Dans La France Agricole du 21 juin, Gérard Lefèvre, un agri qui a travaillé au montage de nombreux parcs éoliens et qui produit de l’énergie via des panneaux photovoltaïques (donc pas fermé aux énergies renouvelables), s’interroge sur leur démantèlement après avoir rappelé les inconvénients de l’éolien (« Les nuits sont exemptes de vent au moins trois fois sur quatre », « le prix du kWh produit en éolien à l’heure actuelle est plus du double de celui du nucléaire »). « Les socles de 2 500 à 3 000 m3 de béton, armés d’acier très dense (supérieur aux bunkers « Todt ») seront impossibles à disloquer à terme pour espérer les restituer à l’agriculture, même à ressortir les fameuses « tallboy » larguées sur les « blocks » de Saint-Omer » explique-t-il avec une pointe d’humour. Passant sur « la pollution visuelle » et « la gêne technique pour la mécanisation agricole », il rappelle que le coût du raccordement des parcs au réseau a été évalué à environ 40 milliards d’euros par des spécialistes et s’interroge : « Ce réseau sera-t-il démantelé à terme ? »
Aberrantes éoliennes
5 août 2019 13 commentaires sur Aberrantes éoliennes
Publié en L'œil agricole, Lobbying, Politique, Société 0 « J’aime » 5153 vues
Bonjour,
Je vous signale un article repris d’aweo.org, par Jacques Henri dans son blog sur la consommation électriques des usines éoliennes. En effet ces monstres doivent être maintenus en bon fonctionnement par de nombreux systèmes électriques contre le givre, la torsion des pales ( rotation lente par vent faible), la signalisation, la climatisation de la nacelle, le réchauffeur d’huile des coussinets de l’axe, le freinage des pales par vent fort, l’alimentation des générateurs à induction, etc
Évidemment personne ne parle de cette consommation dans les bilans de production.
https://jacqueshenry.wordpress.com/
Un peu trop « nucléaire friendly » comme article. Mais on y est habitué.
La chine, les US, l’ensemble des pays du nord de l’Europe ventés et ne disposant pas de la manne hydroélectrique ( D, UK, DK, Belgique, NL) , l’Espagne, le Portugal ont fait ce choix, pas l’Italie mais parce que mal ventée dans les régions de forte consommation d’électricité, bref un ensemble de pays pas forcement idiots misent sur l’éolien, même le groupe pétrolier Total identifie l’éolien terrestre comme la source la moins coûteuse pour produire des KWH une fois le grand carénage du nucléaire réalisé et le coût reporté sur l’électricité produite, surcoût considérable bien occulté par les médias.
Si pour les centrales nucléaires la question du coût du démantèlement se pose, pour l’éolien très différent. le « « Les socles de 2 500 à 3 000 m3 de béton, armés d’acier très dense (supérieur aux bunkers « Todt ») seront impossibles à disloquer à terme pour espérer les restituer à l’agriculture » est édifiant , pourquoi rendre à l’agriculture ces socles, sur l’emplacement d’anciennes éoliennes, il y aura de nouvelles éoliennes, moins bruyantes, moins perturbatrices pour les signaux radars, avec des palles différentes ou sans palles, de nouvelles tours à vent qui utiliseront les technologies du futur.
Le vent et l’eau ont constitué les ressources d’énergie renouvelable des siècles passés, ressources bien réparties sur le territoire, assurant une indépendance énergétique de toutes les régions, une fois le stockage de l’énergie bien organisé, actuellement des STEP demain un stockage électrochimique via la production d’hydrogène, elles rendront les territoires moins sensibles aux aléas politiques ou au risque d’accident ou d’agression vis à vis des sites nucléaires devenus très sensibles par ces temps perturbés. En sus la production de « green ammonia » décentralisée, non dépendante du gaz naturel, augmentera très sensiblement le bilan énergétique positif de la biomasse produite, excellente nouvelle ( qui n’en est pas une ) pour les biocarburants, en sus d’une électricité vraiment décarbonée pour la transformation du produit agricole brut en green fuel à mettre dans les moteurs. Green fuel qui en sus est très sécurisant pour les populations urbaines exposées aux gaz d’échappement.
