste et son contenu attristant le confirme jour après jour. Son accroche devrait être « le journal dont même la date est fausse », comme je l’ai lu quelque part…
Bon courage à tous pour supporter les âneries environnementales dont nous ne manquerons pas d’être abreuvés en 2017. Santé et réussite malgré tout! Ne lâchons rien.
Bugul Noz
Vous êtes gentils avec vos affirmation de consensus.
Vous nous affirmer qu’il n’y a plus de discutions et que tous les scientifiques sont d’accord.
Je vous transmet une liste de plusieurs centaines de scientifiques (dont des scientifique connu et reconnu ) qui disent justement ne pas être d’accord avec le GIEC et là vous me sortez une démonstration alambiquer de gros blabla .
Il n’y a pas de consensus pour l’instant et devant cette liste il faut être d’une mauvaise foi pour dire le contraire.(Vous avez regarder les signataire aux moins??)
Il y a même des anciens du GIEC dans la liste comme :Tom Tripp, auteur principal du GIEC depuis 2004 et Directeur technique des services et du développement d’US Magnesium.
Selon Dr Tripp, « malgré tout ce que vous entendez dans les médias, il n’y a aucun consensus scientifique que [le réchauffement climatique] soit un problème. Parce qu’il y a la variabilité naturelle, vous ne pouvez pas trancher avant au moins 150 ans »
Ils sont compètent ou non « les gents » du giec…..faudrait savoir??.
Le GIEC reconnait lui même que ses modélisations se sont révélé fausse par les mesures réels qui ont été faite mais leur prévision/explication seraient quand même toujours bonnes…..
Cela commence a bien faire, que nos politiques nous prenne pour des moutons/couillons.
Même si des bugulnoz ou autre croyants idéologique leurs donnent raisons.
@Yann,
« Il y a même des anciens du GIEC »
Oui, en effet.
Ainsi Paul Reiter, ancien auteur-principal du GIEC (TAR – Troisième Rapport) , entomologiste médical français, chercheur à l’Institut Pasteur. C’est un des spécialistes au niveau mondial des maladies propagées par les moustiques telles que la malaria.
« Il a fait partie des personnes travaillant sur le troisième rapport du GIEC mais en a démissionné devant l’instrumentalisation de ces travaux par des non-scientifiques, extrêmement nombreux parmi ces « experts ». Malgré sa démission, le GIEC tenta de conserver son nom sur le rapport final et, comme il le relate dans le documentaire The Great Global Warming Swindle, il dut menacer d’actions judiciaires pour obtenir le retrait de son nom. »
https://www.wikiberal.org/wiki/Paul_Reiter
Pour rappel, sa prise de position expliquant sa démission du GIEC :
https://www.youtube.com/watch?v=PxtWEW2nKRI (vidéo en anglais) ;
http://claude.bdm.free.fr/reiter.mp4 (sous-titres en français, pour les non-anglophones).
Manifestement vous n’avez aucune idée de ce que l’on appelle « consensus scientifique ». Ce dernier est forcément basé sur les articles scientifiques. Vous pouvez trépigner, vous rouler par terre ou menacer d’arrêter de respirer jusqu’à ce qu’il vous arrive quelque chose, cela n’y changera rien.
Faut pas s’énerver, mais quand on lit ce type de bullshit
http://www.lepoint.fr/economie/la-bretagne-n-a-plus-de-beurre-20-01-2017-2098748_28.php
Oui, vous avez bien lu, la « pénurie » de beurre liée au …réchauffement climatique.
parce que c’est bien connu, avant (quand?), il n’y avait JAMAIS d’aléas climatiques qui pouvaient perturber les récoltes. Les saisons étaient NORMALES.
Accessoirement, les récoltes records mondiales de céréales de 2016, c’est la faute à qui?
Après, certains s’étonnent que la confiance plus que limitée accordée à certains journalistes.
« le poumon vous dis je » Le malade imaginaire, acte III, scène 10
Effectivement l’année 2016 est assez paradoxale pour caractériser le lien entre réchauffement climatique ( quelle que soit la part anthropique dans le réchauffement constaté 30 à 80% selon les sensibilités) et les baisses de rendement.
