Glyphosate : la parole à géométrie variable du gouvernement

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En septembre dernier, notre ministre de l’agriculture évoquait une prolongation de l’autorisation du glyphosate pour 5 à 7 ans. Aujourd’hui,  lors de la réunion du Scopaff (comité permanent de l’Union européenne en charge des questions des plantes des animaux et de l’alimentation), la France s’est opposée à la proposition de la Commission européenne d’une ré-autorisation pour 5 ans.

La question est donc simple : la parole du gouvernement vaut-elle encore quelque chose? Visiblement non. Par son inconstance et son irresponsabilité, notre pays est largement coupable du blocage de ce dossier depuis des mois.

13 commentaires sur “Glyphosate : la parole à géométrie variable du gouvernement

  1. « la France s’est opposée à la proposition de la Commission européenne d’une ré-autorisation pour 5 ans. »
    Et France-(des)Info 🙄 , fortement approbatrice de cette posture, a cru bon, en milieu de journée, de louer la fermeté (sic) de N.Hulot qui préconise maintenant une prolongation de l’autorisation pour une durée de… 3 ou 4 ans (au-lieu des 5, donc, durée proposée par la Commission européenne). 😆

    1. « N.Hulot qui préconise maintenant une prolongation de l’autorisation pour une durée de… 3 ou 4 ans (au-lieu des 5, donc, durée proposée par la Commission européenne).  »

      >>>> Le pauvre type! Simplement pour faire ch… et se donner l’impression de encore sauver sa face! Dans 3 mois il aura été démissionné!

      1. Hulot sert à ramener la part de marché écolos pour Macron. C’est un fusible. Il va être très utile dans d’autres dossiers très sensibles.

        La décision de prolongation d’usage de cette molécule est prise depuis plusieurs mois.

        Ce dossier n’est pas technique mais politique. Que ce soit en agriculture comme en industrie, il circule de nombreuses compositions infiniment plus toxique que celle là.

        Pourtant avez vous remarqué que personne n’a envisager d’interdire les matière premières agricoles ou le glyphosate est vaporiser sur la culture.

  2. Comme Hulot a dû ravaler sa salive sur le dossier du nucléaire face à la stupidité de ses propositions il faut bien qu’il se venge sur le glyphosate pour faire croire qu’il sert à quelque chose.Il préfère exister par sa toxicité que de ne pas exister du tout. Cela coûte cher au pays d’avoir des incompétents au pouvoir.

  3. La France et une partie de l’Europe s’enfonce dans la pire connerie qui soit. Et Cela n’est pas fini.
    Les gens manipulés par les écologistes et les médias et les politiques ne cherchent même plus à connaitre la vérité. La bouillie prémâchée qu’on leur sert à longueur de journée suffit à les rassasier…
    La décadence scientifique et intellectuelle touche notre monde, notre civilisation… comme un raz de marée, tout sera balayé. Mais le pire en sortira : une dictature !!!
    Car les français sont trop cons pour comprendre que c’est exactement le programme « écologiste » !!!

  4. Dans le genre, il est assez intéressant d’écouter l’interview de Hulot par Bourdin sur le nucléaire mais pas seulement. Après il parle bien sûr du CIRC (« qui ne s’est jamais trompé » !)(15’09) et vers 17’18 affirme avoir confiance dans l’ANSES !

  5. Glyphosate : l’indignité nationale et européenne

    L’Union européenne n’a pas trouvé d’accord sur le renouvellement du glyphosate. Retour sur un scandale politique et idéologique.
    Pour ceux (dont je suis…) qui n’auraient pas tout suivi, un article intéressant d’un agronome, qui déroule toutes les « péripéties » de ce dossier, à lire dans Contrepoints.
    https://www.contrepoints.org/2017/11/10/302819-glyphosate-lindignite-nationale-europeenne

    1. effectivement, un bon article de synthèse
      C’est quand même étonnant que le monde scientifique ne se révolte pas plus clairement contre les mensonges propagés par l’OMS ( glyphosate) ou l’ONU ( GIECC) car , in fine, il en va de leur propre crédibilité. Lorsque les gens se rendront compte des erreurs et des incohérences dans les décisions ils rejetteront la faute sur tous les scientifiques car ils  » savaient  » et n’ont rien dit.
      Encore aussi un bel exemple de l’inefficacité de l’europe qui conduit toujours à choisir les mauvaises solutions.

      1. Non, pas l’OMS, mais le CIRC.

        Et pour le climat, il est un peu difficile d’incriminer l’ONU en tant que telle.

          1. Le GIEC a été créé en novembre 1988, à la demande du G7, par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). On peut donc considérer qu’il fait partie de l’organisation de l’ONU
            Quant au CIRC : sur son site internet figure le logo de l’OMS : ils ont donc leur mot à dire sur les positions du circ
            https://www.iarc.fr/fr/about/index.php
            le CIRC se considère elle même comme l’agence de l’OMS spécialisée sur le cancer . Aucun des directeurs n’a été Français et ils revendiquent 50 nationalités parmi les salariés.Budget de 43 millons € ( 25 pays participent)
            Vu l’emballement médiatique sur le glyphosate on ne peut considérer que l’OMS n’a rien à voir avec ce que dit le CIRC.Le Directeur de l’OMS fait partie du conseil de Direction aux côtés des représentants des pays.

      2. Ancien chercheur je suis.
        Et voici pourquoi les « scientifiques » ne se révoltent pas, du moins surtout en France et dans les étatistes : 90 % de leurs financements de recherchent proviennent de l’Etat. Et les menaces à peine voilées du ministère de suppressions des crédits de recherche, ou des bourses d’étudiants suffisent largement à faire taire les velléités d’indépendances.
        Le cas de la fermeture du Laboratoire de Climatologie de feu Marcel Leroux en est un exemple concret. Ses successeurs ont été relégués dans des placards…

        Quand à l’OMS, au contraire des âneries proférées par les médias à bien publier une étude mondiale (avec la FAO) montrant que le glyphosate n’est pas cancérigène !!!
        Ce sont les écolo et les journalistes français qui font un raccourci entre le CIRC (émanation de l’OMS, mais sous tutelle du Ministère de la Santé Français, car basé à Lyon) et l’OMS directement.
        Car il est préférable de faire croire que c’est l’OMS le responsable de cette monographie:
        – Cela donne un poids plus important médiatiquement parlant que le CIRC de Lyon,
        – Quand la fausseté de cette monographie explosera, les politiques et médias français pourront se dédouaner en disant « c’est pas nous c’est l’OMS »… Comme lors de la grippe H5N1… Où l’Etat français avait acheter le 1/3 du tamiflu mondial et 90 millions de doses de vaccins… Allant bien au-delà des recommandations de l’OMS !!!

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