Mais il est clair que lorsque l’on a grandi à l’ombre de l’atome, ces éléments peuvent irriter.
Il ne peut exister une vérité pour la France et une autre pour le reste du monde, le nucléaire ne peut que devenir une source complémentaire et non plus principale pour assurer la souveraineté énergétique à l’horizon 2040, le vent, l’eau et de façon encore plus décentralisée, le solaire ayant vocation à produire l’essentiel de l’électricité de demain. Le grand carénage du parc nucléaire et les conséquences sur le coût de l’électricité nous aidera à y voir clair, pour l’instant la France remet à demain cette contrainte, on attend l’accident ou l’attentat majeur pour se décider éventuellement, il sera alors peut-être trop tard.
« Le vent et l’eau ont constitué les ressources d’énergie renouvelable des siècles passés »…
Pourquoi faudrait-il revenir aux énergies des siècles passés mais pas à leur agriculture ?
Malheureusement les socles en béton armé des anciennes eoliennes ne sont pas assez solide pour y fixer des eoliennes plus puissantes avec des pâles passant de 80 à 120 ou 130 mètres d’envergure, comme c’est le cas aujourd’hui avec le renouvellement des premières eoliennes.
zut alors alzine a ses biais cognitif aussi !
« Il ne peut exister une vérité pour la France et une autre pour le reste du monde, »
Ca c’est vraie , les ENR aujourd hui sont un échecs partout ou elle se sont le plus développer!(hormis hydro dans certain pays apparemment ) Quand a la rupture technologique qui les rendrait possible …..tous les rêveurs parano anti nucléaire en rêve.Mais comme cela reste du rêve, explosion du CO2 et des cout de l’énergie….mais quand on ne veut pas voir…..
Par contre les évolution technologique sur le nucléaire reste tabou/impensable/hors sujet/même pas discutable /inconcevable pour les bloqués phycologique « Hiroshima » .
+ 1
Même Jean Jouzel, grand Pape du RCA avait admis que sans solution de stockage fiable, les EnR ne seront qu’une chimère. C’est plutôt ballot.
Les données des origines de production d’électricité en France sur juillet 2019 sont sans appel : l’éolien et le photovoltaique sont incapables de fournir de l’électricité de manière fiable. Mais j’ai noté que malgré tout, le journal Les Échos, titrait en juillet, que avec la canicule, le nucléaire était à la peine, en oubliant que la période estivale était mise à profit pour la maintenance de réacteurs.
Sans doute fondé sur des données solides :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/05/energie-eolienne-la-verite-qui-derange/
Le magazine de l’AFIS, « Science & pseudo sciences » N° 329 de Juillet , fait justement un dossier sur l’énergie et le climat. Il y 2 articles sur les énergies renouvelables particulièrement intéressants :
Le premier sur l’EROI ou combien d’énergie il faut pour produire de l’énergie.( On y apprend qu’il faut plus d’énergie pour stocker l’éolien que pour en produire.)
Le deuxième sur la stabilité ou plutôt l’instabilité des réseaux à cause des énergies renouvelables intermittents.
Site de l’AFIS : https://www.pseudo-sciences.org/-329-
Je suis abonne et je lis avec bohneur des articles que je ne vous nulle part ailleurs.Les medias colportants facilement les theses technophobes sources d’angoisse et donc vendeuses.
Désolé de jouer les esprits chagrins, lorsque je vois au niveau de la puissance de production éolienne installée, la Chine, les USA, l’Allemagne, l’Inde, l’Espagne, le Brésil, le Royaume Uni, le Canada bien avant la France, suivie par des pays de bien plus faible population ou qui n’ont pas les moyens de développer cette technologie ou bien trop faiblement ventés pour s’intéresser à la technologie, comme l’Italie du Nord ou des pays d’Europe centrale, ou disposant de forte ressources hydroélectriques comme les pays scandinaves , je m’interroge quand même sur des choix français qui seraient excellents et le reste du monde ( pays du G20 notamment ) qui seraient trop teintés d’écologie irresponsable .