Une année à fin de printemps chaude et sèche comme 2003 ou pire 1976 et tout aurait été clair, réchauffement climatique= manque d’eau+ stress thermique donc mauvaise récolte … tout était lié et logique.
Manque de chance en 2016, ce sont des excès d’eau et un excès de nébulosité qui sont en cause, plus caractéristique des conditions climatiques qui ont induit les catastrophes à l’origine des crises frumentaires avant la révolution française ( il faudra relire Emmanuel Leroy Ladurie), excès d’eau avant et pendant la moisson.
D’où la notion de « changement climatique « , intéressante certes, mais dans ce cas l’explication avec l’augmentation du CO2 est moins intuitive, il faut beaucoup plus de science pour le comprendre, hors de portée du commun des citoyens, alors que l’effet de serre est plus facile à expliquer, une mauvaise récolte avec une fin de printemps sèche et chaude est plus facile à relier ( en terme d’explication à destination du grand public) au réchauffement climatique et à l’excès de GES.
Pour les crises frumentaires de la révolution française:
http://www.canalacademie.com/ida7530-Histoire-du-climat-la-Revolution-francaise-une-revolution-climatique-2-6.html
« printemps sec , été pluvieux suivi d’un grand hiver froid. »
Il faut toutefois considérer qu’en 1789 on récoltait le blé fin aout ou début septembre en fin d’été contre fin juillet à début aout en début d’été aujourd’hui, du moins en France. Le rendement avoisinait les 8- 10 quintaux par hectare les bonnes années, contre 70-80 aujourd’hui ( sauf en 2016).
De façon plus complète : 2016 appartient à la première catégorie citée par Emmanuel Le Roy Ladurie: « Les printemps et étés trop pluvieux furent la principale cause de famine dans cette partie de la France »
http://www.constructif.fr/bibliotheque/2009-7/le-climat-passe-au-crible-de-l-historien.html?item_id=2950
« On observe ainsi trois facteurs de famine et donc de mortalité accrue dans la moitié nord de la France :
la pluie, y compris l’hiver : le blé est un « immigré » du Moyen-Orient (Syrie, Mésopotamie…) qui n’aime pas trop la pluie. Les printemps et étés trop pluvieux furent la principale cause de famine dans cette partie de la France ;
le deuxième facteur est moins fréquent : c’est le grand hiver sans beaucoup de neige. L’hiver 1709 fut catastrophique : très froid et souvent sans neige épaisse, la récolte a été détruite et on a compté 600 000 morts de famine au printemps suivant ;
enfin, la sécheresse et la canicule : en 1846, par exemple, en raison de l’« échaudage » destructif du blé. En 1719, dans une France qui comptait 20 millions d’habitants, la canicule, sans famine, a fait 400 000 morts ! À l’époque, ce sont les bébés et les jeunes enfants qui étaient les plus vulnérables à la suite de dysenterie, de « toxicose » et de déshydratation. Aujourd’hui, ce sont plutôt les personnes âgées qui sont touchées en cas de grande chaleur… »
@Yann | 20/01/2017 | 12:04
Mon post de 14h47 est en attente de modération.
Voici son contenu.
« Il y a même des anciens du GIEC »
Oui, en effet.
Ainsi Paul Reiter, ancien auteur-principal du GIEC (TAR – Troisième Rapport) , entomologiste médical français, chercheur à l’Institut Pasteur. C’est un des spécialistes au niveau mondial des maladies propagées par les moustiques telles que la malaria.
