Faut-il rappeler que ce comité ne rassemble pratiquement plus que des anti-ogm et anti-biotechnologie, depuis la démission de la FNSEA, de la CFDT, de l’ANIA et du GNIS ?
Le CEES du HCB devait se prononcer sur la poursuite du dernier essai OGM en plein champ conduit par l’INRA dans la région Centre, en l’occurrence sur des peupliers.
X pages pour vous expliquer que cet essai est inutile et qu’il comporte un risque pour les abeilles (consommation d’exsudat de peuplier)… Un recto verso avec la liste des participants et la conclusion auraient suffi. Le comité est contre toute expérimentation, même si le risque est minime et que sa poursuite n’est pas couteuse.
« Pour la majorité des membres du CEES18, la demande d’extension ne devrait pas être satisfaite. Même si le risque direct est minime et quel que soit le montant des dépenses finalement engagées – qui, même réduites, pourraient être affectées à d’autres recherches – , ils ne voient pas de réel intérêt à procéder à un nouvel essai dont les objectifs sont mal définis, l’argumentaire flou, l’utilité collective limitée et les éventuels débouchés industriels à terme porteurs de nombreuses interrogations aux plans socio-économique et éthique. Ils recommandent donc que l’autorité publique rejette la demande de prolongation de l’essai et que le pétitionnaire, qui avait annoncé la destruction de son expérimentation en 2013, respecte cet engagement. »
4 membres sont favorables à la poursuite de l’expérimentation : Jacques Lechenet (Les Entreprises du Médicament – LEEM) Marie-Angèle Hermitte (personnalité qualifiée pour ses compétences en droit), Charles Pernin (Consommation, Logement et Cadre de Vie), Sylvie Pradelle (UFC – Que Choisir).
Les contre : Monique Alles – Jardel pour le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique), Rachel Dujardin pour Greenpeace, Daniel Evain pour la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), Patrick Gaudray pour le CCNE (Comité Consultatif national d’Ethique), Frédéric Jacquemart pour FNE (France Nature Environnement), Guy Kastler pour la Confédération Paysanne), Patrick de Kochko (Amis de la Terre), Paulette Morin pour le CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé) – Alliance Maladies rares, Bernard Verdier pour l’Association des Départements de France, Jean–Marie Sirvins pour l’UNAF (Union Nationale des Apiculteurs de France).
De son coté, le Conseil scientifique s’est prononcé sur le fond et son avis est favorable. Bien entendu les anti communiquent sur la base uniquement de l’avis du CEES du HCB en réclamant la destruction de l’essai.
Olivier Le Gall, directeur de recherche à l’INRA ne doit pas se faire d’illusion : les faucheurs volontaires vont organiser d’ici peu le bucheronnage.
7 commentaires sur “Le Comité économique, éthique et social du HCB sert-il à quelque chose ?”
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Il y a un grand enjeu derrière cette autorisation ou ce refus d’autorisation que souligne aussi l’AFBV ( Association française des biotechnologies vegetales) dans son communiqué de presse: quelle est la mission du HCB? Doit il se prononcer sur les objectifs de recherche de l’INRA ?, sur la Politique agricole?, sur le plan de redressement de notre économie?…. Si le gouvernement lache l’iNRA sur cette prolongation de l’expérience des peupliers, cette décision laisse augurer que le HCB n’aura plus d’utilité et donc il faudra en tirer les conséquences et qu’après les OGM, ce seront d’ autres objectifs de la recherche qui seront définis par des associations minoritaires nullement représentatifs des acteurs du développement de notre pays. On voit la poindre l’esquisse d’une science citoyenne marginalisant la recherche publique et se mêlant de tout…Il est temps de prendre conscience de tous ces enjeux pour éviter d’accentuer le déclin de notre pays.
Le HCB, le grenelle de l’environnement et maintenant une mission « sciences citoyennes » validée par la Direction du CNRS sous la houlette de Marc Lipinski – EELV.
C’est plus qu’une esquisse !
On passe de l’opportunisme politique à l’idéologie pure et dure. Tout le monde il est égal n’est ce pas ? Et le citoyen lambda qui va se mettre à définir les programmes de recherche du CNRS !
Les pseudo sciences utilisées par le politique on connait. Par contre les pseudo sciences au CNRS, c’est l’avenir que l’on nous propose.
Et ce bien du déclin rapide de mon pays dont il s’agit.
« …On voit la poindre l’esquisse d’une science citoyenne »
Je ne vois pas où est la science, ni la citoyenneté.
Les anti- transgénétique ou les adeptes de la pureté génétique , ça me rappelle quelque chose………….
Monsanto doit être content , ses abrutis sont entrain de tuer la recherche en Europe et de plus il augmente « le ticket d’entrée » dans ce type d’industrie pour les entreprises innovantes.En effet les conditions de test et la pérénité des expérimentations ne pouvant pas être assuré , ceux qui ont les compétence et les idées s’expatrient (voir l’histoire à Colmar en 2009 )
Donc plus de concurrent en Europe , un marché encore vierge mais qui finira par s’ouvrir .
Concurrents européens absents sur les autres continents……….. le pied.
Si un jour il est révélé que J.BOVE et SERALINI ont été payés par Monsanto , je ne serais pas surpris…..
……………………….Je plaisante .
Dans le cas présent c’est pas Monsanto qui se frottent les mains mais plutôt http://www.arborgen.com/
Regardez l’historique, visiblement d’autre pays ont compris l’intérêt des OGM pour les biocarburants..
Payé, peut-être pas, et encore ! Mais instrumentalisés et manipulés certainement !