« Manifestation à Mauzé-sur-le-Mignon : la prise de la ‘bassine de la honte' » titre de façon très orientée le quotidien Sud Ouest, reprenant un slogan des opposants. « La prise », c’est romantique, cela rappelle celle de la Bastille. Tant pis s’il s’agit de pures violences et vandalisme : bâches découpées puis incendiées, « actes violents sur les forces de l’ordre » occasionnant 3 blessés parmi les gendarmes, selon la préfecture, dégradation d’une retenue de substitution (source : Ouest-France).
Ce samedi 6 novembre se sont mobilisés à Mauzé-sur-le-Mignon, dans le département des Deux-Sèvres, quelques 500 agriculteurs qui ont besoin de la bassine pour (sur)vivre et 1 000 activistes d’extrême gauche, très souvent retraités, fonctionnaires (profs de l’Éducation nationale par exemple) ou marginaux (punks à chiens, antifas, etc.) anti-tout (ou presque) autoproclamés défenseurs de la planète terre. Qui leur demande manifestement d’écrire en orthographe inclusive :
La bassine illégale de #MauzeSurLeMignon a été prise d’assaut et désarmée collectivement par les militant.e.s ! Nous étions très très nombreuxses à dire aujourd’hui : les #megabassines on en veut pas 😡 #Nobassaran ! @MauzZAD_info pic.twitter.com/gQDNUx9Gji
— Les Soulèvements de la Terre (@lessoulevements) November 6, 2021
Comme l’explique le député LREM de Vendée Pierre Henriet interrogé par la lettre Agriculture Environnement, « tous les éléments mis en avant par ces militants extrémistes se fondent sur des arguments qui ne tiennent pas la route ». Ceux-ci parlent en effet de « pillage de l’eau des nappes phréatiques, bien commun de la nation » ou encore d’un Marais Poitevin qui serait « menacé d’être mis au régime sec même en hiver ».
Or « avec le recul de dix années d’utilisation dans le Marais poitevin côté Vendée, les réserves ont permis de capter l’eau en période d’inondation l’hiver, et les niveaux sont en nette amélioration l’été. Ainsi, l’activité agricole se fait en harmonie avec les autres activités économiques locales, notamment touristiques » continue l’élu. Pour une fois que les politiques s’en tiennent aux faits scientifiques !
Il serait utile de savoir depuis quand la bassine vandalisée est es service, qui elle dessert et pour quelles productions.
Cela pourrait muscler nos arguments.
A Thierry Boucard (président de la CR17) et maïsiculteur : https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/video-charente-maritime-une-bassine-vandalisee-a-la-laigne-6375480.php .
Mais il me semble qu’ils sont 3 irrigants sur cette bassine .
Pour la mise en service je pense que c’est tout un feuilleton entre les autorisations , les recours et les interdictions .
En effet, c’est ce que j’ai lu — en supposant que j’aie bien lu parce qu’il y a des histoires qui s’entremêlent.
En résumé, si j’ai bien compris: une autorisation de construire est accordée; elle est contestée devant la justice administrative qui trouvent que l’étude d’impact initiale a été incomplète et bâclée; l’autorité administrative redonne une autorisation (d’exploiter); nouvelle contestation, toujours sur le même motif; nouvelle annulation en première instance; jugement en appel à venir…
C’est en gros les contestataires contre les producteurs (et l’économie productive), les juges contre les administrations et, bien sûr les partis « écolos » contre l’Etat (non, pas « le gouvernement », l’actuel n’ayant qu’hérité du dossier).
On peut donc comprendre le vandalisme à visage découvert sous couvert d’ « état de nécessité »: tout se passe comme s’il y avait une alliance objective entre les délinquants et la justice… comme dans le cas des « faucheurs ».
il y a moins d’un an il y avait un article de presse sur le tribunal administratif de Poitiers indiquait que l’écologie
était une préoccupation de la population donc que leurs jugements aller être plus en leur faveur .
C’est quand même « amusant » de voir l’état d’un coté , un tribunal administratif de l’autre et le contribuable au
milieu qui lui paie les pots cassés .
Parce qu’en finalité ben c’est toujours le même qui paye .
D’ailleurs n’y aurait-i pas quelqu’un ici qui aurait une bonne adresse d’un avocat spécialisé dans le domaine de la douane viticole ? (il me colle 22 000 € d’amende pour un soi-disant arrachage que je n’aurais pas effectué) .