« Il a fait partie des personnes travaillant sur le troisième rapport du GIEC mais en a démissionné devant l’instrumentalisation de ces travaux par des non-scientifiques, extrêmement nombreux parmi ces « experts ». Malgré sa démission, le GIEC tenta de conserver son nom sur le rapport final et, comme il le relate dans le documentaire The Great Global Warming Swindle, il dut menacer d’actions judiciaires pour obtenir le retrait de son nom. »
https://www.wikiberal.org/wiki/Paul_Reiter
J’y avais rajouté ces liens :
Pour rappel, sa prise de position expliquant sa démission du GIEC :
https://www.youtube.com/watch?v=PxtWEW2nKRI (vidéo en anglais) ;
http://claude.bdm.free.fr/reiter.mp4 (sous-titres en français, pour les non-anglophones).
Vous allez aussi trouver des démissionnaires de l’INRA qui vont vous expliquer que les sols sont morts partout. Des anti-OGM qui vont brandir une liste de « centaines de scientifiques » contre les OGM, etc. Pourtant, les études scientifiques sur les OGM montrent bien qu’on peut s’en servir.
Et que le réchauffement climatique existe et est lié aux activités humaines. Mais on trouvera certains assez habiles pour faire disparaître l’effet de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère comme d’autres font apparaître des statistiques de tumeur sur des rats nourris au maïs RR.
Le mouvement sceptique sur le climat reste un mouvement idéologique avant tout.
A propos, vous ne pouvez pas louer Jean de Kervasdoué pour ses propos en occultant ses position sur le sujet du RCA.
Il a beaucoup évolué sur ce sujet, quand on lit ses premiers livres et les plus récents.
Ce qu’il s’aperçoit surtout, c’est qu’on dépense beaucoup de moyens dans ce qui peut apparaître à une chimère. Et qu’il faudrait plutôt consacrer ces moyens à d’autres actions plus urgentes (accès à l’eau, éducation…).
Si vous aviez lu son dernier livre, vous ne diriez pas cela…
Dans ce livre « Ils croient que la nature est bonne », par exemple pp.14-15, il écrit [après avoir apporté des critiques argumentées à l’encontre des « catastrophistes » (malhusiens décroissansistes)] :
« Arrive alors en dernier argument l’artillerie lourde, la cause à tout faire, celle du réchauffement climatique qui viendrait menacer cette heureuse dynamique et détruirait les deux derniers siècles de progrès, noieraient une partie des terres émergées de la planète et étoufferait le reste de l’humanité. Peut-être, mais dans ce domaine-là aussi le pire n’est que très peu probable. »
Des propos nuancés, en somme, loin des prédictions apocalyptiques des « prophètes de malheurs ».
l’ONU qui a échoué lamentablement sur tous les fronts , qui a semé le chaos et les guerres n’a plus que le réchauffement climatique pour justifier une gouvernance au-dessus des nations car c’est l’avenir de l’humanité qui est en jeu. Mais cela finira par échouer encore et encore. Lorsque l’occident va prendre de plein fouet les faillites financières les inepties du GIEC qui incitent à dépenser des milliers de milliards pour abaisser de 1 degré la température dans 100 ans paraîtront bien stupides aux jeunes générations.
Les mondialistes ( qu’ils soient capitalistes ou socialistes ou islamistes) vont subir une gros revers au profit des nations.
Vous cherchez l’homme de paille sur ce sujet. Jean de Kervasdoué comme bien d’autres ne nie pas le fait scientifique du réchauffement climatique et de sa cause humaine, mais bien qu’il serve d’argument ultime à des politiques aberrantes. Vous pensez subtil de nier à la fois le catastrophisme et le RCA lui-même, sans voir que de ce fait vous vous rangez dans la même case que greenpeace et consort : celle des idéologues.
On peut à la fois critiquer le fait que les différents groupes du GIEC font un mauvais mélange des genres sans pour autant disqualifier la littérature scientifique compilées par le groupe 1.
@Plouf
Bien sûr qu’il y a eu réchauffement par rapport aux dernières glaciations et heureusement ( il y avait un km de glace sur la scandinavie, ou chicago). Par contre, par rapport à l’optimum médiéval: non ( le groenland était vert), et par rapport au crétacé encore moins : il n’y avait pas de glace aux pôles … et l’homme n’était pas là
Si Kervasdoué a dit que l’homme était responsable du réchauffement il a eu tort. C’est juste une question de bon sens: les deux origines énormes de la chaleur sont le soleil et le centre de la terre. Quand au CO2 ( qui n’est pas un poison), il représente 0, 04% de l’atmosphère . Et surtout, le réchauffement, si il existait, serait positif pour l’homme.