La France a exactement le même discours que le russes mais qui eux disposent d’immenses ressources d’énergie fossile et d’hydroélectricité en sus du nucléaire , donc qui boudent logiquement l’énergie éolienne.
La France restera championne de l’énergie nucléaire, jusqu’à l’incident, qui peut avoir différentes natures, on peut actuellement pencher plus facilement pour l’attentat terroriste vu le contexte .
Pensé dans un monde relativement stable sur le plan des risques intérieurs, ce risque avait été minoré alors que des petits groupes terroristes peuvent désormais avoir accès des moyens de destruction à distance.
Lorsqu’on voit les conséquences d’un tel incident sur l’acceptabilité du public pour le nucléaire, cas du Japon, maintenir le même discours comme si rien ne s’était passé est irresponsable. Oui le nucléaire reste nécessaire mais ne pas penser sa participation en diminution dans les années futures est irresponsable.
Pour la revue de l’AFIS, excellente revue, on ne peut écarter une sensibilité pro nucléaire national, cocorico, dans certains articles.
Ce qui est etrange, c’est que lorsque la totalité des experts et des ingenieurs en genie electrique ( moi compris) affirment et démontrent scientifiquement que les energies renouvables intermitentes (eoliens, solaires) ne sont pas une solution viable , on a droit aux sempiternelles argumentaires des ecolos :
> smart grid ( blablabla de salon ) contre l’intermittence …
> step pour stocker l’energie ( ah ouai ? et ou donc ? )
> l’incident nucleaire …soit disant inévitable
> maintenant les terroristes qui ont des moyens de destruction « á distance » … ( pour tirer sur quoi ? sur la tour de refroidissement …lol …depuis ou ?)
Tout cela n’est que le reflet d’une ignorance crasse á la fois des réseaux electriques , des contraintes de production de l’electricité et encore plus de ce qu’est une centrale nucléaire …
Mais pour en revenir aux pays soi disant plus avancés sur l’eolien …:
> Le Danemark ne « survit » que parce qu’il est tout petit et bénéficie des barrages norvégiens et des centrales charbon allemandes
> L’Allemagne : est il besoin de rappeler le crash en cours du fameux EnergieWende …
> L’UK .. pas de bol , il y a juste eu un balckout géant cette semaine …
> L’Inde ? Combien de centrale charbon en construction actuellement ?
…
Le risque terroriste a toujours été pris en compte pour le nucléaire ( du fait d’organisations et de militants écolos violents et prêts à tout), ce qui n’est pas nécessairement le cas pour les éoliennes,raffineries, usines diverses, centrales à charbon, voies ferrées/gares etc…). Il n’y a pas de raison de baisser la part du nucléaire en France car c’est une énergie bon marché et propre. Dans les grandes villes si tout le monde se chauffait à l’électrique nucléaire ( vs fioul ) il y aurait des milliers de vie sauvées ( absence de particules cancérigènes: ) sans parler de l’intérêt de réduire notre dépendance à l’arabie saoudite et au Quatar. L’Allemagne qui était sensée être le modèle voulu par les écolos a montré à quel point leur politique était désastreuse ( ouverture de centrales à charbon pour compenser l’intermittence de l’éolien et du solaire, explosion du coût de l’énergie , pollution massive générant des mortalités humaines importantes etc..). D’ailleurs l’Allemagne, qui donne toujours des leçons de morale aux autres,et de bien pensance devrait payer cher pour les nuages de pollution meurtriers qu’elle nous envoie de temps en temps.L’éolien se développe car il profite à certains intérêts privés ( allemands, danois…) mais d’un point de vue collectif c’est un non sens : il faut consommer du fioul en énormes quantités pour produire les 1000 tonnes de béton par éolienne ( sans parler des métaux rares …) avant d’avoir produit 1 kwh. La question des déchets radioactifs sera sans doute réglée un jour ( voir les travaux avec des lasers pour transformer les atomes radioactifs en atomes non radioactifs) et la 4 génération de réacteurs et les suivantes régleront bien des problèmes. Cela dit, il est logique que les » anti France » du gouvernement ( soumis à des puissances étrangères et à l’idéologie mondialiste) cherchent à baisser par tous les moyens la part du nucléaire.