Ouest-France et Cie « oublient » les bobards de Générations Futures

Ces derniers jours, plusieurs médias ont raconté l’histoire de Générations Futures (Agra ou Ouest France, par exemple) en s’intéressant à cette ONG que nos lecteurs connaissent bien.

L’occasion pour Alerte Environnement de rappeler ce que ne disent malheureusement pas nos confrères alors que s’achève la semaine « des alternatives aux pesticides », à savoir que Générations Futures a construit sa communication sur plusieurs fake news ou bobards. Liste non-exhaustive :

• L’opposition parfaitement non-scientifique entre le naturel et le synthétique : le naturel serait bon et sans risque pour la santé. Les molécules de synthèse forcément mauvaises. Quid de la cigüe, de la roténone…
• Le bio n’utiliserait pas de pesticides (voici pourquoi, au passage, et voici pour quoi).
• L’agriculture déverserait massivement des pesticides
• Il y aurait un « tabou » sur les pesticides. Refrain encore repris par Valérie Murat en Gironde pour pourfendre la décision de justice qui l’a condamnée à 123 000 euros d’amendes pour un dénigrement bien plus important en valeur estimée.
• Générations Futures ne s’attaquerait pas aux agriculteurs qui seraient en réalité pris dans un système. L’ONG n’a pourtant pas hésité à se porter partie civile contre des agriculteurs de Corrèze accusés (injustement) d’avoir traité leurs parcelles alors qu’il y avait du vent. Les agris ont été relaxés mais ils se souviennent de l’humiliation de passer devant un tribunal et livrés à la vindicte populaire alors qu’ils exerçaient de façon professionnelle leur métier.
• Des rapports accusateurs contenant des « informations » partielles et partialles, et tant pis pour les conséquences, au point d’être régulièrement parfois recadrée par l’ANSES.
• Des tentatives de diaboliser l’eau du robinet.

Sans parler des changements d’avis sur le cuivre ou le glyphosate. Plus c’est gros, plus ça passe…