1. Le Groenland a toujours été vert à certains endroit en été.
.
2. Dire que l’activité humaine ne peut provoquer de réchauffement parce qu’il y a eu des réchauffements sans l’homme par le passé, c’est comme de dire qu’il n’y a aucun incendie criminel parce qu’il y en avait déjà avant l’arrivée de l’homme.
.
3. Pensez-vous vraiment qu’il n’y a pas de lien entre la composition de l’atmosphère et la température au sol ?
@Plouf
D’accord avec votre point 2 mais cela ne veut pas dire non plus que corrélation ( activité humaine et réchauffement) signifie rapport de cause à effet. L’homme a effectivement un rôle sur le taux de CO2 , mais cela ne veut pas dire qu’il a un rôle sur le réchauffement car le rôle du CO2 est faible ( ce n’est même pas le plus important gaz à effet de serre). Pour comprendre ces phénomènes il faut des spécialistes de l’astrophysique, du magnétisme solaire, de la thermodynamique , des mathématiques, des géologues etc…Il est malhonnête de prétendre être capable de prévoir à 100 ans puisque 100% des prévisions faites pour 2014 ( une dizaine d’années avant) étaient fausses. Le nombre de balises qui mesure la température de l’eau est ridiculement faible ( et beaucoup de zones sont » oubliées »). Il y a d’incalculables problèmes méthodologiques qui décrédibilisent les conclusions du GIEC. De nombreux scientifiques l’ont montré.
Loin de moi l’idée de m’immiscer dans votre conversation mais je profite de ce dernier message pour promouvoir une vidéo très pédagogique, issue de l’excellente série « science étonnante ». Certes, l’auteur n’est ni prix Nobel ni climatologue mais cet exposé à l’avantage d’être, lui, parfaitement en accord avec le consensus scientifique (ce n’est pas un Séralini du climat). Bref : https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw
Ses conclusions sont idiotes:
1: Prétendre que l’homme ne serait pas capable de s’adapter à un ou deux degrés de plus dans 100 ans n’a aucun sens. L’homme vit dans le monde entier , qu’il fasse – 30 ou +40 degrés, soit 70 degrés d’amplitude.
2: Recommander de prendre le vélo. Si il était un minimum logique il recommanderait de passer au nucléaire .
Sinon, sa » démonstration » est assez grotesque et n’est pas au niveau de celles de Francois Gervais ( sur effet de serre) ou Vincent Courtillot.Il ne challenge pas les modèles qui ne prennent pas en compte les nuages et bien d’autres choses.
Si vous le voulez bien, laissons de côté les effets du réchauffement sur l’avenir de l’humanité et le débat sur la légitimité d’entreprendre des actions de réduction des émissions de CO2.
Vous dites que Courtillot challenge mieux les modèles ? Mais savez vous qu’il est connu pour sa modélisation à la hache, assimilant la terre à un disque noir ?
Maintenez-vous, contre l’ultra consensus scientifique sur le sujet, que le CO2 ne joue qu’un rôle mineur dans le réchauffement (avec comme argument sa « faible » proportion dans l’air) ?
Et, encore une fois, comment expliquez-vous cet écrasant consensus scientifique en faveur du RCA alors même que les objections sont évidentes et, comme vous dites, de bon sens ?
« Quand tout le monde pense la même chose c’est que l’on ne pense pas beaucoup »
j’ai déjà donné mon opinion sur la raison de ce » consensus » .Pour moi, il n’y a pas de complot mais une conjonction d’intérêts :
1: intérêts des politiques mondialistes pour gouverner le monde et soutirer des impôts … pour nous sauver!
