Cette sympathisante de la cause vegane n’en peut plus des vegans

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qu’elle accuse d’être beaucoup trop souvent « enragés », c’est-à-dire extrémistes et sectaires donc contre-productifs :

A noter que cette YouTubeuse est pourtant elle-même loin d’être une modérée, quand elle explique qu’elle pourrait « (buter) » une personne favorable à « la torture des animaux ». Mais elle a le mérité de poser des questions qui fâchent. Notre blog donne quelques réponses ici.

4 commentaires sur “Cette sympathisante de la cause vegane n’en peut plus des vegans

  1. Si on commençait par respecter nos lois et interdire strictement tout abattage rituel sans étourdissement il y aurait sans doute moins d’extrémisme parmi les vegans. En effet, l’extrémisme dans la barbarie génère l’extrémisme dans les anti barbarie. ce n’est pas par hasard que ces lois ont été votées dans toute l’europe car c’était une des conditions du développement de la filière élevage ( attente des consommateurs) Il y a deux solutions: ou bien on fait respecter nos lois ou bien on passe à l’éducation de type coranique  » où , dès le plus jeune âge on apprend à aimer voir le sang couler, l’égorgement à vif ….Si non la filière viande va pouvoir débaucher massivement ( à moins d’exporter plus). La filière doit absolument se réformer en profondeur et faire en sorte de supprimer les souffrances inacceptables à l’abattage et de l’indiquer sur l’étiquetage ( avec la transparence sur les contrôles car la confiance ne règne pas car elle se mérite et ne se décrète pas)

    1. L’abattage n’est qu’une étape et les personnes qui décident de ne plus manger de viande ou de diminuer leur consommation ont souvent d’autres raisons.
      Avant l’abattage, les transports dans des conditions critiquables, l’élevage dans des espaces plus ou moins convenables souvent en intérieur, des croissances accélérées par des aliments que vous connaissez bien, des traitements préventifs, etc.
      Les millions de veaux mâles séparés de leur mère, issus de la production laitière qui partent à l’engraissage pour finir à l’abattoir, idem pour les agneaux mâles, les chevreaux ou le broyage des poussins mâles issus des élevages de poules pondeuses…. Les consommateurs ont aujourd’hui les informations qu’on a longtemps voulu leur cacher.
      Côté santé, les personnes qui s’informent un minimum savent aujourd’hui que la viande rouge ainsi que la charcuterie favorisent cancers et maladies cardiovasculaires d’où les recommandations du dernier Plan National Nutrition Santé : Pas plus de 25g de charcuterie par jour et pas plus de 70g de viande rouge. Ces informations rentrent d’ailleurs dans les programmes scolaires de nombreuses classes.
      Un changement est en train de se produire et pourquoi s’en plaindre ? Une population en meilleure santé, moins d’élevages, moins de pollution, moins de consommation d’antibiotiques et d’eau, moins de risques d’épidémies, moins de souffrances animales et une reconversion progressive des personnes qui travaillent dans ces secteurs. Si les gens ne mangent plus ou moins de viande, ils mangeront autre chose donc ces aliments sont à produire.

      1. oui, mais on ne peut pas mettre tous les critères que vous citez sur le même plan. Les images de boeufs qui se débattent plus de 10 minutes la gorge ouverte et qui sont découpés vivants ( sans parler de ceux qui s »amusent en plus  » à leur crever les yeux ou autre) ont un impact émotionnel énorme qui n’est pas comparable à la question de l’alimentation ou des étables … Les reportages sur les torrents de sang qui s’écoulent des gorges tranchées lors de la fête de l’Aid créent aussi une prise de conscience.

      2. « Côté santé, les personnes qui s’informent un minimum savent aujourd’hui que la viande rouge ainsi que la charcuterie favorisent cancers et maladies cardiovasculaires d’où les recommandations du dernier Plan National Nutrition Santé : Pas plus de 25g de charcuterie par jour et pas plus de 70g de viande rouge. »

        @Marc
        Les personnes qui ont un minimum de culture scientifique savent que plus 95% des « études » scientifiques ne sont PAS reproductibles et qu’en épidémiologie, le taux de junk-science est bien pire, cf l’exemple d’un épidémiologue canadien qui a publié pendant 20 ans et dans des revues de renom des centaines d’articles , tous trafiqués, sans qu’aucun des « experts » du domaine n’ait vu la fraude. Il suffit de remonter aux données de l’article à l’origine de l’hystérie sur la viande rouge pour voir que scientifiquement, ça ne vaut pas un clou.
        Quand au PNNS, ça n’a pas grande chose à voir avec la science et tout à voir avec la politique, pour permettre aux poseurs et autres donneurs de leçon de s’occuper à nous sermonner. C’est le même « machin » gouvernemental qui diabolisait il y a encore peu les graisses et qui finalement les trouvent pas si terrible que ça. Depuis que ça existe, on est de plus en plus obèse et on se plaint toujours plus de nos problèmes de santé, il faudrait savoir !

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