2: intérêts des capitalistes pour gagner des milliers de milliards € dans les énergies intermittentes
3: intérêts des » scientifiques » pour avoir des crédits , gros budgets et exposition médiatique
Pour le CO2 vous n’avez pas écouté les vidéos que j’avais mis en lien ( Gervais sur le CO2 ).
vous avez le droit d’adopter une approche religieuse mais dans ce cas je n’ai pas beaucoup de chance de vous faire changer d’avis.
1: donc un complot des différents gouvernements mondiaux juste pour soutirer des impôts ? Vous y croyez vraiment ? Vous jugez cela ne serait-ce que plausible ? Et le complot tient toujours en cas de changement de gouvernement quelque part dans le monde? C’est un pacte secret entre des dizaines de milliers de personnes, certaines ne se connaissant pas, d’autres étant mutuellement des ennemis mortels, et cela juste pour « lever des impôts » ?/
2: les capitalistes des énergies intermittentes auraient donc terrassés les modestes PME que sont EXXON, TOTAL, GAZPROM, la SHELL etc ? Vous y croyez vraiment ? Vous jugez cela ne serait-ce que plausible ?/
3: donc pour vous la science, c’est une question de budget. Du moment que l’on met les sous (et l’on a vu que les PME du pétrole n’en avaient pas), on peut obtenir les résultats que l’on veut. Vous êtes donc un relativiste cognitif./
Pour les vidéos que vous m’avez conseillé, j’ai regardé les 20′ premières minutes de la conférence de Courtillaut. Je l’admet, j’ai craqué bien avant la fin. Mais j’implore votre indulgence : auriez-vous tenu aussi longtemps devant une conférence de Séralini exposant à quel point lui seul a raison et tous les autres scientifiques se trompent ou sont vendus aux capitalistes ?
/
Vous m’accusez de dogmatisme religieux mais qui de nous deux a, sur ce sujet, la position la plus irrationnelle ?
Oui, de mon côté j’écoute les videos produites par les réchauffistes et même les propagandes à la al gore et c’est ce qui m’a permis d’identifier les failles de l’argumentation.D’ailleurs il y a un gros décalage entre certains articles du rapport complet du GIEC et les conclusions données à la presse ( où apparaissent des idées qui ne figurent même pas dans les rapports de base).
Le résumé donné aux politiques et à la presse, le SPM (Summary for Policymakers), est rédigé par les représentants des gouvernements auprès du GIEC et des ONG. Pas étonnent, finalement, qu’il soit reproché à ce résumé de se présenter avec quelques distorsions « qui vont bien » comparé au rapport complet, souvent plus nuancé dans ses conclusions.
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Pas étonnent —> Pas étonnant
@ Visor,
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@ Visor,
La science et surtout les technologies qu’elle permettait de développer a résisté plus longtemps que l’art ou la littérature à l’influence de la finance qui avait échappé à la maitrise des Etats voire des établissements financiers eux mêmes. La finance internationale n’a ni visage, ni religion, elle est une forme de religion ou de croyance basé sur la domination et l’autosurveillance, la possibilité de tout globaliser , quelques dogmes posés et objectifs flous et le système s’emballe, tout le monde surveille tout le monde et ceux qui agissent mal par rapport à cette « forme de religion non dite et reconnue comme telle » sautent d’un toit ou sont pris dans d’incroyables frasques ( bien réelle mais mises en lumière) et sont débarqués du système.
L’emballement des prix des œuvres d’art y compris les plus improbables, le revenu des artistes ou des joueurs de foot totalement déconnecté avec leur utilité pour la société en résulte, totalement irrationnel mais symptôme du système.
les disciplines scientifiques ont résisté plus longtemps car un avion qui s’écrasait, une fusée qui explosait ou un immeuble qui s’effondrait donnait une image négative des technologies donc du pays produisant ces sciences. Impossible lorsqu’une opposition existait entre le bloc communiste et le bloc capitaliste, possible avec l’effondrement de l’URSS.
Cette époque d’une science obligée de réussir donc d’être rationnelle est révolue et l’écologisme du début des années 90 marque le début de cette nouvelle ère pour la science occidentale.
Indépendamment de cela, la Russie communiste surtout entre 1930 et 1954 , l’occident chrétien ou l’orient musulman ( incendie de la bibliothèque d’Alexandrie) avaient connu le même phénomène avec une recherche scientifique obligée de rendre des comptes à la philosophie dominante du moment.
La suite… la Chine qui est dirigée par des ingénieurs alors que l’occident l’est par des financiers, ce qui peut expliquer les perturbations actuelles dans une mécanique qui semblait assez bien huilée, le futur est donc complexe et bien moins prévisible.
Pour l’argument sur les compagnies pétrolières, toute industrie ou entreprise dominante utilise des arguments ou règlementations qui lui sont en première analyse hostiles pour maintenir son monopole et éliminer les structures mineures concurrentes qui pourraient les menacer. Elles peuvent même aller jusqu’à générer ces règlementations ou fabriquer des ONG qui contestent en première analyse leur activité, rien de cynique en cela, juste une belle rationalité dans l’approche et c’est très ancien comme pratique et pas vraiment condamnable, juste cynique.
Exemple flagrant sur la gestion par l’industrie, l’absence d’activisme de greenpeace suite à l’accident de la plateforme deepwater, une transaction avec l’ONG a certainement eu lieu pour expliquer cela . Aussi la façon dont l’accident de deep water a été traité, , on en tire désormais un film et le nom de BP est partiellement occulté, c’est un beau retournement d’un accident lié à la précipitation dans la recherche de pétrole, plus de 500 millions de litres de pétrole rependus dans l’océan et 150 millions de dollars dépensés pour le film à la gloire du courage des Hommes qui ont tenté de lutter contre l’accident une fois qu’il a eu lieu.
« Si le film rend hommage au courage des employés présents le 20 avril 2010, il est regrettable qu’il ne se penche qu’à peine sur la catastrophe environnementale qui a eu lieu : 87 jours avaient été nécessaires pour endiguer la fuit du puits, situé à 1500 mètres sous le niveau de l’eau. La marée noire, d’une superficie similaire à la taille de la Virginie, s’est répandue sur les côtes de cinq Etats américains. «
Mais dans cet empire maléfique de la finance apatride sans visage qui domine la science, un petit village résiste encore à l’envahisseur. Selon les traductions, les héros s’appelleront Séralini ou Courtillot.
Empire oui, l’empire américain et sa domination totale sur les affaires du monde n’a échappé à personne, sauf à vous, peut-être, entre 1989 et 2005, grosso modo. Évident même revendiqué par ses dirigeants: l’empire du « bien » revendiqué comme tel.
Empire du mal ????? vous pensez qu’un pétrolier qui organise la résistance à sa propre hégémonie pour mieux la contrôler, c’est mal? Non, c’est ingénieux, mieux vaut cette organisation que de liquider par le scandale ou plus radicalement les membres d’une ONG honnête, c’est plus propre.
Greenpeace est une ONG paravent, jamais active aux US par exemple, c’est du bon boulot de soft power.
Apatride????? certainement pas cette domination est (était) occidentale, surtout américaine et c’est justement la multipolarité qui la menace le plus.
Village gaulois???? qu’est ce la France a à voir dans cette organisation bien huilée, nous sommes un confetti agité au grès du vent. Allez voir coté US, Chine ou Russie, des pays qui ont une vraie volonté de puissance.
Tout cela n’est qu’une lutte d’influence entre joueurs , les prochains maitres du jeu qui prennent le pouvoir de ceux plus discrets, plutôt Xi Jinping, Poutine et Trump ( élu pas 85% des WASP donc l’armée et la garde nationale ), et ceux qui les appuient. Vous pariez que dans 5 ans c’est eux qui mènent le bal, d’ici là beaucoup de perturbations sur la ligne.
très inquiétant vous ne trouvez pas ? mais le statut quo l’était aussi ! alors à quoi bon s’inquiéter, observer et laisser faire… et que le meilleur… ou le pire, le pire pouvant aussi être le meilleur, gagne, comme cela a toujours été.